À Gaza, «il manque d’eau, des produits d’hygiène» et «il n’y a plus de police», raconte Alexandre Chatillon de l’ONG Super-Novae
À Gaza après bientôt dix mois de guerre, après presque 40 000 morts, et alors que la presse ne peut toujours pas accéder librement au Territoire palestinien, notre invité Alexandre Chatillon a co-fondé et dirigé l’ONG Super-Novae, qui avant le 7 octobre s’occupait surtout de projet en faveur des femmes, mais a réorienté ses actions vers les camps de déplacés. De retour de Gaza, il nous fait part de la situation sur place.
Des prisonniers palestiniens en Israël ont été soumis à la «torture», selon l’ONU
Les Palestiniens détenus par Israël pendant la guerre de Gaza l’ont été en grande partie dans le secret et ont été soumis dans certains cas à un traitement pouvant s’apparenter à de la torture, a déclaré mercredi le Haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Volker Türk. «Les témoignages recueillis par mon bureau et d’autres entités font état d’une série d’actes épouvantables, tels que la simulation de noyade et le lâcher de chiens sur des détenus, entre autres, en violation flagrante du droit international des droits de l’homme et du droit international humanitaire», a indiqué M. Turk.
En Israël, l’extrême-droite au secours de soldats accusés de violences sexuelles sur un prisonnier palestinien
Lundi 29 juillet, neuf soldats israéliens ont été arrêtés, soupçonnés de violences sexuelles sur un détenu palestinien. Des manifestations ont eu lieu en soutien aux soldats.
Au dixième mois de guerre entre Israël et le Hamas à Gaza, les ONG tirent une fois de plus la sonnette d’alarme. Les Palestiniens, déplacés à plusieurs reprises dans l’enclave sur ordre de l’armée israélienne, s’entassent dans des zones surpeuplées où l’aide humanitaire n’entre plus.
Depuis le 7 octobre, le gouvernement israélien a cessé de délivrer des visas pour le personnel étranger des ONG qui travaillent en Cisjordanie occupée. En presque cinq mois, deux tiers des travailleurs humanitaires étrangers n’ont déjà plus de visas et pour les autres, leurs visas sont sur le point d’expirer. Une situation extrêmement compliquée au moment où le soutien humanitaire est plus que jamais nécessaire dans la région avec la guerre.
Les maires écologistes et socialistes de cinq grandes villes françaises ont annoncé jeudi 15 février poursuivre l’État devant la justice administrative pour dénoncer ses « carences » en matière d’hébergement d’urgence et réclamer « une refonte » d’un système « à bout de souffle ».
La perspective d’une trêve entre Israël et le Hamas s’éloigne. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a balayé mercredi d’un revers de la main les minces espoirs apparus ces derniers jours alors que les efforts diplomatiques semblaient tendre vers une désescalade. Décryptage.
Depuis une semaine, des manifestants israéliens, issus pour beaucoup des milieux de l’extrême droite, sont réunis à Kerem Shalom. C’est par ce point de passage entre Israël et Gaza, qu’entre l’aide humanitaire dans l’enclave palestinienne. Ces militants tentent de bloquer le passage des camions chargés de denrées alimentaires. Des affrontements avec la police israélienne éclatent régulièrement.
La situation humanitaire est aggravée par la polémique visant l’UNRWA, l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens, dont certains employés ont été accusés par Israël d’avoir été impliqués dans les attaques du 7 octobre.
La plus haute juridiction de l’ONU demande également à l’État hébreu de permettre l’accès à l’aide humanitaire dans la bande de Gaza, mais n’ordonne pas de cessez-le-feu.
Les combats se sont poursuivis, dimanche, avec pour épicentre Khan Younès, situé dans le sud de l’enclave où la guerre a fait plus de 25 000 morts, selon le Hamas. Le mouvement palestinien affirme que les forces israéliennes ont visé les environs des hôpitaux Nasser et Al-Amal. Le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, est attendu à Tel-Aviv. Voici le fil du dimanche 21 janvier 2024.
Selon des témoins palestiniens, les bombardements israéliens intensifs ont ciblé un secteur proche de l’hôpital Nasser à Khan Younès. Selon Israël, des responsables du Hamas se cachent près du bâtiment.
Israël multiplie toujours, ce mercredi 27 décembre, les frappes aériennes contre ses cibles. La rapporteuse des Nations unies, Francesca Albanese, a pointé du doigt les attaques israéliennes à l’encontre des Nations unies et dénonce une «lâcheté morale» d’Israël.
Au Soudan, cela fait depuis le 15 décembre que les combats entre l’armée du général Al-Burhan et les Forces de soutien rapide (FSR) du général Mohamed Hamdane Daglo, dit Hemetti, ont gagné l’État de Gezira, au sud de Khartoum. Les FSR poursuivent leur percée vers le sud et seraient désormais proches de la ville de Sennar. Cette offensive des paramilitaires dans une région jusqu’alors épargnée par les combats a provoqué un déplacement massif de population.
Pas de nouvelle trêve à #Gaza faute d’unanimité du Conseil de sécurité de l’ #ONU vendredi mais un appel à l’acheminement « immédiat » et « à grande échelle » de l’ aide humanitaire. #Israël autorise depuis une semaine le déchargement de camions au poste-frontière de Kerem Shalom.
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Du nord au sud, Gaza est sous les bombes. Le micro-territoire palestinien et ses 2,4 millions d’habitants sont bombardés sans relâche par l’armée israélienne. Objectif : détruire le Hamas. Le bilan dans l’enclave atteint presque les 16 000 morts, en grande majorité des femmes et des enfants. Il n’y a nulle part où s’abriter, alors des familles songent au départ. Faut-il encore quitter le territoire.
Alors que la guerre a repris depuis vendredi entre Israël et le Hamas après presque une semaine de trêve, le porte-parole du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Frédéric Joli, s’inquiète des conséquences humanitaires pour les civils de Gaza. « Nous sommes en train de créer une génération d’amputés » dans l’enclave palestinienne, explique-t-il notamment.
Après le passage de la violente tempête Ciaran et les averses qui s’abattent sur les départements du Nord et du Pas-de-Calais, les migrants sont touchés de plein fouet par les intempéries. Les tentes sont trempées, les sols boueux et les associations débordées par les appels d’exilés cherchant à « mettre leurs enfants au sec et à l’abri ».
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« Tant de dignité, de chagrin, de désespoir et de résignation ». C’est le portrait que dresse Karine, cheffe du service communication à l’UNICEF France lors de sa visite en Somalie. Ces mots résument à eux seuls le drame que vivent des millions de familles.
Israël a poursuivi mercredi 11 octobre son pilonnage de la bande de Gaza, au cinquième jour de la guerre qui l’oppose au Hamas après l’offensive meurtrière lancée par le mouvement islamiste palestinien. Dans les hôpitaux de la bande de Gaza, la situation est catastrophique et les habitants ainsi que les équipes humanitaires manquent de tout : eau, électricité, gaz… Jean-François Corty, Vice-président de Médecins du Monde, était sur France 24 pour évoquer la situation.