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Certains journalistes ont déjà signé leur convention de rupture individuelle quand d’autres attendent leur retour de congés pour lancer la procédure. Mais déjà, la SDJ sait que «ceux qui restent se compteront sur le doigt de la main».
Certains journalistes ont déjà signé leur convention de rupture individuelle quand d’autres attendent leur retour de congés pour lancer la procédure. Mais déjà, la SDJ sait que «ceux qui restent se compteront sur le doigt de la main».
Les signataires de la lettre de soutien affirment que « penser que l’identité d’un journal puisse être ainsi gommée revient à mettre en danger le fondement même de [leur] métier ».
Vincent Bolloré doit attendre l’autorisation de la Commission européenne pour prendre officiellement les commandes de « Paris Match ». L’enquête de la cellule investigation de Radio France montre que le célèbre magazine people s’est pourtant déjà transformé en profondeur.
Un énième dérapage cette semaine dans l’émission TPMP de Cyril Hanouna sur C8 interroge une nouvelle fois sur l’efficacité des sanctions déjà infligées par l’Arcom à la chaîne du groupe Bolloré. Au-delà ces incidents et l’agenda réactionnaire du milliardaire posent la question de la concentration des médias, un enjeu vital pour notre démocratie.
Vivendi, le groupe de Vincent Bolloré, n’a toujours pas officiellement eu l’aval pour racheter le groupe Lagardère dont l’hebdomadaire « Paris Match » fait partie. Pour autant, une journaliste, qui a fait jouer sa clause de conscience, dénonce aujourd’hui l’influence du milliardaire au sein du magazine.
L’animateur de « Touche pas à mon poste » s’était déchaîné contre le député LFI lors de son émission du 10 novembre dernier.
Les plaignants camerounais contre le groupe Bolloré dans l’affaire Socapalm s’exprimaient lors d’une conférence de presse à Kribi mercredi 14 décembre, deux semaines après leur succès judiciaire en France. La cour d’appel de Versailles a contraint l’entreprise à fournir les documents censés établir sa responsabilité dans les agissements de sa filiale camerounaise.
Vincent Bolloré n’est pas seulement le meilleur ami de Cyril Hanouna. L’homme d’affaire et plusieurs cadres de son groupe sont soupçonnés d’avoir financé la réélection du président du Togo, Faure Gnassingbé, par l’intermédiaire d’une de leur filiale sur place. En échange, le chef d’état aurait permis au groupe Bolloré de décrocher de nombreux avantages et des concessions portuaires. Enquête sur le réseau politico-financier africain d’un des patrons les plus puissant de France. Antoine Etcheto, Nicolas Vescovacci.
Depuis le rachat du premier groupe de presse magazine de France, Prisma Media, par Bolloré, ses journaux télés font la pub d’Hanouna et des films de Canal+, Voici parle de la vie sentimentale de Zemmour et Capital ne fait plus d’enquête.
Le collectif StopBolloré, dont fait partie Reflets.info, appelle à se mobiliser pour le droit à l’information. L’empire médiatique du milliardaire et l’idéologie réactionnaire qu’il diffuse sont une menace sur la liberté de la presse et la démocratie.
Depuis l’implantation sur leurs terres de Socfin-KCD, filiale minoritaire du groupe Bolloré, le mode de vie des Bunongs s’est métamorphosé. Une première audience de la procédure d’appel doit avoir lieu ce 13 décembre 2021, à Versailles, après un rejet en première instance. Reportage.