Nous vous invitons à participer à l’évènement « Mémoires et Fraternité »organisé par par l’association des » Anciens Appelés en Algérie et leurs Ami(e)s Contre la Guerre » ( 4ACG ) ( voir programme complet par le lien ci-dessous )
Maison de quartier Croix de Neyrat, Rue des Hauts de Chanturgue à Clermont-Ferrand.
Samedi 26 novembre à 10h : Conférence de Gilles Manceron *
* historien, spécialiste du colonialisme français vice-président de la Ligue des Droits de l’Homme.
« La colonisation et la guerre d’Algérie au centre de la question de la reconnaissance ou du déni des crimes du colonialisme »
« La phase coloniale de l’histoire de notre pays a contredit les valeurs des droits de l’Homme proclamés par la Révolution française et dont notre pays se réclame. »
Soirée organisée par l’Université Clermont Auvergne, Le collectif citoyen63 et RESF 63, le réseau TRACES
Projection suivie d’un débat avec Le Collectif Jeunes majeurs 63, les jeunes du 5 étoiles, les étudiant.e.s du Master Lettres et Création littéraire, le Collectif citoyen 63, Resf 63…
Tribune collective à l’initiative du Collectif des associations unies, signée par Patrick Baudouin, président de la LDH
Nous, enseignants, parents d’élèves, associations, citoyens, parlementaires, appelons à tout faire pour que plus aucun enfant ne dorme à la rue dans notre pays.
En France, au début de l’année 2022, 1 000 enfants se voyaient chaque soir opposer un refus par le 115 faute de places d’hébergement pour la nuit même, et étaient renvoyés vers la rue, un squat, un bidonville ou un porche d’immeuble. Ce chiffre terrible est passé à 1 600 à la rentrée scolaire, puis à 2 000 aujourd’hui. Cette situation est intolérable.
Ces enfants vivent et grandissent dans des environnements non propices à leur développement et à leur bien-être, et rencontrent de nombreuses difficultés à voir leurs droits fondamentaux respectés, en particulier le droit à l’éducation ou à la santé.
Épuisement, dégradation de l’état de la santé, développement de troubles de la santé mentale, retard de motricité, malnutrition, perte de confiance, difficultés à faire ses devoirs, changements d’école à répétition voire déscolarisation… : les conséquences de la précarité résidentielle sont tous les matins sous nos yeux. …/…
Des personnes cherchant à rester maîtresses de leur destin, refoulées aux frontières, expulsées, enfermées dans des camps, des centres de rétentions, des prisons…
Des personnes précarisées parce qu’étrangères, sans accès à leurs droits fondamentaux dont celui de travailler et par conséquent exposées à mille formes d’exploitation…
Des personnes étiquetées, stigmatisées, confinées dans les cases étroites des stéréotypes et des préjugés…
Un dogmatisme qui ne dit pas son nom, s’arrogeant le monopole du pragmatisme et du bon sens pour justifier des politiques migratoires toujours plus brutales mais aussi parfaitement absurdes puisque l’objectif affiché d’enrayer les mobilités humaines est tout bonnement insensé…
Dans ce contexte, La Cimade invite à écarter les barreaux de la pensée imposée :
Libertés ! Dans l’égalité et la solidarité.
Liberté de circuler, d’aimer, de s’installer… Liberté d’affirmer une identité plurielle… Liberté de s’associer, d’imaginer ensemble…
Libertés dans la solidarité, parce que cette société plus juste reste à construire, du côté des opprimé∙e∙s, aux côtés des opprimé∙e∙s.
Le 13 septembre, Masha Jina AMINI, âgée de 22 ans, originaire de la région iranienne du Kurdistan a été arrêtée par la police des mœurs pour « port de vêtements inappropriés ». Elle est morte trois jours plus tard en détention, après être tombée dans le coma.
Ce drame suscite une vague de colère à travers l’Iran, ce qui se traduit par des manifestations partout dans le pays.
Les autorités iraniennes déploient leur stratégie répressive pour étouffer les manifestations et mater toute remise en cause de leur pouvoir. Des dizaines de manifestant·es ont été tué·es par balle, notamment à Zahedan le 30/9 où au moins 66 personnes auraient été abattues, dont des enfants.
Les organisations du mouvement social puydomois, citées ci-dessous dénoncent avec fermeté la répression du régime iranien et apportent toute leur solidarité et leur soutien aux mobilisations pour l’émancipation en Iran.
Nous soutenons leurs revendications dont : Le droit essentiel des femmes à disposer de leurs corps. L’abrogation de l’obligation de porter le voile. La libération des personnes arrêtés et des prisonniers politiques
Le régime iranien doit respecter les Conventions Internationales qu’il a ratifiées, dont celles sur la liberté de manifestation.
Pour les luttes d’émancipation et d’égalité des droits en Iran et ailleurs !