POUR DES SERVICES PUBLICS… PUBLICS – Communiqué de la LDH
Communiqué LDH
La Ligue des droits de l’Homme (LDH) considère indispensable que l’intérêt général soit garanti par une instance au-dessus des intérêts particuliers dont l’action n’est pas guidée par la seule rentabilité. C’est là une des expressions concrètes de l’égalité, de la fraternité et de la démocratie.
En France, cette instance s’appelle le service public, au sens large, dont la mission est d’assurer l’égal accès de toutes et tous qu’il s’agisse du travail, de l’éducation, de la santé, du logement, de la sûreté, etc. C’est aussi l’existence d’un secteur régulé qui reste souverain au sens noble du terme parce qu’il répond à des besoins fondamentaux comme l’énergie, les transports, la culture, etc. C’est une gestion et une gouvernance des biens communs comme l’eau, le climat, la biodiversité, qui relèvent du domaine public.
La notion de services publics et les droits qu’elle garantit aux usagers notamment grâce au statut des fonctionnaires qui, lui, préserve leur neutralité, est attaquée par diverses mesures qui visent la privatisation de nombreux secteurs relevant du bien commun.
Or, les expériences menées dans ce sens par d’autres pays européens montrent que partout, ce choix se traduit par une dégradation des services publics dans tous les secteurs et frappe en particulier les plus démunis. Les récents mouvements citoyens expriment au contraire une demande de davantage de services publics et de démocratie dans les décisions concernant le bien commun.
Pour défendre des services publics qui soient également accessibles à toutes et tous et porteurs de l’intérêt général, toutes les organisations syndicales appellent à la mobilisation ce jeudi 9 mai. La LDH soutient cette mobilisation et invite toutes celles et ceux qui sont soucieux d’égalité, de justice et d’impartialité à y participer.
Paris, le 7 mai 2019
Un million d’espèces sont menacées d’extinction, selon le rapport de l’ONU sur la biodiversité
Publié sur Franceinter.fr
publié le 6 mai 2019
Le rapport de l’IPBES (Nations unies) publié ce lundi dresse un constat très alarmant : l’activité humaine provoque un effondrement sans précédent de la biodiversité. Seuls des changements en profondeur peuvent enrayer ce déclin.
La réserve de Scandola, en mer Méditerranée, au large de la Corse, réserve de biodiversité. © Getty / Alexis Rosenfeld
Un million d’espèces animales et végétales seraient aujourd’hui menacées d’extinction, selon le rapport de la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) placée sous l’égide de l’ONU, dévoilé ce lundi. Autrement dit, une espèce sur huit pourrait disparaître à moyen terme si l’humanité ne réagit pas rapidement et la nature qui permet à l’humanité de vivre est condamnée à poursuivre son déclin à moins d' »un changement profond » des modèles de production et de consommation des hommes.
Tous les voyants de la biodiversité sont ainsi au rouge d’après ce pavé de 1 800 pages, évaluation scientifique la plus récente et complète de l’état de la nature depuis 15 ans, sorte de « Giec de la biodiversité ». Le rapport ne prend pas de détours et parle d’un “dangereux déclin de la nature” avec un taux d’extinction “sans précédent” ces cinquante dernières années et qui, en plus, s‘accélère. Il ajoute que “la réponse mondiale actuelle est insuffisante et que des changements transformateurs sont nécessaires pour protéger la nature, que les intérêts particuliers doivent être dépassés pour le bien de tous”.
La biodiversité marine particulièrement touchée
Selon le rapport, les trois-quarts de l’environnement terrestre sont altérées par l’activité humaine. Depuis 1900, les espèces locales dans la plupart des grands habitats terrestres ont diminué d’au moins 20 % en moyenne.
Plus de la moitié de l’environnement marin a lui aussi été altéré par l’Homme. 40 % d’espèces d’amphibiens, 33 % des récifs coraux et, au total, plus d’un tiers de tous les mammifères marins seraient ainsi menacés. Tortues marines, oiseaux, mammifères marins, au total 267 espèces sont touchées. De même, les principaux stocks de poissons marins disparaissent en raison de la surpêche : un tiers des stocks de poissons marins a été exploité à des niveaux non durables.
Les auteurs s’attardent d’ailleurs sur les diverses sources de pollution de l’eau et l’insuffisance des systèmes d’épuration des eaux usées. La pollution plastique a par exemple été multipliée par dix depuis les années 80. Entre 300 et 400 millions de tonnes de métaux, lourds, solvants, boues toxiques et autres déchets issus des sites industriels sont également déversés chaque année dans les eaux du monde. Quant aux engrais qui arrivent dans les écosystèmes côtiers, ils ont produit plus de 400 “zones mortes” dans les océans : une superficie de 245 000 kilomètres carrés, grande comme le Royaume-Uni.
“Cette perte est la conséquence directe de l’activité humaine”
“Le tissu vivant, de la terre, essentiellement interconnecté, s’effiloche de plus en plus”, juge le Professeur allemand Josef Settele qui a co-présidé cette évaluation. “Cette perte est la conséquence directe de l’activité humaine”.
Concernant les insectes, le rapport estime que 10 % des espèces sont menacées. Quant aux races domestiquées de mammifères utilisées pour l’alimentation et l’agriculture, 9 % avaient disparu en 2016 alors qu’aujourd’hui 1000 races supplémentaires sont en danger.
Cinq facteurs contribuent à la chute de la biodiversité
Le rapport cite en effet cinq facteurs qui contribuent à la chute brutale de la biodiversité. Le changement d’utilisation des terres est un phénomène essentiellement lié à l’expansion de l’agriculture. Aujourd’hui, un tiers de la surface terrestre dans le monde sert à l’agriculture et à l’élevage, et 75% des ressources en eau douce y sont consacrées. Mais aussi à l’urbanisation, la superficie des zones urbaines ayant doublé depuis 1992. En conséquence, des forêts, des zones humides (85 % des zones humides mondiales ont disparu) et des prairies sont remplacées par béton et goudron.
Les autres facteurs sont la surexploitation des ressources à travers la chasse et la pêche, le changement climatique, la pollution et les espèces invasives. Il y a, en toile de fond la croissance démographique (11,4 milliards d’habitants attendus en 2100) et la hausse de la consommation, alors que les classes moyennes des pays émergents adoptent les modes de consommation des pays riches. Le tourisme et le transport aérien sont également pointés du doigt avec, pour le tourisme, un bond de son empreinte carbone de 40 % entre 2009 et 2013.
Trois ans de recherches, 145 experts mobilisés
Pendant trois ans, 145 experts de 50 pays ont épluché 15 000 études pour élaborer ce rapport, et pour fournir l’évaluation la plus exhaustive de ce type. Pour la première fois dans ce type de synthèse, les savoirs des peuples autochtones ont également été pris en compte. “Le rapport d’évaluation mondiale de l’IPBES présente les meilleures connaissances scientifiques disponibles pour aider à éclairer ces décisions, politiques et actions – et fournit la base scientifique pour la protection de la biodiversité et les nouveaux objectifs décennaux”, estime le président de l’IPBES, Sir Robert Watson.
“La santé des écosystèmes dont nous dépendons, ainsi que toutes les autres espèces se dégrade plus rapidement que jamais”, poursuit-il. “Nous sommes en train d’éroder les fondements mêmes de nos économies, nos moyens de subsistance, la sécurité alimentaire, la santé et la qualité de vie dans le monde entier”.
Nous accusons! Appel d’un large collectif d’universitaires contre la criminalisation du mouvement social et contre la violence d’Etat
Nous accusons!
- 4 MAI 2019
- PAR LES INVITÉS DE MEDIAPART
- BLOG : LE BLOG DE LES INVITÉS DE MEDIAPART
Depuis le 17 novembre 2018, plusieurs centaines de milliers de citoyen·ne·s expriment leur inquiétude face à un pouvoir sourd à leurs revendications. Ils trouvent la force et le courage de prendre la parole en disant haut et clair qu’ils en ont assez et ne subiront plus les effets des politiques néfastes qui depuis plusieurs décennies pillent impunément leur travail et les biens communs.
Les voix des gilets jaunes ont permis de mettre à nu les mensonges et les pseudo-justifications « scientifiques » données par le pouvoir et la meute de ses courtisans pour couvrir l’ampleur et l’importance de la prédation. Leur soulèvement a montré le vrai sens d’une politique qui a sciemment organisé le transfert des biens laborieusement accumulés par 95 % de la population vers les 5 % des couches les plus aisées. Leur force a été de faire prendre conscience de la duplicité d’un pouvoir, osant se féliciter d’avoir multiplié par quatre les énormes richesses détenues par une infime minorité. Avec la grande majorité des Français.es, nous nous sommes reconnu.e.s dans la prise de conscience des gilets jaunes. Chacun.e de nous a pu constater que, dans tous les secteurs de la société, nous étions confronté.e.s aux effets des mêmes politiques qui tendent à aggraver constamment les inégalités sociales.
D’emblée, les demandes et les attentes de changement nées avec ce soulèvement populaire ont été clairement développées. Elles se sont aussitôt heurtées à un pouvoir qui n’a cessé d’en ignorer le contenu pour en affadir la portée déstabilisante. Ce fut d’abord le silence assourdissant d’un président et de sa cour, murés dans leur palais. Ce fut ensuite la tentative de duper la foule avec les fausses promesses et les petites aumônes concédées en faisant encore payer les moins aisés et les services publics. Ce fut aussi la mise en place d’un simulacre de consultation d’où l’on avait avait très savamment extirpé toute possibilité d’interaction et de débat. Ce fut, surtout, la décision claire et réfléchie d’empêcher par tous les moyens l’expression publique des demandes et des revendications.
Tout a été fait pour réduire au silence les manifestants. Dès les premiers actes, le pouvoir a choisi la violence en demandant aux forces de l’ordre de dégager les péages d’autoroutes, les ronds-points, de bloquer l’accès aux points de convergence des manifestations et, surtout, d’intervenir avec « fermeté ». Nous avons tou.te.s vu la traduction de ces ordres sur le terrain : nous avons constaté de nos yeux les filtrages et les arrestations arbitraires aux entrées des villes, empêchant les manifestations de se dérouler et la parole de s’exprimer. Nous avons vu les cabanes des ronds-points détruites et toujours courageusement reconstruites. Les techniques d’intervention policière consciemment choisies (nassage, lancement de gaz lacrymogène dès le début des manifestations, tirs de LBD sans sommation) provoquaient elles-mêmes les rares actes de violence en cherchant délibérément l’affrontement avec les manifestants.
Semaine après semaine, cette technique meurtrière et liberticide a été appliquée avec une intensité croissante. Protégées par le pouvoir et couvertes par l’omerta d’une grande partie des médias, des troupes policières épuisées par le travail se laissent aller aux pires exactions. Des centaines d’hommes et de femmes manifestant pacifiquement ont été attaqué.e.s sans aucune raison et très souvent avec un acharnement insensé. Depuis le mois de décembre, le nombre des blessés graves augmente sans cesse : les personnes ayant subi de graves traumatismes se comptent par centaines. Aucune parole n’a été prononcée par le président de la République ou son gouvernement à l‘égard des victimes, et en particulier de Zineb Redouane, tuée après avoir été atteinte alors même qu’elle fermait sa fenêtre. Rien ne semble plus pouvoir arrêter cette dramatique escalade et nous avons honte de devoir assister à la mise en scène des autofélicitations du pouvoir censé contenir une « foule haineuse ».
Le choix de la répression violente contre toutes celles et ceux qui osent se lever pour prendre la parole contre ces agissements n’est certes pas nouveau, il a notamment été mis en pratique dans les quartiers populaires et contre des groupes vulnérables comme les migrant.e.s et les roms ou encore contre les mouvements sociaux, mais depuis novembre 2018 un seuil a été franchi. Cette stratégie de la répression violente a trouvé son apogée lors de la manifestation du 1er mai 2019 : non seulement on a assisté au déploiement de tout l’éventail de l’arsenal répressif de l’État, mais le gouvernement s’est rendu coupable une fois de plus de mensonge avéré en criant au scandale d’une supposée « attaque » de l’hôpital de la Pitié Salpêtrière par des manifestant.e.s venu.e.s trouver refuge. Ce mensonge d’État est le mensonge de trop. Il révèle l’état de fébrilité et de panique d’un pouvoir aux abois.
Il faut que s’arrête cette violence d’État !
Nous accusons le ministère de l’Intérieur de provoquer sciemment les réactions de violence dans nos villes, sur les ronds-points et les lieux de discussions publiques, afin de criminaliser toute personne qui s’oppose à ses lois et à ses politiques funestes.
Nous accusons le gouvernement d’employer contre des civils des armes de guerre bannies dans l’ensemble des pays occidentaux en ignorant les mises en garde répétées de plusieurs organismes internationaux.
Nous accusons la hiérarchie de la magistrature d’avoir accepté de couvrir cette politique néfaste en appliquant aveuglément et servilement les ordres donnés par le pouvoir exécutif.
Nous accusons l’Inspection Générale de la Police Nationale d’avoir diligenté des enquêtes de façade et qui, à notre connaissance, n’ont débouché sur l’interpellation d’aucun membre des forces de « maintien de l’ordre ».
Nous accusons celles et ceux de la presse et des médias télévisuels qui ont accepté de se transformer en porte-voix du ministère de l’Intérieur et de la préfecture sans accomplir aucun contrôle sur leurs sources.
Nous appelons l’ensemble des citoyens à se joindre au mouvement social pour dénoncer la dérive autoritaire du gouvernement et nous exigeons la démission de M. Castaner ainsi que l’ouverture d’une commission d’enquête indépendante afin de faire la lumière sur les dérives des vrais responsables de sorte qu’ils soient traduits en justice.
Signataires :
Mokhtari Abdenour, chercheur en Sociologie
Marc Abélès, anthropologue, EHESS
Nicole Abravanel, historienne, université de Picardie
Maira Abreu, doctorante en sociologie, Université de Paris 8 Sadia Agsous, Centre de recherche français à Jérusalem Karen Akoka, Université Paris-Nanterre
Thomas Alam, politiste, université de Lille
Arié Alimi, avocat au barreau de paris
Manali Allen, littérature française, Université de Rutgers Paul Alliès, politiste, université de Montpellier
Horacio Amigorena, psychanalyste, ancien professeur Jean-Loup Amselle, anthropologue, EHESS
Frédéric Audard, Géographe, Université d’Aix-Marseille
Marie Auffray-Seguette, sociologue, Institut Catholique de Paris
Saliou Ba, étudiant en Master Intervention et développement social
Magali Ballatore, MCF, AMU
Marie Baltazar, anthropologue, jeune docteure EHESS
Ludivine Bantigny, historienne, université de Rouen
Jérémie Barthas, historien, CNRS, Paris
Jean-Marc Baud, doctorant à l’ENS de Lyon
Hélène Baye, enseignante en collège, Seine-Maritime
Hugues Bazin, chercheur en sciences sociales
Sylvain Beck, sociologue et éducateur spécialisé, Paris
Yazid Ben Hounet, anthropologue, CNRS, Laboratoire d’Anthropologie Sociale Sami Ben Jaffel, entrepreneur, Montpellier
Henri Bensidhoum, boulanger
Christophe Benzitoun, linguiste, Université de Lorraine
Alain Bertho, Anthropologue, Université de Paris 8
Stéphane Bikialo, linguiste et littéraire, université de Poitiers
Soline Blanchard, sociologue, Université de Lausanne
Cécile Blatrix, politiste, AgroParisTech
Françoise Bloch, socio-anthropologue, CNRS
Alexis Blouet, juriste
Philippe Bobichon, historien, CNRS
Yann Boniface, Informatique, Université de Lorraine
Pascal Bonnard, politiste, Université Jean Monnet Saint-Etienne
Stéphane André, enseignant-chercheur Sciences Ingénieur, Université de Lorraine
Armelle Andro, enseignante-chercheuse démographe, Paris 1
Pascal Anger, Enseignant, Université d’Angers
Fabien Archambault, historien, université de Limoges
Christophe Bonneuil, historien, Cnrs
Véronique Bontemps, anthropologue, CNRS, Paris
Yannick Bosc, historien, Université de Rouen
Paul Bouffartigue, sociologue, CNRS, Aix-en-Provence
Ali Boulayoune, sociologue université de Lorraine
Philippe Boursier, professeur de sciences économiques et sociales, Rennes
Driss Boussaoud, neuroscientifique au CNRS, Marseille
Théo Boyadjian, enseignant, lycée Aulnay-sous-Bois
Françoise Brunel, MCF honoraire, Paris 1
Monique Buresi, documentaliste, Musée du Louvre
Pascal Buresi, historien, CNRS-EHESS, Lyon
Joel Cabalion, sociologue, Université de Tours
Joseph Cacciari, Université Paris-Est Marne-la-Vallée
Claude Calame, historien, EHESS, Paris
Adrian Calmettes, doctorant en économie, université Nice Sophia Antipolis
Romain Carnac, politiste, université de Lausanne
Vanessa Caru, historienne, CNRS
Thérèse Casadamont-B., retraité de l’Éducation nationale, Montpellier
Nicolas Castel, Sociologue, Université de Lorraine
Jean-Noël Castorio, historien, Université du Havre
Antoine Chambert-Loir, mathématicien, Université Paris-Diderot
Arnaud Chabrol, éditeur
Vincent Charbonnier, université de Nantes-ÉSPÉ
Laurence Charlier, anthropologue, MCF, Université Jean Jaurès Toulouse
Bernard Charlot, Université Paris 8 et UFS de Sergipe, Brésil.
Lucie Chartier
Francis Chateauraynaud, sociologue, EHESS, Paris
Séverine Chauvel, sociologue, Université de Paris-Est-Créteil
Sébastien Chauvin, sociologue, Université de Lausanne
Delphine Chedaleux, enseignante-chercheuse en infocom, Université de Lausanne
Luc Chelly
Stéphanie Chevrier, éditrice
Marie-Pierre Chopin, sciences de l’éducation, Université de Bordeaux
Sylvie Chiousse, socio-anthropologue
Cristina Ciucu, philosophe, EHESS
Yves Cohen, historien, EHESS
Sonia Combe, historienne, Centre Marc Bloch
Fanny Cosandey, Historienne, EHESS, Paris
Enzo Cormann, dramaturge, MCF ENSATT, Lyon
Claire Cossée, sociologue, UPEC
Annie Couëdel, sciences de l’éducation Paris 8
Pierre Cours-Salies, sociologue, Paris 8
Pascal Cristofoli, ingénieur de recherche, EHESS, Paris
Marie Cuillerai, Paris Diderot
Alexis Cukier, philosophe, université de Poitiers
Mariannick Dagois, Université Paris8
Leyla Dakhli, historienne, CNRS, Paris
Jocelyne Dakhlia, Historienne, EHESS, Paris
Aurélie Damamme, sociologue, Université de Paris 8
Jean-Marie Darbon, directeur de recherche INSERM retraité, Toulouse
Fanny Darbus, sociologue, université de Nantes
Clara Da Silva, enseignante de philosophie, Lycée Lavoisier, Paris 5ème
Anne Dauphiné, juriste à la recherche d’un emploi
Corinne Davault, sociologue, université de Paris 8
Etienne De Clara, Biologiste, Université de Columbia
Laurence De Cock, historienne, Paris
Joan Deas, doctorante en science politique, Sciences Po Grenoble
Alice Debauche, sociologue, Université de Strasbourg
Adrien de Jarmy, doctorant en histoire des débuts de l’islam, Sorbonne Université
Christian Delacroix, historien
Christian Delarue, animateur du site amitie-entre-les-peuples.org
Frédéric Delarue, docteur en histoire contemporaine
Fabien Desage, science politique, Université de Lille
Claire Desmitt, doctorante en Sciences de l’éducation, Université de Lille.
Sophie Desrosiers, historienne et anthropologue, EHESS
Victoire Diethelm, doctorante en Lettres Modernes, Université de Bourgogne Franche Comté
Nicolas Dot-Pouillard, Chercheur en sciences politiques, Beyrouth
Etienne Douat, sociologue, Université de Poitiers
Yann Dourdet, Professeur de Philosophie.
Marnix Dressen-Vagne, sociologue UVSQ UMR Printemps
Jeanne Drouet, ingénieure CNRS Lyon
Bruno Drweski, historien, politologue. INALCO, Paris
Vincent Dubois, Université de Strasbourg
Jeanne Dulyse Pasquet, enseignante spécialisée
François Dumasy, historien.
Lucie Dupré, anthropologue, INRA
Jean-Baptiste Durand, chercheur CNRS, Toulouse
Julien Durand, post-doc INSA, Toulouse
Henri Eckert, sociologue, Université de Poitiers
Nicole Edelman, historienne
Suzanne El Farra, écrivaine, professeur
Philippe Enclos, juriste, université de Lille
Didier Epsztajn, animateur du blog “entre les lignes entre les mots”
Nathalie Ethuin, science politique, université de Lille
Corine Eyraud, sociologue, Université Aix-Marseille
Jules Falquet, féministe, sociologue, Université de Paris
Patrick Farbiaz
Héloïse Faucherre-Buresi, fonctionnaire stagiaire, ENS de Lyon
Jean-Michel Faure, Pr émérite sociologie, université de Nantes
Benjamin Ferron, sociologue, UPEC
Agnès Fine, anthropologue, EHESS
Marianne Fischman, sciences économiques et sociales, Académie de Paris
Anders Fjeld, philosophe, Université Paris Diderot
Mathieu Flinois, Doctorant en sociologie, Université de Provence
Jean-Philippe Foegle, Juriste, Université Paris Nanterre
Jean-Michel Fourniau, sociologue, IFSTTAR
Lydéric France, Enseignant-Chercheur, Géosciences, Université de Lorraine Bernard Friot, sociologue, Université Paris Nanterre
Laurent Gabail, anthropologue, Université Toulouse Jean Jaurès
Jérôme Gaillaguet, sociologue, EHESS, Paris
Claire Gallien, MCF études anglophones, UPVM3, Montpellier
Juliette Galonnier, sociologue, Ined
Edith Galy, PU en ergonomie, Université Nice Sophia-Antipolis
Camille Gardesse, sociologue urbaniste, Université Paris Est
Médéric Gasquet-Cyrus, sociolinguiste, Université d’Aix-Marseille
Pascal Gassiot , Fondation copernic, Toulouse
Vincent Geisser, chercheur CNRS, président CIEMI
Frédérick Genevée, historien, responsable de musée
Julie Gervais, politiste, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Mehdi Ghouirgate, Historien, Université Bordeaux-Montaigne.
Laurence Giavarini, enseignante-chercheuse, Lettres, Université de Bourgogne Pascale Gillot, philosophe, université de Tours.
Tommaso Giuriati, doctorant en sociologie, Université de Corse
Boris Gobille, politiste, Ecole Normale Supérieure de Lyon
Josua Gräbener, politiste, Bruxelles
Maurizio Gribaudi, historien, EHESS, Paris
Pascal Guibert, enseignant-chercheur, Université de Nantes
Michelle Guerci, journaliste
Caroline Guibet Lafaye, sociologue, philosophe, CNRS
Pierre Guillemin, doctorant en géographie, Université de Caen Normandie
Elie Haddad, historien, CNRS
Hugo Harari-Kermadec, économiste, ENS Paris-Saclay
Samir Hadj Belgacem, sociologue, Université Jean Monnet, Saint-Etienne
Iulia Hasdeu, anthropologue HETS Genève
Jean-Marie Harribey, économiste, Université de Bordeaux
Ingrid Hayes, historienne, Université Paris-Nanterre
Benoit Hazard, anthropologue, CNRS, IIAC
Anaïs Henneguelle, économiste, Université de Rennes 2
Jacqueline Heinen, sociologue, UVSQ
Odile Hélier anthropologue
Mélanie Henry, historienne
Odile Henry, Sociologue, Université Paris 8
Etienne Hubert, historien, EHESS, Paris
Romain Huret, historien, EHESS, Paris
Sabina Issehnane, économiste, Université Rennes 2
Mila Ivanovic, Docteure en sciences politiques sans poste, Paris
Lloyd Izard, Institut Méditerranéen d’Océanologie, Université d’Aix-Marseille Louis Jachiet, informaticien, CNRS, Lille
Nicole Jacques-Lefèvre, Professeur des Universités émérite Nanterre, lettres Lionel Jacquot, Sociologue, Université de Lorraine
Sébastien Jahan, Historien, Université de Poitiers
Anne Jollet, Historienne, Université de Poitiers
Nicolas Jaoul, Anthropologue, CNRS/IRIS/EHESS
Pierre Jardon, Professeur, Université de Grenoble
François Jarrige, Historien, université de Bourgogne, Dijon
Marc Jeanmougin, informaticien, Télécom Paris
Fanny Jedlicki, sociologue, université du Havre
Samy Johsua, Professeur retraité Université Aix-Marseille
Elise Julien, historienne, Sciences Po Lille
Lama Kabbanji, chercheuse, IRD-CEPED
Damien Keller, bibliothécaire, Rennes
Danièle Kergoat, sociologue, CNRS
Pierre Khalfa, économiste, Fondation Copernic
Michel Kokoreff, sociologue.
Jean-Luc Kop, psychologie, Université de Lorraine
Isabelle Krzywkowski, Université Grenoble Alpes
Claire Lacour, mathématicienne, Université Paris-Est Marne-La-Vallée Rose-Marie Lagrave, sociologue, EHESS
Bernard Lahire, sociologue, ENS de Lyon
Ouida Lambert Bordji, enseignante en anglais – St Germain en Lay
Michel Lanson, professeur retraité
Mathilde Larrère, historienne
Sabine Laurent, maîtresse de conférence à la retraite
Christian Laval, sociologue, Université Paris Nanterre
Hervé Le Crosnier, éditeur, Caen
Gildas Le Dem, journaliste
Eric Lecerf, philosophe, Université Paris 8
Chloé Leprince, journaliste
Julien Léonard, historien, Université de Lorraine
Erwan Lehoux, enseignant en sciences économiques et sociales à Rouen Benoît Leroux, sociologue, Université de Poitiers
Brice Le Gall, sociologue et photographe, EHESS
Frédéric Le Roux, mathématicien, Sorbonne Université Université Paris 8 et 7 Emir Mahieddin, anthropologue, CNRS
Pascal Maillard, Littérature française, Université de Strasbourg
Jean Malifaud, mathématicien, syndicaliste FSU
Jean-Claude Mamet, syndicaliste
Léopoldine Manac’h, étudiante en anthropologie, EHESS.
Jimmy Markoum, enseignant en histoire-géographie, Lycée Angela Davis – Saint-Denis Anne Martel, Biophysicienne – Grenoble
Antoine Lévêque, ATER en science politique, Sciences Po Lyon
Wenceslas Lizé, sociologue, Université de Poitiers
Gaëlla Loiseau, sociologue, université du Havre
Camille Louis, philosophe,
Gilles Martinet, géographe, doctorant à la Sorbonne Nouvelle – Paris 3 Gustave Massiah, économiste
Gutierrez Beatriz Hispaniste
Béatrice Matrot, enseignante lycée Chalon-sur-Saône.
Gérard Mauger, sociologue, CNRS
Guillaume Mazeau, historien, Université Paris-1 Panthéon Sorbonne
Véronique Melchior, Psychologue clinicienne
Lamia Mellal ITRF, IREMAM
Eléonore Merza Bronstein, anthropologue, co-directrice de De-Colonizer.
Noufissa Mikou, professeure retraitée, Université de Bourgogne
Christophe Mileschi, professeur, université Paris Nanterre
Lamia Missaoui, Sociologue, Université de Versailles St-quentin-en yvelines
Sylvie Monchatre, sociologue, Université Lumière Lyon2
Vincent Monfort, STAPS, Université de Lorraine
Marc Moreigne, écrivain et enseignant Arts du spectacle, Université d’Evry Val d’Essonne Danielle Moyse, chercheuse associée IRIS ( EHESS, CNRS, INSERM)
Laurent Mucchielli, CNRS, Laboratoire Méditerranéen de Sociologie, Aix-en-Provence Mustapha Nadi, PU 63ème, Electronicien, Université de Lorraine
Yvan Najiels, enseignant.
Philippe Nabonnand, Enseignant, Université de Lorraine
Erik Neveu, science politique, Université de Rennes
Norig Neveu, histoire, CNRS, IREMAM, Aix-en-Provence
Olivier Neveux, Ens de Lyon
Gérard Noiriel, historien, EHESS, Paris
Vincent Nyckees, linguiste, Université Paris Diderot
Anne-Claudine Oller, sociologue, UPEC
Julien O’Miel, politiste, Université de Lille
Claude Paraponaris, économiste, Université Aix Marseille
Alain Parrau, chargé de cours littérature française, Paris 7
Frédéric Perdreau, EC sciences de gestion, Université de Saint-Etienne
Stéfane Paris, informaticien, université de Lorraine
Willy Pelletier, sociologue, université de Picardie
Bastien Pereira Besteiro, sociologue, Université Lumière Lyon 2
Anne Petiau, sociologue, Paris
Roland Pfefferkorn, sociologue, Université de Strasbourg
Anne-Laure Piallat, professeur, Paris
Béatrice Pinat, professeur des écoles, Créteil
Michel Pinault, historien des sciences et des milieux scientifiques
Dominique Plihon, économiste, université Paris 13
Raphael Porteilla, politiste, université de Bourgogne
Paul Platzer, physicien, université Bretagne Loire
Marion Plault, sociologie, université Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines
Clyde Plumauzille, historienne, CNRS, Paris
Pierre Puchot, écrivain, journaliste
Jean Puyade enseignant en espagnol retraité Paris
Pablo Rauzy, informaticien, Université Paris 8
Gianfranco Rebucini, anthropologue, EHESS
Candice Raymond, historienne, université Paris 1
Manuel Rebuschi, philosophie, université de Lorraine
Yannick Reix – directeur cinéma Jacques Tati – 93
Eugenio Renzi, enseignant, journaliste
Michèle Riot-Sarcey, historienne
Fabrice Riceputi, enseignant et historien, Besançon
Marie-Pierre Rousseau Boileau, AED, lycée Les Pannevelles 77
Nicole Roussel, retraitée
Valérie Roussel, Enseignante, Philosophie. Académie de Limoges
Laura Ruiz de Elvira, politiste, IRD-CEPED
Valérie Sala Pala, politiste, Université Jean Monnet Saint-Etienne Alessandro Sarti, mathématicien, CNRS-EHESS, Paris
Daniela Scancella, Ingénieur d’études EHESS
Michel Seigneuret, Biophysicien, CNRS, Université Denis Diderot-Paris 7 Nicolas Sembel, Sociologue, Université Aix-Marseille
Silvia Serrano, politiste, Sorbonne Université
Thomas Shaw, comédien, Paris
Catherine Simon, journaliste, écrivain
Patrick Simon, démographe, Ined, Paris
Maroula Sinarellis, retraitée, LaDéHiS/CRH/EHESS
Rémi Sinthon, sociologue, Paris
Michèle Soriano, latino-américaniste, Université Toulouse Jean Jaurès Paul Sorrentino, anthropologue, EHESS
Karim Souanef, sociologue, université de LIlle
Jacques Testart, biologiste, INSERM
Marie-Thérèse Têtu, sociologue, CNRS Lyon
Charles Thibout, chercheur, IRIS
Gérard Tollet, enseignant, université P12-UPEC
Christian Topalov, sociologue, EHESS, Paris
Marc Tomczak, automatique et traitement du signal, université de Lorraine Jean-Louis Tornatore, anthropologue, université de Bourgogne
Jean-Luc Tornero, retraité, enseignant, syndicaliste
Jocelyne Tournois, retraitée, Université de Lorraine
Michel Touzet, libraire
Maryse Tripier, sociologue Université Paris-Diderot
Vanessa Tico Rivera, Ergonome Toulouse
François Valegeas, urbaniste, Université Paul-Valery Montpellier 3
Patrick Vassallo, économie sociale et solidaire, Paris 8
Mélanie Vay, Université de Paris Panthéon-Sorbonne
Carlo Vercellone, économiste, Université de Paris 8
Frederic Verhaegen, MCF psychologie, université de Lorraine
Pauline Vermeren, philosophie, Paris 7 / Paris 8
Bernard Vernier, anthropologue
Sébastien Vignon, politiste, Université de Picardie
Christiane Vollaire, philosophe, Paris
Sophie Wauquier, linguiste, Université Paris 8, Université pour la Paix.
Pierre-Olivier Weiss, ATER en sociologie, Laboratoire Méditerranéen de Sociologie, Aix-en-Provence
Sylvie Wharton, sociolinguiste, Université d’Aix-Marseille
Carole Yerochewski, sociologue, Université du Québec en Outaouais
Michelle Zancarini-Fournel, historienne, université de Lyon
Nadjet Zouggar, islamologie, Université Aix Marseille
Elisabeth Zucker
Nepthys Zwer, germaniste, Strasbourg
https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/040519/nous-accusons-0
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