
La LDH était présente ce matin avec les élus et les associations de Ste-Savine à la cérémonie de commémoration de la Journée du souvenir des victimes de la déportation qui a lieu tous les ans le 30 avril.
Le 23 avril 2013, l’Assemblée nationale ouvrait le mariage aux couples de même sexe, après plusieurs mois de débats houleux au Parlement et dans la rue. Dix ans après, « l’Obs » s’est plongé dans les archives.
Conférence animée par Sylvie Coulonval-Lamotte, guide-conférencière
A l’occasion de la Journée de la femme, une évocation de quelques troyennes qui ont marqué l’histoire de la ville ou qui se sont illustrées par leur passion ou leur action.
De Jeanne de Navarre à Claudie Pierlot, en passant par Marguerite Bourgeoys, Suzanne Bernard….
L’occasion de découvrir et de mettre en lumière quelques-unes des figures féminines de la cité champenoise.
Réservation au préalable (nombre de places limité) au 03 25 82 62 70.
Le bilan des deux séismes qui ont frappé, lundi, le sud de la Turquie et le nord-ouest de la Syrie ne cesse de grimper. Mardi matin, les autorités turques ont annoncé que plus de 5000 personnes étaient mortes dans cette catastrophe. Parmi les victimes se trouvent de très nombreux déplacés du conflit syrien qui s’étaient établis en Turquie et dans le nord de la Syrie, dans des immeubles construits à la va-vite ou fragilisés par les bombardements.
Depuis le début du Mondial de football dimanche, des journalistes, politiques et joueurs ont contesté l’interdiction de la Fifa d’arborer le brassard « One love », censé protester contre les discriminations anti LGBT+ au Qatar. Passage en revue.
Violences, meurtres, accidents, catastrophes… Les faits divers concernent seulement quelques personnes de manière directe, mais touchent bien souvent, via les médias, l’ensemble d’une population. Par l’émotion qu’ils suscitent, ils sont des révélateurs du fonctionnement d’une société à un temps T de l’histoire, d’un climat politique également.
avec comme témoin-s
« Le Rûcher Créatif »: un tiers-lieu d’échanges
et de collaboration avec des associations qui agissent.
un « café-forum » d’ associations engagées dans la Cité …………………………………………………………………………………………………..
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… que font-elles pour ou avec les migrants…
Invitez qui vous voulez, qui vous connaissez… prêts à partager « l’esprit café-citoyen » :
ON VIENT AVEC DES QUESTIONS. ON REPART AVEC D’AUTRES QUESTIONS.
Ou encore : vérifier ce que l’on croit savoir.
Ordre du jour:
Présentation par les témoins …. avant échanges.
Prochain « café »: mercredi 5 octobre 2022 …les personnes âgées isolées
AU COMPTOIR des HALLES
Le Festival Populaire, Culturel et Festif de Sainte-Savine a lieu ces samedi 3 et dimanche 4 septembre à Sainte-Savine.
VIDÉO. A coups de lois mémorielles et de défilés militaires, Vladimir Poutine a façonné un mythe de la victoire soviétique sur les nazis en 1945. Un socle sur lequel il s’appuie désormais pour qualifier ses ennemis de néonazis – une vieille pirouette soviétique – pour justifier son expansionnisme en Ukraine.
Par Jean Camus
La guerre gronde et menace aux portes de l’Europe. Des milliers, des millions de personnes fuient leur pays, l’Ukraine. Un exil provisoire, définitif ?
Fébrile, en quelques jours, l’UE a trouvé les actes, les mots pour venir exprimer sa compassion, sa solidarité, son soutien au peuple ukrainien bombardé par leur puissant voisin. En effet c’en est fini de « la crise des migrants », place maintenant à « la solidarité avec les réfugiés ».
Changement spectaculaire dans bien des domaines : politique, énergie, défense, souveraineté. Déjà depuis longtemps, la porosité entre « demandeur d’asile », d’ordre politique et « l’immigré », d’ordre économique, s’était installée, brouillant les distinctions souvent formelles. Les différents conflits dans le monde, les situations politiques internes, la montée des régimes autoritaires, la pauvreté, la misère avaient bousculé les cadres, transformé en « demandeurs d’asile » bon nombre de ceux qu’on appelait avant les « immigrés ». Le mot de « migrant » lui est préféré maintenant, il réserve le statut de réfugié à toute personne « craignant avec raison d’être persécuté[e] du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, ou de ses opinions politiques » (convention de Genève de 1951). Les situations vécues sont plus complexes, oppression et misère sont souvent indissociables.
L’UE a maintenu à l’intérieur de ses frontières un espace de paix, quelquefois au prix de brouilles, chaque État restant le gardien de la maîtrise souveraine de l’asile. Les histoires différentes de migration ont bloqué tout mécanisme commun d’examen des demandes d’asile. Syriens, Afghans se sont heurtés aux murs, clôtures, barbelés ou maintenus en Turquie ou en Afrique du nord.
L’agression russe en Ukraine a ravivé la figure du « réfugié » de l’après 2ème guerre mondiale, victime de la barbarie nazie et ou de l’oppression soviétique. Ironie de la géographie, ce sont les pays les plus hostiles à l’accueil des réfugiés, venus d’Afrique et du Moyen-Orient qui voient déferler par milliers ces personnes fuyant la guerre.
Cette « protection temporaire », droit au séjour et au travail est automatique, sans l’examen individuel exigé par la convention de Genève. De fait, c’est une directive de 2001 jamais appliquée qui a été activée à l’unanimité. Elle prévoit en outre non seulement des critères communs d’admission mais aussi une répartition des réfugiés entre États selon leur capacité d’accueil. Cette mutualisation inattendue changera-t-elle l’attitude des pays hostiles aux migrants. La guerre en Ukraine les rappelle à la réalité. Les pays en question ont jusqu’à maintenant accueilli sans réserve les personnes fuyant la guerre.
Mais des difficultés se font jour, des étrangers non ukrainiens, africains, syriens, afghans rencontrent des difficultés au passage de la frontière pour fuir l’Ukraine. Les étudiants voient s’écrouler leur rêve d’une vie meilleure que dans leur pays d’origine. « Les étudiants africains qui ont survécu à la guerre ne pourront peut-être pas survivre à un retour au pays ? »
L’Union Européenne a décidé d’accorder une protection internationale immédiate aux personnes fuyant la guerre en Ukraine pour leur permettre d’y séjourner, d’y travailler, de bénéficier d’une protection sociale, d’une allocation de subsistance. Mais une instruction du gouvernement français du 10 mars précise que sont exclus de la protection les ressortissants de pays tiers qui sont en mesure de regagner leur pays d’origine dans des « conditions sûres et durables ». Sans plus définir les conditions sûres et durables. Cette instruction du 10 mars risque de refuser nombre d’étrangers, « étudiants » et autres. Des ressortissants pakistanais, et nigérians avec des titres de séjour ukrainiens ont été refoulés à la frontière italienne
La France ne se grandit pas avec une telle démarche. Faut-il rappeler que la protection des réfugiés est d’abord une affaire européenne. Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a été créé en 1950 pour donner un statut aux trente millions d’Européens déplacés à la suite du nazisme, du changement des frontières à l’Est. Il y a eu un moment les « bons » réfugiés, mais depuis longtemps l’accueil s’est mondialisé.
Cet exode massif, sans doute le plus important depuis la 2èmeguerre mondiale, suscite une vague très forte de générosité, de solidarité, de dons, d’accueil de personnes privées, sans conditions. Le courage de tous les Ukrainiens, de toutes les Ukrainiennes, tous unis derrière leurs dirigeants, leur détermination à résister à l’invasion russe, confortent notre admiration, forcent le respect. Peut-être que les peuples européens solliciteront leurs responsables pour plus d’engagement ?
L’émotion internationale causée par la guerre en Ukraine doit tendre à affirmer l’universalité du droit d’asile à tout être humain fuyant la guerre.
JC
Sainte Savine, mars 2022
Il y a 60 ans, en mars 1962, les représentants français et ceux du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) se réunissaient à Evian pour conclure les accords qui allaient mettre fin à la guerre d’Algérie.
Dans un discours filmé, mercredi 16 mars, Vladimir Poutine a vivement critiqué ceux qu’ils qualifient de « traîtres nationaux », appelant le peuple russe à distinguer « les vrais patriotes » et évoque « une autopurification » de la société.
Non content d’écraser l’Ukraine d’aujourd’hui, Poutine veut en effacer l’histoire. Il l’a martelé : l’Ukraine n’existe pas, elle n’est qu’une province de Russie peuplée de Russes et ne doit son existence factice qu’à un caprice de Lénine. C’est une falsification.
Par François Reynaert / L’OBS
Le début de ce récit, c’est indéniable, pose les bases d’une histoire commune. Pour le comprendre, il faut d’abord aller rendre visite à un peuple que personne ne pense trouver dans l’aventure : les Vikings de Suède, les Varègues. Habiles au commerce, ils trafiquent le long des grands fleuves qui coulent vers le sud. Vers 880, un de leurs groupes s’installe sur les rives du Dniepr et fonde Kiev, que l’on appelle bientôt la Rus’de Kiev, c’est-à-dire la principauté peuplée par les Rus’, peuple issu des Varègues et des Slaves vivant par là. Le commerce – fourrure et bois – se fait essentiellement avec Constantinople, riche capitale de l’empire byzantin. En 988, pour parfaire cette alliance, le prince de Kiev, Vladimir, se fait baptiser. Voici les Rus’ devenus chrétiens orthodoxes. Voici ce monde doté d’un saint fondateur – les présidents russe et ukrainien partagent son nom (Volodymir en est une variante). Kiev crée bientôt un empire, assis sur un réseau de principautés, Novgorod, Smolensk ou Moscou, fondé au XIIe siècle.
Au XIIIe siècle, cet univers est balayé par un tsunami venu de l’est : les invasions mongoles. Pendant deux siècles, les cités mises à genoux doivent verser un tribut aux nouveaux maîtres. Moscou en organise la collecte, ce qui l’enrichit au passage et lui permet, au XVe siècle, de mener la guerre contre le « joug tatar » (autre nom des Mongols). Le glissement est fait. Moscou est le nouveau phare du monde issu de la Rus’. Après la prise de Constantinople par les Ottomans (1453), la ville peut se croire la « troisième Rome ». Après Ivan le Terrible (1530-1584), les princes de Moscovie prennent le titre de tsar, c’est-à-dire de nouveau César. Ils n’ont plus pour objectif que de réunir sous leur sceptre « toutes les Russies », autrement dit les anciennes principautés des Rus’.Inauguration d’une statue de Vladimir le Grand, à Moscou, par le président russe Vladimir Poutine, le 4 novembre 2016. (Natalia KOLESNIKOVA/AFP)
Hier centrales, les terres qui forment aujourd’hui l’Ukraine sont devenues des marches (une des étymologies proposées du mot Ukraine renvoie à l’idée de frontière). Désormais, leur histoire diverge de celle de Moscou. Elles sont en grande partie sous la coupe de la nouvelle puissance locale, la Pologne. La noblesse polonaise, catholique, réduit à la misère les paysans ukrainiens, orthodoxes. Ceux-ci se mettent sous la protection des Cosaques, communautés de paysans soldats, installés dans la région de Zaporoguie. Comme ceux qui sont installés ailleurs dans l’univers russe, les Cosaques zaporogues sont réputés libres et égalitaires. Ils combattent au nom d’un chef, « l’hetman », qu’ils élisent dans une assemblée, la Rada. Entre 1649 et 1764, ils réussissent à former un Etat, l’« hetmanat cosaque », considéré comme l’ancêtre de l’Ukraine d’aujourd’hui.
Complétons par un aspect sombre de la période. Pour exploiter la paysannerie ukrainienne, la noblesse polonaise recourt aux juifs qu’elle charge de collecter taxes et impôts. Cela permet aux popes, appuyés par les Cosaques, d’attiser un antijudaïsme fanatique. Il conduit à des massacres. Ils ne sont hélas pas les derniers de cette histoire.« Mazeppa aux loups », huile sur toile du peintre français Horace Vernet (1789-1863), Musée Calvet (Avignon). (Leemage via AFP)
Portrait d’Ivan Mazepa (1639-1709), hetman des Cosaques d’Ukraine. (MARY EVANS/SIPA)
A la fin du XVIIIe siècle, la Pologne disparaît, avalée par ses puissants voisins. Une part de l’Ukraine devient autrichienne, l’autre russe. Les tsars font tout pour russifier cette province qu’ils n’appellent plus que la « Petite Russie », vieille appellation qui remonte à Constantinople. Comme en Pologne, en Hongrie, dans les Balkans, la domination de l’Empire se heurte à la nouvelle force du XIXe siècle, le sentiment national. Il s’appuie sur la redécouverte du folklore ou du parler local. Considéré alors comme un patois, l’ukrainien est étudié, codifié, magnifié par de grands écrivains. Le plus célèbre est Taras Chevtchenko (1814-1861), le « poète national » ukrainien, cent fois emprisonné et exilé par les tsars.
A la fin du siècle, le pays renoue avec d’autres démons. Après l’assassinat d’Alexandre II, en 1881, les autorités déchaînent les masses sur les éternels boucs émissaires : les juifs. Un nouveau mot fait son apparition dans les langues du monde : les pogroms (du russe, détruire). Ceux de Kiev ou d’Odessa deviennent sinistrement célèbres.Portrait du poète ukrainien Taras Chevtchenko, brodé par Kostyrkina. (SPUTNIK via AFP)
Partagée entre Russes et Austro-Hongrois, l’Ukraine est en première ligne lors de la Grande Guerre. Les deux révolutions de Petrograd en 1917, l’abandon de la guerre par les Russes en janvier 1918, puis la défaite des empires centraux en novembre créent le chaos. Une première indépendance est décrétée par une « République populaire ukrainienne ». Elle est mise à mal par les autres protagonistes qui ravagent le pays : une sécession anarchiste, les armées russes blanches, les Polonais (qui ont reformé un Etat en 1918) vite engagés dans une guerre avec les armées russes rouges (1919-1921). Accusés de soutenir ces derniers – c’est dans ces années qu’apparaît le mythe du « judéo-bolchévique » –, les juifs sont une fois de plus victimes de carnages. Les chefs nationalistes (comme le célèbre Petlioura) les ont-ils encouragés ? Ont-ils été commis contre leur volonté ?
Le point continue à être sujet de controverse. Il entre néanmoins sans nuance dans la propagande communiste : pour Moscou, tout nationaliste est antisémite (même ceux qui ont essayé d’arrêter les exactions). L’argument n’a pas fini d’être utilisé.Symon Petlioura, président de la République populaire ukrainienne (1919-1920). (Wikimedias Commons/ЦДАВО України. Ф. 1871. Оп. 1. Спр. 7)
En 1921, à la fin de la guerre soviéto-polonaise, une partie de l’Ukraine revient à Varsovie, le reste passe à Moscou. Lénine en fait une des républiques de la nouvelle Union proclamée fin 1922 : l’URSS. C’est le moment auquel fait allusion Vladimir Poutine quand il dit que le pays a été « créé » par le chef bolchevique. En thuriféraire de la « grandeur russe », il omet de préciser ce qui a suivi : des décennies d’horreur. Pour comprendre la façon dont elles pèsent sur la mémoire aujourd’hui, on doit les considérer dans leur continuum. Il y a d’abord les crimes communistes. Ils culminent en 1932-33. Staline ordonne une collectivisation de toutes les terres paysannes d’Ukraine. Conduite à la baïonnette, elle débouche sur une famine qui fait entre 3 et 4 millions de morts. Pour de nombreux historiens, il s’agit d’un crime de masse du même ordre que ceux que Staline a commis ailleurs. Pour les Ukrainiens, qui le nomment « Holodomor », il s’agit d’un génocide destiné à éliminer spécifiquement leur peuple.
En 1939, grâce à l’alliance germano-soviétique, la partie polonaise de l’Ukraine devient russe. Le NKVD, ancêtre du KGB – puis du FSB – qui forma Poutine, peut y faire régner la terreur. En 1941, après la rupture d’alliance, Hitler part à l’assaut de l’URSS. En première ligne, l’Ukraine subit l’horreur à un niveau de violence dont l’Europe de l’Ouest a rarement conscience. Le pays est le terrain de la « Shoah par balles », le massacre de sang froid de centaines de milliers de juifs, comme à Babi Yar (en septembre 1941), un ravin situé à côté de Kiev, devenu le lieu symbole de ce martyre. Les autres Ukrainiens, des Slaves appelés, selon la hiérarchie établie par les nazis, à devenir esclaves, subissent une occupation d’une brutalité inouïe. Après avoir subi vingt ans de terreur rouge, une partie de la population avait accueilli les premiers soldats allemands en libérateurs. Certains nationalistes (le plus connu est Stepan Bandera) ont accepté de collaborer, par idéologie, ou dans le seul objectif d’obtenir l’indépendance espérée. D’autres ont lutté avec les Russes. Après la victoire soviétique, l’histoire est réécrite de façon univoque. Les crimes soviétiques sont niés. Les seuls héros sont les glorieux soldats de l’Armée rouge. Les autres sont des nazis.Affiche du film « l’Ombre de Staline », d’Agnieszka Holland, 2019. (FILM PRODUKCJA-CRAB APPLE FILM/Collection ChristopheL via AFP)
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky dépose une bougie au pied du mémorial de Babi Yar, à l’occasion du 80e anniversaire du massacre, le 29 septembre 2021 à Kiev. (HANDOUT/AFP)
Dès l’indépendance, acquise en 1991 lors de l’effondrement de l’URSS, le pays se partage en deux camps : les proeuropéens et les prorusses. Ils se sont opposés lors des deux révolutions (« orange » en 2004, puis celle de Maïdan, en 2014), gagnées par les proeuropéens. Ils s’opposent constamment aussi dans une interminable guerre de mémoires. Les prorusses n’ont de cesse d’utiliser l’accusation relayée aujourd’hui par le maître du Kremlin : les autres sont des nazis. Il est indéniable que la plupart des dirigeants ukrainiens d’après les deux révolutions, au nom de la haine de l’occupation soviétique, ont rendu hommage à des chefs nationalistes qui ont pu collaborer avec les Allemands. Il est indéniable aussi que la révolution de Maïdan a été appuyée par des groupuscules néonazis. Il est tout aussi exact que, dans les élections libres qui ont suivi, ces groupuscules d’extrême droite ont été marginalisés au profit de majorités démocratiques et (depuis 2019) d’un président d’origine juive. Il est tout aussi exact qu’en lançant ses armées sur un pays libre, c’est bien l’homme du Kremlin qui, aujourd’hui, se comporte en nouvel Hitler.
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Maria est originaire de Zaporijia, au sud-ouest de l’Ukraine. Elle a fui le pays quelques jours après l’offensive russe pour se réfugier en Roumanie avec sa mère et sa grand-mère. L’étudiante d’une vingtaine d’années veut maintenant rejoindre l’Allemagne où vit son frère. Témoignage.