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Samedi 23 septembre Marche unitaire à Perpignan contre le racisme systémique, les violences policières et pour la justice sociale.

A 10h devant la préfecture de Perpignan

Comme partout en France une marche unitaire est organisée à Perpignan le samedi 23 septembre à l’appel de nombreuses organisations dont la LDH 66

MARCHE UNITAIRE POUR LES LIBERTÉS PUBLIQUES ET SYNDICALES, CONTRE LE RACISME SYSTÉMIQUE ET LES VIOLENCES POLICIÈRES, POUR LA JUSTICE SOCIALE 

La LDH appelle aux mobilisations du 23 septembre contre les violences policières, le racisme et les discriminations sociales et territoriales

Communiqué LDH du 5 septembre 2023

Birmanie : « La répression systématique » sape les espoirs de retour de la démocratie

Publié sur sudouest.fr le 7/09/2023

Les chefs d’État et de gouvernement de l’Association des nations d’Asie du Sud-Est réunis en sommet à Jakarta, ont « condamné fermement » les violences contre les civils en Birmanie.

« La répression systématique » sape les espoirs de retour de la démocratie en Birmanie, dirigée par une junte militaire, a déploré jeudi à Jakarta le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres. « La violence brutale, la pauvreté qui s’accroît et la répression systématique brisent les espoirs d’un retour à la démocratie », a déclaré Antonio Guterres à l’ouverture d’un sommet entre les Nations Unies et l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (Asean).

La Birmanie est plongée dans le chaos depuis que le gouvernement civil d’Aung San Suu Kyi a été renversé par le coup d’État de février 2021, qui a mis fin à une brève période de démocratie. Depuis lors, les militaires birmans ont mené une répression sanglante de toute opposition et notamment des partisans de la dirigeante démocratiquement élue.

Un plan de paix pour résoudre la crise

Antonio Guterres a estimé que la situation « intenable » dans le pays s’est « encore détériorée » au cours de l’année passée. Mardi, les dirigeants de l’Asean, réunis en sommet, avaient « condamné fermement » les violences contre les civils en Birmanie en reconnaissant que leur plan de paix pour résoudre la crise birmane était dans l’impasse. Les dirigeants ont examiné l’application du plan de paix en cinq points, signé en 2021 par l’Asean avec la junte mais largement ignoré par celle-ci.

La cheffe de la diplomatie indonésienne Retno Marsudi avait constaté qu’il n’y avait « pas de progrès significatifs » dans l’application du plan de paix. Les dirigeants du groupe ont décidé que la présidence de l’Asean serait retirée en 2026 à la junte et attribuée aux Philippines. Antonio Guterres a également estimé jeudi que les conditions pour un retour des Rohingya, qui ont fui en masse la Birmanie en 2017 pour se réfugier en grande partie au Bangladesh voisin, « ne sont pas en vue ».

Une plainte pour « actes de génocide »

En 2017, une campagne de répression menée par l’armée birmane a notamment contraint quelque 750 000 Rohingyas, minorité musulmane, à fuir la Birmanie majoritairement bouddhiste pour se réfugier au Bangladesh, à la suite d’exactions. Cette répression a valu à la Birmanie une plainte pour « actes de génocide » auprès de la Cour internationale de Justice.

Le secrétaire général de l’ONU a également de nouveau appelé les États à « augmenter la pression » afin d’agir face aux conséquences du changement climatique. La veille, il avait estimé que « l’effondrement climatique a commencé », dans un communiqué en réaction à l’annonce du record mondial de températures pendant l’été de l’hémisphère nord.

A lire aussi le communiqué commun don la LDH est signataire :

Logement social : Gérald Darmanin veut jeter les familles des émeutiers à la rue

Publié dans humanite.fr le 3/09/2023

Dans une lettre adressée aux préfets, le ministre de l’Intérieur demande une « fermeté systématique » à l’égard des personnes condamnées après les révoltes suivant la mort de Nahel. Des familles entières pourraient être expulsées de leur logement social.

Pour séduire l’extrême droite, Gérald Darmanin, autoproclamé défenseur des « classes populaires », préfère faire la guerre aux pauvres. Dans un courrier adressé aux préfets, le ministre de l’Intérieur préconise une « fermeté systématique » à l’égard des personnes condamnées à la suite des révoltes du début de l’été dans les quartiers populaires.

« Nous vous demandons de mobiliser tous les outils prévus par la loi pour expulser les délinquants des logements sociaux qu’ils occupent », écrit-il dans ce courrier cosigné par la secrétaire d’État chargée de la ville, Sabrina Agresti-Roubache.

Un bailleur « peut saisir », selon eux, « le juge civil pour que ce dernier prononce la résiliation du bail de l’habitation et l’expulsion de tout occupant pour rétablir la tranquillité des lieux ». Ce pour des actes de « délinquance grave à proximité de son lieu d’habitation », un motif que ne comprend pas la loi en vigueur.

Punition collective dirigée contre les pauvres

De telles mesures, si elles devaient se généraliser après un premier cas dans le Val-d’Oise à la fin août, relèveraient d’une véritable double peine. Elles seraient de surcroît dirigées contre des catégories populaires. Par ailleurs, en privant le titulaire d’un bail social de son logement, et en y expulsant « tout occupant », ce sont dans bien des familles entières qui se retrouveraient à la rue. L’équivalent de l’instauration d’une punition collective dirigée contre les pauvres.

Soulignons par ailleurs que ces procédures semblent moins expéditives chez les délinquants en col blanc. Les époux Balkany, par exemple, n’ont toujours pas été expulsés de leur moulin malgré leurs multiples condamnations.

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