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Accueil des jeunes Mineurs Non Accompagnés, en recours pour faire reconnaitre leur minorité.

Menaces d’évacuation du squat du boulevard G. Flaubert à Clermont-Fd

Ce squat accueille depuis plus de 5 ans une trentaine de jeunes étrangers non accompagnés en attente d’un recours afin de faire reconnaître leur minorité.  

Plus de 300 jeunes sont passés par ce squat depuis 2017. Grâce à la solidarité et à l’investissement quotidien de militantes, militants et bénévoles, ces jeunes ont trouvé un toit, de quoi se nourrir, se laver et un encadrement sanitaire, médical, et culturel qui leur a permis de s’intégrer à la société française malgré les difficultés de vie qu’ils rencontrent.

Ce travail d’accompagnement a également permis la scolarisation de la totalité de ces jeunes dont la grande majorité a obtenu ou obtient, un diplôme professionnalisant. Ceux qui étaient analphabètes ont appris à lire et à écrire et ont eux aussi bénéficié d’une formation professionnelle. Il est évident qu’une expulsion de ces locaux sans solution de remplacement digne et pérenne aurait des conséquences néfastes sur cette scolarisation.

Depuis de nombreuses années la section LDH de Clermont-Ferrand alerte les pouvoirs publics sur la situation de ces jeunes nouvellement arrivés en France et qui se retrouvent sans toit ni ressource pour survivre pendant les longs mois passés à obtenir les documents d’état civil nécessaires puis à attendre leur recours. 

L’évacuation du squat  sans solution alternative serait catastrophique. Car  aux jeunes qui y sont logés, s’ajoutent ceux qui,  faute de place,  sont hébergés par le 115 souvent saturé ou pis, se retrouvent à dormir dans les rues.
Où vont donc s’installer cette cinquantaine de jeunes démunis de tout ?  

Débat sur la situation en Palestine, avec Salah Hamouri

Jeudi 1er juin de 20h à 22h30
Salle Conchon, rue Léo Lagrange
Clermont-Fd


Les Amis du Temps Des Cerises, les Amis de l’Huma 63, et l’AFPS 63
recevront
Pierre Barbancey, grand reporter à l’Humanité, pour un débat avec Salah Hamouri et le public sur la situation en Palestine.

Salah Hamouri, avocat franco-palestinien, a été la cible de l’acharnement des autorités israéliennes depuis plus de 20 ans. Détenu entre 2005 et 2011, Salah a été fait citoyen d’honneur de la ville de Beaumont en 2010 et il nous a rendu visite en 2012 après sa libération, où il a témoigné sur la situation terrible des prisonniers politiques palestiniens.

Emprisonné à nouveau en 2017 sous le régime arbitraire de la détention administrative, il a été fait citoyen d’honneur des villes de Montcel et d’Aubière en 2018, et nous a rendu visite en 2019 après une nouvelle libération.

A nouveau emprisonné et harcelé depuis 2020, Salah a été sorti de prison pour être expulsé le 18/12/22 de sa ville natale, Jérusalem, vers la France. Et ce fut le tour des villes de Blanzat et Billom de le faire citoyen d’honneur.

Les autorités de notre pays et des groupes de pression favorables à la politique d’Israël tentent depuis plusieurs mois de lui interdire de nous informer sur la situation dramatique des Palestiniens et de témoigner de son expérience, comme citoyen de Jérusalem, comme prisonnier politique et défenseur des prisonniers en Israël, comme exilé en France.

Programme complet de la visite de Salah Hamouri :

De 11h à 14 h – Mairie de Billom, 10 bis rue Carnot
Salah Hamouri recevra son diplôme de citoyen d’honneur de la municipalité et
rencontrera les élu-e-s, des militant-e-s LDH, et le public, autour d’un buffet convivial.

De 15h à 18h – Mairie de Blanzat, Salle citoyenne, complexe sportif de la croix Saint-Géraud
Salah Hamouri recevra son diplôme de citoyen d’honneur de la municipalité et
rencontrera élu-e-s et public. Un débat aura lieu autour du film « Palestine, La case prison ».

De 20h à 22h30 – Salle Conchon, rue Léo Lagrange – Clermont-Fd
Les Amis du Temps Des Cerises, les Amis de l’Huma 63, et l’AFPS 63 recevront
Pierre Barbancey, grand reporter à l’ ;Humanité et spécialiste du Proche-Orient,
pour un débat avec Salah Hamouri et le public sur la situation en Palestine,
en partenariat avec Amnesty Int., ATTAC, Cimade, Collectif « Nous aussi », Les Amis du Diplo, LDH, MRAP, RESF, et avec le soutien de Ass Educ Intercultur (AEDI), CGT-UD 63, Dar Salem, EELV 63, France Insoumise 63, FSU 63, Génération.s 63, Libre Pensée 63, MJCF 63, NPA 63, PCF 63, Solidaires Auvergne, SNES 63, UNEF Auvergne.

La défense des libertés est devenue le sujet le plus brûlant de la période

Tribune du président de la LDH, Patrick Baudouin, et de ses présidents et présidente d’honneur : Henri Leclerc, Jean-Pierre Dubois, Pierre Tartakowsky, Françoise Dumont, Malik Salemkour

Voir le texte complet de la tribune sur le site LDH-France :
https://www.ldh-france.org/3-mai-2023-tribune-de-la-ldh-la-defense-des-libertes-est-devenue-le-sujet-le-plus-brulant-de-la-periode-publiee-dans-le-monde/

Extraits :

…/… le procès est instruit, tambour battant.
La Ligue des droits de l’Homme (LDH) ne serait plus elle-même, elle aurait changé

… Qui a changé ? Certainement pas la LDH. Fondée dans la lutte contre l’antisémitisme et une raison d’Etat prévalant sur les droits de l’Homme et du citoyen, elle n’a jamais renié les principes de défense universelle des droits qui la guident depuis cent vingt-cinq ans. …/… quels que soient les gouvernements en place.

…/… Elle a fait vivre la fraternité aux côtés des migrants et des sans-papiers, elle combat aujourd’hui pour l’effectivité du droit à l’interruption volontaire de grossesse, accompagne les manifestations pacifiques pour une vraie politique face au changement climatique. La LDH, oui, considère, même lorsque cela dérange les pouvoirs en place, que les droits fondamentaux valent pour toutes et tous.

…/… Certes, cela agace ; mais qui a changé ? Certainement pas la LDH, bien au contraire, et c’est ce qui déclenche cette attaque, au caractère réfléchi et qui vise plus large qu’il n’y paraît.

Qui a changé ? Celles et ceux-là mêmes qui nous font ce procès, ces étranges « libéraux » qui, par-delà la LDH, mettent en œuvre la mise en cause de l’ensemble des garanties des libertés publiques. Comme s’il s’agissait d’intimider tout acteur indépendant et critique à un moment… tout aussi critique.

La liberté de manifester ? Elle est mise en cause par le durcissement des instructions données aux forces de police et de gendarmerie, y compris à l’égard de citoyennes et citoyens non violents. Cela se traduit par des blessures graves, des mutilations, voire pire, et par une instrumentalisation toxique des forces de police.

…/… Chaque événement semble propice à ce gouvernement pour renforcer un appareil sécuritaire. La surveillance systématique de la population va augmenter du fait de la loi récente utilisant la perspective des Jeux olympiques pour introduire la surveillance de millions de personnes à la recherche de « comportements anormaux » par des drones et des caméras dites « intelligentes ».

Les droits des étrangers, y compris le droit d’asile, vont à nouveau être restreints par un ensemble de lois dont le président de la République semble avoir déjà décidé du contenu. Et, comme toujours, la chasse aux étrangers continuera d’affaiblir les droits de toutes et tous.

…/… Tout se passe comme si le pouvoir actuel avait en tête, avec ce tournant autoritaire, de pouvoir sortir de son impasse politique en recherchant à tout prix une nouvelle majorité sans rivages à droite

Violences policières, le combat des familles

Si vous n’avez pu venir à la projection, vous pouvez néanmoins visionner le documentaire sur en cliquant sur le lien suivant :

https://www.france.tv/slash/violences-policieres-le-combat-des-familles/

«  Cédric, Claude, Allan, Gaye et Wissam(*) sont morts après une intervention de police. Dans le documentaire « Violences policières, le combat des familles », leurs proches confient leurs deuils et demandent justice. Pour écouter ces témoignages, que vous n’avez pas l’habitude d’entendre, rendez-vous sur France.tv Slash. Le documentaire est disponible gratuitement et en intégralité dès maintenant. « 

(*) Wissam El Yamni décédé à Clermont-Ferrand le 9 janvier 2012 )

StreetPress documente les morts de la police

 » Dans un article de 2017 on vous racontait qu’en 10 ans, 47 hommes désarmés étaient morts à la suite d’une intervention musclée des forces de l’ordre. En 2019, StreetPress avait recensé sept décès survenus lors d’interventions des forces de l’ordre. « 

 » Pour retrouver le récit des combats des familles, cliquez sur leurs noms. ADAMA, AMINE, ANGELO, BABACAR, GAYE, IBO, KLODO, LAMINE, MEHDI, ROMAIN, SABRI, SHAOYAO, STEVE, YANIS, WISSAM « 

 » Zorah El Yamni a … cru qu’elle mourrait de chagrin. Elle a perdu son fils Wissam en janvier 2012 à Clermont-Ferrand (63). Interpellé par la police dans la nuit du 31 décembre, il meurt quelques jours plus tard à l’hôpital. Des fractures et des traces de strangulation sont constatées dans son autopsie. Il avait 30 ans, marié, chauffeur de camion. Sa mère ne cesse d’y penser. Pour survivre, depuis 11 ans, elle s’est lancée corps et âme dans un combat pour avoir justice pour son fils. Pourquoi est-il mort dans l’indifférence ? Pourquoi personne n’a été jugé ? Pourquoi lui refuse-t-on d’éclaircir la mort de Wissam ? Baisser les bras et se résigner sont une tentation perpétuelle. Pourtant, Zorah et sa famille viennent de prendre un nouvel avocat et de relancer la procédure. « 

POLICE : LA LOI DE L’OMERTA

Jeudi 4 mai 2023 – 20h Salle multimédia Clermont Ferrand

Conférence des Amis du Temps des Cerises de et avec

Agnès Naudin, Fabien Bilheran

Capitaine de police, Agnès Naudin est porte-parole de la FSU Intérieur. Elle est l’auteur de plusieurs ouvrages sur les dysfonctionnements de la police.

Fabien Bilheran était officier de police judiciaire spécialisé dans le trafic de stupéfiant. Il est engagé dans le rapprochement police-population et la prévention du suicide chez les policiers.

Six policiers lanceurs d’alerte prennent la parole à visage découvert.

Racisme, violences, harcèlement, corruption, faux en écriture publique… Pour la première fois, six policiers issus de différents services – stups, mineurs, BAC, CRS, police aux frontières – révèlent à visage découvert ce qui depuis trop longtemps gangrène la police.

Cette immersion dans leur travail quotidien montre la mécanique froide mise en œuvre par l’administration pour faire taire les policiers : « Soit tu fermes ta gueule, soit tu fermes ta gueule. »

Dans un milieu où l’omerta règne en maître, ces lanceurs d’alerte font le pari courageux de prendre la parole, moins pour dénoncer des coupables que dans l’espoir de voir évoluer leur institution vers davantage de justice et d’avoir ainsi une police irréprochable. découvert.

Attaquée, la LDH appelle au combat pour les libertés et la démocratie

« Je ne connais pas la subvention donnée par l’Etat, mais ça mérite d’être regardé dans le cadre des actions qui ont pu être menées. » G.Darmanin : https://twitter.com/i/status/1643568173147467776

Réponse de la LDH :
 » M Darmanin les actions qui ont pu être menées » par la LDH depuis + de 120 ans sont la défense des droits & libertés de toutes et tous, ne vous en déplaise, en particulier la défense de la liberté de manifester mise à mal par votre politique de maintien de l’ordre « 

Henri Leclerc, président d’honneur LDH a déclaré : « Quand un pouvoir commet des fautes contre les libertés individuelles des individus, c’est le rôle de la Ligue des droits de l’Homme de les défendre. »
Interview à lire sur Public sénat : https://www.publicsenat.fr/article/politique/propos-de-darmanin-sur-la-ldh-le-ministre-de-l-interieur-est-englouti-dans-ses

Une fois de plus, le ministre de l’intérieur fait preuve de défiance à l’égard du monde associatif, en insinuant qu’il faut réserver le bénéfice des subventions aux bons soldats, à ceux et celles qui feront acte d’allégeance à la politique du gouvernement, sans remettre en cause ses actions, sans dénoncer ses dérives, sans troubler l’ordre public.

La restriction des financements accordés aux contre-pouvoirs et aux associations de défense des droits humains est symptomatique du vacillement de l’État de droit. Les propos du ministre confirment non seulement la menace qui pèse sur le tissu associatif, en particulier depuis la mise en œuvre de la loi dite « séparatisme » du 24 août 2021, mais plus globalement sur les contre-pouvoirs et ceux qui prônent une certaine idée de la liberté, de la démocratie et de l’État de droit.

Voir
L’appel du monde associatif à soutenir la LDH : “Nous continuerons”

Vous aussi, vous pouvez nous soutenir en signant la pétition lancée par des universitaires :

https://www.change.org/p/lettre-ouverte-au-pr%C3%A9sident-de-la-r%C3%A9publique-soutien-%C3%A0-la-ldh?recruiter=88467714&recruited_by_id=5ccee566-c643-4e95-b50d-c572edcffdbf&utm_source=share_petition&utm_medium=copylink&utm_campaign=petition_dashboard

S’exprimer et se réunir sur la question palestinienne

Alors que le gouvernement israélien, massivement contesté en Israël même, s’est engagé dans un développement accéléré de la colonisation et une répression sans limite contre les Palestiniens, on assiste en France à des prises de position inquiétantes pour nos libertés :

Des pressions inadmissibles ont abouti à l’annulation d’une réunion à Lyon, le ministre de l’Intérieur s’est associé à ces pressions en reprenant le narratif israélien contre notre compatriote Salah Hamouri, et des député-es, notamment de la majorité présidentielle, s’attaquent à leurs collègues dès qu’elles font entendre une voix critique par rapport à la politique israélienne.

C’est dans ce climat inquiétant que 19 associations ( ont la LDH ) et organisations syndicales ont écrit à la Première ministre pour lui demander d’agir en tant que cheffe du gouvernement et cheffe de la majorité.

Ils lui demandent de protéger la liberté d’expression et de réunion, de clarifier la position du gouvernement sur Salah Hamouri, et de renoncer à tout amalgame entre la critique de l’État d’Israël et la lutte légitime contre l’antisémitisme et contre toute forme de racisme.

Lire la Lettre ouverte :

https://www.ldh-france.org/le-droit-de-sexprimer-et-de-se-reunir-sur-la-question-palestinienne-en-france-19-organisations-ecrivent-a-la-premiere-ministre/

Depuis l’expulsion de Salah Hamouri par Israël et son arrivée en France en décembre dernier, ce militant franco-Palestinien doit faire face au ministère de l’Intérieur qui prend régulièrement à son encontre, au nom d’un prétendu risque de trouble à l’ordre public, des arrêtés visant à empêcher la tenue de réunions dans lesquelles il doit s’exprimer. 

Le dernier était celui pris par le préfet de Meurthe-et-Moselle, en date du 15 mars 2023, par lequel il entendait interdire la conférence “fils de Jérusalem, expulsé de sa terre natale par Israël” prévue à la maison des jeunes et de la culture Pichon, à Nancy.

La LDH a contesté cette décision par la voie d’un référé liberté parallèlement à celui déposé par l’Association France Palestine Solidarité Lorraine Sud, Amnesty International France et M. Hamouri lui-même, en soulevant notamment l’atteinte manifeste porté aux libertés constitutionnelles que sont la liberté de réunion et d’expression. 

Par une ordonnance du 16 mars 2023, le tribunal administratif de Nancy a suspendu l’arrêté contesté reconnaissant l’atteinte grave et manifestement illégale à la liberté de réunion et en estimant que le risque de trouble à l’ordre public n’était pas suffisamment caractérisé.

Interdiction de contredire le Service National Universel, à Jaude

La  » tournée expérience SNU  » était Place de Jaude à Clermont-Ferrand ce 1er avril. Voir sur le site de l’académie :
https://www.ac-clermont.fr/la-tournee-experience-snu-arrive-a-clermont-le-1er-avril-125795

Le collectif d’information SNU dont fait partie LDH 63 avait prévu de tenir simultanément un stand Place de Jaude, pour afficher notre opposition à l’opération SNU actuelle et à sa généralisation à caractère obligatoire.

Lien vers la lettre ouverte des organisations à l’origine d’une proposition  » Jeunesse – citoyenneté – émancipation  » sur le site de la LDH : Lettre ouverte de positionnement sur le Service national universel (SNU) et ses conditions de généralisation

Attachées à la philosophie et aux pratiques de l’éducation populaire, les organisations signataires refusent toute forme descendante et autoritaire de pédagogies et de dispositifs qui contredisent une volonté émancipatrice et responsable.

Nous considérons que l’engagement doit rester entièrement choisi. Ceci pour garantir un égal accès à l’insertion dans la vie sociale pour tous les jeunes et un engagement citoyen qui ne soit pas soumis à une contrainte.

Un arrêté préfectoral du 31 mars interdit l’opération d’information prévue par le collectif d’information SNU, place de Jaude.

Un communiqué a été publié et une conférence de presse a tét organisée :

Le collectif local “Non au SNU” (Service Nation Universel) avait prévu un point d’information avec diffusion de tracts ce samedi 31/3 à 14h place de Jaude à l’occasion d’un événement promotionnel du Service National Universel, mais le préfet du Puy-de-Dôme vient de publier ce jour un arrêté préfectoral interdisant ce point d’information contradictoire, signe que cette tournée SNU est une opération de propagande du gouvernement.

Les organisations syndicales, associatives et politiques du collectif local “Non au SNU” dénoncent cette interdiction, qui démontre que dans la période le gouvernement ne supporte pas la contradiction et entrave la liberté d’expression.

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