Netanyahu n’a aucun intérêt à signer la paix avec le Hamas.



Comme Poutine, qui n’a aucun intérêt à la paix, et pas seulement parce que le retour des soldats poserait trop de problèmes en Russie, Netanyahu a tout intérêt à ce que la guerre à Gaza, en Cisjordanie, au Liban, au Yémen, en Irak, en Syrie et en Iran ne prenne jamais fin, sa survie politique et son avenir judiciaire en dépendant directement.

Une mobilisation importante à l’appel des proches des otages en Israël a eu lieu dans tout le pays, dimanche 17 août, les manifestants réclamant la fin de la guerre à Gaza. Un rassemblement de taille était notamment attendu dans la soirée à Tel-Aviv. Mais d’autres ont eu lieu un peu partout, comme à Jérusalem, où les Israéliens font entendre leur voix, notamment au pied de la résidence officielle du Premier ministre, Benyamin Netanyahu.



Des manifestations ont débuté tôt ce dimanche en Israël pour exiger la fin de la guerre dans la bande de Gaza et un accord pour la libération des otages. De nombreuses entreprises, des collectivités locales et des universités ont répondu à l’appel à la grève générale lancé notamment par le Forum des familles et des disparus.



Bien que le Hamas ait dit avoir accepté la nouvelle proposition pour un cessez-le-feu à Gaza transmise par les médiateurs égyptiens et qataris, la paix semble encore bien loin.




La propagande


L’armée israélienne a mis en place une unité spéciale appelée la « Cellule de légitimation », chargée de collecter du renseignement à Gaza afin de renforcer l’image d’Israël dans les médias internationaux, selon trois sources du renseignement qui se sont confiées à +972 Magazine et Local Call et ont confirmé l’existence de l’unité.



Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a déclaré dimanche que l’armée israélienne mène ses attaques contre le Liban, malgré le cessez-le-feu, pour « empêcher toute tentative d’armement du Hezbollah ».



Depuis les massacres du 7 octobre, il est communément admis que Benjamin Netanyahu n’a aucun intérêt à signer la paix avec le Hamas.

Le Premier ministre israélien est tenu par ses alliés d’extrême-droite qui refusent tout accord avec le mouvement palestinien. Il a donc besoin de la guerre pour se maintenir au pouvoir et échapper par ailleurs à la justice et aux affaires de corruption.



Rappelons qu’alors qu’il fait l’objet d’un mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale, le premier ministre israélien est poursuivi dans un procès pour fraude, corruption et abus de confiance depuis 2020 dans son pays. Il est aussi impliqué dans d’autres affaires.



Et pour s’assurer des bonnes grâces de Trump, ça peut toujours servir, il a d’ailleurs proposé celui-ci pour le prix Nobel de la paix…



RD

Guerre en Ukraine : «On ne peut pas parler ainsi à la Russie», répond Moscou après l’ultimatum de la «coalition des volontaires»



Kyiv et ses alliés ont proposé une trêve à partir de ce lundi 12 mai comme préalable à des discussions avec Moscou jeudi en Turquie.

L’espoir d’une trêve s’éloigne à grands pas. Après l’appel à un cessez-le-feu inconditionnel de 30 jours fait par Kyiv et ses alliés occidentaux samedi, le Kremlin a finalement répondu ce lundi 12 mai. «Le langage des ultimatums est inacceptable pour la Russie, il ne convient pas. On ne peut pas parler ainsi à la Russie», a taclé le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, lors de son briefing quotidien. De fait, les alliés occidentaux de l’Ukraine ont menacé le pays de «sanctions massives» si Moscou n’acceptait pas cette nouvelle offre de trêve.



Défilé du 9-Mai à Moscou: «La propagande de Poutine marche de moins en moins», estime Antoine Arjakovsky


Vladimir Poutine a défié ce 9 mai les Occidentaux avec un imposant défilé militaire pour les 80 ans de la victoire sur l’Allemagne nazie. Il a aussi célébré le « courage » des soldats russes engagés en Ukraine, devant des milliers de militaires rassemblés sur la place Rouge et une vingtaine de dirigeants étrangers, dont les présidents chinois, brésilien, serbe avec un seul membre de l’UE, le critiqué Premier ministre slovaque. Ces commémorations occupent une place centrale dans le culte patriotique de la victoire de 1945 promu par le président russe. Cet affichage est-il une annonce d’un nouvel ordre mondial ? L’analyse de l’historien Antoine Arjakovsky, spécialiste des relations russo-ukrainiennes et auteur d’une vingtaine d’ouvrages, dont Qu’est-ce que la science morale et politique ?, aux éditions du Cerf.

Zuckerberg vs European Union : que peut faire l’UE après les déclarations chocs du patron de Meta ?



L’arrivée de Donald Trump à la tête des États-Unis entraîne un revirement brutal de la politique de modération des grandes plateformes. Ce changement, conforme au droit états-unien, se heurte aux exigences de l’Union européenne en matière de sécurité et de lutte contre la désinformation. Une confrontation juridique et géopolitique se profile entre ces deux approches.



Les contenus haineux et négatifs sont rentables pour les médias sociaux publicitaires


Ce 20 janvier, 5 personnalités d’associations citoyennes expliquent dans cette tribune les liens, entre médias sociaux publicitaires et les contenus haineux et négatifs. Elles appellent à aller sur des réseaux sociaux sans pub, à bloquer la publicité sur internet, à financer autrement les médias et à avoir des lois protégeant les usager·éres d’internet de ces dérives.

Par la propagande et la violence, Moscou consolide son pouvoir dans les régions occupées d’Ukraine



Environ 18 % du territoire ukrainien est actuellement occupé par la Russie. Il est cependant difficile d’obtenir des informations fiables sur la vie dans ces territoires, car les médias ukrainiens n’y ont plus accès. Néanmoins, diverses initiatives ukrainiennes visent à faire la lumière sur ce qui se passe dans les territoires occupés. Répression violente, propagande et russification forcée sont au rendez-vous. Reportage de Gulliver Cragg, correspondant de France 24.

Propagande pro-RN, fake news, mépris des institutions… Chère Arcom, le moment est venu de débrancher CNews et C8



En douze ans, les chaînes du groupe Bolloré ont écopé de plus de 40 rappels à l’ordre de l’Arcom, le régulateur des ondes, pour de nombreux manquements en matière de pluralisme, de dérapages et autres propos discriminatoires. Et le phénomène ne cesse de s’aggraver.

Cette semaine, CNews a reçu deux amendes, pour avoir laissé dire à l’antenne que «l’immigration tue», sans aucune réaction de l’animateur, ou que le réchauffement climatique était un «mensonge».

Pire, pendant toute la campagne des législatives, Vincent Bolloré a transformé ses antennes en véritables machines à propagande. Sur Europe 1, également la propriété du milliardaire d’extrême droite, Cyril Hanouna a remplacé Sophie Davant pour 1h30 d’une émission politique quotidienne. Comme le Monde l’a raconté, la gauche n’a presque jamais été invitée, faisant systématiquement la cible d’attaques. Quand les représentant·es du RN ou de Reconquête étaient traité·es avec bienveillance. Énième mise en demeure de l’Arcom.

« Le Pen donnée gagnante » : rampe de lancement médiatico-sondagière pour le RN


« Seule alternative crédible », « vote attrape-tout », « grande gagnante des multiples crises sociales » : assurément Marine Le Pen et le RN n’ont pas à se plaindre du matraquage sondagier incessant qui agite le journalisme politique à plus de trois ans de la prochaine élection présidentielle. Après avoir promu, légitimé et mis en scène sous forme de prophétie auto-réalisatrice un duel entre Macron et Le Pen sept années durant [1], ce journalisme d’anticipation nous offre ces derniers jours son nouveau pronostic : une victoire inéluctable de l’extrême droite en 2027.

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“Contre la désinformation, il y a les faits” : RSF dévoile sa nouvelle campagne


Alors que la propagation de fausses informations fait rage à propos du conflit entre Israël et le Hamas et que des millions de comptes continuent de relayer la propagande russe sur les réseaux sociaux, Reporters sans frontières (RSF) dévoile sa nouvelle campagne, imaginée et développée par l’agence BETC. Un spot puissant, qui démontre en quelques secondes l’importance du journalisme contre la désinformation.

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Les cheminots mangent-ils les enfants ? Les ressorts d’une propagande malhonnête

Coup de gueule, coup de coeur, coup de blues… Dans cette rubrique diffusée à l’improviste, un journaliste du Média se saisit d’une question d’actualité tout en se gardant bien de se cacher derrière son petit doigt.


Et si Noël était gâché par les grèves parce que les cheminots nous prennent en otage pour les fêtes ? C’est ce que laissent entendre les médias mainstream, le gouvernement et la direction de la SNCF.

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D’ici et d’ailleurs


Deux canards chez les poulets


Essais nucléaires en Polynésie : l’Etat se livre à une opération de propagande


Brésil : Jair Bolsonaro gracie des agents des forces de sécurité coupables de crimes


Les plateformes ne doivent pas devenir les jouets des grandes fortunes

Logo de l’application du réseau social Parler sur l’écran d’un téléphone portable avec une photo du rappeur américain Kanye West  RSF/AFP

Après avoir vu certains de ses propos retirés d’Instagram et Twitter, le rappeur et homme d’affaires Kanye West, qui se fait désormais appeler Ye, a fait part de son projet de détenir son propre réseau social, comme Elon Musk ou Donald Trump. Reporters sans frontières (RSF) s’inquiète de l’émergence de ces nouveaux magnats des réseaux sociaux, et rappelle que les plateformes ne devraient jamais être inféodées aux desideratas des divas du web.

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Extrême-droite

Fiasco du Stade de France: quand l’extrême droite déverse sa haine raciste

Sur les grilles menant au Stade de France, samedi soir. (Christophe Ena/AP)


La fachosphère n’a pas tardé à instrumentaliser les incidents en marge de la finale de la Ligue des champions pour cibler immigrés et musulmans. A ce petit jeu, le théoricien du «grand remplacement» Renaud Camus et le youtubeur Papacito se sont particulièrement distingués.

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En Ukraine, l’extrême droite française joue la carte de l’humanitaire

COM’ ET SOUTIEN TRÈS CIBLÉ


Depuis le début de l’invasion russe, une partie de l’extrême droite française met en scène son engagement humanitaire sur la zone. Mais que font-ils vraiment là-bas ?

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« A l’aéroport, tout le monde passe. Sauf moi » : les coulisses du reportage de notre journaliste en Russie

Notre reporter Natacha Tatu raconte son reportage en Russie. Derrière, la façade de l’opéra de Voronej, en Russie, est recouvert du signe « Z », symbole de soutien à la guerre en Ukraine. (Montage l’Obs/Patrick Wack/Inland)


Six ans après un premier reportage à Voronej, en Russie, notre journaliste Natacha Tatu est retournée dans cette ville d’un million d’habitants marquée par un fort soutien à Vladimir Poutine. Elle raconte face caméra les coulisses de son voyage et les difficultés à interroger des Russes muselés par la peur et manipulés par la propagande.

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Guerre en Ukraine : RSF dénonce la reprise de la propagande russe par les médias d’État chinois

PHOTO : CCTV4 (Traduction du bandeau d’information : « Comment les États-Unis attisent pas à pas la crise ukrainienne »)


Reporters sans frontières (RSF) dénonce la reprise de la propagande russe par les médias d’État chinois et appelle le public à ne se fier qu’aux informations factuelles publiées par des médias indépendants reconnus.

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LA KATIBA DES NARVALOS

Des cyberactivistes français nominés au Nobel de la paix pour leur combat contre Daesh


Au lendemain des attentats contre Charlie et de l’Hyper Cacher, des internautes regroupés au sein de la Katiba des Narvalos se donnent pour mission de combattre la propagande terroriste. Sept ans après, ils sont toujours sur le pont et… nobélisables.

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Ukraine : une guerre de propagande

https://www.youtube.com/watch?v=PN8-fBE50Yg


« Une guerre est par essence complexe. Comme dans toutes les guerres, le rôle de l’opinion publique est crucial. La façon dont…

Ukraine : quelles armes face à la propagande russe ?

On va plus loin. © France 24


La journaliste Marina Ovsiannikova brave la censure en dénonçant la guerre en Ukraine en plein JT du soir en Russie. Jusqu’où s’étend la propagande du Kremlin ? Jusqu’en Afrique, où l’on n’hésite pas à remettre en cause la lecture occidentale du conflit ? On va plus loin avec Marie-Roger Biloa et Virginie Herz.

« Ne croyez pas la propagande » : la protestation antiguerre d’une journaliste russe


Marina Ovsiannikova, journaliste sur la chaîne Pervy Kanal, a été arrêtée le 14 mars. Elle venait de protester, en direct, contre la guerre en Ukraine et la propagande du Kremlin.

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Crise ukrainienne et pandémie: la convergence des théories conspirationnistes

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky lors d’une intervention filmée, le 25 février 2022. © REUTERS/UKRAINIAN PRESIDENTIAL PRESS SE


Avec l’aggravation du conflit en Ukraine, un fort mouvement de soutien au peuple ukrainien s’exprime sur les réseaux sociaux, à l’exception des milieux pro-Poutine qui véhiculent de nombreuses théories complotistes. Qu’il s’agisse de la pandémie de Covid-19 ou de l’invasion russe en Ukraine, on retrouve souvent le même narratif et les mêmes acteurs derrière cette désinformation.

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L’Ukraine lance un site pour aider les Russes à retrouver les soldats tués ou capturés

Des militaires ukrainiens après un combat avec un groupe de raids russe dans la capitale ukrainienne de Kiev dans la matinée du 26 février 2022. AFP – SERGEI SUPINSKY


Pour faire face à la propagande russe qui ne diffuse que très peu d’informations à ses citoyens sur l’offensive militaire qui a lieu en Ukraine, les autorités ukrainiennes ont lancé un site recensant les soldats russes présumés tués ou capturés dans leur pays pour aider les Russes à identifier leurs soldats.

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