Après le déblocage des négociations entre Israël et le Hamas dimanche soir, des milliers de Gazaouis retournent dans le nord de l’enclave ce lundi 27 janvier. «Une victoire», pour le mouvement islamiste palestinien.
Ce samedi matin, place Jean Jaurès à Troyes, une cinquantaine de manifestants se sont rassemblés pour appeler à la paix en Palestine. Bien qu’un accord de cessez-le-feu entre le Hamas et le gouvernement israélien ait été annoncé le dimanche 19 janvier, le Collectif aubois pour la paix en Palestine reste vigilant : « Certes, on se réjouit du cessez-le-feu qu’il y a depuis quelques jours, mais on craint que ce soit un cessez-le-feu très court. Du coup, il faut qu’on maintienne la pression, qu’on se fasse entendre, pour que ce cessez-le-feu dure le plus longtemps possible. », explique David Durlot, membre du collectif.
Le collectif, composé de diverses associations et syndicats (la CGT, la Ligue des Droits de l’Homme, La France insoumise, La Libre Pensée, le MRAP, Greenpeace, AGUI, le collectif Louise-Michel, le Parti communiste, le Parti ouvrier indépendant, Génération.s, Solidaires et la FSU), entend poursuivre son action et diffuser un message de paix : « Ça peut paraître être une goutte d’eau dans l’océan, mais pour citer Pierre Rabhi, c’est le colibri qui fait son travail. », affirme Sylvie Garet, membre du collectif.
Pour rappel, 15 mois après le début du conflit, l’Unicef dresse un bilan provisoire de 47 161 morts, dont plus de 14 500 enfants et 111 166 blessés.
Extrait du journal de bord de Rami Abou Jamous pour Orient XXI.
Au quatrième jour du cessez-le-feu, les Gazaouis ont toujours un grand sentiment de soulagement. Mais beaucoup d’entre eux semblent comme anesthésiés. Surtout ceux qui pouvaient se déplacer, et qui ont trouvé leur maison totalement détruite. Pendant la guerre, les habitants de Rafah avaient bien entendu parler de « destructions massives », mais ils ne s’attendaient pas du tout à ce qu’ils ont trouvé. C’est comme la ville du Havre en France, après la Deuxième guerre mondiale : plus rien ne reste, même pas les routes. Les municipalités ont commencé à dégager les décombres pour les faire réapparaître. Mais vu d’en haut, pour l’instant, on ne voit que des carrés noirs et blancs, des blocs de décombres, même pas des carcasses de bâtiments. La quasi-totalité des habitations a été aplatie.
Une vidéo montre les traces d’une « fouille à nu » des Palestiniens par Israël à Jabalia
Un journaliste a documenté un site à Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, où entre 150 et 200 Palestiniens auraient été forcés de se déshabiller jusqu’à leurs sous-vêtements avant d’être arrêtés par les forces israéliennes.
L’opération GAZA des VISAGES est une campagne internationale pour re-humaniser les Palestiniens lorsque les médias mainstream n’en font que des nombres.
Un groupe international d’artistes et de citoyens bénévoles réalise des portraits avec photos, noms et contexte avec les Palestiniens martyrisés et les plus de 2 millions d’otages enfermés dans un blocus inhumain par Israël. Ces portraits sont disponibles ici en une série de films courts et en images fixes pour être diffusés sur les réseaux et imprimés au format A3 en vue de veillées de sensibilisation, partout où ce sera possible avec le mot d’ordre (si possible écrit à la lueur des bougies) :
CESSEZ LE FEU IMMÉDIAT À GAZA ET EN PALESTINE!
Chacun-e pourra adapter les slogans en fonction de l’évolution de la situation sur le terrain.
Chacun peut participer en nous envoyant des photos avec des noms et des histoires comme sur cette image.
Des photos des noms et des histoires des martyrs mais avant d’être défigurés par la mort.
des photos des noms et des histoires des vivants avec un message écrit court qu’ils veulent adresser au monde.
Comme dit le proverbe arabe : “Une seule main ne peut pas applaudir…”
L’armée israélienne a annoncé mardi avoir « lancé une opération antiterroriste » dans cette ville du nord de la Cisjordanie.
La ville de Jénine, en Cisjordanie occupée, continue d’être l’objet d’une opération militaire israélienne. « La situation est très difficile. L’armée d’occupation a rasé au bulldozer toutes les routes menant au camp de Jénine et à l’hôpital », a décrit le gouverneur de la ville, Kamal Abu Rub. « Il y a des tirs et des explosions. Un avion survole la zone », a-t-il ajouté, faisant état de nombreuses arrestations. Suivez notre direct. L’armée israélienne avait annoncé mardi avoir « lancé une opération antiterroriste » dans cette ville du nord de la Cisjordanie, territoire occupé par Israël depuis 1967. Mercredi, elle a affirmé avoir « frappé plus de dix terroristes » au cours de l’opération. Suivez notre direct.
« Ils ont commencé à tirer sur des gens dans la rue » : en Cisjordanie occupée, une opération militaire israélienne vise le camp de réfugiés de Jénine
Depuis mardi, les forces de sécurité israéliennes ont lancé l’opération « Mur de fer » à Jénine, en Cisjordanie occupée.
La troupe poursuit son déploiement au Liban-Sud, alors que l’armée israélienne multiplie ses exactions
L’armée israélienne poursuit ses opérations de ratissage de villages frontaliers du Liban-sud, particulièrement à Taybé, Markaba, Rab-el-Thalatine, Houla et Aïta el-Chaab.
A Gaza, après la trêve, le lourd bilan des destructions en 6 chiffres
Si la trêve apporte un véritable répit aux habitants de la bande de Gaza, le retour à une vie normale reste incertain : plus de 15 moins de guerre ont rendu le territoire pratiquement inhabitable. Bâtiments, routes, écoles… Un bilan chiffré permet de mesurer l’ampleur des destructions.
Accord de cessez-le-feu à Gaza : un répit mais pas la fin de l’occupation coloniale
Le 15 janvier 2025, le Qatar a annoncé un accord de cessez-le-feu entre le régime israélien et le Hamas. Cet accord tant attendu, conclu sous la médiation du Qatar, de l’Égypte et des États-Unis, promettait de mettre fin à 15 mois d’assaut génocidaire sur Gaza, au cours desquels les forces israéliennes ont tué au moins 64 260 Palestiniens et réduit une grande partie de la bande de Gaza à l’état de ruines. Après quelques tensions qui ont suivi l’annonce de l’accord, notamment une accusation d’Israël selon laquelle le Hamas revenait sur certaines parties de l’accord, le cessez-le-feu est entré en vigueur quelques heures après le début prévu, le 19 janvier. Jusqu’au dernier moment, le régime israélien a continué à bombarder Gaza sans discontinuer.
« Le génocide perdurera malgré l’arrêt des combats »
Trêve à Gaza : « À tout moment, tout peut capoter »
Le cessez-le feu à Gaza peut-t-il durer ? Après quinze mois de frappes et de destructions systématiques qualifiées de génocide par de nombreuses ONG, quel avenir pour Gaza, la Cisjordanie et la Palestine ? Que veulent Nétanyahou et Trump, de retour aux affaires ? Notre émission spéciale.
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Israël a menacé mercredi d’intensifier encore ses frappes sur Gaza, où 25 personnes ont été tuées depuis le passage à l’année 2025, selon les secours du territoire palestinien, qui s’inquiètent de la situation humanitaire déjà critique après plus d’un an de guerre.
Netanyahu demande un nouveau report des audiences de son procès pour corruption
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a demandé un nouveau report, cette fois de deux semaines, des audiences programmées dans le cadre de son procès pour corruption, en invoquant sa récente hospitalisation suite à une opération de la prostate, ont rapporté vendredi plusieurs médias israéliens, dont Haaretz.
« Quand on se noie, on s’accroche à une brindille. »
L’humeur générale, ces temps-ci, est à l’optimisme. Les gens veulent croire qu’un cessez-le-feu est proche. Et je les comprends. Ils ont tellement envie que la guerre s’arrête. Ils s’appuient sur les déclarations de Trump, qui a dit que ce serait l’enfer si la guerre ne s’arrêtait pas. On les voit comme un message adressé aux Palestiniens, et spécialement au Hamas, mais aussi à Nétanyahou. Les commerçants, eux aussi, semblent anticiper un arrêt de l’agression israélienne : ils commencent à baisser les prix, car ils veulent écouler leurs stocks pour faire place aux marchandises qui devraient entrer en quantité après le cessez-le-feu. Même le prix des cigarettes, importées en contrebande, a baissé. Le prix des cigarettes est devenu la boussole des marchés de Gaza.
L’optimisme est alimenté par les fuites dans les médias, qui parlent d’un rapprochement des positions israéliennes et de celles du Hamas, de concessions de part et d’autre. Je suis heureux de sentir que pour la première fois depuis quatorze mois les gens sont dans un état d’esprit positif, quelle que soit la difficulté des négociations. Comme on dit chez nous, quand on se noie, on s’accroche à une brindille.
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Contre les jours de carence, pour des salaires décents et l’amélioration des conditions de travail , contre le mépris des gouvernants à l’encontre des enseignants.
Mobilisation intersyndicale: départ de la Maison des Syndicats (Bd du 1er RAM) à 13h30 en direction de la préfecture.
Vendredi 6 décembre: «Homo migrans», de la sortie d’Afrique au grand confinement
Le SNUIPP/FSU10 organise un stage de formation syndicale avec Jean-Paul Demoule, archéologue et préhistorien français, professeur émérite de protohistoire européenne à l’université Paris-1 Panthéon-Sorbonne.
Peuvent participer toutes les enseignantes et enseignants, syndiqués ou non, ainsi que celles et ceux qui se sentent concernés par les migrations, c’est-à-dire nous toutes et tous.
Aucune des grandes nations d’Europe n’a connu de peuplement homogène et stable, quels que soient les romans nationaux qu’elles se sont inventés. Depuis les déplacements du paléolithique jusqu’aux concentrations urbaines actuelles, nous n’avons cessé de cheminer, de migrer. Pourtant, avec la disparition des peuples nomades et la généralisation du télétravail, nous n’avons jamais été aussi peu mobiles. Les migrations économiques ou politiques continueront, elles, tant qu’il y aura des guerres, des dictatures et des catastrophes climatiques. Mais, au fond, qui a vraiment peur des migrations à part Moussa Retailleau ?
14h à 16h30 Bar associatif Expression Libre, 33 avenue Marie de Champagne, Troyes
Samedi 7 décembre : marche pour la Paix
Pour un cessez-le feu absolu et permanent sur tous les fronts, l’arrêt immédiat des livraisons d’armes, la suspension de l’accord UE-Israël, la reconnaissance de l’Etat de Palestine
Rassemblement à 10h30 place Jean-Jaurès
Partager la publication "Mobilisations à Troyes cette semaine"
Contre les jours de carence, pour des salaires décents et l’amélioration des conditions de travail , contre le mépris des gouvernants à l’encontre des enseignants.
Mobilisation intersyndicale: départ de la Maison des Syndicats (Bd du 1er RAM) à 13h30 en direction de la préfecture.
Vendredi 6 décembre: «Homo migrans», de la sortie d’Afrique au grand confinement
Le SNUIPP/FSU10 organise un stage de formation syndicale avec Jean-Paul Demoule, archéologue et préhistorien français, professeur émérite de protohistoire européenne à l’université Paris-1 Panthéon-Sorbonne.
Peuvent participer toutes les enseignantes et enseignants, syndiqués ou non, ainsi que celles et ceux qui se sentent concernés par les migrations, c’est-à-dire nous toutes et tous.
Aucune des grandes nations d’Europe n’a connu de peuplement homogène et stable, quels que soient les romans nationaux qu’elles se sont inventés. Depuis les déplacements du paléolithique jusqu’aux concentrations urbaines actuelles, nous n’avons cessé de cheminer, de migrer. Pourtant, avec la disparition des peuples nomades et la généralisation du télétravail, nous n’avons jamais été aussi peu mobiles. Les migrations économiques ou politiques continueront, elles, tant qu’il y aura des guerres, des dictatures et des catastrophes climatiques. Mais, au fond, qui a vraiment peur des migrations à part Moussa Retailleau ?
14h à 16h30 Bar associatif Expression Libre, 33 avenue Marie de Champagne, Troyes
Samedi 7 décembre : marche pour la Paix
Pour un cessez-le feu absolu et permanent sur tous les fronts, l’arrêt immédiat des livraisons d’armes, la suspension de l’accord UE-Israël, la reconnaissance de l’Etat de Palestine
Rassemblement à 10h30 place Jean-Jaurès
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Un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah est entré en vigueur mercredi tôt au Liban, après plus d’un an d’hostilités transfrontalières et deux mois de guerre ouverte entre l’armée israélienne et le mouvement libanais armé pro-iranien. Tôt mercredi, l’armée libanaise a dit « prendre des mesures » pour se redéployer dans le sud du Liban, alors que des milliers de déplacés ont commencé à rentrer chez eux. Suivez notre direct.
Cessez-le-feu au Liban : « Nous avons avalé des images de destructions massives et de corps d’enfants pulvérisés. Je me sens poudre »
Exilée à Paris, l’écrivaine et journaliste libanaise Rita Bassil fait le récit de cette nuit passée où a commencé l’arrêt des bombardements et de son propre départ de Beyrouth sous les bombes. Elle décrit des vies, des corps et des habitations en ruines.
Gaza : « La soif et la pollution de l’eau sont utilisées comme arme de guerre »
Aujourd’hui, comme d’habitude, je suis monté dans la bétaillère qui sert de transport en commun, pour aller travailler à la Maison de la presse. Ce n’était pas un jour comme les autres. Il pleuvait et le vent soufflait fort. C’était une pluie modérée qui a duré deux ou trois heures, pas l’un de ces déluges qui peuvent durer une journée entière pendant l’hiver à Gaza. Mes compagnons de voyage se plaignaient pourtant et maudissaient la pluie. C’est la première fois de ma vie que j’entendais des Gazaouis protester contre l’eau qui tombe du ciel.
Partager la publication "Des milliers d’habitants du sud du Liban sur la route du retour à la faveur du cessez-le-feu"
80 personnes ce matin à Troyes pour apporter des témoignages qui ont touché les esprits comme les coeurs, pour exiger enfin une paix juste et durable avec pour préalable l’arrêts des livraisons d’armes et un cessez-le-feu immédiat et définitif à Gaza comme au Liban.
Alors que plus de 42 600 personnes ont été tuées à Gaza depuis un an, l’État hébreu intensifie ses bombardements sur le territoire depuis le 6 octobre. En plus d’une double offensive contre le Nord, l’armée israélienne y impose un siège militaire total : aucune aide humanitaire n’y est entrée depuis le début du mois. Cela pour « empêcher le Hamas d’en reprendre le contrôle »
Ecoutez la voix de Nasser qui a quitté le Nord de la bande de Gaza, zone
assiégée :
« Ce qui nous arrive dans le nord n’est pas anodin. Des familles entières sont tuées. Pourquoi cela nous arrive-t-il ? Où sont les droits de l’homme ? »
Dans le même temps, Israël bloque toujours l’aide humanitaire dans cette zone, les hôpitaux sont privés d’électricité, les blessés laissés sans soins. Sur place, il n’y a plus d’eau, plus de nourriture, plus de médicaments, explique Sam Rose, directeur adjoint des affaires de l’Unrwa à Gaza : « Aucune aide n’a pu être acheminée là-bas depuis deux ou trois semaines alors que des centaines de milliers de personnes y sont encore bloquées »
RFI 21/10/2024
Ecoutez la voix de Muhad, 12 ans, amputé du bras et de la jambe gauches
après qu’une roquette est tombée sur la maison familiale, à Jabaliya, en avril 2024.
« Mon frère est mort sur le coup, à un mètre de moi ».
A son réveil à l’hôpital, dans le Nord de Gaza, il crie inlassablement le nom de son frère Khalil « Les gens pensaient que j’étais fou, je n’acceptais simplement pas que Khalil ait été tué »
Muhad a déjà subi douze opérations.
RFI, publication du 22/10/24
Ecoutez la voix de Rabi Amou Jamouz, fondateur de GAZAPRESS évoquant
ce qui se passe aujourd’hui à Jabaliya, au nord de la bande de Gaza
C’est la non-vie. Des familles entières sont massacrées dans le bombardement de leur immeuble. Vingt personnes, trente personnes. Ceux qui ne meurent pas sous les bombes meurent de faim. Je n’arrive pas à supporter cette oppression, cette humiliation. Nous sommes exterminés par une machine de guerre sans pitié. Et ce sentiment que tout le monde nous regarde, et que personne ne bouge… Ce sentiment de ne pas être humain. Pourquoi subissons-nous tout cela sous les yeux de ce monde qui prétend représenter la démocratie, la liberté, les droits humains ? Ce monde qui n’a que ces mots à la bouche, les droits de l’homme, les droits des femmes, les droits des enfants et même les droits des animaux.
NOUVEL OBS 03/10/2024
Écoutez la voix de l’écrivain palestinien, Atef Abu Saïf qui écrit de
Ramallah, en Cisjordanie :
« Nous essayons d’échapper à la guerre, mais la guerre ne nous quitte jamais. Elle nous hante. Elle saute sur la table et tape du pied chaque fois que nous essayons de penser à notre propre vie. Elle nous rappelle que nous ne formons plus une seule famille, au même endroit, que nous sommes dispersés sur différentes terres, sans pouvoir nous rejoindre. Elle nous rappelle que nous n’avons as de réponse à la question : Nous reverrons-nous un jour ? »
L’économie d’Israël mise à mal par les guerres à Gaza et au Liban
Le gouvernement israélien a présenté jeudi 31 octobre son projet de budget pour 2025, un budget d’austérité prévoyant une réduction des dépenses publiques et une hausse d’impôts pour faire face à un effort de guerre sans précédent. Car les différents conflits menés par Israël pèsent sur l’économie du pays.
Depuis octobre 2023, les frappes israéliennes sur le Liban ont tué plus de 2.700 personnes – dont 1.600 au cours des cinq dernières semaines –, blessé 13.000 et déplacé 1.3 million, soit le cinquième d’une population dont 82% vit sous le seuil de pauvreté : pour décrire l’ampleur de cette violence et ces atrocités, les mots comptent.
Partager la publication "Le Liban accuse Israël de «refuser» tout cessez-le-feu après de nouvelles frappes"
Faim: 345 000 Gazaouis en situation « catastrophique » cet hiver, avertit l’ONU
Quelque 345 000 Gazaouis seront confrontés à la faim à un niveau « catastrophique » cet hiver, contre 133 000 actuellement, avertit l’ONU dans un rapport publié jeudi, soulignant que le risque de famine persiste dans le territoire en guerre depuis plus d’un an.
Insoutenables, les images s’affichent sur les réseaux sociaux, celles d’un homme dans la nuit dévoré par les flammes. La vidéo a été tournée dans la nuit de dimanche à lundi dans la bande de Gaza, après une frappe qui visait, selon l’armée israélienne, un « centre de commandement terroriste », et qui a déclenché un énorme incendie dans la cour de l’hôpital d’un camp de déplacés à Deir al-Balah, l’hôpital des Martyrs d’al-Aqsa. Le bilan, encore provisoire, est de quatre morts et d’une quarantaine de blessés.
“À Gaza, avoir une tente, c’est le luxe », raconte le journaliste palestinien Rami Abou Jamous
Liban : L’escalade du conflit nécessite une intervention humanitaire urgente
Déclaration conjointe du Directeur général adjoint de l’UNICEF, Ted Chaiban, et du Directeur général adjoint du Programme alimentaire mondial (PAM), Carl Skau.
A New York, des juifs manifestent contre le soutien des Etats-Unis à Israël
Des centaines de juifs propalestiniens et antisionistes se sont mobilisés devant la Bourse de New York pour dénoncer le soutien des Etats-Unis à Israël dans la guerre menée à Gaza et au Liban.
« La paix est le seul combat qui mérite d’être mené. » On connaît tous cette citation d’Albert Camus, qui conclut l’éditorial de « Combat » du 8 août 1945, deux jours après le bombardement d’Hiroshima. Il dénonce « le dernier degré de sauvagerie atteint par la civilisation mécanique » et l’inconscience de ceux qui s’extasiaient alors devant la prouesse technique. Il s’inquiète de la survie de ce qui reste de l’esprit et de la dignité humaine.
La paix est un combat, une lutte, un engagement suprême : « le seul combat qui vaille d’être mené. Ce n’est plus une prière mais un ordre qui doit monter des peuples vers les gouvernements, l’ordre de choisir définitivement entre l’enfer et la raison ».
Camus appelait les citoyens à « ordonner » aux gouvernements de choisir la paix partout et pour tous les peuples.
Il affirme une saine défiance du potentiel destructeur de notre civilisation et de la fascination pour sa technique.
N’attendons pas des chars, des lanceurs de roquette, des drones et des bombardiers, une paix qu’ils ne peuvent donner.
L’Union européenne via Frontex, pour démontrer l’inviolabilité de ses frontières, transforme ses mers en cimetières.
Partout, le droit est bafoué et nous ne serions être relégués au silence, tant qu’il n’y aura pas d’autre choix que celui des canons.
Partout les guerres et les conflits ensanglantent dans l’indifférence de nombreux pays dans le monde. Huit guerres majeures et plusieurs dizaines de conflits armés secouent le monde actuellement. Burkina Faso, Somalie, Soudan, Yemen, Myanmar, Syrie. Ces guerres en cours ne sont pratiquement pas médiatisées et pourtant elles ont provoqué des dizaines de milliers de morts. En Ukraine la guerre n’en finit plus et a fait plus de 30 000 victimes. Les tensions avec les pays baltes, la situation de la Moldavie, la tentation de la Pologne de rentrer ouvertement dans le conflit et la menace nucléaire font de cette zone une poudrière potentielle.
La guerre à Gaza, démonstration de la toute-puissance coloniale d’Israël, conduit à assumer des massacres, un nettoyage ethnique et d’autres violations du droit humanitaire.
Là aussi les tensions avec l’Iran, le Yemen, le Liban, pourraient également créer une immense poudrière. La Turquie, l’Egypte, l’Algérie et d’autres pays pourraient rapidement s’impliquer.
Le nombre de décès liés aux conflits armés dans le monde a augmenté de 400 % depuis 2000, avec une accélération ces dernières années.
Trop d’intérêts économiques, politiques et territoriaux sont en jeu au mépris des droits humains et des peuples.
Ce sont toujours les populations civiles qui sont les premières victimes des guerres et des situations de pauvreté qu’elles engendrent.
L’absence d’intervention sur le terrain politique et la crise des Nations unies – seuls espaces possibles pour obtenir un cessez-le-feu et, à terme, une résolution des conflits – s’apparentent à un mépris du droit et du pacifisme. De nombreux textes, traités et conventions, ainsi que des juridictions existent. Il est primordial d’exiger leur application effective.
Le droit à la paix, à la sécurité et à la liberté de circulation de tout être humain et des populations doit constituer une obligation fondamentale des États et des institutions internationales.
Nous sommes prêts à voter, à manifester, à boycotter, à désobéir pour défendre la dignité humaine, l’équité, le respect de l’environnement.
Nous devons incarner, au quotidien, des choix de paix, avec pour seules armes, la parole, le droit et la solidarité.
Pour son avenir, l’humanité n’a d’autre chemin que la paix.
MB
POUR QUE LE PEUPLE PALESTINIEN PUISSE VIVRE EN PAIX SUR TERRE !
CESSEZ LE FEU IMMEDIAT et DEFINITIF !
STOP AU MASSACRE A GAZA !
ARRÊT DES LIVRAISONS D’ARMES !
Depuis pratiquement 12 mois les palestiniennes et palestiniens subissent la folie meurtrière du pouvoir colonial d’extrême droite israélien qui a pour seul objectif de mettre la main sur les terres Palestinnienne.
La libération des otages, qui serait permise par un cessez-le-feu, n’est pas la préoccupation du gouvernement israélien, malgré les nombreuses manifestations en Israël
La population de Gaza, déjà décimée, avec 200 000 victimes (mort·es, blessé·es, disparu.es ou gravement malades) sur 2 millions de palestiniens tente de survivre entre déplacements forcés, bombardements et une situation sanitaire très inquiètante.
De sa voix tremblante, au bord des larmes, Falestine Rusrus, directrice du département de français à l’université al-Aqsa de Gaza, est venue témoigner de l’enfer qu’elle a vécu à la Fête de l’Humanité. « J’habite dans le nord de la bande de Gaza. Ils m’ont obligée à me déplacer vers le Sud, juste pour chercher un peu de sécurité pour mes enfants. On ne savait pas où aller. On se déplaçait d’un endroit à l’autre juste pour trouver un lieu sûr. Et puis on est restés sans rien manger, sans eau potable. On a attendu l’aide humanitaire dans les écoles. On faisait des queues, de longues queues, juste pour avoir un litre d’eau potable par semaine, pour six personnes. C’est ça qu’on vit à Gaza »
Au-delà de son cas personnel, Falestine Rusrus a rappeler que « des enfants sont restés sous les décombres sans même qu’on ait pu les enterrer. Des familles entières sont mortes assassinées. ”Assassinées”, elle insiste sur le mot. Quand on te dit que tu peux aller dans un endroit pour y être en sécurité, mais qu’une fois que tu arrives, on te bombarde, ça n’est pas une guerre, c’est un crime, un génocide. Les responsables israéliens de ces crimes de guerre doivent payer. C’est l’humanité qu’on assassine à Gaza. »
Et ce, malgré les condamnations répétées des instances internationales.
Le 19 juillet dernier, la Cour internationale de Justice (CIJ) a rendu un avis sur les « conséquences juridiques découlant des politiques et pratiques d’Israël dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est ».
Sont ainsi reconnues : l’illégalité de la politique coloniale israélienne ; le statut de Gaza comme territoire occupé après 2005 ; l’annexion, par Israël, de grandes parties du territoire palestinien occupé (y compris Jérusalem-Est) en violation du droit international ; le caractère discriminatoire des lois et pratiques israéliennes dans ces territoires, qui constituent une ségrégation ou un apartheid ; l’obligation pour Israël de mettre fin immédiatement à sa colonisation du territoire
palestinien et à ses pratiques discriminatoires envers les Palestiniens, ainsi que l’obligation de permettre le retour des réfugiés de 1967 et de réparer les préjudices subis par les Palestiniens.
« Ce dont nous avons été témoins au cours des onze derniers mois – et dont nous continuons à être témoins – remet en question l’engagement du monde envers l’ordre juridique international qui a été conçu pour empêcher ces tragédies. Cela nous oblige à nous demander : qu’est-il advenu de notre sens fondamental de l’humanité ? »
Cette interrogation sur ce que font ou ne font pas les Nations unies, ses États membres, les grandes puissances, pour mettre un terme au massacre de masse qui se perpétue jour après jour, nuit après nuit, contre la population de Gaza, est posée par Joyce Msuya, sous-secrétaire générale par intérim aux Affaires humanitaires et coordonnatrice des Secours d’urgence, lors de son exposé au Conseil de sécurité des Nations unies sur la situation humanitaire à Gaza, le 29 août dernier.
Après presque un an de guerre totale israélienne contre la population de Gaza, les États membres de l’ONU ne peuvent plus continuer à en appeler poliment à un cessez-le-feu ou à la fin de l’occupation de la Palestine sans se donner les moyens de l’imposer.
Des millions de personnes à travers le monde, se rejoignent pour exiger un cessez-le-feu immédiat ! Nous saluons tous les mouvements qui se dressent à travers le monde pour que cessent les massacres en cours du peuple palestinien. La jeunesse a raison !
Dans notre département de l’Aube, plus de 4000 concitoyens ont signés la pétition exigeant un cessez le feu immédiat et l’arrêt des livraisons d’armes. Ce nombre ne cesse de croître, tant nos concitoyens sont scandalisés par ce double langage par lequel Macron dit être pour la reconnaissance d’un État palestinien tout en affirmant que ce n’est pas le moment. Il prétend demander un cessez-le-feu tout en continuant à livrer des armes.
Nous nous opposons et condamnons toutes les intimidations en cours orchestrées par notre gouvernement contre toutes celles et ceux qui cherchent à imposer le cessez le feu immédiat en Palestine. Cela indique que La France, à travers son gouvernement, continue de soutenir les massacres en cours en Palestine.
Le peuple palestinien a le droit de vivre en paix sur sa terre !
Une paix juste durable ne sera possible que dans le cadre de la reconnaissance de tous les droits du peuple palestinien, notamment de son droit à l’autodétermination et de son droit au retour. Cela implique le démantèlement des colonies, la fin de l’occupation israélienne ainsi que le respect de toutes les résolutions des Nations unies.
Nous réaffirmons une nouvelle fois de façon déterminée nos exigences :
que la France et l’Union européenne s’associent à la démarche de l’Afrique du Sud afin de contraindre Israël à respecter l’ordonnance de la CIJ.
un cessez-le-feu immédiat, total et permanent pour la bande de Gaza.
l’arrêt des bombardements et des déplacements forcés des populations.
l’entrée sans restriction de l’aide humanitaire et la levée du blocus de Gaza.
la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens. C’est aussi dans le cadre d’un cessez-le-feu que les otages civils israéliens et binationaux pourront être libérés.
que la France et l’Union européenne arrêtent toute coopération militaire et sécuritaire avec Israël et imposent l’interdiction de livrer des armes, des sanctions politiques, économiques et commerciales contre Israël.
la reconnaissance d’un état palestinien.
Les organisations Mrap, Ldh, Greenpeace, Agui, La Libre Pensée, Le Collectif Louise Michel, Lfi, Poi, Pcf, Génération.s, Cgt, Solidaires et la Fsu.
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