Site Section LDH Clermont-Ferrand Riom

Contact : ldh-clermont@wanadoo.fr
Tel : 04 73 92 87 00

Pour accéder aux articles les plus anciens, passer par la page Archives en bas à gauche, ou par les liens en fin des articles ci-dessous

=============================================================

Halte au terrorisme et à l’escalade sans fin de la violence

Communiqué LDH du 8 octobre 2023
https://www.ldh-france.org/halte-au-terrorisme-et-a-lescalade-sans-fin-de-la-violence/

La LDH (Ligue des droits de l’Homme) condamne de façon absolue l’attaque militaire déclenchée ce samedi 7 octobre 2023 par le Hamas à partir de Gaza contre l’État et la population d’Israël. Cette agression, qui a d’ores et déjà fait plusieurs centaines de morts et au moins deux mille blessés, relève d’une violence inacceptable et injustifiable.

Aujourd’hui, l’urgence absolue est de faire respecter le droit international humanitaire, d’assurer la protection de tous les civils et d’exiger la libération de tous les otages.

La réaction des autorités israéliennes d’en appeler à une guerre totale ne peut aboutir qu’à une escalade de la violence en Israël, en Palestine (où on compte déjà plusieurs centaines de morts et de blessés) et dans toute la région comme le font déjà craindre certaines réactions.

La LDH en appelle au gouvernement français, aux institutions européennes, au Conseil de l’Europe et à l’ONU pour se mobiliser afin d’éviter le pire. Il est urgent qu’ils agissent pour faire respecter le droit international dans cette région à commencer par la résolution n°242 des Nations unies en date du 22 novembre 1967.

Il n’est pas trop tard pour trouver une solution durable à ce conflit qui n’a que trop duré. Les peuples israélien et palestinien ne pourront vivre dans un espace apaisé qu’en respectant les droits des uns et des autres.

Paris, le 8 octobre 2023

Télécharger le communiqué LDH “Halte au terrorisme et à l’escalade sans fin de la violence” en pdf.

Justice et Vérité pour Wissam

Intervention du Comité Justice et Vérité pour Wissam à la manifestation du 23 septembre à Clermont-Ferrand :

 » Il s’agit de la plus vieille histoire de
violences policières
toujours officiellement « en instruction ».

« En instruction », avec des guillemets car, en réalité, il n’y a pas d’action mais une totale passivité de la justice.
Wissam El Yamni n’est pas mort il y a 11 ans,
Wissam a été tué il y a 11 ans.

Wissam est arrêté le 1er janvier 2012. Il est menotté dans le dos pour avoir jeté une pierre. Amené au commissariat, il sortira une dizaine de minutes plus tard, les deux pieds devant, avec de multiples fractures, des traces de strangulation, le pantalon au niveau des chevilles et sans sa ceinture, qui n apparaitra pas dans les scellés. 

La justice a cherché à imposer plusieurs versions via des pseudos experts.
Après avoir baladé les épris de justice et de vérité pendant des années, elle a finalement reconnu que Wissam était mort par l’intervention d’un tiers.

D’où le terme « tué ».

Elle veut mettre désormais le crime sous le compte d’une mauvaise technique d’intervention.

Elle prévoit prochainement une reconstitution des faits
sans la présence de trois témoins clefs.

La famille et les épris de justice et de vérité ne comprennent pas pourquoi elle arrive à se donner les moyens d’entendre ces témoins, tandis que les magistrats, supposés avoir des moyens illimités, se trouvent des excuses procédurales pour ne pas les entendre.

De la même manière que dévisser c’est le contraire de visser, demander c’est le contraire de mander – du latin mandare, qui signifie « faire venir ». Quand on demande justice, on procrastine la justice, on fait en sorte qu’elle n’advienne pas.

On ne demande rien à son bourreau, nous ne demandons rien, nous exigeons Justice et Vérité pour Wissam, Justice et Vérité pour tous. « 

La LDH appelle aux mobilisations du 23 septembre contre les violences policières, le racisme et les discriminations sociales et territoriales

Lien vers le communiqué LDH complet :
https://www.ldh-france.org/la-ldh-appelle-aux-mobilisations-du-23-septembre-contre-les-violences-policieres-le-racisme-et-les-discriminations-sociales-et-territoriales/

Extraits :

…/… La seule rencontre avec un policier peut aujourd’hui entraîner des abus et violences, qui s’intègrent à un dispositif politique de contrôle intrinsèquement lié à la situation économique et sociale.

…/… Ce dispositif de contrôle s’exerce plus intensément sur les populations vivant dans les quartiers populaires, qui font face à une précarité économique croissante, en raison de l’accélération sans précédent des inégalités …

…/… Phénomène récent, le nombre de personnes tuées au volant de leur véhicule par armes à feu de policiers connaît une croissance sans précédent, en lien avec l’adoption en 2017 de l’article L. 435-1 du Code de la sécurité intérieure (CSI) assouplissant les règles en matière d’usage des armes, sans améliorer la sécurité des interventions des agents.
Ce texte, imposé par le mouvement de « policiers en colère », puis relayé par la grande majorité des syndicats de police, a fait apparaître une relation de dépendance du pouvoir politique soumis aux desiderata de la corporation policière.

../… Les émeutes que le pays a connues sont avant tout l’expression de cette situation, qui reste taboue pour une large partie de la classe politique, alors que de nombreuses voix du monde associatif et syndical ont appelé à revoir les modes d’intervention de la police et à lutter contre le racisme qui s’y manifeste trop souvent.

Lettre ouverte pour l’hébergement des jeunes étrangers en situation précaire.

La Ligue des Droits de l’Homme 63, Le Réseau Éducation Sans Frontières 63,
La CIMADE 63, et Le Collectif Citoyen 63 s’adressent aux pouvoirs publics locaux :

Clermont-Ferrand, le 9 septembre 2023
Lettre ouverte à 
M. le Préfet du Puy-de-Dôme,
M. le Président du Conseil Départemental du Puy-de-Dôme,
M. le Maire de Clermont-Ferrand.


Nos associations et organisations engagées dans la défense et l’accompagnement des mineurs étrangers isolés en appellent à la responsabilité des pouvoirs publics.

Suite à l’évacuation du squat dit  » 5 étoiles  » exécutée en période  estivale, le 2 août dernier, plus d’une trentaine de jeunes ont été expulsés. Ils ont été relogés par groupes de 8 dans des logements de l’agglomération clermontoise mais avec un contrat de 1 mois  qui n’a
pas été renouvelé. 
Nous sommes extrêmement inquiets sur l’avenir de ces jeunes .
La pérennité de ces relogements doit être confirmée dès maintenant.

Une vingtaine d’autres jeunes étranger-es isolé-es, dont 6 jeunes filles sont également sans hébergement, leur mise à l’abri ne dépendant que du 115 et des bonnes volontés. Malgré nos efforts ils sont de plus en plus nombreux à dormir dehors !

Ces jeunes contestent leur évaluation de majorité par l’Aide sociale à l’Enfance et sont en procédure de recours. 
Aussi longtemps qu’un jugement n’a pas été rendu, ils doivent être présumés mineurs conformément à leurs déclarations et pris en charge dans le respect de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant signée par la France.

Nous demandons donc au minimum la pérennisation des hébergements actuels, un hébergement pour celles et ceux qui sont à la rue, une aide alimentaire ainsi qu’un accompagnement social par les services départementaux.

Nous appelons les Services de l’État à répondre dignement et en urgence à leurs obligations. Dans l’attente d’une solution respectueuse des droits de l’enfant.

Signataires : LDH 63 – RESF 63 – La CIMADE 63 – Collectif Citoyen 63
Premiers soutiens : Union syndicale Solidaires – Sud éducation – NPA – PEP 63

36 jeunes étrangers isolés expulsés du squat « 5 étoiles »

Ce squat a été ouvert il y a plus de cinq ans pour accueillir des jeunes étrangers isolés sans hébergement.


Antoine Legrand, précise dans Médiacoop :

 » Depuis 2017, plus de 300 jeunes étrangers sont passés par le « 5 étoiles ». Lieu d’occupation autogéré par ses habitants et plusieurs membres d’associations, il a été évacué par les forces de l’ordre sur décision du préfet le 2 août dernier. Les 36 jeunes qui y résidaient ont bénéficié d’une solution d’hébergement temporaire mais pour eux, l’avenir reste flou. « 

Lien vers l’article de Médiacoop :
https://mediacoop.fr/21/08/2023/les-jeunes-du-5-etoiles-deloges/

Liens vers des articles de La Montagne :

https://www.lamontagne.fr/clermont-ferrand-63000/actualites/on-n-est-pas-des-criminels-les-jeunes-etrangers-vont-etre-expulses-du-squat-5-etoiles-a-clermont-ferrand_14351542/

https://www.lamontagne.fr/clermont-ferrand-63000/actualites/le-squat-5-etoiles-a-clermont-ferrand-evacue-par-les-forces-de-l-ordre_14351850/

LDH France Rapport annuel

Retour sur nos combats en 2022 sur nos multiples champs d’action : défense des droits et libertés, des droits des personnes étrangères, droits de l’enfant, protection de l’environnement, droits des femmes, thématiques internationales, etc. Avec un zoom sur un temps fort : la mobilisation de la LDH contre l’extrême droite.

Lien vers le document : https://www.ldh-france.org/2022-rapport-annuel/

RASSEMBLER POUR LES LIBERTÉS

L’impasse d’un gouvernement autoritaire en démocratie

Extraits du communiqué LDH du 25 juillet 2023

…/… En prônant le principe de ne pas placer en détention provisoire un policier, mis en examen pour des faits graves de violences aux personnes, le directeur général de la police nationale, le préfet de police et le ministre de l’Intérieur ont opté pour une fuite en avant vers un régime où la séparation des pouvoirs n’existe plus, où les forces de l’ordre ne seraient plus tenues de rendre des comptes et où l’indépendance de la justice n’est plus garantie en raison des pressions exercées sur les magistrats.

En démocratie, la liberté est un principe fondamental et placer un individu mis en examen en détention provisoire doit être dûment justifié, pour toute personne. En exempter par principe un policier qui est soupçonné de meurtre aggravé dans le cas de l’affaire Nahel à Nanterre ou de violences extrêmement graves à Marseille revient à le placer au-dessus de toutes et de tous.

Le président de la République a certes rappelé qu’un policier n’était pas au-dessus des lois, mais il n’a pas pour autant condamné les propos contraires qui ont été tenus.

Un tel silence constitue un mauvais signal d’encouragement donné aux forces de l’ordre pour utiliser, en toute impunité, des méthodes de répression violentes et disproportionnées.

…/… Afin d’enrayer cette dérive inquiétante, la LDH demande au président de la République de ramener la police au respect des valeurs républicaines, et de réaffirmer que celle-ci doit demeurer sous contrôle de la justice.

Paris, le 25 juillet 2023

Télécharger le communiqué complet “L’impasse d’un gouvernement autoritaire dans une démocratie” en format PDF

|1| |4| |5| |6| |7| |8| |15|