Sous fond de guerre d’Algérie, le 17 octobre 1961, la police française massacrait les Algériens manifestant à Paris contre le couvre-feu.
Au lendemain de ce massacre l’annonce officielle est de « 3 morts et 64 blessés »… la réalité ? des centaines de morts, de blessés, plus de 12000 personnes raflées, parquées pendant plusieurs jours dans des camps improvisés…
N’eut été le travail acharné d’enfants de manifestants du 17-Octobre, de collectifs et de figures comme Jean-Luc Einaudi, la vérité serait restée étouffée par le pouvoir français.
Plus de 60 ans après, la reconnaissance de ce massacre ne semble pas encore pleinement actée.
Historien, chercheur associé à l’Institut d’histoire du temps présent et auteur de l’ouvrage, Fabrice Riceputi apporte son éclairage sur ce qu’il qualifie d’un « crime d’État ».