ACTIONS DE SOLIDARITÉ POUR LES 60 ANS DE ROCKY MYERS, UN CONDAMNÉ À MORT



Rocky Myers, est détenu depuis 27 ans dans le quartier des condamnés à mort en Alabama, aux États-Unis. À l’occasion de ses 60 ans, montrez-lui votre soutien !


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À Cuba, les manifestations anti-gouvernement ravivent les tensions avec les États-Unis

Des voitures ont été renversées dans les rues de plusieurs villes cubaines, pour dénoncer la politique du gouvernement cubain.
AFP


Ce 11 juillet, des manifestations antigouvernementales inédites ont éclaté un peu partout à Cuba. Alors que les autorités se sont dit prêtes à « défendre la révolution », Washington a d’ores et déjà lancé des avertissements à La Havane.


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Aux Etats-Unis, la Caroline du Sud instaure le peloton d’exécution


La loi, signée vendredi, fait de la chaise électrique le premier choix d’un condamné à mort à la place de l’injection létale et autorise la formation d’un peloton d’exécution, qui devient la seconde option.


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Biden va commencer à réunir les familles de migrants séparées par la politique frontalière de l’ère Trump


Des membres de la Garde nationale mexicaine demandent aux gens de quitter un parc, au bord du fleuve Rio Bravo, alors qu’ils tentent de contrôler l’afflux de migrants qui traversent vers les États-Unis, à Ciudad Juarez, au Mexique, le 4 février 2021. REUTERS / Jose Luis Gonzalez


Les États-Unis réuniront cette semaine quatre familles de migrants séparées à la frontière américano-mexicaine sous l’administration Trump, ont déclaré des responsables américains, un petit pas vers la réalisation d’une promesse électorale du président Joe Biden.

Les familles seront autorisées à entrer aux États-Unis grâce à un processus d’urgence connu sous le nom de «libération conditionnelle humanitaire», a déclaré dimanche Michelle Brane, qui dirige un groupe de travail créé par Biden qui vise à réunir les familles séparées.

«Dans ces cas dont nous parlons cette semaine, les enfants sont aux États-Unis et les parents viennent les rejoindre», a déclaré M. Brane.

Le département américain de la sécurité intérieure (DHS) envisage de leur accorder un statut d’immigration à plus long terme, a-t-elle déclaré.

Lee Gelernt, avocat principal de l’American Civil Liberties Union, qui a poursuivi l’administration de l’ancien président Donald Trump pour la politique de séparation, a déclaré que son organisation ne savait pas combien d’enfants restaient séparés de leurs parents, mais que le nombre était probablement supérieur à 1000.

L’administration Biden a été aux prises ces derniers mois avec une forte augmentation des passages de migrants à la frontière, y compris des mineurs non accompagnés et des familles avec de jeunes enfants, principalement d’Amérique centrale.

L’administration Trump, connue pour sa position ferme sur l’immigration, a adopté une politique générale de «tolérance zéro» consistant à poursuivre tous les frontaliers non autorisés au printemps 2018, entraînant la séparation massive des parents de leurs enfants.

Trump a renversé la politique cet été-là au milieu d’un tollé international, mais les partisans et les chiens de garde du gouvernement ont constaté que les séparations avaient commencé avant la politique et se sont poursuivies après. Dans certains cas, les parents ont été expulsés et les enfants sont restés aux États-Unis avec d’autres parents ou parrains.

Biden a qualifié les séparations familiales sous Trump de «tragédie humaine».

Le secrétaire du DHS, Alejandro Mayorkas, qui a également participé à l’appel avec les journalistes, a refusé de fournir des détails sur les familles, invoquant des problèmes de confidentialité, mais a noté que l’un était hondurien et un autre mexicain.

Les deux sont séparés depuis 2017, a-t-il déclaré, ajoutant que les réunifications de cette semaine seraient «les premières d’une longue série».


Mimi Dwyer, Ted Hesson

Source: REUTERS (traduction automatique)

Contrôle des armes : « Il règne aux Etats-Unis une culture de la peur »

Joe Biden à Washington, le 25 mars 2021. (CHIP SOMODEVILLA / Getty Images via AFP)


Joe Biden a dévoilé jeudi un plan contre l’« épidémie » de la violence due aux armes à feu. Mais face aux difficultés qui entravent tout projet de contrôle des armes, ce plan reste limité.


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Les brèves de Jean

L’actu à travers la loupe de Jean Camus


Aux États -Unis, la réforme de la législation d’Internet est lancée: le Safe Tech Act


L’impunité dont jouissent les plates-formes  numériques à la suite de l’attaque du Capitole (largement coordonnée par Facebook) a fait réagir les démocrates.

71 % des Américains sont favorables à cette réforme.

Le projet ne vise pas un article particulier de la « section 230 » (la décence dans les communications, pas de poursuite pénale), il propose d’augmenter les cas où l’immunité serait levée. En 2018 déjà,  le congrès avait éliminé l’immunité des plates-formes dans le cas de trafic sexuel et de pornographie infantile.


Si cette proposition voit le jour, les plates-formes ne seraient plus à l’abri de poursuites. Acte  fort. Les Rohingyas de Birmanie pourraient par exemple porter plainte aux USA  contre Facebook  qui a reconnu en 2018 s’être laissé instrumentaliser dans le génocide.

« Chacun a le droit de dire ce qu’il veut, mais cela ne veut pas dire qu’il y a un droit à ce  que la parole soit répercutée à 2 milliards d’individus. La parole et l’amplification sont deux choses séparées ».

Clivage droite gauche, démocrates républicains, plutôt passé futur ?

« Les enjeux sont plus grands,  la coalition [des réformateurs] est plus large et la question est devenue encore plus centrale dans nos sociétés ».

En France et en Europe le sujet est largement débattu, notamment l’aspect financier, mais d’autres voix s’élèvent pour demander une réflexion sur les impacts nocifs.

Un nouvel homme exécuté par les autorités fédérales aux Etats-Unis, à six jours du départ de Donald Trump

Manifestation contre l’exécution de Corey Johnson, près du complexe correctionnel fédéral, le 14 janvier, à Terre Haute (Indiana). Joseph C. Garza / AP

Corey Johnson a reçu une injection létale, dans un pénitencier de l’Indiana. Un autre prisonnier doit subir le même sort vendredi.

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Les Etats-Unis ont exécuté Lisa Montgomery après un sursis de dernière minute

Lisa Montgomery est la première femme exécutée par les autorités fédérales depuis 1953. © Reuters

– 1ère exécution de l’année 2021 aux Etats-Unis
– 1ère exécution fédérale d’une femme depuis près de 70 ans
– 11ème exécution au niveau fédéral en 6 mois, contre 3 durant les 55 années précédentes


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Bon courage Joe !

Le camp Trump conteste toujours.

États-Unis : 10 principes à suivre pour des élections sûres et crédibles

Un habitant de Milwaukee, dans l’État américain de Wisconsin, portait un masque de protection contre le Covid-19 en faisant la queue devant un bureau de vote le 7 avril 2020. Ce jour-là, des primaires étaient tenues dans cet État, en tant qu’étape préliminaire de l’élection présidentielle prévue en novembre 2020. © 2020 AP Photo/Morry Gash


Ces principes sont essentiels pour assurer que chaque vote compte et que les droits humains soient respectés.

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États-Unis : L’affrontement final a déjà commencé et le monde entier retient son souffle !


Par Yorgos Mitralias*

Malheureusement, heure après heure, l’histoire est en train de s’accélérer comme jamais auparavant aux États-Unis tandis que les événements graves de tout ordre se déroulant tant au sommet de l’État qu’à la base de la société de la super-puissance mondiale, confirment les pires prédictions. Désormais, il n’y a plus de doute : Trump et ses acolytes ont opté définitivement pour la politique du pire et les États-Unis semblent plongés dans un conflit fratricide généralisé à l’issue totalement incertaine.

Les faits parlent d’eux-mêmes et sont éloquents. Les prétoriens de Trump que sont les policiers américains, multiplient les « bavures » assassines dont les victimes sont presque toujours les Afro-américains. Et cette fois, les flics sont de plus en plus secondés par des « miliciens » suprémacistes et autres néonazis qui n’hésitent plus à foncer (en voiture) ou à tirer contre les manifestants antiracistes. Mais, maintenant il y a une nouveauté de taille : La racaille raciste et fasciste, Trump et Pence en tête, non seulement célèbre ces assassins comme des « héros » , mais appelle aussi ses fidèles à prendre les armes (qu’ils possèdent déjà en quantité) et à suivre leur exemple ! En conclusion, pour ceux qui en auraient encore des doutes, le Président américain, ensemble avec son vice-président, ses ministres, ses députés et sénateurs Républicains, la presse d’extrême droite, les églises évangéliques (qui collectent des millions pour soutenir ces « héros » assassins) et leurs miliciens surarmés incitent publiquement au meurtre de masse. Ou pire, ils prêchent la guerre civile et l’anéantissement de ceux qui s’opposent à eux ! (1)

En même temps, Trump déclare -de nouveau- qu’il pourrait rester au pouvoir pour …douze ans de plus (!), encourage les Républicains de Caroline du Nord à voter …deux fois (par correspondance et dans les urnes), tandis qu’il accélère son offensive contre la vénérable institution de la poste qu’il préfère voir détruite plutôt que la voir garantir le vote par correspondance de ceux qui prennent au sérieux la pandémie, c’est à dire ses opposants. Et tout ça pendant qu’il déverse quotidiennement des flots d’injures vulgaires et des mensonges éhontés et paranoïaques contre ses adversaires et qu’il bat sur le terrain du plus délirant des cultes de la personnalité même un Ceausescu, un Saddam ou un Mussolini. Pourquoi? Mais, parce que aucun de ces dictateurs n’a jamais pu être célébré par ses lèche-bottes comme a été Trump durant les trois jours de l’ inénarrable “Convention Républicaine” où il a été qualifié d’“envoyé” ou d’‘élu” de Dieu lui-même, et parce que jamais aucun d’eux n’a osé dire ce que Trump vient de déclarer: qu’il parle directement à Dieu et qu’il discute avec Lui ce qu’il doit faire et ne pas faire…

Force est donc d’admettre que personne ne pourra reprocher à Trump de cacher ses intentions et ses plans, de ne pas annoncer -depuis déjà belle lurette- ce qu’il veut faire pour rester cramponné au pouvoir. Cependant, pratiquement tout le monde en dehors des États-Unis, préfère ne pas l’écouter, ne pas le croire, et ne pas le prendre au sérieux. Exactement comme l’écrasante majorité des politiciens et des journaux de l’entre-deux-guerres préféraient ne pas croire Hitler -jusqu’à la veille de la Deuxième Boucherie mondiale !- et ne pas prendre au sérieux ses menaces violemment antisémites et bellicistes…

Et l’Establishment Démocrate ? Après une très longue période durant laquelle ses sommités, leurs organes de presse (NYT, CNN, Washington Post,…) et leur pontifes ont préféré feindre ne pas entendre les menaces de Trump, maintenant, enfin, ils réagissent. Et à l’instar de leur électeurs démocrates dont 3 sur 4 (75%) craignent que Trump n’admettra jamais sa défaite, ils ne cachent plus leurs peurs et paraissent très inquiets. Mais, ils ne font pratiquement rien. Ou plutôt, ils semblent vouloir combattre Trump en se montrant…plus Trump que Trump. C’est ainsi que Biden reproche à Trump son attitude prétendument… trop conciliante envers la Chine (!), dénonce « l’anarchie » dans les rues de Portland ou de Kenosha et se montre intraitable dans son soutien inconditionnel aux combustibles fossiles ou au Pentagone. Le résultat de cette tactique géniale est déjà visible : Trump monte dans les sondages et ses partisans semblent retrouver leur enthousiasme et leur optimisme. En tout cas, il paraît désormais exclu que Trump puisse être écrasé par Biden dans les urnes. Ce qui veut dire que s’éloigne définitivement la seule possibilité de voir Trump contraint d’abandonner pacifiquement le pouvoir.

Alors, à moins de 60 jours des élections du 3 novembre, il est bien clair que l’ unique espoir vient de la seule force déterminée à faire barrage à Trump et à ses sinistres projets, du grand mouvement radical qui se manifeste déjà en masse dans les rues des villes nord-américaines ! Et force est de constater que cet espoir est de taille, comme l’indique le fait que le plus important de tous les mouvements actuels, le Black Lives Matter (BLM), ait pu mobiliser dans ses manifestations …27 millions de personnes depuis trois mois ! Des manifestants qui se battent d’ailleurs héroïquement depuis des mois contre les forces de police militarisées (depuis plus de 100 jours de suite a Portland!) et qui affrontent, souvent avec succès, les diverses milices suprémacistes et fascistes, qui hésitent de moins en moins à tirer dans les tas…

C’est donc au moment précis où le mouvement radical de masse passe à une offensive sans précédent qu’on a assisté à un événement de dimensions historiques, la grève politique des basketteurs du NBA, laquelle s’est étendue instantanément a pratiquement tous les sports professionnels du pays ! Cette grève -dont l’impact est déjà mondial- ne tombe pas du ciel : Elle a été préparée depuis 2016 surtout par les initiatives -très volontaristes mais bien réfléchies- de cet extraordinaire et genial militant révolutionnaire qu’est le joueur pro du football américain Colin Kaepernick, lequel voit maintenant son agenouillement, alors solitaire, de protestation contre la brutalité policière durant l’exécution de l’hymne nationale, généralisé et pratiqué par des centaines de milliers de sportifs professionnels et amateurs aux États-Unis et de par le monde !

Évidemment, ce n’est pas un hasard que c’est les basketteurs du NBA qui ont mis le feu aux poudres car ça fait longtemps que leur politisation et même leur militantisme qui ne date pas d’hier, ont fait du NBA un véritable bastion de la gauche antiraciste américaine. C’est d’ailleurs pourquoi on a vu récemment des anciens joueurs du NBA, mais aussi des joueuses du WNBA, organiser et se mettre à la tête des mobilisations BLM dans des villes, dont Minneapolis, et aussi des « stars » du NBA comme Lebron James ou l’entraîneur de l’équipe nationale des États-Unis Gregg Popovich devenir les bêtes noires de Trump. C’est donc en raison de l’importance et de l’énorme impact de cette grève du NBA que celui qui s’est empressé de tout faire pour la briser le plus vite possible a été la même personne qui a fait capoter la campagne présidentielle de Bernie Sanders. Il s’agit de Barack Obama lui-même, lequel secondé par des éminences de la bourgeoisie noire (les mêmes qui appelaient les manifestants qui protestaient contre l’assassinat de George Floyd de…renter chez-eux) a exercé une terrible pression personnelle sur les meneurs de la grève pour qu’ils l’arrêtent sur le champ, afin qu’elle ne donne pas des « idées dangereuses » à d’autres travailleurs américains. C’est d’ailleurs pourquoi, cette grève a été tout de suite baptisée … « boycott », ce qui a provoqué les réactions véhémentes des représentants de la gauche américaine, Alexandria Ocasio-Cortez en tete, car comme le soulignent o juste titre… « terminology matters » aussi…

Voici donc où on en est moins de 60 jours avant l’ouverture des urnes des élections présidentielles américaines. La situation est déjà plus qu’explosive, et toute prévision relative à l’issue finale de l’affrontement gigantesque déjà commencé reste très aléatoire. Raison de plus pour que les gauches européennes se réveillent enfin et se mobilisent aux cotés du mouvement radical et de masse américain qui demande et qui a -plus que jamais- besoin, maintenant et pas demain, de leur solidarité active. Car dans les 4-5 mois à venir, c’est aux États-Unis que se jouera -comme jamais dans le passé et comme nul part ailleurs- le présent et l’avenir de l’humanité et de la planète !…

Notes

1. Voir aussi notre précédent article « Trump refusant de s’en aller, le spectre de la guerre civile plane désormais sur les États-Unis en crise paroxystique !: https://www.cadtm.org/Trump-refusant-de-s-en-aller-le-spectre-de-la-guerre-civile-plane-desormais-sur

Et aussi, l’important document que constitue l’interview (en anglais) du leader du mouvement “Vets for Peace”: https://solidarity-us.org/will-the-military-support-a-declaration-of-martial-law/

* Des milliers de textes, vidéos et images de première main venant des États-Unis et concernant tout ce qui se passe au sommet mais surtout à la base de la société nord-américaine, sont postés heure après heure sur le Facebook « Europeans for Bernie’s Mass Movement » que nous avons lancé il y a plus de 4 ans : https://www.facebook.com/EuropeansForBerniesMassMovement/