Gaza: 27 morts dans des tirs israéliens près d’un centre d’aide, l’ONU dénonce un «crime de guerre»



Ce mardi 3 juin, l’armée israélienne a de nouveau tiré sur la foule en quête de nourriture, près d’un centre d’aide humanitaire dans le sud du territoire palestinien. La Défense civile de Gaza a annoncé la mort d’au moins 27 personnes. 

 « C’est le troisième incident du genre en à peine trois jours », dénonce l’ONU qui évoque « un crime de guerre ».



« C’est du jamais-vu dans l’aide humanitaire » : pourquoi les distributions de nourriture dans la bande de Gaza virent au chaos


La prise en main de l’aide par une fondation opaque, après deux mois de blocus par Israël, est accusée d’attiser la violence dans ce territoire miné par la faim.

Un « piège mortel ». C’est par cette formule que Philippe Lazzarini, le chef de l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), a décrit dimanche 1er juin la distribution d’aide humanitaire dans la bande de Gaza. A plusieurs reprises depuis le 27 mai, des heurts violents ont éclaté en marge de distribution de colis de nourriture dans l’enclave palestinienne, dans laquelle quasiment aucun camion d’aide n’avait pu pénétrer depuis le blocus imposé par Israël le 2 mars dernier. 



343 attaques en 2025 : Israël cible le journalisme palestinien



Un communiqué publié samedi 26 avril par le Syndicat des Journalistes Palestiniens (PJS) alerte à nouveau sur la persécution systématique de la presse à Gaza et en Cisjordanie, répertoriant plus de 343 attaques israéliennes à l’encontre de professionnel·les des médias, de leurs proches ou de leurs locaux en 2025 seulement.

Depuis la reprise fin mars des bombardements israéliens après le cessez-le-feu de deux mois, les journalistes sont à nouveau visé·es par la brutalité de l’armée israélienne. Comme tous et toutes les gazaoui·es, les journalistes font face à des déplacements massifs de populations, ainsi qu’à une famine et une situation sanitaire catastrophique du fait du blocage de l’aide humanitaire. L’électricité est également très rare, ce qui rend difficile pour les journalistes de recharger leur matériel et d’envoyer leur images et textes.

Mais outre les dangers encourus par tous et toutes les gazaoui·es, les journalistes font face à de plus grands dangers encore, car ils et elles sont directement visé·es par l’armée israélienne. Le gilet de presse à Gaza ne garanti en effet plus une protection internationale au nom de la liberté de la presse ; il semble même être devenu une cible.



Interdiction de l’UNRWA : la Cour internationale de justice examine un nouveau recours contre Israël


La Cour internationale de justice a été saisie d’une demande d’avis consultatif sur la légalité des attaques israéliennes contre l’ONU. Voici quelques explications sur cette affaire et son importance.

La Cour internationale de justice (CIJ) a entamé lundi des audiences sur l’obligation d’Israël de garantir l’acheminement de l’aide aux Palestiniens dans la bande de Gaza assiégée. Depuis mars, Israël bloque toute aide à destination de Gaza et, depuis huit semaines, ni nourriture, ni eau, ni médicaments ne parviennent à ses 2,3 millions d’habitants.



La conférence « Doit-on parler de génocide ? » se tient le 28 et le 29 avril à Bruxelles


Les eurodéputés Verts/ALE Jaume Asens, Benedetta Scuderi, Mounir Satouri et Ana Miranda sont à l’initiative d’une importante conférence, où des experts, des juristes et des représentant·es de la société civile se réuniront pour aborder la situation à Gaza et discuter d’actions concrètes en faveur de la justice.

Inspirée par les Tribunaux Russell, cette conférence vise à aborder la situation à Gaza, à sensibiliser la communauté internationale et à faire pression sur les institutions politiques et sociales afin qu’elles reconnaissent et agissent contre les violations des droits humains.

« Si l’UNRWA implose demain, il n’y a pas d’alternative »



Toujours en activité malgré l’interdiction d’Israël, le directeur de l’UNRWA, Philippe Lazzarini, explique comment cette agence prépare le terrain pour les futures institutions palestiniennes.

À la fin du mois dernier, l’Office de secours et de travaux des Nations Unies (UNRWA) – la principale organisation humanitaire pour les réfugiés palestiniens à Gaza, en Cisjordanie et dans tout le Moyen-Orient – s’est retrouvé en terrain inconnu. 

La Cour nationale du droit d’asile accorde le statut de réfugié à des ressortissants palestiniens initialement protégés par l’UNRWA



En septembre 2024, un couple de ressortissants palestiniens habitants de la bande de Gaza, Monsieur et Madame S., se sont vu reconnaître le statut de réfugiés en France par la Cour nationale du droit d’asile (CNDA). Cette décision de la Cour ouvre la voie à la reconnaissance de la protection internationale aux Gazaouis arrivés en France qui dépendaient de la protection de l’UNRWA, cette agence étant considérée comme n’ayant plus la capacité de les protéger.



Nous demandons communication des plans nationaux d’action des États relatifs à la mise en œuvre du Pacte sur la migration et l’asile – Lettre ouverte à la présidente de la Commission européenne


Lettre ouverte à Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne et à Magnus Brunner, Commissaire européen aux Affaires intérieures et à la Migration.

Gaza, au jour le jour : 14 222 portés disparus ajoutés au bilan



Alors que la première phase, qui devrait durer jusque début mars, de l’accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 19 janvier semble installée, les équipes de secours peuvent enfin atteindre des zones dont l’accès avait été empêché, parfois depuis des mois, par l’armée israélienne. Mais leurs chances de pouvoir réellement secourir sont inexistantes, comme l’explique le journaliste Tareq Abu Azzom, d’Al Jazeera : « Des centaines de maisons sont devenues des cimetières. Les équipes humanitaires et médicales sont passées de missions de sauvetage à des missions de récupération. »

Le directeur du bureau des médias de Gaza a déclaré hier dans un communiqué que 14 222 personnes portées disparues, dont les corps sont supposés enfouis sous les décombres, sont désormais estimées mortes. Ce chiffre porte le terrible bilan du génocide imposé par Israël aux Palestinien·nes de Gaza à 61 709 personnes assassinées depuis le 7 octobre 2023. Parmi elles et eux se trouvent 17 881 enfants, ajoute le chef du bureau des médias de Gaza, dont 214 nouveaux-nés.



« Tenir seuls dans le désert »

Journal de bord de Rami Abou Jamous


Dimanche 2 février 2025.

Le passage vers le nord est ouvert depuis plus de dix jours. Les piétons peuvent prendre la route côtière, et les véhicules la rue Salaheddine, la principale artère de Gaza.

À Deir el-Balah, il n’y a presque plus personne. Ma tente est maintenant la seule dans la parcelle entourée de murs, où je l’ai plantée. La famille de mon ami Hassoun, ses oncles et ses tantes, sont tous partis vers Gaza ville, là où ils habitaient avant. Autour de notre terrain, le camp informel qui s’étendait jusqu’à la mer s’est entièrement vidé.



Israël procède aux plus importantes démolitions depuis des années en Cisjordanie



L’armée israélienne étend son offensive dans le nord de la Cisjordanie et emploie des méthodes similaires à celles appliquées à Gaza au cours des 15 derniers mois, notamment l’expulsion massive d’habitants, les frappes aériennes et les démolitions à grande échelle.

Les forces israéliennes ont procédé à une escalade sans précédent en Cisjordanie au cours du week-end en faisant exploser 20 immeubles d’habitation dans le camp de réfugiés de Jénine, dans le nord de la Cisjordanie. Selon certains observateurs, il s’agit de la plus grande opération de démolition menée en Cisjordanie depuis 1967.



Le camp de réfugiés palestiniens de Jénine « se dirige vers une catastrophe », alerte l’Unrwa


Le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, « se dirige vers une catastrophe », a déclaré mardi l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), après une vaste opération de l’armée israélienne.

« Les résidents de ce camp en particulier ont enduré l’impossible », a déclaré Juliette Touma, porte-parole de l’Unrwa lors d’un briefing par visioconférence d’Amman. Elle a souligné qu’une grande partie du camp avait été « complètement détruite par une série d’explosions provoquées par les forces israéliennes ».

Bloqués en Cisjordanie occupée, des Gazaouis de Jabaliya assistent à l’horreur à distance



Le nord de Gaza vit un siège dans un siège. Depuis plus de trois semaines, l’armée israélienne y mène une nouvelle phase de son offensive avec des conséquences d’ores et déjà épouvantables pour les civils qui y sont pris au piège et certains Gazaouis du nord sont bloqués depuis plus d’un an en Cisjordanie occupée. Ils travaillaient en Israël lorsque leur permis a été révoqué. Désormais, ils regardent impuissants ces scènes d’horreur en direct à la télévision.



Israël : le vote d’une loi interdisant les activités de l’Unrwa provoque un tollé international


Le patron de l’OMS, le Royaume-Uni, l’Irlande ou encore l’Allemagne ont dénoncé l’adoption d’une loi par le Parlement israélien visant à interdire les activités de l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) dans le pays. 



L’assaut indigne d’Israël contre les Nations unies


La décision des députés israéliens d’interdire l’agence de l’ONU chargée des réfugiés palestiniens, alors que de nouvelles opérations dans la bande de Gaza menacent la vie de dizaines de milliers de civils, est une honte et un scandale.

En quête de coupables pour masquer les errances dramatiques auxquelles a conduit leur politique, les autorités israéliennes s’acharnent depuis des mois contre les Nations unies, et singulièrement contre l’agence chargée des réfugiés palestiniens, l’UNRWA.

Le village de Rmeich, allégorie du conflit au Liban



Près de la frontière avec Israël, ses 5.000 habitants sont pris en étau entre les roquettes du Hezbollah et les missiles de l’État hébreux. Dans ce village à majorité chrétienne, des irréductibles ont choisi de rester sur place et faire face, aidés par une communauté de quelques religieuses.




Gaza : report forcé de la campagne de vaccination contre la polio


En raison de l’escalade de la violence, des bombardements intenses, des ordres de déplacement massif et de l’absence de pauses humanitaires assurées dans la majeure partie du nord de Gaza, le Comité technique de lutte contre la polio pour Gaza, comprenant le ministère palestinien de la Santé, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) et ses partenaires, a été contraint de reporter la troisième phase de la campagne de vaccination contre la polio, qui devait commencer aujourd’hui. Cette dernière phase de la campagne en cours visait à vacciner 119 279 enfants dans le nord de la bande de Gaza.

Frappe israélienne à Gaza sur une école de l’Unrwa : nouveau bilan de 37 morts, selon un hôpital de l’enclave palestinienne



L’armée israélienne a annoncé ce jeudi 6 juin au matin avoir pris pour cible un établissement de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens qui servait selon elle de «base» au mouvement islamiste.

L’armée israélienne a revendiqué tôt ce jeudi 6 juin une frappe aérienne contre une école de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) dans la bande de Gaza, abritant selon elle «une base du Hamas». L’attaque a fait au moins 37 morts, selon un hôpital gazaoui. L’armée israélienne, elle, a fait état de «plusieurs terroristes tués». «Des avions de combat de l’armée […] ont mené une frappe précise sur une base du Hamas placée à l’intérieur d’une école de l’Unrwa dans la région de Nousseirat», a-t-elle précisé dans un communiqué.



Une marche nationaliste israélienne ravive les tensions à Jérusalem



Des dizaines de milliers de juifs israéliens se sont rassemblés mercredi soir devant le mur des Lamentations à l’issue d’une marche nationaliste dans la partie occupée et annexée de Jérusalem, sur fond de tensions exacerbées par la guerre à Gaza.

Les manifestants, en grande majorité des jeunes gens, très souvent encore adolescents, ont célébré « Yom Yeroushalaïm » (« La journée de Jérusalem » en hébreu), qui commémore la prise de la partie orientale de la Ville sainte lors de la guerre israélo-arabe de 1967.



Troyes: rassemblement devant la préfecture


La pétition a recueilli 3057 signatures et sera remise aujourd’hui à la préfecture.


Motion déposée à la préfecture par le Collectif Aubois pour la Paix

(MRAP, LDH, GREENPEACE, AGUI, LIBRE PENSEE, COLLECTIF LOUISE MICHEL, LFI, POI, PCF, GENERATION;S, CGT, SOLIDAIRE, FSU)

            Les organisations, membre du Collectif Aubois pour la Paix, condamnent toutes les atteintes à la liberté d’expression des ces derniers mois qui ont utilisé le faux prétexte de l’antisémitisme ou de l’apologie du terrorisme pour justifier des interdictions de manifestation voire de réunions, mais également pour engager des poursuites judiciaires, des convocations voire des condamnations.

            Ces mesures répressives visent à intimider les militants pour les museler.

            Dans la continuité des déclarations du Président de la Ligue des Droits de l’Homme, les organisations du Collectif Aubois pour la Paix exigent :

            – Le plein rétablissement du droit de manifester et de se réunir,

            – L’abandon de toutes les procédures policières voire judiciaires en cours.

Les organisations membres du Collectif Aubois pour la Paix demandent l’abandon de toutes les procédures à l’encontre de tous les militants associatifs, politique et syndicaux.

Guerre entre Israël et le Hamas : la population « meurt de faim » à Gaza, alerte un responsable de l’OMS


La situation humanitaire est aggravée par la polémique visant l’UNRWA, l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens, dont certains employés ont été accusés par Israël d’avoir été impliqués dans les attaques du 7 octobre.

Lire ICI


Guerre dans la bande de Gaza : comment donner naissance dans un territoire sous les bombes ?


Gaza «inhabitable», l’impossible enquête de terrain


Au Liban, l’Unrwa est vitale pour une majorité de réfugiés palestiniens


À la frontière de Gaza : des colons fanatiques bloquent l’aide humanitaire