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Des mineurs étrangers toujours à la rue ce mois de novembre

Communiqué du Collectif yapasMIEux :

Mineurs toujours à la rue ! 7 personnes interpellées !

Jeudi soir, un repas partagé dans le nouveau lieu d’hébergement des mineurs à la rue était prévu. Il a été empêché à coups de lacrymos et 7 personnes ont été interpellées et placé.e.s en garde à vue. Les mineur.es présent.es ont pu être évacué.es, mais ils et elles sont sans hébergement.

Légalement, en France, tout⋅e mineur⋅e sans parents est pris⋅e en charge par le département.

Dans le cas des mineur⋅es isolé⋅es étrangers⋅ères, le département du Puy-de-Dôme délègue la mission de reconnaissance de leur minorité à l’association ANRAS/DDAOEMI. À peine arrivé⋅es, ces jeunes subissent des interrogatoires répétés sur leurs parcours. Ces entretiens ne font que les traumatiser, et aboutissent très souvent à la non-reconnaissance de leur minorité sans argument sérieux. C’est un
expédient facile pour éviter de prendre en charge des jeunes en grande vulnérabilité, qui relèvent légitimement de la protection de l’enfance. Elles et ils sont alors mis⋅es à la rue, restant dans un vide juridique tant qu’ils ne déposent pas un recours administratif.

C’est alors que le Réseau Éducation Sans Frontières (RESF) et la Ligue des Droits de l’Homme (LDH) les accompagnent pour ces très longs recours. Le juge pour enfants statue ensuite, et il reconnaît après coup la minorité des jeunes dans la plupart des cas (84% d’entre elles et eux de janvier à octobre 2023, qui avaient attendu au moins 7 mois et jusqu’à 2 ans). Pendant ce temps, ces mineur⋅es sont ainsi maintenu⋅es en situation précaire : leur scolarisation est retardée, ils et elles sont dans la rue, donc en
danger.

Les pouvoirs publics n’assurent pas leur prise en charge. Le projet d’un nouveau lieu négocié avec eux n’a pas abouti. Le « 5 étoiles » a été évacué l’été dernier. Les températures chutent. Il est urgent de mettre à l’abri les jeunes nouvellement arrivé.es.

Au-delà d’un toit, un lieu de vie représente la promesse d’un espace d’accompagnement -pour les démarches administratives, la scolarité– et d’émancipation, co-construit avec les mineur⋅es.

Cette démarche s’est heurtée jeudi 23 novembre à la répression : intervention de la police, gaz lacrymogène, interpellation de 7 militants soutenant les jeunes.

Afin qu’un accueil digne de ces mineur.es soit possible, dans un contexte de répression exacerbée contre les personnes étrangères et les organisations qui les aident, nous exigeons :

  • l’ouverture immédiate par les pouvoirs publics d’un lieu d’hébergement et d’accompagnement pour ces mineur.es isolé.es et vulnérables ET/OU la mise à disposition par les pouvoirs publics d’un lieu conventionné pour l’hébergement et l’accompagnement de ces mineur.es isolé.es et vulnérables
  • la libération immédiate des militant.es interpellé.es, sans poursuites à leur encontre

Nous appelons aux soutiens les plus larges face à l’immobilisme des pouvoirs publics, à la régression des droits des étrangers et à la répression des initiatives citoyennes. La mobilisation ne faiblit pas !

Rendez-vous ce vendredi 24 novembre, à 18h pour une Conférence de Presse sur les marches de la préfecture

Avant que les flammes ne s’éteignent

   » Avant que les flammes ne s’éteignent  » un film qui n’est pas sans lien avec l’affaire Wissam et les difficultés de toutes sortes à demander et obtenir justice, en cas de violences policières.

Un film à soutenir, avec Camelia Jordana dans le rôle principal :

Ce film fait actuellement l’objet d’une campagne de dénigrement sur Allo-Ciné de la part de l’extrême-droite ( voir communiqué ci-dessous  )

A voir   jusqu’au mardi 28 novembre
au CGR Val Arena :
une seule séance par jour à 13h45 ou 14h
au Capitole : une seule séance par jour à 21h

https://www.cgrcinemas.fr/films-a-l-affiche/307362-avant-que-les-flammes-ne-seteignent/

Stop à l’inhumain. Cessez-le-feu immédiat, libération des otages, protection des populations civiles

Communiqué de LDH France le 9 novembre 2023

Depuis le 7 octobre 2023, un nouveau cycle de violences s’est enclenché sur les territoires d’Israël et de Palestine.

D’abord l’horreur des commandos du Hamas qui ont tué, dans des actes de terrorisme d’une violence inouïe, plus de 1 400 personnes et en ont enlevé plus de 200 autres de différentes nationalités qu’ils détiennent encore en otage.

Puis la réaction du gouvernement israélien qui bombarde depuis des jours le territoire de Gaza, force les populations à fuir plus au sud, empêche l’aide humanitaire d’entrer autrement qu’au compte-goutte.

De massacres en bombardements aveugles, de vengeances en représailles, les innocents meurent par milliers. Le gouvernement israélien doit cesser de confondre le droit de se défendre avec la loi du talion, c’est-à-dire avec une réponse à l’inhumain par l’inhumain.

L’urgence est d’arrêter le cycle infernal des crimes de guerre, des tueries et des massacres.

Pour empêcher que des dizaines de milliers de civils ne meurent, sans soins, ne soient opérés sans anesthésie, privés d’eau et de nourriture, il n’y a aujourd’hui qu’une solution : cessez-le-feu immédiat, libération de tous les otages, fin du blocus et protection des populations civiles sous l’égide de l’ONU.

Plus globalement, pour arrêter la course à l’abîme, il faut en finir avec les doubles standards : une vie vaut une vie, les Israéliens et les Palestiniens ont les mêmes droits et notamment celui à un État viable et sûr. Comme l’a rappelé le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, « aucune partie à un conflit armé ne peut se considérer au-dessus du droit international », qui est le même pour toutes et tous à commencer par le droit international humanitaire. L’ensemble des résolutions de l’ONU doivent enfin être appliquées et il doit être mis fin à la colonisation.

C’est la seule route vers la paix et la sécurité pour toutes et tous.

Les Etats-Unis et l’Union européenne ont les moyens de faire pression pour en finir avec la surenchère meurtrière, de faire pression pour le cessez-le-feu, pour le retour au respect du droit.

Dès maintenant, la France, dans le prolongement de la résolution de l’Assemblée générale de l’ONU qui a exigé le 27 octobre dernier une trêve humanitaire, et l’Union européenne dans son ensemble, doivent donner l’exemple. Les citoyennes et citoyens, les sociétés civiles, doivent faire pression sur leurs gouvernants pour construire la paix, pour le droit, pour la justice.

Nous ne lâcherons pas.

Ensemble nous pouvons, nous devons construire un nouveau camp pour la paix.

C’est pourquoi la LDH (Ligue des droits de l’Homme) appelle l’ensemble de celles et de ceux qui se reconnaissent dans ces valeurs à se mobiliser lors des marches contre la guerre, ce samedi 11 novembre 2023, à 15h place de la République à Paris et partout en France.

Paris, le 9 novembre 2023

HALTE au massacre à Gaza ! Rassemblement Samedi 28 octobre à 15 h place de Jaude

L’arrêté d’interdiction a été suspendu
à l’issue d’un référé-libertés

A l’appel du Collectif 63 pour une Paix juste et durable :

AFPS 63, Amis Huma 63, Amis Temps Cerises, Attac 63, Cimade 63, CGT-UD 63, Collectif Nous aussi-63, EELV 63, FSU 63, Génération.s 63, Jeunes communistes 63, Jeunes écologistes 63, Jeunes Génération.s 63, LFI 63, Libre Pensée 63, LDH 63, NPA 63, Nouvelle Donne 63, PCF 63, PG 63, RESF 63, Syndicat Avocats France 63, Solidaires 63, Union Etudiante Auvergne, Urgence Gaza 63, 4ACG Auvergne

HALTE AU MASSACRE A GAZA !
LA FRANCE DOIT DEMANDER UN CESSEZ-LE FEU IMMEDIAT

Nous exigeons l’arrêt immédiat des opérations militaires de l’Etat d’Israël contre la Bande de Gaza, sa population, ses habitations, ses infrastructures, d’une violence sans précédent.

Nous condamnons les crimes de guerre commis par des commandos du Hamas contre des civils israéliens, qui ont coûté la vie à plus de 1400 personnes. Comme tout peuple opprimé, le peuple palestinien a le droit de résister, mais rien ne peut justifier de tels actes.

Ces crimes ne peuvent en aucun cas justifier qu’Israël commette d’autres crimes de guerre avec l’aval de ses alliés. Chaque victime civile israélienne comme palestinienne est à déplorer. Nous exigeons la libération immédiate de tous les civils pris en otage.

Des quartiers entiers de la Bande de Gaza ont été rasés, des écoles, des hôpitaux détruits. On compterait ce 23 octobre, 5 087 personnes tuées dont 2 055 enfants, 15 273 blessés, et des centaines de milliers de personnes déplacées et sans abri.
Du fait d’un siège inhumain, l’eau, l’électricité et la nourriture manquent cruellement. Ce sont des crimes de guerre qui visent 2,2 millions de personnes.

Nous demandons d’urgence au président de la République de cesser son soutien inconditionnel à la politique israélienne. La France doit demander la levée immédiate du siège inhumain imposé à la population de Gaza. Nous exigeons l’arrêt des opérations militaires, dont les populations civiles sont et seront les principales victimes, dans le cadre d’un cessez-le feu total et immédiat.

Depuis des dizaines d’années la communauté internationale est restée passive sans faire appliquer le droit international pour les droits du peuple palestinien : occupation et colonisation de la Cisjordanie et Jérusalem-Est, blocus de la Bande de Gaza depuis 16 ans… Une paix juste et durable ne sera possible que dans le cadre de la reconnaissance des droits du peuple palestinien.

A Clermont-Ferrand, nous appelons à un grand rassemblement le samedi 28 octobre à 15 heures, place de Jaude. Les libertés d’expression et de manifestation doivent être respectées.

(texte extrait du communiqué du Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens)

Israël Palestine : Pour la protection des populations civiles et un cessez le feu immédiat

Communiqué LDH

Des crimes de masse, visant essentiellement des populations civiles, ont été commis les 7 et 8 octobre par des milices lourdement armées du Hamas dans de très nombreuses localités israéliennes. Ces actes de terrorisme révulsent en nous l’Humanité. Injustifiables, ils portent en eux le pire et n’annoncent que le pire pour tous les autres.

Le droit d’Israël à se défendre à la mesure de l’attaque qu’il a subie est incontestable. Mais les gouvernants israéliens ont choisi de riposter en mobilisant une énorme capacité de destruction et de mort.

A Gaza, véritable prison à ciel ouvert, ce n’est pas le Hamas, mais plus de deux millions de personnes qui subissent des bombardements massifs, fuient sans issue viable leurs maisons détruites, et le blocus, en vigueur depuis 2007, va aujourd’hui jusqu’à la privation d’eau, de vivres, de médicaments, de carburant et d’électricité y compris dans les hôpitaux. La rapporteuse spéciale des Nations unies, Francesca Albanese, après l’ordre donné aux Palestiniens d’évacuer le nord de Gaza, a dénoncé un risque de nettoyage ethnique.

Le choix de la vengeance plutôt que de la justice a déjà été fait à de multiples reprises, sans jamais assurer à quiconque ni la sécurité, ni la paix, ni la justice.

Parce que toutes les vies comptent, parce qu’elle condamne les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité où qu’ils aient été commis, la LDH (Ligue des droits de l’Homme) demande à la communauté internationale, à l’ONU, au Conseil de l’Europe, à l’Union européenne et à la France de tout mettre en œuvre pour faire appliquer le droit humanitaire international.

Ce que ce droit exige, c’est :

  • la libération immédiate, sans condition, de tous les otages israéliens et d’autres nationalités actuellement détenus par le Hamas ;
  • un cessez-le-feu immédiat, avec la fin des bombardements et du déplacement forcé de la population ;
  • la protection de toutes les personnes civiles quelle que soit leur nationalité ;
  • la mise en place d’un corridor humanitaire permettant d’acheminer les produits de première nécessité ;
  • la levée complète du blocus.

Au-delà, la LDH rappelle que la paix se construit. Le cycle infernal de la terreur ne pourra être brisé que dans le droit enfin effectif, pour les deux peuples, de vivre dans un Etat reconnu et viable. C’est pourquoi elle appelle à ce que la communauté internationale fasse enfin respecter le droit international à commencer par la résolution n° 242 du Conseil de sécurité des Nations unies en date du 22 novembre 1967 sur l’instauration d’une paix juste et durable au Proche-Orient, exigeant le retrait des forces armées israéliennes des territoires occupés et la fin de tout acte de belligérance, avec droit pour chaque Etat de la région de vivre en paix à l’intérieur de frontières sûres et reconnues.

La LDH appelle à la plus large mobilisation, à laquelle elle entend prendre toute sa part, pour que les populations d’Israël et de Palestine puissent enfin construire une paix leur épargnant la haine, la violence et la terreur.

Paris, le 17 octobre 2023

Télécharger le communiqué LDH en pdf.

Rassemblement-Manifestation pour l’hébergement des jeunes étrangers en recours 18 octobre 17h30 à Jaude

Ils et elles ont quitté leur pays d’origine, le plus souvent d’Afrique centrale et de l’ouest, là où la misère était leur quotidien, où les guerres ont fait plus de 4 000 morts depuis le début de l’année. Ils et elles n’ont souvent plus de famille. On les appelle «  mineur.es non accompagné.es  » (MNA).

Comme tous les mineurs isolés de ce pays ils devraient être pris en charge par les services de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE), services qui relèvent des Conseils Départementaux.

Accusé·es alors de mentir sur leur âge, sur leur situation familiale, sur la réalité des risques qu’ils ou elles ont pris pour arriver, le plus grand nombre est purement et simplement renvoyé à leur errance, moyen le plus sûr de les livrer aux réseaux d’exploitation de toutes sortes.

Cette situation est totalement contraire à l’esprit et à la lettre de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant ratifiée par la France et qui stipule qu’en toute chose « l’intérêt supérieur de l’enfant » doit primer.

Ils et elles peuvent ensuite exercer leur droit de recours pour faire reconnaître leur minorité. Cette période peut durer jusqu’à deux ans, sachant que dans de nombreux cas les juges reconnaissent finalement la minorité et renvoient ces jeunes vers l’Aide Sociale à l’Enfance.

Durant cette période de « majorité en recours » ils et elles ne doivent qu’à la solidarité de bénévoles et de militant.es de conserver un accès à l’hébergement, à la scolarisation et aux soins.

Le 2 août dernier le squat qui accueillait une partie d’entre-eux a été évacué par les forces de l’ordre sans que la préfecture ne souhaite proposer une solution pérenne à ses 36 occupants. En cette rentrée scolaire 50 jeunes dont une dizaine de filles (peut-être plus) se retrouvent sans solution durable d’hébergement.

Nous revendiquons l’application à tous ces jeunes étrangers du principe de «présomption de minorité», comme le recommande le Comité des droits de l’enfant de l’ONU et de ce fait la mise à l’abri et leur accompagnement social, sanitaire et juridique pendant le temps d’éventuels recours.

Ces jeunes ne sont pas un flux migratoire de plus à juguler, il est temps de les considérer pour ce qu’ils ou elles sont : des enfants en situation de grande vulnérabilité qu’il faut protéger. Ils ne sont pas dangereux, ils sont en danger.

Nous demandons l’hébergement et la prise en charge des Mineurs Non Accompagnés en recours

La tentative de déplacement forcé de plus d’un million de personnes dans la bande de Gaza est illégale et catastrophique

Communiqués de la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH)

Dans un précédent communiqué du 11 octobre, la FIDH écrivait ( extrait )  :

…/…  » Les récentes attaques indiscriminées du Hamas en Israël, pouvant être assimilées à des crimes de guerre, ont entraîné d’immenses violences et des représailles contre les Palestinien·nes. …/…
La Fédération internationale pour les droits humains :
–  appelle à un cessez-le-feu immédiat de la part de toutes les parties …/…
–  demande la protection et la libération inconditionnelle des otages civils israéliens capturés par des groupes armés palestiniens et exige que les autorités israéliennes s’abstiennent de toute forme de punition collective contre les Palestinien·nes à Gaza et la levée immédiate du blocus et le siège de Gaza ;
–  exhorte la communauté internationale à faire appliquer les résolutions de l’ONU et à exiger le retrait total, immédiat et inconditionnel des territoires palestiniens occupés depuis 1967, ainsi que la réalisation du droit au retour des réfugié·es palestinien·nes tel que consacré dans la résolution 194 de l’Assemblée générale des Nations unies …/…

Voici un extrait de son dernier communiqué du 13 octobre :

La Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) est choquée et horrifiée par les vidéos et les rapports attestant des tueries indiscriminées de civil⋅es et la destruction de masse de quartiers entiers de la bande de Gaza par Israël. La FIDH se dresse contre le transfert forcé et le déplacement des populations de la partie nord de la bande de Gaza ordonné par Israël. Alors que nous continuons d’être témoins de ces atrocités et crimes internationaux, la FIDH exprime sa solidarité avec tous⋅tes les civil⋅es touché⋅es par ce dernier cycle de violence. …/…

La FIDH condamne les crimes commis contre les civil⋅es, y compris le ciblage systématique et généralisé de leurs infrastructures et propriétés. Ces crimes sont tous potentiellement des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité. A présent plus de 1500 Palestinien⋅nes tué⋅es dans l’agression d’Israël sur la bande de Gaza sont à déplorer. …/…

La FIDH condamne l’agression israélienne en tant qu’acte de pure représailles d’une épouvantable violence…./… En outre les six derniers jours n’ont été rien d’autre que l’orchestration des conditions les plus contraires à la vie humaine pour le peuple palestinien. Les bombardements indiscriminés meurtriers sont associés à la coupure de l’approvisionnement en nourriture, en eau, en électricité, en carburant et en médicaments, et constituent des crimes internationaux devant cesser immédiatement.

Nous exhortons Israël à mettre fin à sa campagne de bombardements et à ne pas mener d’invasion terrestre de la bande de Gaza. …/… La FIDH appelle à la libération et protection immédiate des civil⋅es pris en otage par les groupes armés palestiniens, des actes pour lesquels nous réitérons notre condamnation. Toutes les vies civiles doivent être protégées en respect du droit international devant être respecté par toutes les parties. Nous rejetons tout approche à deux vitesses vis-à-vis du droit international et des principes des droits humains.

Les attaques indiscriminées contre les civil.es constituent des crimes en vertu du droit international quel que soit le contexte

La FIDH s’oppose fermement à l’ordre d’évacuation des civils du nord de la bande de Gaza émis le 13 octobre par Israël. Nous dénonçons ces ordres comme une tentative de déplacement forcé et illégal de civil⋅es pouvant refléter une intention génocidaire. Israël a continuellement et constamment violé le droit au retour des réfugié⋅es qu’il a produit, depuis 1948 jusqu’à aujourd’hui. …./…

La FIDH demande un cessez-le-feu immédiat, accompagné de la levée du blocus et de la fin du régime de punition collective infligée au peuple de la bande de Gaza. Cette situation illégale en Palestine ne doit pas être autorisée à perdurer. Nous exhortons les États tiers à remplir leurs obligations envers la population protégée sous l’occupation illégale et l’apartheid, et à ne pas être complices des crimes commis contre le peuple palestinien. Nous appelons également les États à exercer une pression sur Israël pour mettre fin à l’agression sur Gaza et permettre l’acheminement de l’aide humanitaire, sans délai. …/…

Aujourd’hui, les personnes de conscience et les défenseur⋅ses des droits humain du monde entier doivent se lever unis pour préserver les droits universels. Nous sommes collectivement consterné⋅es de voir des décisions et des déclarations de dirigeant⋅es politiques clés saper le droit international humanitaire et les droits humains. Chacune de ces actions constitue un coup violent contre les droits humains et les principes moraux qui sous-tendent toute politique de paix et de développement durable : l’égalité absolue de tous les êtres humains en dignité et en droits.

Paris, Ramallah, Gaza, Jérusalem, 13 octobre 2023

Liens vers les communiqués complets :

https://www.fidh.org/fr/regions/maghreb-moyen-orient/israel-palestine/israel-palestine-la-federation-internationale-pour-les-droits-humains-30038

https://www.fidh.org/fr/regions/maghreb-moyen-orient/israel-palestine/la-tentative-de-deplacement-force-de-plus-d-un-million-de-personnes

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