« Les droits de l’homme et leur impact sur la pauvreté, la violence et les conflits dans le monde arabe »
« Les droits de l’homme et leur impact sur la pauvreté, la violence et les conflits dans le monde arabe »
Sciences Po Paris, Amphithéâtre Jacques Chapsal, 27, rue Saint-Guillaume, 75007 Paris
La Ligue des droits de l’homme (LDH), en partenariat avec l’Association Sciences Po Monde arabe (SPMA),
l’Institut du Caire pour les études des droits de l’homme (ICEDH),
la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH),
le Réseau euro méditerranée des droits de l’homme (REMDH),
vous invite à une conférence :
La question des droits de l’homme n’engage pas seulement le droit ou la morale. Si l’on condamne souvent les traitements infligés par leurs gouvernants aux citoyens du monde arabe, on omet de dire que non seulement ces actes (emprisonnement, torture, etc.) ont des conséquences qui se mesurent à l’aune de la situation économique, mais qu’ils exercent également une influence non négligeable sur le contexte social en ce qu’ils sont susceptibles d’engendrer violences et conflits.
Avec l’aimable présence de :
Bahey Eldin Hassen, directeur de l’ICEDH
Driss El Yazami, secrétaire général de la FIDH
Michel Tubiana, président d’honneur de la LDH
Kamel Jendoubi, président du REMDH
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mardi 9 mars 2010, de 19h15 à 21h15,
DU PARQUET AU PLANCHER : 30 mois de lois sur la récidive
DU PARQUET AU PLANCHER : 30 mois de lois sur la récidive
Débat jeudi 11 mars 2010 de 19 h à 21 h 30, à la Bibliothèque de l’Ordre des Avocats – Palais de Justice de PARIS, à l’initiative du SAF.
Des peines planchers au projet de loi sur la récidive criminelle : vers l’incarcération perpétuelle ? Quel impact sur la surpopulation carcérale et l’état des prisons ?
SYNDICAT DES AVOCATS DE FRANCE – SECTION PARIS COMMISSION LIBERTES PUBLIQUES ET DROITS DE L’HOMME, nous invite à un débat sur le thème : Des peines planchers au projet de loi sur la récidive criminelle : vers l’incarcération perpétuelle ? Quel impact sur la surpopulation carcérale et l’état des prisons ?
Interviendront :
Henri LECLERC, Avocat, Ancien membre du Conseil de l’Ordre, Président d’honneur de la LDH
Christophe REGNARD, Magistrat, Président de l’Union Syndicale des Magistrats
Georges FENECH, Ancien député, Président de la MIVILUDES
Patrick MAREST, Délégué général de l’Observatoire International des Prisons
Modérateurs : Guillaume TRAYNARD et Gérard TCHOLAKIAN SAF Paris
Rencontre avec JULES FALQUET et FATIHA TALAHITE
Rencontre avec JULES FALQUET et FATIHA TALAHITE
la section Paris 10/11 de la LDH et la librairie Violette and Co
vous invitent à une rencontre avec JULES FALQUET et FATIHA TALAHITE,
où il sera question du sexe de la mondialisation.
La rencontre sera suivie d’un verre de l’amitié.
Jules Falquet (sociologue) et Fatiha Talahite (économiste) ont codirigé « Le sexe de la mondialisation » (à paraître le 4 mars aux Presses de Science-Po).
Résumé de l’ouvrage : Le genre est un organisateur central de la mondialisation néolibérale actuelle. Il est, avec les rapports de classe et de race, une clé d’analyse indispensable. En effet, les femmes constituent l’une des principales sources de profit pour le capitalisme global et, simultanément, l’un des groupes sociaux les plus actifs dans la conception et la mise en œuvre d’alternatives à cette mondialisation.
Violette and Co est une librairie unique consacrée aux textes et aux images qui mettent en valeur les femmes et les homosexualités sous toutes leurs formes.
Mercredi 3 mars à 19h00
Librairie Violette et Co, 102, rue de Charonne (Métro Charonne). Téléphone : 01 43 72 16 07
Journée des droits des femmes : 8 mars 2010
Journée des droits des femmes – Le lundi 8 mars à 18h30 : RDV derrière la banderole de la Fédération sera donnée la semaine prochaine, ligueuses et ligueurs préparez vos baskets !
Manifestation au départ de la Place de la Nation pour la Journée Internationale des Femmes, à l’appel de la Marche Mondiale des Femmes et du Collectif National pour les Droits des Femmes sur les violences, l’accès à l’IVG… à l’occasion du lancement de la 3e Marche Mondiale des Femmes
Le lundi 8 mars 2010 sera l’occasion de faire entendre les voix de celles et ceux qui défendent l’égalité entre les femmes et les hommes. 100 ans après la première journée de mobilisation pour les droits des femmes (8 mars 1910), l’égalité n’est toujours pas acquise.
QUEL AVENIR POUR LA JUSTICE PENALE ? La section Paris 12 de la LDH vous invite, le 11 février, à 19h30,
au café associatif « La Commune » 3, rue d’Aligre Paris 12e (Métro : Ledru Rollin), à un débat public animé par Evelyne Sire-Marin, magistrate, membre du Comité central de la LDH
Les multiples lois pénales récentes (notamment sur la récidive, les peines plancher, la rétention de sûreté.…), les nouvelles nominations « politiques » contestées au sein des plus hautes instances judiciaires françaises, les projets du gouvernement (avec le Rapport Léger et, entre autre proposition, la suppression du juge d’instruction) font craindre une évolution de la Justice pénale qui ne correspond pas aux critères d’une Justice républicaine au sens de la Convention Européenne des Droits de l’Homme, et au respect de la Démocratie.
Privatisation des prisons, culture de management, obsession du chiffre et du résultat… :
La Justice pénale restera-t-elle toujours un service public ?
Jeudi 11 février 2010 à 19 heures 30
autour d’un buffet garni par les participants, consommations au bar de la Commune.
La Ligue des Droits de l’Homme dans le 12e :
Section LDH Paris 12e
Maison des associations – Boîte 33
181, avenue Daumesnil 75012 Paris
Contact : paris.12@ldh-france.org
« France des étrangers, France des libertés ? »
« France des étrangers, France des libertés ? »
Les conditions de séjour, d’accueil, de travail, de vie des étrangers dans la France d’aujourd’hui
le 4 février à 20h, à la Maison des associations 22, rue de la Saïda 75015,
La section Paris 15 de la LDH vous invite à rencontrer Emmanuel TERRAY, anthropologue, membre de la LDH
L’égalité d’accès aux soins en danger ? débat proposé par la section Paris 10/11
L’égalité d’accès aux soins en danger ? débat proposé par la section Paris 10/11 de la LDH
à la Maison des Associations du 11e, 8, rue du Général Renault (M°Saint-Ambroise), le 13 février à 14h30 Cliquer ici
Notre système universel d’assurance maladie, envié par de nombreux pays, ne suffit plus à réduire les inégalités sociales de santé. La santé des populations les plus défavorisées est de plus en plus précaire en raison, par exemple, de l’application des franchises médicales, de dépassements d’honoraires trop élevés ou de refus de soins aux titulaires de la CMU. Les réformes successives de la santé, entreprises en général en absence de débat public, n’ont pas réduit les disparités sociales ou territoriales d’accès aux soins. Alors que nous vivons l’une des plus grandes crises sociales de l’après-guerre, comment notre société envisage-elle la santé et comment garantir l’accès à des soins de qualité pour tous ?
Trois équipes de l’Observatoire des pratiques policières de Seine-Saint-Denis et de l’Observatoire parisien des libertés publiques étaient présentes pour l’observation de la manifestation contre le projet Green Dock au départ de Gennevilliers le 25 mai 2024.
À leur arrivée, les équipes ont observé une douzaine de camions de CRS (compagnies républicaines de sécurité) au départ de la manifestation, pour un peu plus de 1 000 manifestant·e·s. Un dispositif d’inspection visuelle et de fouilles discrétionnaires avait été mis en place. Le parcours déposé en préfecture reliait la mairie de Gennevilliers à celle de l’Île- Saint-Denis (itinéraire prévu : av. Gabriel Péri / bvd Camelinat / rond-point Pierre Timbaud / av. Général de Gaulle / av. de Verdun / pont de Villeneuve / rue Méchin).
FACE AU RISQUE GENOCIDAIRE, CESSEZ-LE-FEU IMMEDIAT A GAZA ! Le 24 mai 2024, la Cour Internationale de Justice (CIJ) a ordonné à Israël d’arrêter immédiatement son offensive militaire à Rafah où sont réfugiées des centaines de milliers de personnes, après avoir rappelé qu’il existait « un risque réel et imminent » que la situation soit irréparable, et « un risque accru » de génocide des Palestiniennes et des Palestiniens de Gaza. Israël a répondu en continuant et accentuant les bombardements à Rafah et partout dans la bande de Gaza.
La fédération de Paris de la LDH (Ligue des droits de l’Homme) appelle donc instamment la France, dont la responsabilité politique et morale est engagée, à agir pour que soient prises les mesures efficaces afin de faire respecter les décisions de la CIJ. La fédération de Paris rappelle le soutien constant de la LDH au dialogue et aux mouvements, en particulier dans les sociétés civiles, qui œuvrent pour une paix juste et durable et pour l’égalité des droits entre Palestiniens et Israéliens de toutes confessions et en tous lieux. La fédération de Paris de la LDH demande un cessez-le-feu immédiat et durable, la libération des otages encore détenus par le Hamas, la protection de tous les civils à Gaza, en Cisjordanie, à Jérusalem-Est et en Israël, la mise en place d’un corridor humanitaire pour le passage de tous les produits de première nécessité, la levée intégrale du blocus de Gaza et la libération des prisonniers palestiniens en détention administrative arbitraire. La fédération de Paris de la LDH appelle toutes ses militantes et ses militants à manifester sur ces mots d’ordre en participant aux rassemblements parisiens compatibles avec nos convictions.
Le POINT DROIT qui détaille cette réglementation a été mis à jour .
Depuis sa création en 2019, l’Observatoire parisien des libertés publiques a pu constater à de nombreuses reprises le non-respect de l’obligation de port de référentiel des identités et de l’organisation (RIO) des agents intervenants dans le cadre du maintien de l’ordre toutes catégories confondues (CRS, GM, CSI, BAC Brav-M)1 . L’Observatoire rappelle que les dispositions de l’article R.434-15 du code de la sécurité intérieure imposent que le policier (ou le gendarme exerçant ses fonctions en uniforme) « se conforme aux prescriptions relatives à son identification individuelle ». L’arrêté du 24 décembre 2013 exige des agents qu’ils portent leur numéro d’identification individuel. Ceux qui sont autorisés à intervenir en civil (BAC, certains groupes spécialisés de CSI) doivent porter ce RIO (matricule) sur leur brassard.
Rencontre avec des migrants et une accueillante au Maltais Rouge le 30 janvier
le Maltais Rouge, 40 rue de Malte, le 30 janvier
LDH Paris 10/11 vous invite à une rencontre avec des migrant·e·s & une accueillante
L’ACCUEIL EST LEUR PRIORITÉ
Une ville dans la Nièvre. Une partie de la population, militants de la LDH ou non, s’est mobilisée pour accueillir et accompagner des migrants et demandeurs d’asile dans leur vie et leurs démarches. Nous vous proposons d’en rencontrer quelques‑un·e·s et d’échanger sur leurs expériences, leurs difficultés et les réussites dans un climat politique pas toujours facile.
Mardi 30 janvier 19h30Le Maltais Rouge 40 rue de Malte 75011 Paris
IMMIGRATION : combattre les contrevérités et les fantasmes, rencontre avec François Héran
le Jeudi 11 janvier 2024 à 19h30 à la Maison de la Vie Associative du 13e
11, rue Caillaux 75013 Paris (M° Maison Blanche)
La déconstruction des discours dominants sur l’immigration est plus que jamais indispensable. Les représentations de l’extrême-droite semblent avoir totalement envahi le discours public au point que toute autre opinion parait inaudible.
Face à cela, et afin que le débat démocratique puisse se construire sereinement, il faut revenir aux faits, à leur analyse, à leur mise en perspective, à la compréhension des évolutions des sociétés actuelles. Nous en avons besoin en tant que militants pour nourrir nos réflexions et nos actions.
IMMIGRATION : combattre les contrevérités et les fantasmes
François Héran est sociologue, anthropologue et démographe. Il travaille notamment sur les thématiques de recherche scientifique liées aux migrations internationales, aux dynamiques démographiques et aux discriminations. Professeur au Collège de France, il occupe la chaire Migrations et sociétés, tout en dirigeant l’Institut Convergences Migrations. Il est l’auteur, entre autres, de « Immigration : le grand déni »(Seuil-République des idées-2023) et « Parlons immigration en 30 questions » (La documentation française).
Nous vous attendons nombreux pour participer à ce premier rendez-vous de l’année 2024.
N’hésitez pas à inviter vos amis et connaissances !
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Ligue des droits de l’Homme – Section Paris 5/13
Maison des associations du 13èmeBP 36 – 11, rue Caillaux 75013 Paris06 42 72 87 63
L’Écran des droits : « Je vous salue salope, la misogynie au temps du numérique », Majestic Bastille, 11 décembre
10 décembre 2023 à 11h – la LDH et Autour du 1er Mai proposent dans le cadre de L’Écran Des Droits le film Je vous salue salope, un documentaire stupéfiant sur le cyberharcèlement des femmes.
Le filmJe vous salue salope, la misogynie au temps du numérique, Léa Clermont-Dion, Guylaine Maroist, 2022, Canada, 89 min Sur deux continents, quatre femmes sont victimes de cyberviolences extrêmes. Abandonnées par les forces de l’ordre, la classe politique et les géants du web qui engrangent des milliards avec la haine, elles décident de se battre et de ne plus se taire.La rencontreLa projection sera suivie d’une rencontre en présence de :
– Ketsia Mutombo, co-fondatrice et actuelle présidente de Féministes contre le cyberharcèlement, coautrice de « Politiser les cyberviolences. Une lecture intersectionnelle des inégalités de genre sur Internet » et afro-féministe engagée sur les questions de sûreté dans l’espace numérique et la propriété intellectuelle des personnes minorées. – Marie-Hélène Le Ny, photographe, membre de la LDH, rédactrice à 50/50, le magazine de l’égalité femmes/hommes. – Maryse Artiguelong, membre du Comité national de la LDH, spécialiste des données personnelles et de la protection de la vie privée.
Pour aller plus loinRetrouvez le soutien du film par la LDH : ici et ci-dessous la filmographie réalisée par Autour du 1er mai à l’occasion de cette projection : « Cyberharcèlement et misogynie en ligne » La filmographie Extrait du film
Chaque mois depuis 10 ans un collectif inter-associatif œuvrant pour la défense des droits humains organise une rencontre-débat autour d’un film, avec le Majestic Bastille (2-4 Bd Richard Lenoir 75011) / Dulac Cinémas comme précieux partenaire. Ce rendez-vous mensuel initié par la Ligue des Droits de l’Homme, et rejoint par Amnesty International, l’Observatoire International des Prisons et Autour du 1er mai, s’intitule L’écran Des Droits. Nous accueillons le public autour d’une programmation et l’animation de débats en présence de l’équipe du film et d’expert·es du ou des sujets abordés dans la tradition des ciné-clubs, nés de l’éducation populaire.
Conférence débat, 25 octobre, la LDH et la gestion sécuritaire de l’espace public
Nathalie TEHIO est avocate, membre du Bureau national de la LDH et référente nationale des Observatoires des libertés et des pratiques policières Mercredi 25 octobre 2023 de 20h à 21h30
L’Écran des droits : Je ne sais pas où vous serez demain, 8 octobre 2023 – Majestic Bastille
L’Écran des droits : Je ne sais pas où vous serez demain 8 octobre 2023 – Majestic Bastille
Un film d’Emmanuel Roy France, 2023,
L’Écran des droits fait sa rentrée, et vous propose pour l’occasion une programmation pensée collectivement par tous les membres du collectif : Amnesty international, la Ligue des droits de l’Homme, l’Observatoire international des prisons et Autour du 1er mai.
Reem est médecin généraliste au Centre de Rétention Administrative de Marseille. Des hommes se succèdent devant elle. Leur vie est suspendue et personne ne peut prédire où ils seront envoyés demain. Auprès d’eux, Reem tente malgré tout de tenir une ligne de soin, de respect et d’écoute. Lire la note de soutien de la LDH ici.
La projection sera suivie d’une rencontre avec le réalisateur Emmanuel Roy et Dominique Simonnot, contrôleuse générale des lieux de privation de liberté . Informations pratiquesDimanche 8 octobre 2023 à 11h00 Au cinéma Majestic Bastille Infos et réservations
à la Une de Fréquence Droits, le magazine de la Ligue des Droits de l’Homme (LDH) section Paris10/11
Les atteintes à la protection du secret des sources des journalistes
Mardi 19 et mercredi 20 septembre dernier, la journaliste indépendante Ariane Lavrilleux, a été placée en garde à vue mardi et mercredi dernier pendant 39 heures. son domicile a été perquisitionné ses notes et archives confisquées. Motif : les révélations qu’elle avait faites en 2021 dans les colonnes du média d’investigation “Disclose” sur des opérations de l’armée française en Egypte. Cette enquête portait sur l’opération « Sirli », menée à partir de 2015 par la Direction du Renseignement Militaire (DRM) pour le compte de la dictature du maréchal Abdel Fattah Al-Sissi.
Nous accueillerons :Ariane Lavrilleux, journaliste indépendante d’investigation françaiseDominique Padralié, présidente de la Fédération Internationale des Journalistes (FIJ)Jean-Pierre Canet, journaliste d’investigation et réalisateur. Ancien rédacteur en chef à « Envoyé Spécial », il est un des fondateurs de « Cash Investigation » Bérénice Hahn de Bykhovetz, avocate, docteure en droit pénal de la presse (membre de la LDH)
L’émission sera animée par :Claude Cirille, journaliste, membre de la LDH Boudjemaa Dahmane, président de la section paris 10-11 ECOUTER sur ALIGRE FM 93.1Les PODCASTS
A ECOUTER lundi 2 octobre , Ariane Lavrilleux
sur « Fréquence droits » Les atteintes à la protection du secret des sources des journalistes
L’Ecran des droits, ciné débat, Majestic Bastille, 8 octobre
Je ne sais pas où vous serez demain
Dimanche 8 octobre, 11H au Majestic Bastille
En présence du réalisateur Emmanuel Roy et de
Dominique Simonnot, contrôleure générale des lieux de privation de liberté
Reem est médecin généraliste au centre de rétention administrative (CRA) de Marseille. Des hommes se succèdent devant elle. Leur vie est suspendue et personne ne peut prédire où ils seront envoyés demain. Auprès d’eux, Reem tente malgré tout de tenir une ligne de soin, de respect et d’écoute
COMMUNIQUE DE PRESSE, la manifestation contre le projet de méga-bassine à Sainte-Soline.
Empêcher l’accès à la bassine quel qu’en soit le coût humain Le samedi 25 mars 2023, en dépit d’intimidations de la part des autorités publiques, 18 observateur·ice·s indépendant·e·s étaient présent·e·s à la manifestation contre le projet de méga-bassine à Sainte-Soline. Après un travail de plusieurs mois fondé sur des observations de terrain, recoupées à l’aide de témoignages et d’éléments matériels, les observateur·ice·s versent au débat public un rapport minutieux relatif à la stratégie de maintien de l’ordre déployée ainsi que le récit précis du déroulement de la manifestation.
ESCALADE DES VIOLENCES ET OPÉRATION DE COMMUNICATION, 1° mai à Paris
ESCALADE DES VIOLENCES ET OPÉRATION DE COMMUNICATION La stratégie de la Préfecture de police de Paris pour le 1er mai Rapport d’observation relatif aux opérations de maintien de l’ordre menées lors de la manifestation du 1er mai 2023
Observatoire parisien des libertés publiques – juillet 2023 « Avec, comme d’habitude, une technique maintenant bien rôdée de désescalade » Laurent Nuñez, sur LCI le 1er mai 2023
Contexte de la mobilisation Comme chaque année, le 1er mai, fête des travailleur·euse·s, a été célébré par une manifestation à Paris. Particularité de cette année 2023, le 1er mai s’est inscrit dans le cadre de la mobilisation contre la réforme des retraites. Cette mobilisation avait été anticipée par les renseignements territoriaux comme «significative » avec une « mouvance contestataire radicale dans son ensemble1 ». Ces éléments sont venus nourrir un discours justifiant l’ampleur du dispositif annoncé, sans lequel, à en croire le Préfet de police de Paris, « il n’y aurait pas de 1er mai possible2 ». Le ministère de l’Intérieur a ainsi annoncé le déploiement de 5000 membres des forces de l’ordre à Paris, assistés par la surveillance par drones au-dessus de la manifestation intersyndicale.
LES INITIATIVES DU COLLECTIF POUR LES 70 ANS DU 14 JUILLET 1953 LE 30 JUIN 2023 • À partir de 20h, projection et débat en plein air dans la cour de la Maison des Ensemble, Café de la Commune Libre d’Aligre, 3 rue d’Aligre, Paris 12ème. LE 13 JUILLET 2023 • 18h30• Commémoration devant la plaque, place de la Nation en présence des familles de victimes. Prises de paroles de Mme la Maire du 12éme, d’ historiens et de militants et dépôt de gerbe.
• 19h45• Visite de l’ exposition photographique retraçant ce drame de la colonisation. Elle a vocation à illustrer cet évènement,. Elle se veut être un outil pédagogique surtout auprès des jeunes générations. Elle restera plusieurs jours sur la Place de la Nation et pourra être réutilisée à des moments opportuns. • 20h15 • Lecture théâtralisée interprétée par des comédiens et des adhérents de la LDH et mise en scène par le metteur en scène Patrick Karl, des débats à l’Assemblée Nationale du 15 juillet 1953 sur cette manifestation. Débat houleux entre la gauche, la droite et l’extrême droite, qui 70 ans après ne perd pas de son acuité et de son actualité. Cette courte lecture est suivie par un Réquisitoire d’ Arié Alimi, avocat, qui dénoncera le scandale de l’impunité : comment instruire le procès d’un procès qui n’a pas eu lieu, quelles conséquences de l’absence de justice.
• 21h15 – Minuit • Une animation musicale, moment festif pour clôturer la soirée au kiosque, place de la Nation.
De l’Eau jaillit le Feu, l’Ecran des Droits, dimanche 11 juin, Majestic Bastille
Dans le marais poitevin, des milliers de personnes sont aujourd’hui engagées dans une lutte contre un projet de méga-bassines. Comment ce territoire à l’image si paisible est-il devenu l’épicentre d’une véritable guerre de l’eau ?
Un jour, l’eau viendra peut-être à nous manquer, alors ce beau film permet de se saisir de cette mobilisation locale au retentissement national pour débattre de nos communs ; il est un appel à sauver ce qui est encore possible, une incitation à nous interroger sur la manière de préserver cette ressource, ce bien commun dont nous sommes tous dépendants et quelque part responsables. Il encourage les citoyens, les collectifs et associations, à s’engager dans cette lutte dont on espère que l’issue sera positive.
Rencontre avec Alain Ruscio et Gilles Manceron,histoire coloniale et post-coloniale
Dans le cadre du parcours antiracisme LDH Paris 10/11 vous invite le 23 mai à 19h30
une rencontre avec Alain Ruscio et Gilles Manceron, animateurs du sitehistoirecoloniale.net
Histoire coloniale & postcoloniale un passé qui ne passe pas ? Mardi 23 mai, 20h-22h accueil à partir de 19h30 Le Maltais Rouge 40 rue de Malte 75011 Paris métro République/Oberkampf
REUNION DE SECTION – Débat Institutions et Démocratie
Un président et un gouvernement avec une majorité relative ont pu imposer légalement grâce à l’arsenal constitutionnel une réforme des retraites rejetée par 75% de la population et 90% des actifs salariés.
Quels sont les outils démocratiques à la disposition du peuple souverain ?
Notre réunion de section du 9 mai sera donc consacrée à cet enjeu avec : l’objectif de créer un groupe de travail intitulé Institutions et Démocratie.
Mardi 9 mai 2023 20hAGECA 177 rue de Charonne 75011 (métro Alexandre Dumas)accueil à partir de 19h30
PROGRAMME Présentation par Boudjemaâ Dahmane, président de la section et Pierre Lenel, membre du Bureau de la section
Intervention de Dominique Rousseau Ateliers, Restitution et échanges avec Dominique Rousseau, Auteur de Six thèses pour la démocratie continue (Odile Jacob, 176 pages, 14,90 euros),
POINT DROIT : manifester n’est pas une infraction ! Mars 2023
Manifester n’est pas une infraction : C’est l’exercice d’une liberté ! Que la manifestation soit déclarée1 ou non, peu importe : Manifester est l’exercice d’une liberté que l’Etat doit même protéger ! La participation à une manifestation non déclarée n’est pas une infraction
Débat introduit et animé par Claude Calame historien, EHESS, LDH
Les enjeux de la loi asile et immigration 2023 : emplois précaires et rejet des exilé-es. Il s’agira de se demander en quoi les dispositions prévues par la future loi, en modifiant le Ceseda, correspondent à une négation des droits fondamentaux, aussi bien individuels que sociaux, des personnes concernées, qu’il s’agisse de celles qui sont installées de longue date en France et y résident régulièrement, de celles qui sont contraintes à l’exil et qui tentent de trouver un refuge dans un pays de l’UE, singulièrement en France, ou encore des personnes migrantes qui, pour différentes raisons, n’ont pas obtenu de titre de séjour.
évident que ces deux dernières catégories se recoupent. S’y ajoute la précarisation des personnes, hommes et femmes, qui, pour satisfaire aux besoins de main-d’œuvre dans certains secteurs dits « en tension » pourront accéder à un droit au séjour et au travail dont rien ne garantit la pérennité, cela au risque de redevenir des « sans-papiers » vivant sous la menace, renforcée par le projet de loi, d’être frappés d’OQTF.
Informations, le 6 mars 2023, 18h-20H Événement organisé par les sections EHESS, Paris 5/13 et Paris 14/6/7 de la LDH Contact : ehess@ldh-france.org Adresse : 54 Bd Raspail, 75006 Paris
Ciné Droits, Tantura, de Alon Schwarz, Majestic Bastille, 12 février
venez découvrir Tantura,
documentaire d’Alon Schwarz
(Israël, 2022, 1h34, VOSTF)
en présence de
Mylène Stambouli, membre de la section Paris 5-13 de la LDH
Jean-Jacques Grunspan, distributeur du film et membre de l’AFPS
Gilles Manceron, historien membre du GT Maghreb/Moyen-Orient de la LDH
A la création de l’État d’Israël, des centaines de villages palestiniens ont été détruits. Le documentaire remet en question le mythe fondateur d’Israël et l’incapacité de sa société à accepter son sombre passé.cf.
compilé et présenté par Claude Cirille, journaliste et adhérent LDH Pour cette dernière émission de l’année 2022, nous vous proposons ce soir un regard rétrospectif sur les 12 mois écoulés et sur le travail réalisé par les équipes de la ligue des droits de l’homme section Paris 10/11.
En 2022, année électorale, les sujets de préoccupation et de mobilisation n’ont pas manqué,
l’équipe de « Fréquence Droits » s’est ainsi intéressée :
– à la ville de Stains, stigmatisée par l’extrême droite,
– à la justice restaurative,
– aux failles du droit international,
– à celles de nos institutions,
– au projet alternatif que constituent les « communs ».
Nous avons aussi travaillé sur :
– le racisme structurel à la faveur d’une production théâtrale, réalisée en collaboration avec la compagnie Naje,
– et nous avons traité des questions d’hygiène des plus déshérités de notre société.
Et le meilleur est à venir. Nous abordons 2023, la tête et le cœur pleins de projets, de détermination et d‘enthousiasme.
Mais la section Paris 10/11 de la Ligue des droits de l’homme, ce sont aussi plusieurs initiatives militantes qui ont rythmé l’année. Nous en parlerons.
Boudjemaa Dahmane, Président de la section 10/11 de la LDH de Paris, nous en donnera tous les détails.
L’Écran des droits : L’Empire du silence, Majestic Bastille, 8 janvier 2023
Pour cette séance de rentrée proposée par Amnesty international, venez découvrir L’Empire du silence, un documentaire qui témoigne des souffrances mais aussi des espoirs du peuple congolais, enlisé dans des conflits qui comptent des centaines de milliers voire des millions de victimes.
Depuis vingt-cinq ans, la République démocratique du Congo est déchirée par une guerre largement ignorée des médias et de la communauté internationale. Les victimes se comptent par centaines de milliers, voire par millions. Les auteurs de ces crimes sont innombrables : des mouvements rebelles, mais aussi des armées, celles du Congo et des pays voisins… Tous semblent pris dans un vertige de tueries, pour le pouvoir, pour l’argent, pour s’accaparer les richesses du Congo en toute impunité, dans l’indifférence générale. Parcourant le Congo caméra au poing depuis trente ans, Thierry Michel a été témoin des combats, des souffrances mais aussi des espoirs du peuple congolais. Relayant le plaidoyer du Docteur Mukwege, prix Nobel de la paix, et dans la continuité de son précédent film L’homme qui répare les femmes, il retrace les enchaînements de cette impitoyable violence qui ravage et ruine le Congo depuis un quart de siècle.
Le coup de cœur d’Amnesty Le film L’empire du silence est l’un de nos coups de cœur de l’année. Nous le soutenons car nous sommes sensibles au sujet abordé et partageons les messages qu’il porte, y compris au travers de nos actions en faveur de la lutte contre l’impunité des crimes commis en RDC.Retrouvez ici les articles publiés sur le site d’Amnesty en lien avec la République démocratique du Congo.Ainsi que la ficheLa LDH soutient le film « L’Empire du silence » de Thierry Michel – Ligue des droits de l’Homme (ldh-france.org) La rencontreLa projection sera suivie d’une rencontre avec le réalisateur Thierry Michel et Catherine Escurier, référente pour la République démocratique du Congo, Amnesty international France.
Informations pratiquesDimanche 8 janvier 2023 à 11h00 Au cinéma Majestic Bastille Infos et réservationsBande-annonce du film
Chaque mois depuis 10 ans un collectif inter-associatif œuvrant pour la défense des droits humains organise une rencontre-débat autour d’un film, avec le Majestic Bastille (2-4 Bd Richard Lenoir 75011) / Dulac Cinémas comme précieux partenaire. Ce rendez-vous mensuel initié par la Ligue des Droits de l’Homme, et rejoint par Amnesty International, l’Observatoire International des Prisons et Autour du 1er mai, s’intitule L’écran Des Droits. Nous accueillons le public autour d’une programmation et l’animation de débats en présence de l’équipe du film et d’expert.e.s du ou des sujets abordés dans la tradition des ciné-clubs, nés de l’éducation populaire.
Interventions en classes primaires et collèges 2022 – 2023
Le Groupe Éducation aux droits de l’Homme et à la citoyenneté
La LDH s’engage pour promouvoir une citoyenneté active et engagée ; c’est un contrepouvoir qui exerce un droit de critique et fait connaître à l’opinion publique et aux responsables politiques ses positions et ses propositions.
De préférence en binôme, les intervenants s’assurent d’une bonne interaction avec l’enseignant, en préparant en amont la thématique en lien avec les attentes de l’enseignant ou de l’établissement. Les interventions sont interactives et si possible en sous-groupe. L’objectif est de faire réfléchir et s’exprimer les élèves sur leurs représentations et leurs comportements tout en leur rappelant les principes sous-jacents aux droits de l’Homme et aux lois.
Contact : fedeparis@ldh-france.org (préciser Groupe Education)
L’ÉCRAN DES DROITS : LA COMBATTANTE, Majestic Bastille, 11 décembre
Votre rendez-vous mensuel L’ÉCRAN DES DROITS
EN PRÉSENCE DE CAMILLE PONSIN, REALISATEUR ET DE MARIE-CHRISTINE VERGIAT, VICE-PRÉSIDENTE DE LA LDH
L’ÉCRAN DES DROITS : LA COMBATTANTE
Dimanche 11 décembre à 11h au Majestic Bastille
Marie-José Tubiana, 90 ans, est une ethnologue à la retraite, spécialiste du Darfour. Chaque jour, elle recueille minutieusement des témoignages de réfugiés pour authentifier leur récit et compléter leur dossier de demandeur d’asile. Malgré son âge, elle met à contribution son savoir et le travail de toute une vie de recherche, pour mener son combat. Le combat d’une vie dédiée à autrui.
L’écran des droits, Ariaferma, Majestic Bastille, 20 novembre
De nos jours, dans un lieu reculé, quelque part en Italie. Accrochée aux montagnes sardes, une prison vétuste est en cours de démantèlement, la plupart des détenus ont été évacués ainsi que leurs gardiens. Puis le transfert est soudainement suspendu pour des questions administratives : la directrice annonce que le séjour des douze derniers détenus va se prolonger car on ne trouve pas d’endroit où les transférer.
Séance suivie d’un débat, en présence de Leonardo Di Costanzo, réalisateuret de Matthieu Quinquis, avocat pénaliste et président de l’OIP (SF)
Pour les garder, il n’y a plus que Gaetano Gargiulo, le surveillant le plus expérimenté, et ses hommes, qui s’impatientent. L’ambiance se tend. Les gardiens et les détenus sont face à face et certains esprits s’échauffent. Gargiulo est confronté à Carmine Lagioia, un boss de la camorra aux bonnes manières qui finit de purger une longue peine et qui entrevoit la possibilité de faire entendre les revendications des quelques détenus en sursis… Gargiulo s’était toujours gardé de sympathiser avec les détenus mais il assouplit son attitude, au grand dam de certains collègues plus stricts.
Peu à peu, dans un temps suspendu, prisonniers et officiers inventent une fragile communauté.
Note d’intention du réalisateur
« La prison de Mortana n’existe pas en vrai : c’est un lieu fictif, construit après avoir visité de nombreuses prisons. Presque partout nous avons trouvé des personnes très disponibles, désireuses de parler, de raconter leur vie. Parfois les entretiens impliquaient ensemble des gardiens, la direction et des détenus. Du coup, il arrivait que se crée une ambiance étrange de convivialité, c’était à celui qui le premier raconterait son histoire. On riait aussi. Puis, à la fin des entretiens, chacun reprenait son rôle et les hommes en uniforme, clés en main, ramenaient dans les cellules les autres, les détenus. Face à ce retour drastique à la réalité, nous, les extérieurs, nous nous sentions dépaysés. Et c’est justement cette sensation de dépaysement qui a conduit à la réalisation du film :Ariafermane raconte pas les conditions des prisons italiennes. C’est peut-être un film sur l’absurdité de la prison. » (cité par le Festival du film italien de Villerupt)
Chaque mois depuis 10 ans un collectif inter-associatif œuvrant pour la défense des droits humains organise une rencontre-débat autour d’un film, avec le Majestic Bastille (2-4 Bd Richard Lenoir 75011) / Dulac Cinémas comme précieux partenaire. Ce rendez-vous mensuel initié par la Ligue des Droits de l’Homme, et rejoint par Amnesty International, l’Observatoire International des Prisons et Autour du 1er mai, s’intitule L’écran Des Droits. Nous accueillons le public autour d’une programmation et l’animation de débats en présence de l’équipe du film et d’expert.e.s du ou des sujets abordés dans la tradition des ciné-clubs, nés de l’éducation populaire.
Notre prochaine séance le dimanche 11 décembre à 11h sera consacrée au film La Combattante en présence du réalisateur et de Marie-Christine Vergiat, vice-présidente de la LDH
Dans le cadre du parcours antiracisme, LDH Paris 10/11 vous propose une visite guidée personnalisée du Palais de la Porte Doréemercredi 16 novembre à 19h
Musée national de l’histoire de l’immigration 293, avenue Daumesnil – 75012 Paris
Participation : 7 € Explorer le Palais de la Porte Dorée pour comprendre l’histoire de ce bâtiment témoin du passé colonial. Un voyage dans le contexte de l’Exposition Coloniale de 1931 pour décrypter les représentations et le récit colonial des fresques et du bas-relief et parcourir l’histoire complexe de ce lieu. Cette visite, personnalisée pour notre groupe, s’inscrit dans notre Parcours antiracisme après une déambulation décoloniale dans les rues de nos arrondissements, de nombreuses rencontres et le spectacle de théâtre Tu viens d’où, toi ? Nous terminerons la visite en nous demandant, avec Gilles Manceron : Mémoire et colonisation, quel travail reste-t-il à faire ?Merci de ne vous inscrire que si vous êtes certain·e de venir. Rendez-vous dans le hall du Palais, entre 18h30 et 18h45
« La police au service de la population ou du pouvoir ? », Paris 14°, mardi 18 octobre
La section Paris 14-6-7 vous invite à un débat sur le thème
« La police au service de la population ou du pouvoir ? »
Usage des armes, maintien de l’ordre, contrôles d’identité et verbalisations : développements récents.
avec Nathalie TEHIO, avocate, membre du Bureau national de la LDH
et référente nationale des Observatoires des libertés et des pratiques policières
Mardi 18 octobre de 20h à 21h30
À la Maison des Associations du XIVe
22 rue Deparcieux 75014 Paris
Métro : Denfert-Rochereau – Bus : 28, 38, 58, 88
La LDH est très mobilisée sur le sujet des rapports police-population.
Elle documente, à travers les observatoires, le maintien de l’ordre.
La LDH est récemment intervenue devant la Cour européenne des droits de l’Homme pour critiquer le droit applicable et les pratiques policières de contrôles d’identité discriminatoires.
Elle lutte également contre les verbalisations abusives : outre une interpellation du Premier ministre avec d’autres organisations, elle a saisi la Défenseur des droits contre les amendes ciblant les jeunes de quartiers populaires dans trois quartiers de Paris.
Faisons le point sur ces combats et sur les développements répressifs récents (voir la LOPMI, projet de loi d’orientation et de programmation du ministère de l’intérieur, en débat actuellement au Sénat, en procédure accélérée).
L’Ecran des droits : La (très) grande évasion, 9 octobre 2022 – Majestic Bastille
L’écran des droits a 10 ans !
Pour célébrer le dixième anniversaire de notre rendez-vous mensuel, venez découvrir en avant-première le nouveau film de Yannick Kergoat, La (très) grande évasion,
en présence du réalisateur et d’Arié Alimi, avocat et membre du comité national de la LDH.
La (très) grande évasion 9 octobre 2022 – Majestic Bastille
Bienvenue dans le monde enchanté de l’évasion des capitaux. Les clefs de la fortune : savoir se cacher, trouver des complices et profiter de toutes les failles. À nous autres, il reste les politiques d’austérité et la joie de vivre dans un monde de plus en plus inégalitaire. Entre Paris, Washington et Luxembourg, de la Société Générale à HSBC, en passant par les enseignes mondialisées, ce documentaire traque les circuits de « l’optimisation fiscale » – formidable litote ! La rencontreLa projection sera suivie d’une rencontre avec le réalisateur Yannick Kergoat et Arié Alimi, avocat et membre du comité national de la LDH. Informations pratiques
Chaque mois depuis 10 ans un collectif inter-associatif œuvrant pour la défense des droits humains organise une rencontre-débat autour d’un film, avec le Majestic Bastille (2-4 Bd Richard Lenoir 75011) / Dulac Cinémas comme précieux partenaire. Ce rendez-vous mensuel initié par la Ligue des Droits de l’Homme, et rejoint par Amnesty International, l’Observatoire International des Prisons et Autour du 1er mai, s’intitule L’écran Des Droits. Nous accueillons le public autour d’une programmation et l’animation de débats en présence de l’équipe du film et d’expert.e.s du ou des sujets abordés dans la tradition des ciné-clubs, nés de l’éducation populaire.
L’ÉCRAN DES DROITS : AVANT-PREMIÈRE DE LA (TRÈS) GRANDE ÉVASION DE YANNICK KERGOAT, Majestice Bastille, 9 octobre
Votre rendez-vous mensuel L’ÉCRAN DES DROITS (ex Un Écran des Droits) fait sa rentrée !
Dimanche 09 octobre à 10h45 au Majestic Bastille
Au programme :
LA (TRÈS) GRANDE ÉVASION – en avant-première Un film de Yannick Kergoat La projection sera suivie d’une rencontre avec Yannick Kergoat, réalisateur du film et Arié Alimi, avocat, membre du Comité National de la Ligue des Droits de l’Homme
SYNOPSIS Le capitalisme est-il devenu incontrôlable ? De révélations en scandales successifs, l’évasion fiscale est devenue un marronnier médiatique et l’objet d’un concours de déclarations vertueuses pour les politiques. Alors que les multinationales et les plus riches ont de moins en moins de scrupules et de plus en plus de moyens à leur disposition pour échapper à l’impôt, pour nous, simples citoyens, les politiques d’austérité s’intensifient et les inégalités explosent. On voudrait nous faire croire que les mécanismes de l’évasion fiscale sont incompréhensibles et qu’elle est impossible à endiguer… Il ne nous reste alors que nos bulletins de vote, notre déclinant pouvoir d’achat et nos yeux pour pleurer. À moins que l’on puisse en rire malgré tout.
Un film Wild Bunch Distribution, au cinéma le 23 novembre 2022
L’ÉCRAN DES DROITS est un rendez-vous mensuel en partenariat avec la LDH, Amnesty Int., L’OIP et Autour du 1er mai
Ce sera le 10e anniversaire de cet événement qui depuis octobre 2012 a été régulièrement accueilli par le Majestic Bastille à un rythme bimestriel puis mensuel depuis deux années car nous ont rejoint Amnesty et l’OIP.
120° anniversaire de la grande loi de santé publique de 1902, Colloque, Paris AGECA , 24 septembre 2022
La Fédération de Paris et le Groupe de travail Santé – Bioéthique organisent un événement autour de la commémoration du
120° anniversaire de la grande loi de santé publique de 1902.
Occasion de se demander ce qu’est la santé publique, comment elle a évolué depuis 120 ans, et dans quelle situation elle se trouve aujourd’hui. .
4 tables rondes successives,
plus d’une quinzaine d’intervenants et intervenantes, professionnels de la santé, chercheurs, associations.
La santé publique d’hier à aujourd’hui Les déterminants de santé publique : facteurs sociaux, travail, environnement… Les acteurs de la santé publique : collectivités territoriales, associations, centres de santé… Les modalités d’action en santé publique entre contrainte et démocratie
Accueil à partir de 9 h 15 Entrée libre et gratuite – Réservation conseillée Réservation, programme, intervenant.es : site.ldh-france.org/paris Il sera possible de suivre les interventions en ligne Le lien sera communiqué dans la semaine précédant le colloque
Une grande loi de santé publique du 15 février 1902 prévoyait, entre autres choses, des contraintes visant à la salubrité publique et à la solidarité en pesant sur les propriétaires d’immeubles insalubres et en décrétant la première obligation vaccinale générale (à l’époque contre la variole).
Quelle est la place de la santé publique en France 120 ans après ? Comment est elle pensée, conduite et déclinée ? Comment cette approche collective se concilie-telle avec les droits reconnus aux usagers dans le champ de la santé ? En premier lieu, le droit à voir sa santé protégé, reconnu constitutionnellement, mais aussi les droits des malades -et un dispositif de démocratie sanitaire- avec la loi dite Kouchner dont on a fêté aussi cette année le vingtième anniversaire ? Les intérêts individuels et collectifs vont-ils de pair ? L’individu peut-il être contraint au nom de la solidarité ? Le colloque « La santé publique hier et aujourd’hui » organisé par la LDH, tend à croiser les regards d’historiens, de sociologues, de médecins, de scientifiques et de représentants associatifs sur cet objet.
Intervenants et Intervenantes dans l’ordre des tables rondes
Jean-Paul Gaudillière (historien des sciences, Inserm-EHESS, laboratoire Cermes3) ; Dan Ferrand-Bechmann (sociologue, professeure honoraire Université Paris 8, membre de la LDH Paris) ; Laurène Chesnel (vice-présidente CNCDH 2019-2022, rapporteure de l’Avis CNCDH sur les inégalités sociales de santé adopté à l’unanimité le 17/2/2022) Judith Rainhorn (historienne de la santé au travail, professeur à l’Université Paris1) ; André Cicolella (ingénieur chimiste, toxicologue, président fondateur du réseau « Environnement Santé ») ; Jean-Paul Vernant (professeur émérite d’hématologie à Paris 6, vice-président de la Ligue contre le Cancer) ; Jean-Michel Belorgey (conseiller d’Etat ; communication d’un entretien filmé pour ce colloque) ; Eve Plenel (directrice de la Santé publique de la Ville de Paris) ; Jérôme Voiturier (directeur général de l’Uniops), Bernard Moriau (médecin de terrain, en particulier auprès des migrants, Médecins du Monde) Agnès Bourdon-Busin, ancienne administratrice de l’APF France handicap. Lydia Caillaud (médecin en centre municipal de santé, co-organisatrice du 61e congrès national de l’USMCS en octobre, titré ‘’Enfin la santé publique !’’), François Bourdillon (médecin de santé publique, ancien directeur général de Santé publique France, coauteur en 2011 du « Manifeste pour une santé égalitaire et solidaire ») ; Michel Bass (médecin de santé publique, sociologue, directeur de l’Afresc) ; Luigi Flora (codirecteur patient, Centre d’innovation du partenariat avec les patients et le public, Université Côte d’Azur, Centre d’étude des solidarités sociales) ; Sophie Crozier (neurologue en CHU, cofondatrice du Collectif Inter Hôpitaux, membre du Comité consultatif national d’éthique) ;
Tables rondes animées par : Jean-Luc Deryckx (bureau LDH Fédération de Paris et coorganisateur du colloque), Dan Ferrand-Bechmann (sociologue, professeure honoraire Université Paris 8, membre de la LDH Paris), Elsa Vivant (sociologue et urbaniste, membre du GT LDH Santé-bioéthique) et Philippe Laville (ancien formateur de professeurs de SMS et de soignants ; élu national et co-animateur du GT santé-bioéthique LDH)
une proposition de la LDH Paris et du Groupe Santé Bioéthique
Ciné débat , Les Balles du 14 Juillet, 10 juillet à 11h, Majestic Bastille
Bonjour, comme chaque année nous commémorerons l’assassinat, lors de la manifestation du 14 juillet 1953 de 7 manifestants dont 6 nationalistes algériens Place de la Nation.
Cela se réalisera en 2 temps :- la présentation du film Les Balles du 14 Juillet le dimanche 10 juillet à 11h au Majestic Bastille
dans le cadre de l’événement Un Ecran Des Droits-
la cérémonie elle-même le 13 juillet à 18h30 suivie d’un bal populaire avec orchestre, buvette, petite restauration et librairie militante. Venez nombreux !
Le 14 juillet 1953, à l’arrivée d’une manifestation, place de la Nation, la police parisienne charge le cortège de nationalistes algériens pour leur arracher banderoles, drapeaux, pancartes… Affrontements, heurts, bousculades, les policiers tirent. On relève sept morts : six Algériens et un syndicaliste français et de nombreux blessés dont cinquante par balle. Depuis plusieurs années un collectif d’associations animé par la LDH, avec Attac 12e, la Commune libre d’Aligre, le Maghreb des films, le PCF 12e, Solidaires Paris, et l’UL CGT 12e commémorent cet événement, avec le soutien actif de la Mairie du 12e. C’est une occasion d’assurer le devoir de mémoire et de réfléchir et échanger sur des sujets comme l’Algérie hier et aujourd’hui, la répression policière, le droit de manifester, le colonialisme, etc.
Nous vous invitons cette année encore à partager souvenir, débat et convivialité, Mercredi 13 juillet 2022 18 heures 30
Commémoration :
Dépôt de gerbes, prises de paroles,débat avec des élus le la Mairie du 12e, l’historien Nedjib Sidi Moussa, l’avocat Arié Alimi
Place de l’île de la Réunion Paris 12e 20 heures 30
Bal populaire avec l’orchestre FANFARINHABoissons et restauration sur place, librairies…Au kiosque à musique de la place de la Nation
Le film de Daniel Kupferstein « Les balles du 14 juillet » sera projeté au cinéma Majestic Bastille, Paris 11ele dimanche 10 juillet à 11 heures. La projection sera suivie d’un débat.
Un Écran Des droits – La fabrique des pandémies, 12 juin, Majestic Bastille
Un Écran Des droits – 12 juin 2022 Pour cette nouvelle séance proposée dans le cadre de notre cycle mensuel, venez découvrir le film La Fabrique des pandémie, de Marie-Monique Robin, qui montre commentles activités humaines, en précipitant l’effondrement de la biodiversité, ont créé les conditions d’une « épidémie de pandémies ».
Dengue, Chikungunya, Covid-19, Sida, Ebola : le nombre de maladies émergentes — jusqu’alors inconnues — a explosé ces quarante dernières années. La plupart d’entre elles sont des zoonoses, des maladies infectieuses transmises aux hommes par les animaux. Dans ce documentaire, la comédienne Juliette Binoche cherche à saisir les causes de cette « épidémie de pandémies ». Elle part à la rencontre de scientifiques du monde entier pour comprendre quels sont les liens entre la santé humaine et la santé des écosystèmes.
La rencontre La projection sera suivie d’une rencontre avec la réalisatrice Marie-Monique Robin et Philippe Laville, co-animateur du groupe de travail national santé-bioéthique de la LDH.
Informations pratiques Dimanche 12 juin à 11h00 Au cinéma Majestic Bastille
Infos et réservations Pour aller plus loin Retrouvez ici et en téléchargement ci-dessous la filmographie réalisée par Autour du 1er mai : « Covid 19 – Année Zéro : Regards de cinéastes sur nos mondes confinés et l’hôpital en danger ». La filmographie à télécharger ici !Le cycle Un Écran Des droits est proposé au Majestic Bastille par La Ligue des droits de l’Homme, Amnesty International, l’Observatoire international des Prisons et Autour du 1er mai. Chaque deuxième dimanche du mois à 11h00, venez découvrir un documentaire récemment sorti en salles et discuter avec l’équipe du film et/ou des intervenant·es.
Un écran des droits, cinédébat, DES HOMMES, 15 mai, Majestic Bastille
DES HOMMES, Un film de Alice Odiot et Jean-Robert Viallet La projection sera suivie d’une rencontre avec la coréalisatrice Alice Odiot et Matthieu Quinquis, membre du CA de l’Observatoire international des prisons.
France – 2019 – 90 min
Trente mille mètres carrés et 2 000 détenus dont la moitié n’a pas 30 ans. La prison des Baumettes raconte la misère, la violence, les abandons et les espoirs aussi. C’est une histoire avec ses cris et ses silences. Un concentré d’humanité.
UN ÉCRAN DES DROITS est un rendez-vous mensuel en partenariat avec la LDH, Amnesty Int., L’OIP et Autour du 1er mai
DÉMOCRATIE EN CRISE ? 5e ou 6e République…, Paris, 9 mai
2 ème partie – A partir de 20h15, ouverte à tous-tes : Rencontre débat DÉMOCRATIE EN CRISE ?
avec Charlotte Girard, maîtresse de conférence en droit public, co-rédactrice de l’Avenir en Commun et Malik Salemkour, président de la LDH.
Sous couvert d’événements dramatiques (attentats terroristes, morts du Covid…), les mesures d’exception tendent à devenir la règle. Suite à ces atteintes à la liberté et à la démocratie, combien de citoyens ont-ils perdu leurs dernières illusions sur le fonctionnement de la 5e République ?
Le Maltais Rouge 40 rue de Malte, 75010 (Oberkampf ou République)
La LDH s’est naturellement portée au premier rang pour les combattre. Mais est-il encore possible de réformer la Constitution ou la LDH doit-elle revendiquer son abolition et proposer une refondation démocratique ?
NON A L’EXTRÊME DROITE, POUR LA JUSTICE ET L’EGALITE, Paris Nation
Rassemblements le samedi 16 avril partout en France A PARIS 14hPLACE DE LA NATION
Appel unitaire à rassemblements le samedi 16 avril partout en France et à Paris à 14h place de la Nation
L’extrême droite est à nouveau présente au second tour de l’élection présidentielle, forte d’un niveau de voix jamais atteint. Nous refusons de la voir accéder au pouvoir. Les causes en sont diverses et anciennes, elles ont été analysées et sont connues. Les responsabilités sont à chercher du côté des politiques ultralibérales menées depuis des années qui ont exacerbé les injustices et les inégalités sociales, enfoncé des territoires et des populations dans la précarité et le désarroi. Nos organisations les ont combattues, comme elles ont dénoncé les attaques portées contre les libertés. Elles les dénonceront encore demain, sans désemparer face à l’adversité. L’urgence, aujourd’hui, c’est d’affirmer collectivement la force des idées et des valeurs qui nous rassemblent. Elles sont constitutives de la démocratie et totalement incompatibles avec la haine, la xénophobie, la démagogie nationaliste et la mise en opposition de tous contre tous que portent les mouvements d’extrême droite. En rejetant Marine Le Pen, il s’agit d’empêcher l’avènement d’un projet de société destructeur de l’État de droit, de la république démocratique sociale et solidaire que nous défendons chaque jour. Il s’agit de dénoncer son programme trompeur qui frapperait durement les plus faibles, les plus démunis, les femmes, les personnes LGBTI ou étrangères.Ensemble, nous voulons réaffirmer que la devise « Liberté, Egalite, Fraternité » doit, plus que jamais, rester à l’ordre du jour, pour toutes et tous, sans exclusive ni distinction. Dans la diversité de nos approches et formes d’actions, nous voulons construire un destin commun de justice sociale et environnementale autour de l’égalité des droits, par le débat démocratique, un dialogue social et civil renforcé, un État de droit qui garantisse pleinement nos libertés, une République laïque et solidaire, protectrice de l’arbitraire, riche de services publics confortés, reconnus, bénéficiant des moyens de leur pleine efficacité. Cette ambition commune serait gravement mise en cause avec l’arrivée au pouvoir de l’extrême droite.C’est pourquoi, ensemble, nous invitons chacune et chacun à participer à de larges rassemblements populaires dans toutes les communes de France et à Paris, le samedi 16 avril 2022 autour d’un même appel :« Contre l’extrême droite et ses idées, pas de Marine Le Pen à l’Elysée »
➤ Participez au rassemblement parisien, le samedi 16 avril à 14h, place de la Nation à Paris.➤ Faites nous remonter les informations sur vos rassemblements en région.
Premiers signataires : Ligue des droits de l’Homme (LDH), Confédération générale du travail (CGT), Confédération paysanne, Fédération des associations générales étudiantes (Fage), Fédération syndicale unitaire (FSU), Fédération syndicale étudiante (FSE), Mouvement national lycéen (MNL), Syndicat des avocats de France (Saf), Syndicat de la magistrature (SM), Union nationale des étudiants de France (Unef), Union syndicale Solidaires, Vigilance et initiatives syndicales antifascistes (Visa), ActionAid France, Amis de la Terre France, APF France handicap, Assemblée citoyenne des originaires de Turquie (Acort), Association des familles des prisonniers et disparus Sahraouis (AFAPREDESA), Association des femmes de l’Europe méridionale (Afem), Association de promotion des cultures et du voyage, Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF), Attac France, Campagne antiracisme et solidarité, Centres d’entraînement aux méthodes d’éducation active (Ceméa), Centre de recherche et d’information et de développement (Crid) La Cimade,
UN ÉCRAN DES DROITS : MEDIA CRASH, 10 avril, Majestic Bastille
, EN PRÉSENCE DE ELIANOR MONKAM ET EDWY PLENEL JOURNALISTE ET DIRECTEUR DE MEDIAPART
DIMANCHE 10 AVRIL 2022 À 11H AU MAJESTIC BASTILLE
MEDIA CRASH – QUI A TUÉ LE DÉBAT PUBLIC? Un film de Luc Hermann et Valentine Oberti
Séance suivie d’une rencontre avec Elianor Monkam et Edwy Plenel journaliste et directeur de Mediapart
Il y a ce que vous voyez, ce que certains souhaitent que vous voyiez, et ce que vous ne voyez pas. Jamais la France n’a connu une telle concentration des médias privés. Quelques industriels milliardaires, propriétaires de télévisions, radios, journaux utilisent leurs médias pour défendre leurs intérêts privés. Au détriment de l’information d’intérêt public. En cachant ce qui est essentiel, en grossissant ce qui est accessoire, ces médias façonnent, orientent, hystérisent pour certains le débat. Avec la complicité de certains responsables politiques, qui s’en accommodent volontiers.
Mediapart et Premières Lignes vous racontent les coulisses des grands médias.
Rendez-vous mensuel, en partenariat avec la LDH, Amnesty Int., L’OIP et Autour du 1er mai
conférence gesticulée, J’aurais dû m’appeler…. Paris, 9 avril 2022
Dans le cadre du parcours antiraciste, après Tu viens d’où, toi ?LDH Paris 10/11 propose une conférence gesticulée de Nadège de Vaulx
samedi 9 avril 2022 à 15h00
Le Point Éphémère200 quai de Valmy – 75010 Paris Entrée gratuite Une conférence gesticulée est un spectacle qui mêle théâtre et conférence. Elle associe, avec humour, expériences vécues et connaissances théoriques.
« Pour les descendants d’Algérien.nes, il y a une zone grise : une histoire coloniale mise sous silence, des représentations racistes qui perdurent. Intégrée par l’école républicaine, bercée par le mythe national, j’ai joué le jeu de l’intégration, j’ai refoulé une partie de mon héritage. Je fais aujourd’hui marche arrière en prenant bien soin de reformer le puzzle de mon histoire ».
LA CONCENTRATION DES MÉDIAS TUE LA DÉMOCRATIE, 18 mars 2022
MEETING 18 MARS 2022 –
A partir de 18:30 à 22 heures
Salle Olympe de Gouges, 15 rue Merlin, 75011
Venez débattre de la concentration des médias et des maisons d’édition, et de la menace Bolloré.Stands, prises de parole, tables-rondes… Avec la participation de : Arié Alimi (Avocat), Taha Bouhafs (Journaliste), Sylvain Bourmeau (Journaliste), Laurence De Cock (Historienne), Cécile Duflot (Directrice Général d’Oxfam), David Dufresne (écrivain), Edwy Plenel (Journaliste et président de Mediapart), Jean-Baptiste Rivoire (Journaliste), Denis Robert (Journaliste), Salomé Saqué (Journaliste), Daniel Schneidermann (Journaliste)…
10 ANS APRÈS LA TUERIE DE L’ÉCOLE JUIVE DE TOULOUSE, NOUS DISONS “NON À L’ANTISÉMITISME
Journée de mobilisation contre l’antisémitisme organisée, en cette date anniversaire,le 13 mars 2022, à Paris, par le RAAR (appel signé par la LDH) Voir l’appel en pièce jointe
Débat public sur les événements de Toulouse de 13h30 à 16h00 : grande salle, 31 rue de la Grange aux Belles 75010 Paris – Métro Colonel Fabien.
Marche au départ de la place de la République, rendez-vous à 16h30. Le cortège se rendra sur le Parvis des 260 Enfants dans le 4e arrondissement.
Non à l’antisémitisme. Non à tous les racismes.
Hommage national aux morts de la rue le 15 mars 2022 à Paris
Je me fais le relais du Collectif Les Morts de la Rue pour vous faire parvenir l’invitation à L’HOMMAGE NATIONAL AUX MORTS DE LA RUE QUIAURA LIEU
MARDI 15 MARS 2022,
sous forme d’une marche silencieuse dans le Nord-Est de Paris 12H15 : DÉPART PLACE STALINGRAD 13H : ARRIVÉE AUX BUTTES-CHAUMONT. DÉPÔT DE FLEURS SUR LES GRILLES FACE À LA MAIRIE DU XIXE
Au moins 623 décès de personnes sans-domicile ont été appris en 2021 sur le territoire français. Elles avaient 49 ans en moyenne. 561 hommes, 62 femmes, 4 enfants de moins 5 ans et 13 de moins de 19 ans et 4 personnes de plus de 80 ans. Chacune de ces personnes était quelqu’un. Elles n’étaient pas que SDF ou un numéro sur la liste. Elles avaient été documentariste ou artificière, soignaient les pigeons ou faisaient rire les enfants ou encore étaient cuisiniers et gourmets… Nous nous associons à la peine de ceux qui ont connu, aimé, soutenu ces personnes. RDV le 15 mars pour cette marche-hommage où nous saluerons la mémoire de chacune de ces 623 personnes dont nous avons appris le décès et de celles bien plus nombreuses restées ignorées.
Bérangère Grisoni – 06 60 06 07 93 – @BeGrisoni [1] _En interpellant, en honorant ces morts, nous agissons aussi pour les vivants !_
Le film SUR LES TOITS, Un écran, des droits, Majestic Bastille, 13 mars 2022
Début des années 70 : une série d’événements fait monter la tension dans les prisons françaises. En réponse au traitement inhumain que leur fait subir l’administration pénitentiaire, les prisonniers de la centrale de Ney à Toul (Lorraine) ouvrent le bal et se mutinent au début du mois de décembre 1971. Les détenus de la maison d’arrêt Charles III à Nancy leur emboitent le pas le 15 janvier 1972 : « Au café », les mutins prennent le contrôle de la prison, située en plein centre-ville, montent sur les toits, depuis lesquels ils interpellent les badauds, communiquent leurs revendications, et résistent à l’assaut des CRS.
Dans les mois qui suivent les révoltes de Toul et de Nancy, plus d’une trentaine de mutineries vont embraser les prisons françaises, qui n’avaient jamais connu une telle vague de révoltes. Malgré la répression musclée orchestrée par le gouvernement et le discours de la grande presse qui décrédibilise systématiquement les révoltes, le tour de force des prisonniers n’est pas vain. Relayées et défendues par une élite intellectuelle engagée, dans un contexte idéologiquement tendu, les mutineries des années 71/72 vont poser pour la première fois les problème des conditions de détention, de la fonction de la prison et du système pénitentiaire français. (Les mutins de Pangée)
La rencontre La projection sera suivie d’une rencontre avec le réalisateur Nicolas Drolc, et Delphine Boësel, présidente de l’Observatoire international des prisons.
Cette projection est proposée dans le cadre du collectif « Un Écran Des Droits », RDV cinéma mensuel pour la défense des droits humains (tous les deuxième dimanche du mois), fruit d’un partenariat entre le cinéma Majestic Bastille et les associations : la Ligue des Droits de l’Homme, Autour du 1er Mai, Amnesty et l’Observatoire International des Prisons.
Spécial Journée internationale des droits des femmes
Mardi 8 mars 2022 à 20h au Majestic Bastille
Mina Mileva et Vesela Kazakova suivi d’une rencontre
Découvrez en AVANT-PREMIÈRE :
WOMEN DO CRY Un film de Mina Mileva et Vesela Kazakova
Séance suivie d’une rencontre avec : Christophe Bruncher, producteur du film Lola Schulmann, chargée de plaidoyer droits sexuels et reproductifs, AMNESTY INTERNATIONAL Lucie Daniel, experte plaidoyer droits et santé des femmes et filles, EQUIPOP
« Un vibrant film-tract, entre crise de nerfs et déclaration d’amour aux mères » Télérama Avec Maria Bakalova (Borat 2) UN CERTAIN REGARD – CANNES 2021
Une cigogne blessée, une femme en pleine dépression postnatale, une jeune fille confrontée aux stigmates du VIH, une mère qui cherche un peu de magie dans le calendrier lunaire… Sœurs, mères et filles se confrontent à leurs fragilités et à l’absurdité de la vie, au moment où de violentes manifestations et débats sur le genre déchirent leur pays, la Bulgarie. D’après une histoire vraie.
Un Écran des droits est un rendez-vous mensuel au Majestic Bastille, en partenariat avec la LDH, Amnesty Int., L’OIP et Autour du 1er mai
HISTOIRE(S) DE RACISME SYSTÉMIQUE, Fréquence Droits, 28 février
En avant goût de notre pièce de Théâtre Forum « Tu viens d’où, toi ? les 5 et 6 mars … Pap Ndiaye & Gilles Manceron seront nos prochains invités sur Fréquence Droits lundi 28 février de 18h à 19h
c’est sur ALIGRE FM 93.1 >> HISTOIRE(S) DE RACISME SYSTÉMIQUE Fréquence Droits, le rendez-vous mensuel de la LDH, section 10/11, sur Aligre FM a décidé de s’emparer des mots « racisme systémique » et « privilège blanc » qui se sont imposés dans le vocabulaire politique français, non sans provoquer, débats, controverses et parfois malentendus, pour exprimer leur vérité, leur force et leur subtilité.
Le fil conducteur de cette émission sera le spectacle « Tu viens d’où, toi ? »,un spectacle pensé par la LDH et la compagnie NAJE qui fera l’objet de deux représentations les samedi 5 mars à 20h00 et dimanche 6 mars à 15h00 à la Maison des métallos, 94 rue Jean-Pierre Timbaud, 75011 Paris. Avec les témoignages d’Irène, Noria, et Aza, membres de la troupe (à 50% blanche et 50% racisée) ainsi que Farida Aouissi, et Fabienne Brugel, comédiennes et autrices. En studio, deux éminents historiens :Pap Ndiaye, Professeur des universités, et directeur général du Musée National de l’Histoire de l’Immigration situé au Palais de la Porte DoréeEtGilles Manceron, membre de la Ligue des Droits de l’Homme et du Comité de vigilance face aux usages publics de l’HistoireAvec eux, il sera question de donner un sens aux mots utilisés, d’éclairer certains des débats qui agitent la société française de 2022, et de répondre à plusieurs questions essentielles :Comment expliquer qu’une droite réactionnaire ait pu imposer ses thématiques dans l’espace public ? Comment agir face au racisme structurel et comment s’allier, entre blancs et racisés, dans la lutte décoloniale et antiraciste ?
Débat animé par Claude Cirille avec Boudjemaâ Dahmane, président de la section Paris 10-11 de la LDH
UN ÉCRAN DES DROITS : UN PEUPLE – EMMANUEL GRAS, 13 février, Majestic Bastille
Dimanche 13 février à 11h au Majestic Bastille Séance suivie d’une rencontre avec le réalisateur Emmanuel Gras et Sylvie Alphandéry, présidente d’Autour du 1er mai et membre de la Ligue des Droits de l’Homme.
En octobre 2018, le gouvernement Macron décrète l’augmentation d’une taxe sur le prix du carburant. Cette mesure soulève une vague de protestations dans toute la France. Des citoyens se mobilisent dans tout le pays : c’est le début du mouvement des Gilets jaunes. À Chartres, un groupe d’hommes et de femmes se rassemble quotidiennement. Parmi eux, Agnès, Benoît, Nathalie et Allan s’engagent à corps perdu dans la lutte collective. Comme tout un peuple, ils découvrent qu’ils ont une voix à faire entendre.
Un film KMBO
Rendez-vous mensuel, en partenariat avec la LDH, Amnesty Int., L’OIP et Autour du 1er mai
Tu viens d’où toi ? Maison des métallos, 5 et 6 mars
la compagnie NAJE & la LDH Paris 10/11
proposent un spectacle de théâtre-forum Tu viens d’où toi ? a été pensé par la compagnie de théâtre Naje et la LDH Paris 10/11. Notre troupe est 50% blanche et 50% racisée. Nous venons de différents milieux sociaux, nous sommes jeunes, nous sommes retraités. Notre question c’est comment agir face au racisme structurel et comment s’allier, entre blancs et racisés, dans la lutte décoloniale et antiraciste ?
samedi 5 mars à 20h00 – dimanche 6 mars à 15h00
Maison des métallos94 rue Jean-Pierre Timbaud, 75011 Paris Prix : 10 € ; RSA : 2 € ; SMIC : 5 € ; Soutien : 20 €
Si vous n’avez pas de cartede paiement, envoyez un chèque à l’ordre de NAJE ou espèces à Irene Rodgers, 15 rue Faidherbe, 75011 Paris Précisez la date de représentation, votre adresse mail et votre numéro de téléphone.
Il n’y a pas un outremer mais des terres ultramarines dirigées par la France. Au-delà d’aspects certes communs qui permettent de les rassembler, comme les héritages de leur histoire coloniale, leur éloignement de la métropole, leur délaissement par les pouvoirs publics et une situation économique et sociale plus défavorable que celle de la métropole en moyenne, les cinq Drom sont aussi caractérisés par des très fortes différences, socio-démographiques, économiques, culturelles…
SÉCURITÉ PARTOUT, JUSTICE NULLE-PART, sur Radio Aligre
Pour cette dernière de l’année 2021, au lieu de vous emmener pour une plongée en profondeur au cœur d’un sujet, nous allons ensemble prendre de la hauteur et jeter un regard sur cette année passée.
Ainsi le fil rouge qui guidera notre conversation au cours de cette émission est le renforcement du tout sécuritaire sur nos vies et des combats de la LDH pour les droits fondamentaux.
SÉCURITÉ PARTOUT, JUSTICE NULLE-PART
Notre invitée :
Marie-Christine Vergiat, vice-présidente de la LDH et ex-députée européenne
Un communiqué de l’observatoire des libertés publiques de la LDH sur ce document officiel important pour la tenue des manifestations et les droits à manifester.
Premiers pas dans une permanence d’accueil des étrangers.
9h 15: Accueil des participants
9h30 : Introduction
9h40 -11h : Présentation du CESEDA ( code de l’entrée , du séjour des étrangers et du droit d’asile) et les différents titres de séjour par Mylène Stambouli, avocate au Barreau de Paris.
11h15-12h30 : Les bases de la procédure de demande d’asile avec Robert Joory, avocat au Barreau de Paris.
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12h30 – 14h : Pause déjeuner libre
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14h-16h : Echanges d’expériences- animé par Jean-Michel Delarbre, membre du Comité Central de la LDH et du Groupe de travail Etrangers-Immigrés.
-Régularisation des familles et des jeunes scolarisés étrangers : les difficultés des démarches dans les Préfectures d’Ile de France par une représentante de RESF ( réseau éducation sans frontières)
– Régularisation des salarié-es avec un-e représentante de la CGT et Benoit Clément du syndicat Solidaires.
Pour des raisons sanitaires nous ne pouvons vous proposer comme à l’habitude un repas, mais il y a des possibilités dans le quartier et vous pouvez apporter un encas. Dans le souci de vous recevoir au mieux, nous vous remercions par avance de bien vouloir vous inscrire par mail à cette journée.
Bien amicalement
Le Comité Régional Ile de France et le GT étrangers-immigrés de la LDH.
Rapport Jeunes / police, au Campus Condorcet, 30 nov.
Rapport Jeunes / police, au Campus Condorcet, 30 nov.
La Fédération de Paris s’est associée à la Fédération du 93 pour tenir une permanence au Campus Condorcet.Cette démarche, qui associe également l’Observatoire des pratiques policières du 93, débouche sur un partenariat pour l’organisation d’un forum avec l’association Médiation nomade (intervenant en soirée avec un camion dans des cités populaires pour désamorcer des tensions, créer un espace de convivialité la nuit afin d’aider à une communication non-violente).
Le forum, qui se tiendra le 30 novembre prochain de 18h à 22h30 au Campus Condorcet (métro Front populaire), aura pour thème les rapports entre les jeunes et la police : « si on se parlait? »
Table ronde de la Chaire « Exil et migrations » | Lundi 8 novembre 2021
Politiques migratoires et politique de la migration
Les États et gouvernements européens mettent en place des mesures pour gérer la supposée crise migratoire. Des réflexes nationalistes et des intérêts de divers types déterminent les innombrables obstacles opposés aux personnes exilées sans que la migration actuelle, par sa nature et ses aspects dramatiques, ne suscite une réflexion réellement politique sur ses enjeux, ses défis, ses promesses. Quelle pourrait être une politique de la migration* ?
Avec Étienne Balibar, Claude Calame, Marie Cosnay, Alain Fabart, Gustave Massiah et Alexis Nouss,animée par Nina SAHRAOUI.
Organisée en partenariat par la chaire « Exil et migrations » (FMSH, Paris), la section EHESS de la LDH et l’Espace de travail « Migrations » d’ATTAC.
Étienne Balibar, professeur émérite à l’Université de Paris-Nanterre, Professeur invité au Center for Humanities, Columbia University, New York. Il a notamment publié Europe, crise et fin ?, Éditions Le Bord de l’Eau, 2016, Des universels. Essais et conférences, Éditions Galilée, 2016, et Histoire interminable. D’un siècle à l’autre, La Découverte 2020.
Claude Calame, Directeur d’études à l’EHESS, Paris, membre de la LDH et de l’Espace de travail « Migrations » d’ATTAC. Il a publié en particulier Prométhée généticien, Les Belles Lettres 2010, Avenir de la planète et urgence climatique, Lignes, 2015, Thésée et l’imaginaire athénien, La Découverte, 2017, et dirigé Identités de l’individu contemporain, Textuel, 2008.
Marie Cosnay, professeure de Lettres classiques, traductrice de textes antiques, écrivaine et activiste pour l’accueil des migrants. Elle a récemment publié Voir venir (avec Mathieu Potte-Bonneville), Stock, 2019, Les Enfants de l’aurore, Fayard, 2019 et Des îles (Lesbos 2020 – Canaries 2021), Éditions de l’Ogre, 2021.
Alain Fabart, économiste « Aménagement du territoire, urbanisme et prospective », animateur de l’Espace de travail « Migrations » d’ATTAC et membre du Conseil scientifique, ancien conseiller municipal, militant et membre de l’association Salto d’aide aux exilé.e.s, demandeurs d’asile et MNA.
Gustave Massiah, ancien enseignant à l’École nationale supérieure d’architecture de Paris-La Villette, ancien président du CRID (Centre de recherche et d’information pour le développement), membre du Conseil scientifique d’ATTAC-France. Auteur avec Élise Massiah de Une stratégie altermondialiste, La Découverte, 2011.
Alexis Nuselovici (Nouss), professeur de littérature générale et comparée (Aix-Marseille Université), titulaire de la chaire « Exil et migrations », FMSH. Il a publié La condition de l’exilé. Penser les migrations contemporaines, Éditions de la MSH, 2018 et Le déportement. Petit traité du seuil et du traduire, Hermann, 2021.
Nina Sahraoui mène actuellement le projet de recherche européen Marie Sklodowska-Curie CYBERGEN, au GTM-CRESPPA (CNRS). Elle a notamment publié Borders across Healthcare (Berghahn Books, 2020), ainsi que des articles dans Journal of Ethnic and Migration Studies, Society and Space et Social Policy and Society.
Cérémonie d’hommage à Michel Tubiana – Vendredi 5 novembre, de 18h à 21h
Invitation Cérémonie d’hommage à Michel TubianaVendredi 5 novembre, de 18h à 21h à l’auditorium de la Maison du Barreau 2, rue Harlay 75001 Paris (métro 7 – Pont neuf) Sur inscription
Chers amis, chères amies, Vous avez été nombreuses et nombreux à nous transmettre des messages chaleureux saluant la mémoire de Michel Tubiana, président d’honneur de la Ligue des droits de l’Homme (LDH) et fervent défenseur des droits et libertés. La Ligue des droits de l’Homme (LDH) organise une cérémonie d’hommage le vendredi 5 novembre de 18h à 21h à l’auditorium de la Maison du Barreau (2, rue de Harlay 75001 Paris) qui sera retransmise en direct sur la page Facebook de la LDH(accessible aussi aux personnes n’ayant pas de compte Facebook, et sans engagement) via ce lien : https://www.facebook.com/events/172298508427448/
Un hommage lui sera également rendu au prochaine congrès de la LDH.Compte tenu des consignes de sécurité imposées par la préfecture de police de Paris et de la capacité d’accueil de la salle, limitée à 250 places, l’accès à cette soirée ne pourra se faire que sur pré-inscription en ligne à l’adresse suivante avant le lundi 1er novembre 2021 : https://ldh.fr/tubiana
En fonction des places disponibles, une invitation nominative vous sera ensuite transmise pour accéder à l’auditorium. Nous attirons votre attention sur l’obligation d’un « pass sanitaire » et l’instauration d’un périmètre de sécurité sur l’île de la Cité lié au procès des attentats du 13 novembre 2015 : pas d’accès véhicule, pas de stationnement, accès piétons sur présentation d’une invitation nominative et d’une carte nationale d’identité, uniquement par le quai de l’Horloge (Pont-Neuf et Pont-au-Change). Comptant sur votre compréhension, nous vous invitons à vous pré-inscrire au plus vite. Pour celles et ceux qui ne pourront être présents, nous vous informons qu’un espace dédié sur le site de la LDH sera ouvert pour recueillir tous les messages des organisations qui souhaitent faire part de leurs souvenirs et rendre hommage à Michel Tubiana.
Accueil des étrangers : des droits bafoués, Fréquence DROITS, 25 octobre
Accueil des étrangers : des droits bafoués Immigrés, réfugiés, exilés… Les étrangers sont malgré eux convoqués comme « problème » dans les campagnes électorales, tant celles à venir que presque toutes les précédentes. Et la « patrie des droits de l’Homme » ne brille pas vraiment dans le respect des droits qu’elle assure pourtant leur reconnaître. S’il faut le rappeler, les étrangers, quelle que soit leur situation en France, ont en effet des droits. Quels sont-ils et comment les respectons nous ? C’est dans Fréquence Droits,
Ciné-débat, Paris-Stalingrad, Majestic Bastille, 10 octobre
en partenariat avec la LDH, Amnesty Int., L’OIP et Autour du 1er mai
En présence de la réalisatrice Hind Meddeb, et d’ Agathe Nadimie, créatrice de Les Midis du Mie (Collectif solidaire avec les mineurs isolés étrangers) »
Ce film est un portrait de Paris vu par Souleymane, 18 ans, réfugié du Darfour. Arrivé en France après un périple traumatisant de cinq longues années, la » ville lumière » dont il avait rêvé, loin de répondre à ses attentes, lui inflige de nouvelles épreuves. À la dureté des situations, répond sa poésie douce- amère.
LE DIMANCHE 10 OCTOBRE à 11H AU MAJESTIC BASTILLE
En suivant Souleymane, le film retrace le parcours des migrants dans Paris : les campements de rue, les interminables files d’attente devant les administrations, les descentes de police et la mobilisation des habitants du quartier pour venir en aide aux réfugiés. La caméra témoigne d’une métamorphose d’une ville et nous montre l’émergence de nouvelles frontières intérieures : des kilomètres de grillages pour rendre inaccessibles les allées sous le pont du métro aérien, des pierres pour empêcher les migrants de s’allonger, des rondes de vigiles pour les déloger.
Les observatoires des pratiques policières sont lauréats du prix du Forum civique européen, réseau d’associations de promotion des droits de l’Homme en Europe pour 2021 .
Observatoires des pratiques policières: a victory against rulebook provisions supporting violent police practices at protests
Observatoires des pratiques policières : un réseau d’Observatoires locaux pour porter témoignage des manifestations en France.
Ces Observatoires jouent un rôle fondamental dans la défense de la liberté de réunion, en documentant et dénonçant les pratiques policières et le politiques menées.
Cette récompense de CIVIC PRIDE ( Fierté civique) apporte un soutien à ceux qui ont gagné la reconnaissance du rôle joué par les observateurs des droits humains, les journalistes, et la dénonciation de certaines pratiques violentes de la police dans les contextes de manifestations (incluant la pratique de « la nasse »)
Observatoires des pratiques policières is a network of local observatories to bear witness to the experience of demonstrators across France. These observatories play a fundamental role in the defence of freedom of peaceful assembly, documenting and denouncing repressive police practices and policies. The Civic Pride award celebrates their important victory in gaining official recognition of the role that human rights observers play, like journalists, at protests, and the outlawing of heavy-handed police practices in the police rulebook provisions supporting in the context of protests (including ‘kettling’ techniques) via a State Council ruling.
« Les balles du 14 juillet » au MK2 Nation , le film
14 juillet 1953 – 13 juillet 2021 : Projection du film à 15h45
avec débat avec Gilles Manceron
14 juillet 1953 – 13 juillet 2021 Mémoire et histoire, passé et présent
Le 14 juillet 1953, à l’arrivée, place de la Nation, du défilé traditionnel de la gauche politique et syndicale qui avait lieu chaque 14 juillet depuis la Libération, la police parisienne a chargé le cortège des indépendantistes algériens pour leur arracher banderoles, drapeaux, pancartes et portraits de leur leader. Affrontements, heurts, bousculades. Les policiers tirent. On a relevé 7 morts : 6 Algériens et un syndicaliste français venu s’interposer et de nombreux blessés dont 50 par balle. Cette répression qui a précipité le début de la guerre d’Algérie a disparu de notre mémoire. Pour que cet événement parisien, comme tous les drames qui ont marqué la colonisation et la guerre d’Algérie, ne reste pas dans le silence et dans l’oubli, le réalisateur Daniel Kupferstein
lui a consacré un film documentaire, « Les balles du 14 juillet » et un livre sur son enquête pour reconstituer l’événement.
Le 6 juillet 201, la Mairie de Paris a apposé une plaque commémorative. A deux reprises, en 2018 et en 2019, la Ligue des droits de l’Homme et d’autres associations ont organisé, place de la Nation, la veille du 14 juillet, une commémoration et un « bal de la solidarité », qui était l’occasion de débats autour de la mémoire des répressions coloniales et aussi de la défense aujourd’hui du droit de manifester, du refus des violences policières et du soutien au mouvement démocratique du Hirak en Algérie. Cette année, une projection du film « Les balles du 14 juillet » a lieu au cinéma Mk2 Nation le 13 juillet à 15 heures 45, suivie d’un débat en présence du réalisateur, avec la participation de Gilles Manceron, historien membre de la LDH, et de Benjamin Stora à qui le président de la République a demandé un rapport sur la mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie.
Ensuite,à 19 heures, place de l’île de la Réunion (aux pieds des colonnes de la place de la Nation), la maire du 12° arrondissement prendra la parole et déposera une gerbe à la mémoire des victimes.
D’autres interventions de la part de militantes de la Ligue des droits de l’Homme expliqueront la bataille d’aujourd’hui pour le droit de manifester et contre les pratiques policières qui lui portent atteinte. Et aussi pour le droit des citoyens à l’accès aux archives, qui est une condition de la reconnaissance de ces faits et de la fin de leur déni. Avec l’espoir que, la crise sanitaire s’achevant, les bals du souvenir et de la défense des droits pourront reprendre, pour marquer la volonté des citoyens de fêter les libertés et d’affirmer leur volonté de ne plus tolérer les atteintes à celles-ci, nous vous attendons nombreuses et nombreux place de la Nation le 13 juillet.
COVID ET FEMMES : LE GRAND BOND EN ARRIERE, LUNDI 28 JUIN 18H-19H
FREQUENCE DROITS L’ÉMISSION DE NOTRE SECTION SUR ALIGRE FM 93.1
La Covid 19 est une crise au visage féminin. Elle a révélé la vulnérabilité de la condition des femmes et de leurs droits et aggravé la domination et l’exploitation qui les touchent. Ses répercussions ont montré à quel point les inégalités femmes-hommes restent profondément ancrées dans les systèmes politiques, sociaux et économiques. Alors que les métiers qui assurent la survie quotidienne de tou-te-s sont assumés par une majorité écrasante de femmes, la précarité et les violences dont elles sont les principales victimes ont explosé de façon accablante.
Pour que la donne change réellement, Fréquence Droits donne la parole, lundi 28 juin de 18h00 à 19h00, à :
– Séverine Lemière, économiste membre du MAGE (Marché de l’Emploi et GEnre)
– Isabelle Maurel, chorégraphe et danseuse, directrice artistique du Comité des Métallos – Raphaëlle Rémy-Leleu, militante féministe et élue EELV au Conseil de Paris.
APPEL POUR LES LIBERTÉS ET CONTRE LES IDÉES D’EXTRÊME DROITE
La Ligue des droits de l’Homme est co-signataire d’un appel à manifester partout en France, le bureau de la fédération de Paris vous appelle à participer à la manifestation parisienne
Conscients de l’importance que revêt cette mobilisation, diffusons largement cet appel.
Manifestation parisienne
Départ : Place de Clichy à 14h
Parcours : Place de Clichy – République via Barbès
Rendez-vous de la LDH : devant le magasin Castorama , place Clichy
Depuis maintenant plusieurs mois nous constatons un climat politique et social alarmant. S’allier avec l’extrême droite ou reprendre ses idées ne constituent plus un interdit. Les propos et actes racistes et sexistes au travail et dans la vie se propagent. Les attaques contre les libertés et les droits sociaux s’accentuent gravement. Dans ce contexte politique, économique, social et sanitaire les injustices explosent et génèrent une forte misère sociale.
Plusieurs lois liberticides organisent une société autoritaire de surveillance et de contrôle qui empêcheraient d’informer sur des violences policières, déjà trop importantes. De plus, si certaines de ces lois stigmatisent une partie de la population en raison de sa religion, d’autres en ciblent en raison de leur activité militante.
Comme les signataires de l’appel pour les libertés et contre les idées mortifères de d’extrême droite (HTTPS://WWW.APPELPOURLESLIBERTES.COM), nous ressentons toutes et tous l’urgence de construire une réponse forte et unitaire qui dessine l’alliance des libertés, du travail et d’un avenir durable.
Face à ce climat de haine, raciste et attentatoire aux libertés individuelles et collectives, nous avons décidé collectivement d’organiser le samedi 12 juin une première grande journée nationale de manifestation et de mobilisations qui se déclinera localement.
Cette journée fait partie des initiatives unitaires qui se multiplient. D’ores et déjà, nos organisations syndicales, politiques, associations, collectifs, signataires de l’appel, ont décidé de co-construire ce combat dans la durée.
– le 28 mai : Pour rejoindre cette réunion : dans votre moteur de recherche, composez https://cast.gns11.fr
– le 30 mai : Un Ecran, Des Droits Projection du film « Douce France » à 11h au Majestic Bastille en présence du réalisateur Geoffrey Couanon et de Dominique Picard présidente de CARMA, le projet de transition écologique à partir du triangle de Gonesse.
Amina, Sami et Jennyfer sont lycéens en banlieue parisienne, dans le 93. Avec leur classe, ils se lancent dans une enquête inattendue sur un gigantesque projet de parc de loisirs qui implique d’urbaniser les terres agricoles proches de chez eux. Mais a-t-on le pouvoir d’agir sur son territoire quand on a 17 ans ? Drôles et intrépides, ces jeunes citoyens nous emmènent à la rencontre d’habitants de leur quartier, de promoteurs immobiliers, d’agriculteurs et même d’élus de l’Assemblée Nationale. Une quête réjouissante qui bouscule les idées reçues et ravive notre lien à la terre !
– le 31 mai : l’émission de notre section sur Aligre FM (93.1) de 18h à 19h animée par Bruno Guironnet du bureau de la section » Agriculture urbaine : quels possibles ? » avec Florian Nouvel, du jardin partagé Truillot, Flaminia Paddeu, docteure en géographie, maîtresse de conférences à Paris 13 et chercheuse au laboratoire Pléïade, et Dominique Picard, présidentede l’association CARMA, le projet de transition écologique à partir du triangle de Gonesse.
LDH Paris 10/11 vous invite à une visio Rencontre avec
Maboula Soumahoro
Être Française Noire en France
autour de son livre le Triangle et l’Hexagone
le jeudi 6 mai 2021 – 19h00
Dans ses livres et entretiens, Maboula Soumahoro a pris le parti de nous parler d’elle, de ce que cela veut dire d’être une femme française noire en France. Elle nous parle de la race, et d’abord du corps, de ce qu’on voit en premier. De comment la race est présente tout le temps en France. Et de tous ces détournements de parole qui permettent de faire comme si le sujet n’en était pas un.
Maboula Soumahoro est docteure en civilisation du monde anglophone, maîtresse de conférence à l’Université de Tours. Elle est l’auteure de le Triangle et l’Hexagone. Réflexions sur une identité noire. La Découverte. 2020.
Universités en danger ! Université dangereuse ?>> http://aligrefm.org/ PODCAST >> écouter en podcast nos pécédentes émissions« Libertés ou sécurité : s’il faut trancher » écouter« Violences policières : des réalités et du déni » écouter**** # 3ème émission lundi 26 avril Universités en danger ! Université dangereuse ?
Quelle mouche les a-t-elle piqués ?
En pleine pandémie Covid, avec une situation sociale des étudiants qui se dégrade et des conditions d’études qui ne cessent de se dégrader, l’attaque fait distraction et cherche à séduire l’électorat du RN, 2022 oblige.La recherche, l’enseignement, les étudiants et les enseignants en font les frais.
Après Gerald Darmanin, ce sont Jean-Michel Blanquer et Frédérique Vidal qui voient des islamo-gauchistes et autres dangers pour leur république, à l’œuvre partout et en particulier à l’université. Dans une désormais habituelle inversion de charge, ils se vantent de débusquer l’intolérance intellectuelle en pratiquant la police de la pensée au mépris dangereux des libertés académiques.
Fréquence Droits fait le point sur ces atteintes aux libertés de penser, de réfléchir, de savoir… avec – Laurence De Cock, historienne et membre du Comité central de la LDH– Maryse Tripier, sociologue– Majdi Chaarana, membre du Bureau national du syndicat étudiant UNEF Emission présentée et animée par Eugène Sandoz, journaliste.
Tout ce que voulez savoir sur la Loi Sécurité Globale
sans oser le demander !
Le collectif #STOP Loi Sécurité Globale du 11e dont notre section est membre vous invite à Une visio Rencontre Débat avec Nathalie TEHIO, membre du bureau national de la LDH Vendredi 9 avril à partir de 19h
Le projet de loi « Sécurité́ globale » est un tournant vers une surveillance généralisée de la population, menaçant aussi la liberté́ de la presse et celle d’observer librement l’action publique. A quoi s’ajoutent le Schéma national du maintien de l’ordre, la loi dite « contre le séparatisme » et trois décrets en décembre autorisant le fichage massif des citoyens engagés. Tout ce que voulez savoir sur le Loi Sécurité Globale sans oser le demander !
Lancer la réunion – Zoom Si ce lien ne fonctionne pas, se reporter au flyer ci-joint et à la mention « Cliquer ici »
Violences policières : des réalités et du déni, #2 Fréquence Droits / Aligre FM 93.1 29 mars 2021
LUNDI 29 mars à 18h : #2 Fréquence Droits / Aligre FM 93.1
Les violences policières existent. Beaucoup trop de de citoyen-ne-s les ont rencontrées. Pour l’exécutif, il s’agirait d’un détournement de réalité, sinon d’une fable. De telles violences sont incompatibles avec l’Etat de droit, proclame Emmanuel Macron. En entendre parler fait s’étouffer son ministre de l’Intérieur. Qu’importe les morts, les blessés graves, les traumas, la peur et la défiance qui s’accroissent ? Ce déni politique et le déni de justice qui en découle sont dangereux. Pour la paix sociale, pour la démocratie.
Fréquence Droits, sur Aligre fm 93.1, la nouvelle émission, mensuelle, de la Ligue des Droits de l’Homme, préparée et animée par la section des 10e et 11e arrondissements de Paris, tire la sonnette d’alarme avec :
– Arié Alimi, avocat pénaliste, membre du bureau national de la LDH. « Le Coup d’Etat d’urgence. Surveillance, répression et libertés » (Seuil, 2021).
– Jean-Christophe Couvy, secrétaire national / coordination nationale de l’Unité-SGP Police/FO.
– Fabien Jobard, sociologue, directeur de recherches au CNRS. « Politique du désordre. La police des manifestations en France« , avec Olivier Fillieule (Seuil, 2020). « Police, questions sensibles », avec Jérémie Gauthier, (PUF, 2018).
Emission présentée et animée par Alain Renon, journaliste.
POINT DROIT : LES FOUILLES et INTERPELLATIONS PREVENTIVES
UN CASQUE POUR LES ARRÊTER TOUS » Ou comment un casque de ski protégeant un observateur devient un équipement « offensif » justifiant une interpellation préventive…
Les faits … Deux observateurs nous en font le Récit : Témoignage de Robert, observateur : Alors que j’attendais les deux autres observateurs à la bouche de métro Cluny-sorbonne, un groupe de policiers CI/CSI et une compagnie de BRAV au croisement rue de Lagrange / quai de Montebello sont arrivés sur place et des CI/CSI m’ont contrôlé. Ils ont fouillé mon sac et sont logiquement tombés sur le matériel habituel d’observation (casque, chasuble, lunettes de chantier, masque de protection contre les gaz lacrymogènes, sérum physiologique et boules anti-bruit). Ils m’ont alors conduit auprès de leur supérieur quai de Montebello. J’ai justifié de ma présence et du matériel que je possédais en arguant de ma qualité d’observateur et j’ai montré mon attestation de mission signée par le président de la Fédération de Paris de la Ligue des droits de l’Homme, la Charte de déontologie que j’ai signée par laquelle je m’engage à respecter une neutralité en tant qu’observateur, ainsi que la Convention de prêt de matériel conclue avec la LDH. Ils ont pourtant persisté à me qualifier « d’émeutier ». J’ai alors été interpellé pour possession d’« Équipement d’attaque ».
Conférence-débat, de la part de la Ligue de l’enseignement.
mardi 9 février de
14 heures à 16 heures.
Gérard Noiriel, historien du mouvement ouvrier, de l’immigration et de la question nationale nous fait l’amitié d’intervenir et d’échanger avec nous. Auteur d’une trentaine d’ouvrages, de plus de 120 articles et animateur du blog « Le populaire dans tous ses états » https://noiriel.wordpress.com/
Bonjour à toutes et à tous,
« S’il s’enracine dans une longue histoire, le langage identitaire a explosé avec les réseaux sociaux et les chaînes d’information en continu. Jadis réservé à la droite, il imprègne désormais les discours des militants et dirigeants politiques de tous bords, au point de transformer la « race » en variable bulldozer, qui écrase toutes les autres ». Le Monde diplomatique de janvier 2021 présente ainsi les bonnes feuilles de l’ouvrage de Gérard Noiriel et Stéphane Beaud à paraître début février « « Races et sciences sociales. Essai sur les usages publics d’une catégorie » (Editions Agone).
Compte tenu de l’importance prise par les polémiques identitaires dans le débat public, la Ligue de l’enseignement invite son réseau et l’ensemble des organisations composant le mouvement laïque à une conférence/débat le mardi 9 février de 14 heures à 16 heures. Gérard Noiriel, historien du mouvement ouvrier, de l’immigration et de la question nationale nous fait l’amitié d’intervenir et d’échanger avec nous. Auteur d’une trentaine d’ouvrages, de plus de 120 articles et animateur du blog « Le populaire dans tous ses états » https://noiriel.wordpress.com/ Gérard Noiriel est une référence internationale sur ces sujets.
18h45 : accueil 19h : présentation des activités de la section avec FOCUS sur les nouveaux groupes « FRÉQUENCE DROITS » & « NUMÉRIQUE » 19h30 : intervention de Vanessa Codaccioni, historienne et politologue, maîtresse de conférence en science politique à l’Université Paris VIII 20h : débat
La situation des personnes exilées à Paris et en Ile-de-France : saisine de la défenseur des droits
34 associations et collectifs citoyens saisissent la Défenseure des Droits au sujet de la situation des personnes exilées à Paris et en Ile-de-France
Paris le 07 janvier 2021.
Les associations et collectifs citoyens observent que la situation de sans-abrisme des personnes exilées ne cesse de se dégrader, avec des campements qui se succèdent dans des conditions sanitaires et humanitaires toujours plus inquiétantes. Ces campements se multiplient dans toute l’Ile-de-France, et regroupent principalement des personnes primo-arrivantes, relevant de l’asile ou encore bénéficiaires d’une protection internationale. Le 30 novembre, 34 associations et collectifs ont adressé à Madame la Défenseure des Droits Claire Hédon une saisine à ce sujet.
En cinq ans, uniquement à Paris, Aubervilliers et Saint-Denis, plus de 60.000 personnes ont été prises en charge au cours de 283 opérations de mise à l’abri – dont 65 évacuations complètes de campement. Certaines de ces personnes ont été mises à l’abri à plusieurs reprises, après avoir été remises à la rue, signe d’une absence de continuité de l’hébergement. A plusieurs égards, la situation francilienne fait écho aux violations des droits fondamentaux que vivent les personnes exilées sur le littoral franco-britannique et à la frontière franco-italienne, qui ont été documentées par le précédent Défenseur des Droits.
Ainsi, les associations et collectifs citoyens dressent un constat de sous-dimensionnement de l’ensemble des dispositifs dédiés à la prise en charge et l’accompagnement des personnes présentes sur ces campements, ainsi que le dysfonctionnement grave de certains dispositifs. Ces constats mentionnés dans la saisine conduisent à une situation d’atteinte aux droits des personnes, en particulier en ce qui concerne l’accès à la demande d’asile, la réponse aux besoins fondamentaux ou encore le droit à un hébergement d’urgence.
Aujourd’hui, des centaines de personnes exilées sont encore en situation de rue, après avoir perdu pour certaines leur matériel de première nécessité lors des évacuations des campements de la place de l’Écluse à Saint-Denis le 17 novembre 2020 et de la place de la République à Paris le 23 novembre 2020. D’autres sont arrivées à Paris depuis et sont dans une errance permanente. Elles se retrouvent toutes confrontées, comme après chaque évacuation, à une pression policière liée à la volonté d’empêcher la reconstitution de campements. Cette situation témoigne des limites atteintes par le système d’accueil actuel.
C’est dans ce cadre que nous avons saisi la Défenseure des Droits, et que nous émettons le souhait qu’un cadre de discussion, réunissant les services de l’Etat concernés, les collectivités, les associations gestionnaires de dispositifs et les associations de terrain, ainsi que les collectifs citoyens et des représentants des personnes exilées, puisse s’ouvrir pour penser un vrai système de premier accueil et de prise en charge des personnes exilées et éviter la reconstitution des campements à Paris et dans toute l’Ile-de-France.
Liste des 34 organisations signataires
Action Contre la Faim ; ADSF – Agir pour la Santé des Femmes ; Antanak ; Asile ; ADDE – Avocats pour la défense des droits des étrangers ; La Casa ; La Chorba ; La CIMADE IDF ; Collectif Audonien Solidarité Migrants ; Collectif l’Assiette Migrante ; Collectif P’tits Dej’s Solidaires ; Collectif Solidarité Migrants Wilson ; Le COMEDE ; Droits d’Urgence ; Emmaüs France ; Etats Généraux des Migrations Paris ; Famille France-Humanité ; Fédération des Acteurs de la Solidarité IDF ; Fondation Abbé Pierre ; Fondation Armée du Salut ; La Gamelle de Jaurès ; Kolone ; Ligue des Droits de l’Homme ; MARDi ; Médecins Du Monde ; Médecins Sans Frontières ; Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP) ; Paris d’Exil ; Réseau Chrétien – Immigrés (RCI) ; Secours Catholique ; Solidarités International ; Thot ; Utopia 56 ; Watizat.
Manifestation contre la proposition de loi Sécurité globale du 5 décembre 2020 à Paris : note d’observation
Intervention
de la BRAV-M – Place de la République – 19h13 et 41s. 2 | P a g e Note d’observation – 5
décembre 2020
Le samedi 5 décembre se tenait à Paris une manifestation contre la proposition de loi « Sécurité Globale », au départ de porte des Lilas à 14h, avec une fin de manifestation prévue place de la République.
Une équipe de
l’Observatoire parisien des libertés publiques (OPLP) était présente. Créé au
printemps 2019 par la Fédération de Paris de la Ligue des droits de l’Homme
(LDH) et la section parisienne du Syndicat des avocats de France (SAF), l’OPLP
a pour mission de documenter les pratiques de maintien de l’ordre (MO) grâce à
des observations de terrain. Sauf mention contraire explicite, tout fait relaté
dans les rapports de l’OPLP résulte donc d’observations directes.
L’OPLP n’a pas
vocation à documenter les événements couverts sous tous leurs aspects. Les
observa-tions se concentrent uniquement sur les pratiques de maintien de
l’ordre et leur contexte, en tant qu’elles reflètent l’action de l’État, et que
celui-ci est censé garantir le respect des droits et les libertés publiques.
La présente
note ne portera donc, comme toute autre production de l’Observatoire, que sur
certaines pratiques de MO : celles qui paraissent inadmissibles, illégales ou
critiquables, et à propos desquelles l’OPLP tient à alerter l’opinion publique.
Les
observations réalisées sont évidemment toujours tributaires du positionnement
des équipes d’observation. Il est donc impossible d’être omniscient ou
exhaustif, et cette note d’observation prétend d’au-tant moins l’être que le
cortège a été séparé en deux après la station Saint-Fargeau peu après 15h, ne
laissant ensuite à l’équipe qu’un champ d’observation très partiel puisque les
événements ont été très dispersés dans l’espace.
La manifestation du 5 décembre 2020 a été l’occasion de nombreuses tensions et affrontements, mais parmi tous les événements observables lors de cette journée, ce sont l’organisation et certaines pratiques de maintien de l’ordre sur le lieu de dispersion (place de la République) qui ont particulièrement retenu l’attention de l’équipe sur le terrain ce jour-là, motivant la rédaction de la présente note.
Suite à la manifestation sur le PPL Sécurité globale, 17 nov. 2020
La section de Paris du Syndicat des Avocats de France (SAF) et la Fédération de Paris de la Ligue des Droits de l’Homme (LDH) ont créé l’Observatoire parisien des libertés publiques en avril 2019 pour documenter les pratiques de maintien de l’ordre notamment sur les manifestations, permettre l’accès au droit des personnes concernées par ces pratiques et plus généralement alerter les citoyen.ne.s sur les atteintes à la liberté de manifester.
Les observateur.trice.s sont constamment identifiables pendant leur mission d’observation des manifestations, par leurs chasubles et leurs casques siglés. Par ailleurs, ils se présentent au commissaire, autorité civile responsable et présente sur place, chargée d’effectuer les sommations. Le Défenseur des droits, dans sa décision du 9 juillet dernier sur la déontologie de la police, a recommandé de les considérer et de les traiter comme des journalistes. L’ONU et la Commission de Venise recommandent aux Etats de protéger les observateur.trice.s citoyen.ne.s, en ce qu’ils participent au développement de la démocratie. Pourtant, lors de l’observation du 17 novembre 2020 sur la manifestation contre la proposition de loi « Sécurité globale », contre laquelle le SAF et la LDH sont engagés, des policiers ont chargé non seulement des journalistes mais également les observateur.trice.s et ont frappé deux d’entre eux, qui criaient pourtant : « je suis observateur ! ». Cet emploi de la force est manifestement illégal et permet d’augurer des risques encourus si la proposition de loi Sécurité globale est votée : les témoins gênants seront « éliminés » parce qu’ils filment les violences illégitimes commises. Or, l’article 24 de ce texte permettrait aux policiers d’interpeller toute personne en train de filmer sous le prétexte d’une possible diffusion en direct. Il appartiendrait ensuite au juge de décider si l’intention du témoin était ou non malveillante mais le mal serait fait : plus d’image, plus de témoin. Nous condamnons avec force ces violences illégitimes commises et réaffirmons notre opposition à cette proposition de loi !
Suite à cette manifestation , une note d’observation a été rédigée par des membres de l’Observatoire . Elle est consultable et téléchargeable ci-dessous .
La loi dite « sécurité globale » Danger pour les droits démocratiques.
Comme beaucoup d’autres, y compris la défenseure des droits, le projet de loi présenté dans les jours qui viennent à de quoi inquiéter sur la possibilité d’exercer ses droits dans l’espace public notamment.
« Sécurité globale », mais Libertés minimales ! Mobilisons-nous massivement avant le 17 novembre contre cette proposition de loi liberticide. Une fois de plus, le Parlement examine une proposition de loi présentée par des députés de la majorité gouvernementale « relative à la sécurité globale » qui s’inscrit dans le sillage sécuritaire des abondantes réformes des dernières années et des recours successifs à l’état d’urgence.
Alors que cette proposition de loi porte lourdement atteinte à des libertés et droits fondamentaux, elle est l’objet d’une procédure accélérée qui évince, de fait, le rôle législatif des parlementaires. Ce texte prévoit d’étendre aux polices municipales, sous le seul contrôle des maires, des compétences de la police nationale sur des missions de police judiciaire pour la constatation d’un nombre accru de contraventions (notamment au Code de la route, avec possibilité de demande de mise à la fourrière) et même de délits. Ils pourront aussi procéder à des contrôles d’identité et à des saisies au risque d’amplifier les abus et détournements déjà dénoncés.De plus, il organise une privatisation de la police en contradiction flagrante avec les normes constitutionnelles en déléguant aux agents privés de sécurité des pouvoirs réservés à la police judiciaire comme la verbalisation d’infractions et le relevé d’identité pouvant conduire à la rétention de la personne contrôlée.Allant encore plus loin dans la surenchère sécuritaire, la proposition de loi prévoit d’instaurer une surveillance généralisée de l’espace public, en autorisant l’Etat à utiliser des drones avec caméras, visant explicitement le contrôle de tous les manifestants. Alors que depuis 2016 les images des « caméras mobiles » portées par les policiers étaient uniquement utilisées a posteriori pour éclairer des faits contestés, l’article 21 de la loi « sécurité globale » permettrait leur utilisation immédiate et une analyse automatisée pour reconnaître en temps réel l’identité de tous les manifestants (reconnaissance faciale) avec le risque d’arbitraire par des gardes à vue préventives ou l’empêchement de se joindre au cortège au mépris de la liberté de manifestation.Enfin, le texte prévoit la pénalisation de la diffusion d’images de policiers ou de gendarmes agissant dans le cadre de leurs missions d’ordre public, portant atteinte à la nécessaire transparence de ces opérations. Une telle mesure, si elle était adoptée, avec des sanctions très lourdes (1 an d’emprisonnement et 45 000 € d’amende) empêcherait tout contrôle citoyen, voire le travail des journalistes, en favorisant l’impunité d’auteurs de violences policières.La Ligue des droits de l’Homme (LDH) appelle les parlementaires à rejeter cette proposition de loi liberticide et de fuite en avant sécuritaire qui menace gravement les principes fondamentaux de notre démocratie et l’Etat de droit.
Rassemblements prévus
samedi 21 novembre à 11h Parvis des droits de l’Homme, Trocadéro ; le mardi 17 novembre de 16h à 20h place Place Edouard-Herriot, à Paris (derrière l’Assemblée nationale).
Vois pouvez retrouver ci dessous des interventions de membres juristes de la LDH sur ce sujet.
Vidéos
:Mme Nathalie Tehio, avocate (Saf) membre du bureau national de la LDH, et de l’Observatoire parisien des libertés publiques explique une des raisons pour laquelle il faut se mobiliser contre la proposition de loi Sécurité globale : https://youtu.be/f0etbnW9QfY
Lettre au Ministre de l’intérieur sur le nouveau « schema de maintien de l’ordre », octobre 2020
Les observatoires des libertés publiques coordonnés par la LDH –
Observatoire girondin des libertés publiques Observatoire lillois des pratiques policières Observatoire nantais des libertés Observatoire parisien des libertés publiques Observatoire des pratiques policières de Seine-Saint-Denis Observatoire toulousain des pratiques policières
ont écrit cette lettre au Ministre de l’Intérieur .
Monsieur le Ministre, Nous souhaitons vous faire part de notre inquiétude, en tant qu’observateurs et observatrices citoyennes. Le nouveau Schéma national du maintien de l’ordre prétend garantir l’exercice du droit d’informer, tout en apportant des restrictions à ce droit, condition première de la démocratie, en empêchant les journalistes et observateur.rice.s de se maintenir sur place par suite des sommations, sous peine d’être interpellé.e.s et éventuellement poursuivi.e.s. Les termes employés dans le schéma interrogent nécessairement sur la façon dont vous percevez les journalistes et les observateur.rice.s des libertés publiques, qui entendent rendre compte des opérations de maintien de l’ordre. Vous estimez en effet que les forces de l’ordre « se savent […] scrutées en permanence par des personnes à la recherche de la faute en vue de délégitimer leur action ». Il est utile de rappeler à ce titre que le droit d’observer les rassemblements publics fait partie intégrante du droit de recevoir et de transmettre des informations, corollaire du droit à la liberté d’expression. Le travail des journalistes et celui des observateur.rice.s s’est révélé essentiel pour renseigner les pratiques du maintien de l’ordre, signaler les violences policières survenues lors des manifestations et ce tant à l’encontre de manifestants, que de journalistes mais aussi d’observateur.rice.s. Depuis le début du mouvement des « gilets jaunes », 4 décès, 344 blessures à la tête, 29 éborgné.e.s, 5 mains arrachées et près de 2 448 blessés… Un bilan de victimes qui n’existerait pas sans le travail de la presse, notamment du journaliste David Dufresne, pour n’en citer qu’un parmi tous les autres, compilant, recensant, les violences policières survenues dans les manifestations …..
Contrôles au facies dans le 12° arrondissement, suites judiciaires
les 17 et 18 septembre derniers se sont tenues les audiences d’appel du jugement condamnant, en première instance, trois policiers du 12e arrondissement de Paris, suite à la plainte de 18 jeunes habitants. Rappelons qu’en première instance, les trois policiers ont été condamnés à cinq mois d’emprisonnement avec sursis et à 2000 euros d’amende. Le jugement de la Cour d’appel est attendu pour le 23 octobre prochain.
S’ajoutant à cette plainte au pénal, les jeunes plaignants ont assigné l’Etat auprès du Tribunal de grande instance de Paris. Il s’agit cette fois d’une plainte au civil dont l’objectif est d’obtenir réparation en raison de fautes lourdes commises par l’Etat à leur égard.
Les plaignants dénoncent le caractère discriminatoire des contrôles dont ils ont fait l’objet, le détournement de finalité des contrôles d’identité visant en fait à les évincer de l’espace public.
Cette audience relative à l’assignation de l’Etat au civil se tiendra au :
Tribunal de Paris, Parvis du Tribunal, dans le 17e arrondissement, M° Porte de Clichy.
L’affaire sera appelée à 15h30 le mercredi 30 septembre prochain.
A noter que le nombre de places est restreint du fait de la pandémie. Il vaut mieux arriver bien en avance (une heure si possible).
ELEMENT DE CONTEXTE :
Cette audience est très importante car elle a motivé une décision du Défenseur des Droits Jacques Toubon en mai 2020. Le Défenseur des Droits a conclu à une discrimination systémique :
« Dans la présente affaire, c’est ainsi la somme des pratiques constatées, la répétition des violations de procédures envers le groupe de jeunes gens du quartier d’origine maghrébine et africaine qui va conduire à la reconnaissance de la discrimination sous ses multiples formes qu’il s’agisse de discriminations directe, indirecte ou de harcèlement, créant un cadre où se déploie la discrimination systémique : l’effet cumulatif de ces comportements crée un climat d’exclusion et de discrimination. »
Pour cette affaire tout à fait exceptionnelle, notre mobilisation auprès des plaignants est très importante. Nous comptons sur vous !
Observation, Manifestation « Gilets jaunes », 12 septembre 2020
Le samedi 12 septembre 2020, une manifestation rassemblant Gilets Jaunes, conducteur.ice.s de VTC et travailleur.euses du monde de la nuit était prévue au départ de la place Wagram (Paris 17e).
Dûment déclarée en préfecture, elle n’a pas fait l’objet d’un arrêté d’interdiction. Elle devait partir à 13h30 en direction de la place Saint Pierre (Paris 17e), après un rassemblement à partir de 10h. Un autre cortège de Gilets jaunes, déclaré lui aussi, était prévu pour un départ de la place de la Bourse à 12h en direction de la Porte de Champerret. Des membres de l’Observatoire parisien des libertés publiques étaient présent.e.s, et ont pu observer des pratiques de maintien de l’ordre très préoccupantes, qui méritent d’être signalées et portées à la connaissance du public. Outre les fautes observées chez des agent.e.s de police ou gendarmerie (employant parfois la force de manière non nécessaire ni proportionnée), la présente note, qui ne prétend à aucune exhaustivité, tient à alerter sur trois événements dont nos observateurs.rices ont été les témoins
Un écran, des droits , Majestic Bastille, 27 septembre
Dimanche 27 septembre à 11h,
Séance en avant-première du film documentaire de David Dufresne
Un pays qui se tient sage
en présence de :
–Cécile Coudriou, Présidente d’Amnesty International France,
–Nathalie Tehio, membre de la section Paris 10.11 de la LDH, de l’Observatoire parisien des libertés publiques et élue aux instances nationales de la LDH,
–Cécile Martel, directrice et Jean-Michel Grémillet membre du CA de l’OIP (Observatoire international des prisons)
Entrée 6,20€ au Majestic Bastille 4 Bd Richard-Lenoir Paris 11e
dans le cadre de l’événement en partenariat « Un Ecran Des Droits ».
Rassemblement Help MIE jeudi 30/07 ! Palais royal
Depuis le 29 juin une centaine de Mineurs Isolés Etrangers vivent sous des tentes dans le square Jules Ferry (Paris, 11e arrondissement), parce qu’ils n’ont aucune autre solution.
Ces adolescents demandent une protection des départements le temps de leurs recours auprès du juge des enfants pour faire reconnaître leur minorité et leur isolement. Durant cette période longue de plusieurs mois, ils sont abandonnés dans nos rues et ne peuvent compter que sur les associations. Ils sont hélas des milliersen France à subir cette injustice.
Les associations Médecins Sans Frontières, Comede (Comité pour la Santé des exilé.e.s), Midis du Mie, TIMMY-Soutien aux Mineurs Exilés et Utopia56 qui les soutiennent au quotidien, interpellent les autorités sur la mise en danger irresponsable de ces jeunes et demandent leur prise en charge immédiate et adaptée. Une demande fondée sur le respect de leurs droits d’enfants et le principe de présomption de minorité.
Aucune solution digne n’ayant à ce jour été proposée, les citoyens, collectifs, associations et mouvements qui se battent pour un accueil et une prise en charge digne des mineurs isolés, sont invités à se rassembler ce jeudi 30 juillet à 15H30 sur la place du Palais Royal, à Paris 1er, afin de faire entendre la voix de ces jeunes en souffrance.
Les pancartes et messages seront préparés en amont par les jeunes.
RASSEMBLEMENT HELP MIE JEUDI 30/07 ! PALAIS ROYAL
Depuis le 29 juin une centaine de Mineurs Isolés Etrangers vivent sous des tentes dans le square Jules Ferry (Paris, 11e arrondissement), parce qu’ils n’ont aucune autre solution.
Ces adolescents demandent une protection des départements le temps de leurs recours auprès du juge des enfants pour faire reconnaître leur minorité et leur isolement. Durant cette période longue de plusieurs mois, ils sont abandonnés dans nos rues et ne peuvent compter que sur les associations. Ils sont hélas des milliersen France à subir cette injustice.
Les associations Médecins Sans Frontières, Comede (Comité pour la Santé des exilé.e.s), Midis du Mie, TIMMY-Soutien aux Mineurs Exilés et Utopia56 qui les soutiennent au quotidien, interpellent les autorités sur la mise en danger irresponsable de ces jeunes et demandent leur prise en charge immédiate et adaptée. Une demande fondée sur le respect de leurs droits d’enfants et le principe de présomption de minorité.
Aucune solution digne n’ayant à ce jour été proposée, les citoyens, collectifs, associations et mouvements qui se battent pour un accueil et une prise en charge digne des mineurs isolés, sont invités à se rassembler ce jeudi 30 juillet à 15H30 sur la place du Palais Royal, à Paris 1er, afin de faire entendre la voix de ces jeunes en souffrance.
Les pancartes et messages seront préparés en amont par les jeunes.
[#NeLesLaissezPasAlaRue] Mobilisez-vous pour les mineurs isolés étrangers Dans la loi, les départements ont la responsabilité de protéger tous les mineurs isolés sur le territoire français…
Lire le communiqué de la Fédération de Paris
Pas de mineurs isolés à la rue ! Personne ne devrait être contraint de dormir dans la rue, ni en France, ni dans aucun autre pays du monde. C’est pourtant cette situation que connaissent ici un certain nombre de mineurs, en attente de l’évaluation de leur âge ou de la décision du juge pour enfants devant lequel ils ont déposé un recours pour faire reconnaître une minorité qui leur a été contestée. Souvent, ils obtiennent gain de cause mais en attendant, ils sont privés de tout secours, dorment et mangent où ils peuvent… Installés dans des tentes montées square Jules Ferry dans le 11ème arrondissement de Paris, grâce au soutien du Comité pour la santé des exilé.e.s (Comede), Médecins Sans Frontières (MSF), les Midis du MIE, TIMMY – Soutien aux Mineurs Exilés et Utopia 56, plus de 60 mineurs confrontés à une telle situation entendent aujourd’hui alerter ainsi l’opinion publique sur ce qui constitue une atteinte aux droits fondamentaux de tout individu, à plus forte raison lorsqu’il s’agit d’enfants, comme le stipule la Convention internationale des droits de l’enfant. Cette non- assistance de la part des pouvoirs publics rend ces jeunes complètement dépendants de l’aide distribuée par les associations, les collectifs ou les bénévoles qui s’efforcent de leur fournir alphabétisation, nourriture et produits d’hygiène, mais aussi soutien psychologique, parce que souvent ils ont été exposés à de grandes violences au cours de leur périple migratoire. La Fédération de Paris de la LDH apporte tout son soutien à cette initiative et dénonce avec force une situation indigne de notre pays, qui expose ces jeunes exilés aux pires dangers. Elle exige qu’en attendant la décision du juge ces jeunes soient immédiatement accueillis dans des structures qui leur assurent la protection et mise à l’abri dont ils ont tant besoin. Paris, le 4 juillet 2020
Ligue des droits de l’Homme – Fédération de Paris fedeparis@ldh-france.org site.ldh-france.org/paris/ twitter @LdhFedeparis
Débat en visio conférence avec Paul ROCHER, mardi 23 juin
Manifestations interdites, rassemblements nassés,
manifestantes et manifestants brutalisés, police
dotée d’un armement de plus en plus dangereux…
L’Observatoire parisien des libertés publiques
Vous invite à un débat en visio conférence avec
Paul ROCHER, Économiste, diplômé en science politique de Sciences Po Paris Auteur du livre Gazer, mutiler, soumettre, La Fabrique Editions, 2020
Nuages lacrymogènes, grenades de désencerclement, LBD 40…Des ZADs aux campus, des quartiers populaires aux cortèges syndicaux, manifester en France expose aujourd’hui à la violence des armes non létales. Les forces de l’ordre dégainent à la moindre occasion et la liste des blessés et mutilés s’allonge de mois en mois. Que signale cette escalade ? Face à ce qu’il perçoit comme une crise du maintien de l’ordre, l’Etat attise la brutalité de sa police en la dotant d’un arsenal militaire toujours plus puissant et fourni – au grand bonheur des marchands.