
Des journalistes tunisiens ont manifesté jeudi pour dénoncer la politique « répressive » du pouvoir qui instrumentalise, selon eux, la justice pour intimider et soumettre les médias.
Des journalistes tunisiens ont manifesté jeudi pour dénoncer la politique « répressive » du pouvoir qui instrumentalise, selon eux, la justice pour intimider et soumettre les médias.
La 21e édition du Classement mondial de la liberté de la presse établi par Reporters sans frontières (RSF) révèle des évolutions majeures et parfois radicales, liées à une instabilité politique, sociale et technologique.
Paru dans le journal local jeudi 4 mai
« Les fake news vont avec le populisme »
« La presse, c’est la démocratie, et dès qu’un pays bascule vers moins de liberté, elle est la première victime » , selon Maryvonne Blum, présidente de la section départementale de la Ligue des droits de l’homme . En cette Journée mondiale de la liberté de la presse, l’ONG Reporters sans frontière (RSF) a dévoilé son classement 2023 de la liberté de la presse dans le monde, dans lequel la France est 24 e .
L’un des points mis en avant par RSF est la diffusion des fake news et la désinformation massive. Maryvonne Blum ajoute : « La désinformation est un univers qu’on a du mal à maîtriser, et les fake news vont avec le populisme. »
Pour lutter contre cela, « l’éducation aux médias est le point de départ », et ce, dès le plus jeune âge. Comme le réseau Canopé qui tente de mettre les enfants dans la situation des journalistes afin de les responsabiliser sur le contenu qu’ils produisent. Mais le développement rapide de l’IA accentue ces dangers. Pour la présidente de la LDH auboise, « il y a une crainte. On a vu les images, et on se doute qu’on va arriver aux textes. »
L’ONG Reporters sans Frontières dévoile mercredi son classement 2023 de la liberté de la presse dans le monde. Il en ressort que les conditions d’exercice du journalisme sont mauvaises dans sept pays sur dix. La France est 24ème.
Il « y a un délitement de l’espace public » et « l’industrie de la désinformation et du simulacre c’est-à-dire du faux, de l’artificiel, a aujourd’hui des moyens potentiels de manipulation, d’amplification de la désinformation qui fragilisent ceux qui comme des artisans enquêtent, établissent des faits, les rapportent. » Pour le directeur général de RSF, « face à cette exacerbation de la désinformation, de la haine en ligne, des manipulations de toutes sortes, les journalistes sont dans de nombreux pays extrêmement démunis ».
Vincent Bolloré doit attendre l’autorisation de la Commission européenne pour prendre officiellement les commandes de « Paris Match ». L’enquête de la cellule investigation de Radio France montre que le célèbre magazine people s’est pourtant déjà transformé en profondeur.
L’injustice manifeste qui a marqué le traitement infligé au patron de presse Ihsane El Kadi dès son arrestation nocturne et durant toute la procédure judiciaire vient d’être confirmée, ce dimanche 2 avril 2023, par sa condamnation à cinq ans de prison par le tribunal de Sidi M’hamed à Alger. Une peine d’autant plus démesurée et absurde qu’elle repose sur un dossier vide.
En Iran, malgré la censure et les restrictions drastiques imposées sur internet, des dizaines de millions de personnes utilisent toujours les réseaux sociaux et notamment Instagram. C’est ce qu’affirmait jeudi le groupe américain Meta, la maison mère du réseau social.
Alors qu’Iran International TV a fermé ses bureaux à Londres et émet désormais de Washington à la suite des menaces visant ses employés, Reporters sans frontières (RSF) dénonce le ciblage systématique de journalistes iraniens à l’étranger et appelle Téhéran à cesser immédiatement les pressions exercées sur les médias indépendants.
Vivendi, le groupe de Vincent Bolloré, n’a toujours pas officiellement eu l’aval pour racheter le groupe Lagardère dont l’hebdomadaire « Paris Match » fait partie. Pour autant, une journaliste, qui a fait jouer sa clause de conscience, dénonce aujourd’hui l’influence du milliardaire au sein du magazine.
Alors que plusieurs journalistes ont récemment été arrêtés, les talibans ont organisé une descente imposante dans les locaux d’une chaîne de télévision à Kaboul. Alarmée par l’intensification de la répression contre les journalistes, Reporters sans frontières (RSF) demande au régime des talibans de libérer les journalistes et de respecter la liberté d’informer.
Du 2 janvier au 3 février 2023, nous avons visionné l’émission « C à vous », diffusée quotidiennement sur France 5 de 19h à 20h (53 minutes). Elle est animée par Anne-Élisabeth Lemoine, rythmée par les éditoriaux de Patrick Cohen et ponctuée des interventions de différents chroniqueurs (Pierre Lescure, Émilie Tran Nguyen, Matthieu Belliard et Mohamed Bouhafsi). Pendant un mois, la contre-réforme des retraites y a occupé une place prépondérante. Au prix d’un déséquilibre flagrant de l’information et du « débat ».
dénichée par Jean Camus
Selon la Cour, l’intérêt public attaché à la divulgation de ces informations par M. Halet l’emporte sur l’ensemble des effets dommageables résultant de celle-
Voilà un mois que l’exécutif tente de convaincre de la pertinence de la réforme phare du deuxième quinquennat Macron. Une réforme si longtemps repoussée par le chef de l’État, qu’il avait lui-même appelée de ses vœux dans son programme de campagne de 2017, mise en marche deux ans plus tard, puis interrompue par des grèves massives fin 2019, et finalement enterrée avec l’épidémie de Covid-19. La voilà qui revient en ce début 2023, non pas par la grande porte d’un débat parlementaire classique sur un projet de loi unique mais par la voie d’un projet de loi de finance rectificative de la sécurité sociale… Une première en France !
Le deuxième tract réalisé par Acrimed à destination des manifestantes et manifestants contre la réforme des retraites. Le premier, distribué pendant les manifestations de janvier, est disponible ici. Des tracts à imprimer et distribuer sans modération !
Quelques semaines après avoir obtenu des dommages et intérêts de la part de Bayer Monsanto pour son intoxication par un ancien herbicide de la firme, l’agriculteur a été agressé à son domicile. Une enquête pour «violences en réunion» est ouverte par le parquet d’Angoulême.