L’utilisation d’écoles à des fins militaires, les bombardements et les pillages causent d’énormes dégâts.
Ecoles
Troyes : pour l’uniforme à l’école ?
Par Rémy Dufaut
Mais qu’a donc derrière la tête François Baroin[1], président de la banque Barclays et accessoirement maire de Troyes, qui va faire expérimenter dès cette rentrée scolaire le retour de l’uniforme dans cinq écoles troyennes ?
Fidèle à cette idée qui lui tient à cœur depuis au moins vingt ans déjà (alors député, il en avait fait la proposition à J.P. Raffarin, premier Ministre), chercherait-il à reprendre la main à Robert Ménard[2], lui-même soutenu plus récemment par le RN[3], Brigitte Macron[4] et Gabriel Attal[5], entre autres ?
Moyen de lutte contre le harcèlement scolaire pour les uns, mesure visant à réduire les inégalités, solution au port ostentatoire de vêtements religieux ou bien atteinte à la libre disposition de soi[6], voire encore préparation au SNU pour les autres, cette idée a donc ses partisans comme ses détracteurs.
Pourtant, il semble que cela ne soit en réalité qu’un faux débat et ces dames et messieurs ont tendance à vouloir mettre la charrue avant les bœufs, car « Imposer l’uniforme à tous les élèves, supposerait assurément l’intervention d’une loi, car seule la loi peut restreindre les libertés de façon générale (article 34 de la Constitution). »[7]
[2] Béziers candidate pour expérimenter l’uniforme à l’école
[3] UNIFORME OBLIGATOIRE À L’ÉCOLE : L’ASSEMBLÉE REJETTE LE TEXTE DU RASSEMBLEMENT NATIONAL
[4] Brigitte Macron favorable au port de l’uniforme à l’école
[5] Harcèlement scolaire, calendrier et uniforme, Gabriel Attal détaille ses travaux de rentrée
Ukraine : « Dans ce conflit, les enfants sont les premières victimes », déplore l’Unicef
Selon Philippe Cori, directeur adjoint d’Unicef en Europe et Asie centrale, « cinq millions d’enfants sont traumatisés par ce conflit en Ukraine ». En plus de l’exode massif des Ukrainiens, beaucoup d’enfants ont été blessés ou tués depuis le début de la guerre. « 91 000 enfants sont institutionnalisés en Ukraine, c’est à dire avec un handicap », poursuit-il. Philippe Cori dénonce également les bombardements russes sur les écoles, les orphelinats ou les maternités.