« Ils détruisent tout » : la partie la plus au nord de Gaza transformée en champ de ruine quasiment invivable



Israël a menacé mercredi d’intensifier encore ses frappes sur Gaza, où 25 personnes ont été tuées depuis le passage à l’année 2025, selon les secours du territoire palestinien, qui s’inquiètent de la situation humanitaire déjà critique après plus d’un an de guerre.

À Gaza quatre nouveaux nés sont morts de froid depuis Noël d’après des informations communiquées par l’ONU. La vie dans l’enclave se dégrade de jours en jour. Particulièrement dans la partie la plus au nord. Elle subit une opération militaire terrestre depuis trois mois. Des dizaines de milliers de personnes ont été forcées a fuir.



Netanyahu demande un nouveau report des audiences de son procès pour corruption


Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a demandé un nouveau report, cette fois de deux semaines, des audiences programmées dans le cadre de son procès pour corruption, en invoquant sa récente hospitalisation suite à une opération de la prostate, ont rapporté vendredi plusieurs médias israéliens, dont Haaretz.



« Quand on se noie, on s’accroche à une brindille. »


L’humeur générale, ces temps-ci, est à l’optimisme. Les gens veulent croire qu’un cessez-le-feu est proche. Et je les comprends. Ils ont tellement envie que la guerre s’arrête. Ils s’appuient sur les déclarations de Trump, qui a dit que ce serait l’enfer si la guerre ne s’arrêtait pas. On les voit comme un message adressé aux Palestiniens, et spécialement au Hamas, mais aussi à Nétanyahou. Les commerçants, eux aussi, semblent anticiper un arrêt de l’agression israélienne : ils commencent à baisser les prix, car ils veulent écouler leurs stocks pour faire place aux marchandises qui devraient entrer en quantité après le cessez-le-feu. Même le prix des cigarettes, importées en contrebande, a baissé. Le prix des cigarettes est devenu la boussole des marchés de Gaza.

L’optimisme est alimenté par les fuites dans les médias, qui parlent d’un rapprochement des positions israéliennes et de celles du Hamas, de concessions de part et d’autre. Je suis heureux de sentir que pour la première fois depuis quatorze mois les gens sont dans un état d’esprit positif, quelle que soit la difficulté des négociations. Comme on dit chez nous, quand on se noie, on s’accroche à une brindille.