« Je ne savais pas » : la députée RN Laurence Robert-Dehault dans un groupe Facebook raciste, elle rejette la faute sur ses « collaborateurs »
Le média Les Jours a dévoilé un groupe Facebook privé d’adhérents et de sympathisants du Rassemblement National où circulent des propos racistes, homophobes et islamophobes. Parmi les 11 500 personnes se trouvaient la députée de la Haute-Marne, Laurence Robert-Dehault. Suite à ces révélations, elle a accepté de s’exprimer auprès de France 3.
Injures racistes contre Aya Nakamura : début du procès de 13 proches d’un groupe identitaire
Qui sont les Natifs, ces identitaires d’extrême-droite jugés pour une banderole raciste visant Aya Nakamura ?
Treize personnes liées à ce groupe d’extrême-droite, qui avait proféré des insultes racistes à l’encontre de la chanteuse Aya Nakamura, sont jugées ce mercredi. Elles avaient déployé une banderole sur laquelle on pouvait lire : « Y a pas moyen Aya, ici c’est Paris, pas le marché de Bamako ». Décryptage.
«Je ne demande pas la pitié. Je demande le droit d’exister»: À Mayotte, l’extrême-droite met des vies en sursis
Au sein d’une société mahoraise fracturée, des blocages organisés par des collectifs nationalistes, proches du RN contestent les droits des étrangers. Réduits au silence, plusieurs comoriens ont fait le choix de briser l’omerta. Enquête.
Dans le sillage d’Elon Musk, les entrepreneurs français de YouTube flirtent avec l’extrême-droite
Sur YouTube, des collaborations troublantes se multiplient. Les riches entrepreneurs déroulent le tapis rouge à des figures bien connues de la fachosphère ou du masculinisme, derrière des discours sur le développement personnel et le libéralisme.
La démission d’office de Marine Le Pen de son mandat de conseillère départementale du Pas-de-Calais confirmée par le tribunal administratif de Lille
La cheffe des députés RN avait déposé un recours contre la perte de son mandat de conseillère départementale du Pas-de-Calais, prononcée après sa condamnation pour détournement de fonds publics.
Le suspect a « diffusé avant et après son passage à l’acte deux vidéos sur son compte d’un réseau social au contenu raciste et haineux », a déclaré dimanche le procureur de Draguignan, au lendemain du meurtre d’un Tunisien, Hichem Miraoui. « Il y a une dimension terroriste » dans ces actes, a déclaré le ministre de l’Intérieur.
Le milliardaire Pierre-Édouard Stérin a, pour la seconde fois, refusé de se présenter devant une commission d’enquête de l’Assemblée nationale. À la tête d’un projet pour diffuser les idées d’extrême droite, il est aussi à l’initiative de La Nuit du bien Commun. L’événement se tiendra à Toulouse (Haute-Garonne) le 18 juin prochain.
Stérin, l’exilé de l’Assemblée nationale (nouvelle convocation esquivée)
Après s’être dérobé en avril (l’exilé fiscal était en vacances), puis le 14 mai (le milliardaire réac avait fait savoir qu’il craignait pour… sa sécurité, dans l’enceinte même de l’Assemblée!), il devait, enfin, être entendu ce matin. Il a préféré CNews.
Pierre-Edouard Stérin refuse à nouveau de se présenter devant une commission d’enquête parlementaire
Un rapport de 73 pages sur les Frères musulmans, qui met en avant la « volonté d’entrisme » du mouvement, alerte les autorités. Emmanuel Macron réunit un conseil de Défense pour tenter de trouver des pistes pour lutter contre une idéologie qui, selon ce rapport, progresse en France dans les écoles, les associations sportives ou encore les lieux de culte. Quelle peut-être la réponse de l’État ? Florent Rodo pose la question à David Revault d’Allonnes et Pierre Jacquemain.
Entrisme islamiste : six questions sur le rapport sur les Frères musulmans présenté en conseil de défense
Distancé dans la course préélectorale, Gabriel Attlal s’est empressé de proposer l’interdiction du voile pour les filles de moins de 15 ans avant même le conseil de Défense d’aujourd’hui sur le rapport consacré aux Frères musulmans, mais bien en retard sur des propositions du même genre de dirigeants du RN. Hilarité dans ses rangs.
…/…« il se passe de drôles de choses en haut lieu… ci-dessous deux liens vers Libé, il s’agirait d’affoler tout le monde au sujet de l’entrisme frériste… et de serrer la vis aux musulmans.
Parce que voilà, tout ceci se passant « à bas bruit » (la taquiya?), la vigilance s’impose.
Je repense aux fameux « signaux faibles »… gare à celui qui porte la barbe et mange un kebab?
Ceci dit, il peut en effet y avoir un problème réel au sein de l’Islam mais… les 2 autres obédiences dites « du Livre » ne sont pas à la traîne, et je n’entends pas parler de rapport ni de conseil de défense à leur sujet.
Philippe ARBONA doit bicher comme un pou, j’attends sa prochaine « libre expression »… [dans Press’Troyes]
Comment ensuite lutter contre l’islamophobie? En la justifiant?
Bref, je ne le sens pas du tout, ce scoop gouvernemental… »…/…
Encore un sondage pour conditionner l’opinion à une victoire du RN
Pour la présidentielle de 2027, selon un sondage, Jordan Bardella serait en tête dans tous les scénarios, et la gauche systématiquement éliminée dès le 1er tour. Cette «information» est reprise en chœur par quasiment tous les médias le 5 mai. Les élections présidentielles seraient jouées d’avance, le RN aurait déjà gagné. Ainsi, la France Insoumise, premier parti de gauche, se serait effondrée, passant de 22% en 2022 à 10%. Le RN lui, aurait bondi de 12 points depuis la dernière présidentielle.
Les questionnaires auto-administrés en ligne
Si Contre-Attaque dénonce ci-dessus une « manipulation délibérée et systématique des chiffres », on peut à juste titre s’interroger sur la validité d’un sondage commandé par l' » observatoire » dénommé » Hexagone« , créé il y a quelques mois par le milliardaire Pierre-Édouard Stérin, qui ne cache pas qu’il a décidé de se consacrer à la victoire du RN en 2027, et sur la validité de la méthode des « questionnaires auto-administrés en ligne » dont la fiabilité est clairement mise en cause par nombre d’analystes et de cabinets d’étude tels que la société Callson* qui leur reproche :
une « absence d’accompagnement humain » car ne permettant ni de s’assurer que les questions sont bien formulées et comprises ni d’apporter des explications complémentaires,
« la difficulté des questions ouvertes », ne permettant pas de quantifier une affirmation ou d’étayer une intuition grâce à des chiffres et demandant de l’implication de la part du répondant,
« des résultats basés uniquement sur du déclaratif », faisant l’impasse sur les indices non-verbaux ou para-verbaux exprimés inconsciemment par le répondant, qu’un enquêteur pourrait observer en face-à-face : silences, hésitations, gêne, modulations de la voix, grimaces, etc et ne pouvant se baser que sur les déclarations des répondants,
« le biais d’échantillonnage », car même si Internet est rentré dans la majorité des foyers français, il demeure des populations ou des classes d’âges moins à l’aise avec les outils numériques ou qui ne les utilisent tout simplement pas,
« le biais de sélection », car la plupart des enquêtes en ligne sont diffusées auprès de panels de personnes qui ont accepté au préalable de participer à ces études et qui touchent une rémunération ( souvent symbolique ), leur implication est donc bien plus forte qu’une personne sélectionnée au hasard et leur comportement peut s’avérer différent du reste de la population sur certains sujets d’enquête. Pour les enquêtes sur emailing aléatoire ou sur participation via pop up sur sites internet , les répondants seront ceux les plus motivés à répondre, très peu d’actions efficaces permettent de convaincre les réticents à s’exprimer.
Il est donc fort probable que les sondés aient en l’occurrence été soigneusement triés sur le volet… Ça n’est pas nouveau que l’institut de sondage IFOP soit contesté pour ses orientations droitières et pour s’asseoir sur la méthodologie en travaillant pour des organes peu sensibles à la déontologie.
RD
* La société Callson opère dans le secteur Études de marché et sondages et fournit aux instituts d’études ses meilleures solutions en matière de recueil et de traitement de données.
À la Une des grands médias, le traitement de la vaste affaire politico-financière dite des « assistants FN au Parlement européen » a tourné au fiasco journalistique. De spectacularisation en partis pris enflammés en défense du RN et de Marine Le Pen, en passant par une personnalisation quasi systématique des enjeux, cette séquence met à jour le niveau d’emprise du journalisme politique et de la communication sur l’information et le débat public, mais aussi l’ampleur de la banalisation du parti d’extrême droite et de la délinquance en « col blanc » dans une large partie de l’éditocratie.
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« L’État de droit, ça n’est pas intangible, ni sacré » : Bruno Retailleau, ministre antirépublicain
Appel à rassemblements le samedi 12 avril 2025 à Paris place de la République à partir de 17h
Le 31 mars 2025, à l’issue de longues années de procédure et d’un débat judiciaire contradictoire, le Rassemblement national (RN) ainsi que des élus et des cadres du mouvement d’extrême droite ont été condamnés pour détournements de fonds publics. Marine Le Pen, qui était présidente du parti et parlementaire européenne au moment des faits, est la personne la plus lourdement condamnée : 5 ans d’inéligibilité avec exécution provisoire et 4 ans de prison, dont 2 avec sursis.
Depuis l’annonce de ce verdict qui découle de la seule application de la loi par des juges indépendants, le RN a choisi de dénoncer la décision de justice en des termes aussi abusifs que choquants. Il a accrédité l’idée d’un « complot » mené par un « gouvernement des juges », s’attirant ainsi les soutiens enthousiastes des figures mondiales de l’extrême droite que sont Trump, Musk, Bolsonaro, Poutine, Orban ou Salvini.
Encore plus inquiétant, ces critiques d’une décision de justice ont été plus largement relayées par des élus et responsables politiques d’autres partis, y compris le Premier ministre, et par un grand nombre de médias peu soucieux de la réalité des faits.
Ces sorties ont immédiatement entraîné des menaces à l’endroit des magistrats qui ont rendu leur jugement collégialement.
Derrière cette violente attaque contre l’Etat de droit et les magistrats qui le servent, se dessine le refus de ce qu’il implique : un traitement égal de toutes et tous, personne ne pouvant réclamer l’application de privilèges liés à sa naissance, à son statut social ou à sa notoriété. Certes, ces attaques qui visent à remettre en cause le fondement de nos institutions protectrices des droits et de l’égalité devant la loi ne sont pas nouvelles. Mais elles se sont dangereusement multipliées ces dernières années.
Fermement attachés à l’égalité de toutes et de tous devant la loi, nous sommes nécessairement attachés à l’Etat de droit qui deviendrait un concept vide si l’indépendance de la justice n’était pas respectée.
Nous savons également que l’Etat de droit nous protège d’un autre fléau. Car, garantie de l’exercice des droits et des libertés fondamentales, l’Etat de droit est également ce qui contribue à ce que les relations qui se nouent entre les citoyennes et les citoyens ne soient pas abandonnées à la violence, à la force, aux pouvoirs sans limites, aux mauvaises passions mais puissent être régulées par des normes juridiques. A l’heure où les haines racistes et antisémites, le masculinisme et les offensives anti-IVG ainsi que le mépris des habitats naturels connaissent une vigueur renouvelée, l’Etat de droit nous apparaît d’autant plus précieux.
Garantie d’impartialité, de traitement égal devant la loi et de refus de la violence dans les relations, l’Etat de droit – indissociable d’une démocratie effective et de la protection des droits humains – résonne avec nos convictions. Celles qui nous animent lorsque nous refusons les injustices sociales et environnementales, les racismes, l’antisémitisme, la xénophobie, le sexisme, les LGBTphobies et toutes les idéologies qui visent à faire primer l’exploitation, l’oppression, les haines et les peurs sur le respect de toutes et de tous.
Parce que nous défendons la démocratie et les principes qui la fondent, nous, organisations de la société civile, appelons toutes celles et tous ceux qui partagent ces principes à exprimer leur attachement à la justice et à l’Etat de droit en se rassemblant le samedi 12 avril 2025 dans toutes les villes de France.
À Paris, nos organisations donnent rendez-vous place de la République à partir de 17h.
Organisations signataires :
Amnesty international France, Association des Parents et futurs parents Gays et lesbiens (APGL), ATTAC, Au Tambour !, Cercle Olympe de Gouges, La Cimade, Collectif Alertes Féministes, Collectif Golem, Collectif national pour les droits des femmes (CNDF), Comité marche du 23 mai 1998 (CM98), Confédération générale du travail (CGT), Coordination 75 des Sans papiers (CSP75), Démocratie ouverte, Fédération des associations générales étudiantes (FAGE), Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL), Fondation Copernic, France Fraternités, France terre d’asile, Fédération syndicale unitaire (FSU), Greenpeace France, Jalons pour la paix, Ligue de l’Enseignement, LDH (Ligue des droits de l’Homme), LOBA, Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap), Nous Toutes, Nos services publics, Osez le féminisme !, Oxfam France, le Planning familial, Réseau d’actions contre l’antisémitisme et tous les racismes (Raar), SOS Homophobie, SOS Racisme, Stop Homophobie, Syndicat de la magistrature (SM), Syndicat des avocats de France (Saf), Transparency International France, Union étudiante, Union maintenant, Union nationale des étudiants de France (UNEF), Union syndicale Solidaires.
88 élu·es écologistes de 9 Régions françaises dénoncent la tentative de suppression des Conseils économiques, sociaux et environnementaux régionaux (CESER) votée en commission spéciale à l’Assemblée nationale et alertent sur la menace démocratique qui pèse sur les Régions et la France.
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Le collectif regroupe de façon transpartisane associations, collectifs, syndicats et partis. Pour montrer à l’extrême-droite locale que les Aubois n’acceptent pas qu’une élue condamnée par la justice conteste le verdict rendu à la suite d’un procès parfaitement juste et équitable, basé sur des faits avérés à la suite d’un longue enquête, ainsi que ses conséquences, bafoue la loi et remette en cause l’institution judiciaire en la menaçant aussi violemment, il était nécessaire qu’une autre voix que celle de l’extrême-droite se fasse entendre.
C’est ainsi qu’une quinzaine de membres des organisations composant le collectif ont distribué des tracts aux passants aux abords du marché central, pendant que le député RN local, sans attendre la manifestaton nationale qui se tiendra demain à Paris, tentait de rameuter ses troupes composées pour l’occasion d’une poignée d’anciens combattants arborant leurs médailles gagnées on sait comment en Algérie et de quelques jeunes égarés du mouvement politique français nationaliste et royaliste d’extrême-droite dénommé Action française.
Tractage en cours/SG
Il s’agissait pour le collectif de rappeler que:
Dans un Etat de droit
la loi s’applique pareillement
à toutes et tous
Marine Le Pen et plusieurs dirigeants du Rassemblement national (RN) ont été condamnés pour des détournements de fonds publics de plus de 4 millions d’euros. En sus d’une peine de prison de quatre ans, la peine d’inéligibilité pour Marine Le Pen est assortie de l’exécution provisoire. La candidate annoncée du RN à l’élection présidentielle de 2027 ne pourrait se présenter, sauf à ce que la décision d’appel l’infirme.
La condamnation en première instance de Marine Le Pen et de 24 cadres du RN pour détournement de fonds publics ou recel a déclenché une violente campagne contre le système judiciaire et l’Etat de droit. En mettant en cause la séparation des pouvoirs, l’extrême-droite s’en prend ouvertement à un fondement de notre République démocratique.
Ces attaques ne sont pas fondées sur l’appréciation factuelle et juridique des motifs de la décision du tribunal. Elles sont entièrement axées sur l’idée d’un « complot » qui viserait à priver le « peuple » de sa souveraineté et de l’expression de « sa » volonté. Un « gouvernement des juges » remplacerait le « gouvernement par le peuple ». Par un retournement caricatural du sens des choses, alors que le jugement est motivé en droit et au regard des éléments de preuve recueillis, au terme d’un procès équitable, il serait une violation de « l’Etat de droit », un coup porté à la démocratie !
Le Collectif aubois de lutte contre les extrêmes-droites condamne fermement ces attaques et les relais qu’elles trouvent au-delà même des rangs de l’extrême-droite. Il affirme son plein et entier soutien aux magistrat·es dans l’exercice de leurs fonctions, sur leur liberté d’organisation syndicale et sur les moyens dont la justice doit être dotée pour assumer ses missions.
Alors que les premières enquêtes d’opinion attestent du fait que la majorité de la population estime normale la décision prise par la justice, le collectif aubois de lutte contre les extrêmes-droites appelle à résister avec détermination à l’offensive idéologique en cours et à la vigilance quant aux possibles évolutions de la situation.
La confusion qui règne actuellement en France et, en l’occurrence, sur le marché de Troyes ce samedi matin, n’a pas manqué de se manifester quand les passants que nous abordions nous demandaient bien que nous puissions clairement être identifiés par des badges : »Vous êtes pour Marine le Pen ? » Question à laquelle notre réponse négative, les assurant du contraire, recevait immédiatement un soupir de soulagement et des encouragements à poursuivre notre combat tellement nécessaire. Si ces discussions très intéressantes pouvaient buter sur quelques désaccords, toutes se terminaient de la part de nos interlocuteurs par : « Qu’elle aille en prison! Elle a triché, elle a volé, elle doit payer. Elle ne peut plus prétendre diriger le pays. » Preuve s’il en en est que, si certains d’entre eux nous annoncaient avoir auparavant voté pour elle, c’était bien la dernière fois.
Une partie de l’équipe de choc/ SG
Il flottait ce matin à Troyes, dans l’air printanier, un formidable sentiment d’espoir. Nous mêmes nous sommes trouvés plutôt surpris de l’accueil chaleureux reçu de la plupart des chalands troyens. Il y a là franchement de quoi réchauffer le coeur…
En réponse aux nombreuses demandes, pour nous contacter, nous écrire sur l’adresse courriel de ce site qui transmettra:
Le député RN Jordan Guitton organise ce samedi matin à 10h sur le marché de Troyes une « opération de tractage en soutien à Marine le Pen et à la démocratie« .
Etant très attachés à la démocratie, la vraie, pas la copie innacceptable que veulent en faire les escrocs en s’en prenant à la Justice et aux magistrats, nous accompagnerons nos amis du PCF qui ont également prévu un tractage ce samedi matin sur le marché, pour rappeler que, dans un état de droit, la loi s’applique pareillement à toutes et tous.
Le collectif aubois de lutte contre les extrêmes-droites vous y attend donc dans le calme et la dignité, plus nombreux que les partisans de la haine.
Partager la publication "Troyes: le RN fait son marché"
Condamnation de Marine Le Pen : une nouvelle enquête ouverte après des menaces contre les juges
Une nouvelle enquête a été ouverte après des menaces à l’encontre des magistrats ayant condamné la chef de file de l’extrême droite, Marine Le Pen, à une peine de cinq ans d’inéligibilité avec application immédiate, a appris mardi l’AFP de source proche du dossier.
Partager la publication "« Une digue a sauté » : après la condamnation de Marine Le Pen, les magistrats s’inquiètent des attaques répétées contre la justice"
Stade ultime de l’instrumentalisation de la lutte contre l’antisémitisme, la conférence de Jérusalem, réunie le 27 mars 2025, a scellé le pacte entre Israël et l’extrême droite européenne et américaine. Elle a également offert au président du Rassemblement national, Jordan Bardella, l’occasion de s’affirmer sur la scène internationale. Reportage.
PRCS (Croissant rouge Palestinien): Le meurtre de huit de nos médecins est une tragédie contre le travail humanitaire
Faire barrage à l’extrême-droite, c’est éviter que les Lumières s’éteignent. Il est l’heure de rassembler ceux qui défendent un projet commun qui combat à la fois injustices et privilèges. L’opinion de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités. Extrait du quotidien Libération.
Partager la publication "Nous pouvons encore éviter la trumpisation de la France"
Le Nouvel Obs sort cette semaine un numéro consacré à la mise sous pression croissante des juges, assortie de menaces physiques, de contestations de décisions, de mises en cause répétées de leur légitimité par les politiques, en particulier ceux auxquels la Justice s’intéresse…
Il faut dire que les attaques se font de plus en plus pressantes et que la Justice, déjà en mauvais état en France (et pour cause, comme on pourra le voir plus bas), n’a pas besoin de cette charge massive des politiques, pas plus que de celle d’une certaine presse. On pourra « en juger« à la lecture des articles (entretien et édito) accusateurs qu’il nous faut bien citer ici à contrecoeur (j’espère qu’on nous le pardonnera) autant que de ceux à décharge qui méritent beaucoup plus notre attention. (On nous pardonnera également de citer des articles incomplets, car réservés aux abonnés, mais dont les extraits nous semblent suffisamment significatifs pour figurer ici).
Jean-Marie Rouart: «Personne ne juge les juges, d’où leur sentiment de toute-puissance»
Menaces physiques, contestations de décisions, légitimité remise en question… Quand la justice est sous pression
Menaces physiques, contestations de décisions, mises en cause répétées de leur légitimité par les politiques… Alors que les magistrats sont de plus en plus la cible d’attaques dans les pays illibéraux, Etats-Unis en tête, un vent mauvais de populisme anti-juges souffle aussi en France. Enquête et éclairages sur un dangereux mouvement qui fragilise l’Etat de droit.
François Molins : « Les hommes politiques proclament leur attachement à la justice, sauf quand ça les touche de trop près »
Rapport CEPEJ : La France toujours en dessous de la moyenne européenne
La Commission européenne pour l’efficacité de la justice (CEPEJ) publie ce mercredi la dixième édition de son rapport biannuel sur l’efficacité et la qualité de la justice en Europe. La France est toujours en queue de peloton.
Nous terminerons sur une note plus positive, démontrant que la Justice française, malgré les attaques dont elle est l’objet et les moyens insuffisants dont elle dispose, fait néanmoins son travail.
Mort de Thomas à Crépol : Eric Zemmour condamné pour injure raciale
Lors d’un passage sur BFMTV en décembre 2023, le président de Reconquête avait tenu des propos polémiques au sujet du drame qui avait touché la commune de Crépol. Des propos qui avaient été signalés par des associations antiracistes et des élus LFI.
Procès des soupçons de financement libyen : le parquet requiert sept ans de prison contre Nicolas Sarkozy, ainsi que 300 000 euros d’amende et une peine d’inéligibilité
L’ex-président est jugé, aux côtés de onze coprévenus, dans l’affaire des soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007.
« Ils préparent le terrain pour que les gens partent »
Ça fait une semaine qu’on est en train de revivre l’enfer. Après la décision de Nétanyahou de reprendre la guerre à Gaza, ou bien contre Gaza, c’est ce mot « enfer » que tout le monde est en train de reprendre. Ça a commencé par le président Trump, qui a menacé la population de Gaza de l’enfer. Après ça a été repris par Israël Katz, le ministre de la guerre, et là c’est Nétanyahou. Apparemment tout le monde est d’accord pour faire de la vie des Gazaouis une vie d’enfer.
Gaza : une poursuite de la guerre sans réaction internationale ?
Depuis la fin du cessez-le-feu à Gaza, Tsahal a multiplié ses attaques sur le territoire palestinien. Plus de 800 personnes seraient mortes en dix jours, selon les autorités locales. En Israël, des dizaines de milliers de citoyens ont manifesté contre la politique du Premier ministre, Benyamin Nétanyahou ; à Gaza, plusieurs centaines de personnes ont protesté contre le Hamas. Le conflit israélo-palestinien ne doit pas sombrer dans l’oubli, fait valoir la presse européenne.
Bardella à Jérusalem: l’extrême droite française affiche son soutien à Israël
« C’est une guerre menée méthodiquement contre la presse » : des journalistes ciblés par Israël à Gaza, selon Forbidden Stories
Depuis le 7 octobre, plus de 100 journalistes ont été tués, d’après le décompte de « Forbidden Stories » qui a enquêté sur les circonstances de la mort de ces journalistes, mais aussi sur tous ceux qui ont été visés, menacés ou blessés en Cisjordanie et à Gaza.
Les révélations de l’enquête « Gaza Project » coordonnée par Forbidden stories(Nouvelle fenêtre) sont accablantes : les journalistes utilisant des drones sont systématiquement ciblés par l’armée israélienne, et l’État hébreu essaie de s’exonérer de ses responsabilités devant les juridictions internationales. Franceinfo a pu recueillir le témoignage de Youssef, un des journalistes de Gaza, qui fournit des informations à distance. Car Israël et l’Égypte interdisent toujours l’accès au territoire aux journalistes étrangers.
Pire que les bombardements
Ma plus grande angoisse en entamant cette chronique est de choisir quelle histoire crève-cœur je devrais vous raconter pour parler de la détresse et de la colère qui règnent dans la bande de Gaza depuis qu’Israël a mis fin au cessez-le-feu le 2 mars en freinant l’entrée de tous les vivres dans l’enclave palestinienne assiégée puis en reprenant les bombardements deux semaines plus tard.
Devrais-je vous relater l’histoire d’Hossam Shabat, ce journaliste d’Al-Jazeera, âgé d’à peine 23 ans, qui avait prévu sa mort et laissé une lettre posthume ? « Si vous lisez ceci, cela signifie que j’ai été tué – très probablement ciblé – par les forces d’occupation israéliennes », y avait-il écrit.
Et, de l’aveu même des forces armées israéliennes, Tsahal, c’est exactement ce qui est arrivé. Le véhicule à bord duquel se trouvait le correspondant de la chaîne qatarie a été visé par un drone israélien le 24 mars. Tsahal affirme, sans fournir de preuve, que M. Shabat était un « tireur d’élite du Hamas », le mouvement islamiste qui dirige la bande de Gaza et a perpétré les attaques du 7 octobre 2023 en Israël.
A force de nous désoler sur l’état du monde, et il y a largement de quoi, si l’on pense au virage dangereux que prennent les Etats-Unis, avec les ramifications avec l’Ukraine, la Russie, Gaza, plus généralement la Palestine et tout le Moyen-Orient, nous en arrivons à oublier ce sur quoi nous pourrions peut-être plus facilement agir, puisqu’il s’agit de faits se déroulant quotidiennement sous nos yeux.
Sans prétendre dresser un inventaire exhaustif de ce qui va mal en France, on peut au moins ouvrir les journaux des derniers jours et observer que, comme nous l’avons déjà indiqué hier dans ces colonnes, un procès devait se tenir demain mercredi 26 mars au tribunal de Châlons-en-Champagne pour traite d’êtres humains. Hors, à la demande de la défense, celui-ci est reporté à une date ultérieure. Le rassemblement prévu pour soutenir les victimes l’est donc également.
Le vote de la loi sur le narcotrafic, prévu ce mardi à l’Assemblée, a été reporté en raison du nombre d’amendements LR visant à durcir encore la loi. Le ministre de la Justice Gérald Darmanin a soutenu un amendement de Eric Pauget (pour créer une circonstance aggravante (et alourdir les peines) lorsque les infractions liées au trafic de stupéfiants sont commises en étant en possession d’une arme) tout en émettant des réserves, estimant qu’il faudrait sans doute « améliorer » l’écriture lors de la commission mixte paritaire réunissant députés et sénateurs, notamment au regard du respect de la « liberté d’expression » (sic)…
S’il reprend un jour, le chantier de l’autoroute Toulouse-Castres va consommer 1,9 million de tonnes de matériaux extraits des carrières de la région, au lieu de… zéro, comme le promettait le concessionnaire Atosca. Confirmée par le préfet d’Occitanie, cette différence de taille pourrait remettre en cause la sincérité du contrat. À l’origine de la découverte, la députée Arrighi a adressé un signalement au procureur.
Une assistante d’éducation (AED) dans un internat de lycée depuis 5 ans en tant que contractuelle à mi-temps, arrivée lors de la deuxième vague de Covid constate que l’Éducation nationale n’a plus de budget pour prendre soin de ses élèves. C’est tous les éléments de la chaîne qui pleurent.
Au procès de Gérard Depardieu pour agressions sexuelles sur deux femmes lors d’un tournage, la première journée d’audience a été marquée par les nombreuses attaques de la défense de l’acteur envers les parties civiles. Au deuxième jour du procès, l’acteur devait être entendu sur les faits.
Déposée au Sénat début février, la proposition de loi instaurant une condition de résidence régulière de 2 ans pour accéder à certaines prestations sociales vient d’être adoptée en séance publique. Nos 11 organisations alertent sur la mise en place d’une « préférence nationale » déguisée, qui va exclure de nombreuses personnes étrangères en situation régulière ainsi que leurs enfants, de l’accès aux prestations familiales, aux aides personnelles au logement et à l’allocation personnalisée d’autonomie. Si elle est confirmée par un vote à l’Assemblée nationale, ce sera une rupture majeure d’égalité.
L’OEE (Observatoire de l’Enfermement des Etrangers), et les associations qui le composent, engagées dans la défense des droits des personnes étrangères, dénoncent avec la plus grande fermeté la proposition d’allongement de la durée de rétention administrative actuellement discutée au Sénat. Cette proposition vise à allonger la durée de rétention à 210 jours pour une majorité de personnes placées en rétention. Hier, le ministre de l’Intérieur a proposé un nouvel allongement en évoquant une durée de rétention de 18 mois. Dans la droite ligne de la loi du 26 janvier 2024, nous assistons à une surenchère et à un durcissement catastrophique de cette mesure de privation de liberté.
En France, le ministre de la Justice Gérald Darmanin joint la parole aux actes. Il disait il y a quelques jours vouloir simplifier l’expulsion des détenus étrangers vers leurs pays d’origine. C’est désormais écrit noir sur blanc dans une circulaire directement adressée aux procureurs et aux directeurs de prison. Il en a détaillé le contenu dans le Journal du dimanche.
« Ce projet de loi n’apporte pas la bonne solution », analyse mardi 25 mars sur France Inter Muriel Eglin, présidente du tribunal pour enfants de Bobigny, et vice-présidente de l’Association française des magistrats de la jeunesse et de la famille (AFMJF), à propos de la réforme de la justice des mineurs examinée mardi au Sénat.
Le procès de la cheffe de service et de son mari, accusés de harcèlement sur Magali Darros, une employée municipale de Fonsorbes (Haute-Garonne) qui s’est suicidée en laissant des écrits édifiants sur la façon dont ils la traitaient, a eu lieu ce lundi 24 mars 2025 à Toulouse. Deux ans et dix-huit mois de prison avec sursis ont été requis.
La LDH est menacée d’une éviction en juillet 2025 des locaux mis à sa disposition jusqu’à présent par la Mairie de Toulouse. Ces locaux sont indispensables à son bon fonctionnement. Ce local permanent répond aux nombreuses missions de la LDH et est indispensable à l’activité des deux services civiques qu’elle accueille. 141 personnalités de tous les secteurs de la société civile toulousaine ont signifié par la tribune ci-dessous qu’il est inconcevable qu’une ville comme Toulouse ne soit pas en mesure de mettre à disposition de modestes locaux nécessaires aux activités de défense des droits et des libertés portées par la LDH, contribuant ainsi à la vitalité de la démocratie locale.
Une fois encore l’antisémitisme révulse nos consciences. Samedi dernier, le rabbin Arié Engelberg a subi une agression violente par un mineur, alors qu’il quittait la synagogue d’Orléans et était accompagné de son jeune fils. Les images vidéo et les témoignages des personnes qui sont intervenues pour les protéger ne laissent aucun doute sur le motif de cette violence insupportable. C’est parce qu’ils sont juifs qu’ils ont été ciblés et filmés. C’est parce qu’il est juif que le rabbin a été mordu et frappé. Les violences physiques, morales et sexuelles se succèdent et s’accumulent contre les juives et juifs de France. Après l’agression antisémite contre le rabbin Engelberg, réunissons-nous pour affirmer l’indivisibilité du combat contre l’antisémitisme et tous les racismes.
RD
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