Derrière le cas de CNews, le consensus néolibéral contre le pluralisme réel


Une récente intervention du Conseil d’État a remis sur le devant du débat politique la question du pluralisme des médias. Il s’agit d’un problème qui préoccupe depuis longtemps l’opinion publique. 

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Europe 1 : une matinale au cœur de la contre-révolution réactionnaire


À l’occasion des récentes recommandations adressées par le Conseil d’État à l’Arcom en matière de régulation du pluralisme [1], tous les regards se sont tournés vers CNews. Comme il n’est plus à démontrer que la chaîne est devenue, sous l’égide de Vincent Bolloré, un média d’opinion promouvant une contre-révolution réactionnaire, nous avons décidé de nous pencher sur l’autre pépite de l’empire médiatique constitué par le magnat d’extrême droite : Europe 1. Du 28 août au 29 décembre 2023, nous avons écouté l’intégralité des interviews réalisées par Sonia Mabrouk et Dimitri Pavlenko. La matinale incarne un condensé du prêt-à-penser médiatique 2.0, entre néolibéralisme autoritaire mainstream et extrême droite normalisée, au prix d’un sacrifice systématique des opinions et des représentants de la gauche, dans toutes ses composantes.

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L’ARCOM EST-ELLE ORIENTÉE LORSQU’ELLE COMPTABILISE LE TEMPS D’INTERVENTION AUDIOVISUELLE DE PHILIPPE DE VILLIERS ?


C’est à l’ARCOM qu’il revient de décider qui entre dans la catégorie des personnalités dont le temps de parole doit être décompté pour vérifier le respect du pluralisme. Appartiennent à cette catégorie les chefs de partis, les candidats, mais aussi leurs « soutiens ». Or Philippe De Villiers soutient Eric Zemmour. Daniel Cohn-Bendit a été sorti de cette catégorie, mais pourrait très bien y retourner s’il se mettait à soutenir une liste aux élections européennes.

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