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Rapport WWF 2020: extinction des 2/3 des espèces animales – Notre monde est en danger

Publié sur wwf.be/fr le 10 septembre 2020

Les conclusions du Rapport Planète Vivante 2020 sont évidentes.
Nous avons perdu notre lien avec la nature.

La biodiversité — cette riche diversité qui englobe toute forme de vie sur Terre — s’effondre à une vitesse alarmante. Les impacts de cette perte sur notre bien-être sont innombrables. Et les conséquences catastrophiques pour les populations et la planète se précisent de jour en jour.

Le temps presse. Nous devons agir aujourd’hui si nous voulons restaurer la nature.

« Imaginez si 60 % de la population humaine disparaissait… cela reviendrait à effacer les populations de l’Amérique du Nord, de l’Amérique du Sud, de l’Afrique, de l’Europe, de l’Océanie et de la Chine. » 

L’INDICE PLANÈTE VIVANTE

Des experts du monde entier ont mesuré l’évolution des populations de milliers d’espèces animales de vertébrés, du recensement des gnous dans la savane à la surveillance des mouvements des tapirs avec des caméras dans la forêt amazonienne. Des scientifiques ont ensuite compilé ces informations en une grande base de données et les ont analysées afin d’établir l’Indice Planète Vivante (IPV). Le résultat est sans appel : les populations de mammifères, d’oiseaux, de poissons, d’amphibiens et de reptiles ont connu un déclin catastrophique de 68 % depuis 1970.

NOTRE MONDE EST EN DANGER

Pendant longtemps, il était encore possible de prétendre qu’il fallait « plus de connaissances scientifiques » pour comprendre exactement comment les activités humaines nuisaient au monde naturel. Plus maintenant.

Au cours des 50 dernières années, notre monde a été transformé par le développement fulgurant du commerce international, l’explosion de la consommation et de la croissance démographique, ainsi que par un énorme mouvement d’urbanisation. L’ensemble de ces facteurs exerce une pression énorme sur le monde naturel qui nous entoure, avec des conséquences désastreuses telles que la perte d’habitat, la surpêche et le changement climatique, pour n’en citer que trois.

85 % DE ZONES HUMIDES ONT DISPARU DEPUIS 1900

–> lire la suite sur le site WWF

Les violations de l’embargo sur les armes s’amplifient en Libye, selon l’ONU

Publié le 3 septembre 2020 sur lemonde.fr avec AFP

Depuis début juillet, 70 avions-cargos ont atterri dans les aéroports de l’est libyen et une trentaine dans l’ouest.

L’émissaire par intérim de l’ONU en Libye, Stephanie Williams, a déploré, mercredi 2 septembre, devant le Conseil de sécurité la poursuite de violations de l’embargo sur les armes imposé en 2011 à ce pays, alors qu’un récent rapport onusien incrimine à nouveau la société militaire privée russe Wagner.

Depuis la dernière présentation de la situation le 8 juillet, « environ 70 avions ont atterri dans les aéroports de l’est en soutien » à l’armée du maréchal Khalifa Haftar, « pendant qu’une trentaine d’appareils ont été envoyés dans des aéroports de l’ouest de la Libye » en appui au gouvernement d’union GNA, a-t-elle déclaré. « Neuf cargos se sont amarrés dans des ports de l’ouest en soutien au GNA pendant que trois navires sont venus bénéficier » aux forces pro-Haftar, a ajouté la responsable, sans donner d’indications sur le contenu des cargaisons.

« Les soutiens étrangers renforcent leurs capacités dans les principales bases aériennes libyennes à l’est et à l’ouest », a résumé Stephanie Williams, en dénonçant une atteinte à la souveraineté de la Libye et « une violation flagrante » de l’embargo de l’ONU sur les armes. La mission de l’ONU en Libye, dont le mandat doit être renouvelé à la mi-septembre, « continue de recevoir des informations sur une présence à grande échelle de mercenaires et d’agents étrangers, ce qui complique (…) les chances d’un règlement futur » du conflit, a-t-elle précisé.

Le GNA, reconnu par l’ONU, est soutenu par la Turquie tandis que le camp Haftar est appuyé par les Emirats arabes unis, la Russie et l’Egypte. Dans un récent rapport intermédiaire des experts de l’ONU chargés du contrôle de l’embargo, le groupe russe Wagner est à nouveau dénoncé comme violant l’embargo sur les armes. « Les activités de mercenaires continuent et, dans le cas du groupe Wagner, augmentent », indique ce document, selon un diplomate s’exprimant sous couvert d’anonymat.

« Totalement inefficace »

Les forces rivales de Haftar et du GNA « reçoivent un soutien de plus en plus important d’acteurs étatiques et non étatiques, ce qui augmente le risque de transition vers un conflit armé international », souligne le préambule du rapport auquel l’AFP a eu accès. « L’embargo sur les armes reste totalement inefficace. Dans le cas des Etats membres soutenant directement les parties au conflit, les violations sont étendues, flagrantes et sans aucun égard pour d’éventuelles sanctions », insiste le document.

Le rapport confirme différentes violations de l’embargo sur les armes commises par « les Emirats, la Turquie, la Jordanie, l’Egypte, la Syrie et la Russie », a-t-on ajouté de source diplomatique.Lire aussi  A Tripoli, des centaines de manifestants dénoncent la corruption en Libye

Lors de la session publique du Conseil de sécurité, l’ambassadeur russe à l’ONU, Vassily Nebenzia, a rejeté les accusations d’interférences russes. « Il n’y a pas un seul Russe en uniforme en Libye », a-t-il assuré. Son homologue américaine, Kelly Craft, a au contraire évoqué la présence de mercenaires russes liés au gouvernement russe. « Il n’y a pas lieu d’avoir des mercenaires étrangers en Libye, dont le groupe Wagner affilié au ministère russe de la défense qui combat aux côtés des forces pro-Haftar », a-t-elle dit.

L’ambassadeur français, Nicolas de Rivière, a appelé à un renforcement de la mission de l’ONU à l’occasion de son renouvellement afin qu’elle puisse accompagner un possible cessez-le-feu et faire mieux respecter l’embargo sur les armes. Plusieurs membres du Conseil ont réclamé la nomination au plus vite d’un émissaire de l’ONU. En raison de divergences entre les Etats-Unis et leurs partenaires sur la définition du poste, aucun successeur n’a encore été nommé à Ghassan Salamé, démissionnaire en mars pour raisons de santé.

La Libye est en proie au chaos depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011.

Le Monde avec AFP

Iire aussi:

Trois migrants soudanais tués par balles sur la côte libyenne

Israël: deux mois de manifestations citoyennes contre la corruption, la politique sanitaire et économique de Netanyahou

Israël : jusqu’où peuvent aller les manifestations anti-Netanyahou ?

Publié le 2 septembre 2020 sur Mediapart-le blog le cri des peuples

Les manifestations n’ont pas encore établi de lien entre les malversations de Netanyahou et la corruption systémique de la politique israélienne, dont l’occupation des territoires palestiniens constitue le cœur.

Par Jonathan Cook, le 2 août 2020

Source : https://www.jonathan-cook.net/2020-08-02/can-the-anti-netanyahu-protests-grow-into-a-larger-movement/

Traduction : lecridespeuples.fr

Israël est en proie à de violentes manifestations qui, selon les observateurs locaux, pourraient déboucher sur une guerre civile ouverte, un développement que le Premier ministre Benjamin Netanyahou semble encourager.

Thousands of protesters chant slogans and hold signs during a protest against Israel’s Prime Minister Benjamin Netanyahu outside his residence in Jerusalem, Saturday, Aug 1, 2020. Protesters demanded that the embattled Israeli leader to resign as he faces a trial on corruption charges and grapples with a deepening coronavirus crisis. (AP Photo/Oded Balilty)

Depuis des semaines, Jérusalem et Tel-Aviv ont été le théâtre de grandes manifestations bruyantes devant les résidences officielles de M. Netanyahou et de son ministre de la Sécurité publique, Amir Ohana.

Samedi soir, environ 13 000 personnes ont traversé Jérusalem en criant « N’importe qui sauf Bibi », le surnom de Netanyahu. Leurs appels ont été repris par des dizaines de milliers d’autres manifestants à travers le pays.

Le taux de participation n’a cessé d’augmenter, malgré les attaques contre les manifestants de la part de la police et des loyalistes de Netanyahou. A l’étranger, les premières manifestations d’expatriés israéliens ont également été signalées.

Les manifestations, qui se tiennent au mépris des règles de distanciation physique, sont sans précédent selon les normes israéliennes. Ils ont comblé le fossé politique béant entre une petite circonscription d’activistes anti-occupation – appelés de manière péjorative « gauchistes » en Israël – et le public juif israélien beaucoup plus large qui s’identifie politiquement comme étant au centre et à droite.

Pour la première fois, une partie des partisans naturels de Netanyahou est dans la rue contre lui.

Contrairement aux manifestations précédentes, comme un grand mouvement pour la justice sociale qui a occupé les rues en 2011 pour s’opposer à la hausse du coût de la vie, ces manifestations n’ont pas totalement évité les questions politiques.

La cible de la colère et de la frustration est clairement personnelle à ce stade, centrée sur la figure de Netanyahou, qui est maintenant le premier ministre israélien étant resté en poste le plus longtemps. Les manifestants l’ont rebaptisé « ministre du crime » d’Israël (jeu de mots entre Prime Minister / Crime Minister).

Mais ce qui alimente également les manifestations, c’est une atmosphère plus large de désenchantement, alors que les doutes grandissent sur la compétence de l’État pour faire face aux multiples crises qui se déroulent en Israël. Le virus a causé une misère sociale et économique incalculable pour beaucoup, avec jusqu’à un cinquième de la population active au chômage. Les partisans de Netanyahou dans les classes moyennes inférieures ont été les plus durement touchés.

Étant depuis longtemps entré dans la deuxième vague de l’épidémie, Israël a un taux d’infection par habitant qui dépasse même celui des États-Unis [au 3 août, Israël compte officiellement 74 102 cas (dont 47 551 actifs), et 546 décès, avec plus de 1 000 nouveaux cas détectés par jour ; ces chiffres n’incluent pas les territoires palestiniens, où il y a officiellement 12 541 cas et 84 décès]. L’ombre d’un nouveau confinement au cœur d’une mauvaise gestion du virus par le gouvernement a sapé la prétention de Netanyahou d’être « M. Sécurité ».

Les violences policières suscitent également des inquiétudes. Ces violences ont été mises en évidence par le meurtre en mai d’un Palestinien autiste, Eyad Hallaq, à Jérusalem.

Les répressions policières contre les manifestations, utilisant des escadrons anti-émeute, des agents d’infiltration, des policiers à cheval et des canons à eau, n’ont pas seulement souligné l’autoritarisme croissant de Netanyahou. On a également le sentiment que la police est prête à utiliser un niveau de violence contre les Israéliens dissidents qui était autrefois réservé aux Palestiniens.

Après avoir manipulé son rival de droite, l’ancien général militaire Benny Gantz, pour qu’il le rejoigne dans un gouvernement d’unité en avril, Netanyahou a effectivement écrasé toute opposition politique significative.

L’accord a brisé le parti « Bleu et Blanc » de Gantz, nombre de ses députés refusant d’entrer au gouvernement, et a largement discrédité l’ancien général.

Netanyahou se préparerait pour une nouvelle élection cet hiver, la quatrième en deux ans, à la fois pour profiter du désarroi de ses adversaires et pour éviter d’honorer un accord de rotation dans lequel Gantz devrait le remplacer à la fin de l’année prochaine.

Selon les médias israéliens, Netanyahou pourrait trouver un prétexte pour imposer de nouvelles élections en retardant davantage l’approbation du budget national, alors qu’Israël est confronté à sa pire crise financière depuis des décennies.

Et, bien sûr, éclipsant tout cela, il y a la question des accusations de corruption contre Netanyahou. Non seulement est-il le premier Premier ministre en exercice en Israël à être poursuivi en justice, mais il utilise son rôle et la pandémie à son avantage, notamment en retardant les audiences du tribunal.

Dans une période de crise profonde et d’incertitude, de nombreux Israéliens se demandent quelles politiques sont mises en œuvre pour le bien national et quelles autres ne visent qu’au bénéfice personnel de Netanyahou.

L’attention accordée par le gouvernement pendant des mois à l’annexion de pans du territoire palestinien en Cisjordanie a semblé constituer un geste visant à courtiser sa circonscription de colons, créant une dangereuse distraction qui a mis la lutte contre la pandémie au second plan.

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