Pétition Palestine : la France doit agir

Lien vers le site LDH France :

Fin de l’occupation du territoire palestinien par Israël : la France doit agir !

Pétition à l’initiative de la LDH, la FIDH et l’Association France Palestine Solidarité

Le 18 septembre 2024, l’Assemblée générale des Nations unies adoptait par 124 voix, dont celle de la France, une résolution de la plus haute importance concernant l’occupation et la colonisation israélienne de la Palestine.

Au-delà des obligations à caractère général qui incombent aux États, ils doivent également respecter des prescriptions précises, à savoir :

– d’enjoindre aux acteurs économiques, financiers, d’empêcher toute activité et investissement, toute relation économique ou commerciale avec Israël qui seraient de nature à renforcer sa présence illicite dans le territoire palestinien occupé ;

– d’interdire l’importation de tout produit issu des colonies israéliennes en Cisjordanie occupée ;

– d’interdire toute exportation d’armes ou de matériels connexes en direction d’Israël ;

– d’enjoindre aux colons franco-israéliens de quitter leurs résidences dans les colonies ;

– de prendre des mesures contre les militaires franco-israéliens qui interviennent dans le territoire palestinien occupé.

Plus de cinq mois après le vote de cette résolution, la France n’a toujours pas pris la moindre mesure pour se conformer à cette résolution.

Nous demandons au gouvernement français de prendre des mesures visant les acteurs français responsables de ces agissements illicites, pour empêcher tout ce qui permet à l’occupation et la colonisation de perdurer. Ces acteurs peuvent être des citoyens, des entreprises, des institutions publiques dont des collectivités locales ou des organisations privées.

Cliquez-ici pour signer la pétition

Soutien aux avocats et à l’État de droit

Le média identitaire Frontières a diffusé un liste d’avocats défendant des étranger. La #LDH apporte son soutien indéfectible à toutes celles et ceux qui participent, dans des conditions ardues, à la défense des droits des plus fragiles.

Le bulletin identitaire Frontières a commis un nouveau brûlot raciste relatif à la défense, devant les juridictions administratives des étrangers exerçant des recours concernant leur situation administrative.

Ce sont pêle-mêle la Cour européenne des droits de l’Homme, les juges et le droit au recours qui sont instrumentalisés afin de mettre en œuvre le narratif, tout aussi raciste, de l’invasion migratoire.

Une nouvelle étape a été franchie dans l’ignominie puisque cette fois ce sont des listes d’avocats intervenant dans la défense de ces personnes qui sont publiées par le bulletin : leurs noms, le nombre de recours qu’ils pratiquent dans le ressort territorial de chaque tribunal. La pratique n’est pas nouvelle. Lister, nommer, afficher, calomnier revient à accuser ces auxiliaires de justice, dans l’exercice de leur profession, pour susciter la haine, la violence et finalement porter atteinte à l’Etat de droit.

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Lien vers le communiqué complet sur le site de la LDH :

Contre l’extrême droite raciste, la LDH soutient indéfectiblement les avocats et l’Etat de droit

Pour le peuple palestinien

Liberté, Dignité, Égalité
pour le PEUPLE PALESTINIEN

Donnons nous les moyens d’imposer la fin des massacres, du génocide, du déni d’humanité.

EXIGEONS

– Un cessez le feu-immédiat et pérenne en Palestine, au Liban et en Syrie, le retrait de l’armée israélienne, le libre passage de l’aide humanitaire à Gaza.*– La fin de l’occupation, de la colonisation et de la politique d’Apartheid
– Un soutien matériel et politique à l’UNWRA, l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens, honteusement attaquée par Israël
– La libération des 100 otages israéliens et des 10.000 otages palestiniens, et de Georges Abdallah emprisonné par la France
– Un embargo sur les armes, munitions et composants militaires.
– Des sanctions diplomatiques, et le boycott d’Israël.
– La suspension de l’accord d’association Union européenne-Israël.
– Un soutien sans ambiguïté à la Cour Pénale Internationale avec l’engagement d’appliquer strictement ses mandats d’arrêt.
– L’application du droit à l’autodétermination pour les Palestiniens.
– Le droit au retour des réfugiés.

Il n’y aura pas de paix sans justice,
il n’y aura de solution que politique !