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S’agit-il d’une nouvelle méthode pour mater la contestation ? En Iran, les autorités viennent de reconnaître que plusieurs centaines de jeunes filles ont été intentionnellement intoxiquées ces derniers mois dans leur établissement scolaire.
S’agit-il d’une nouvelle méthode pour mater la contestation ? En Iran, les autorités viennent de reconnaître que plusieurs centaines de jeunes filles ont été intentionnellement intoxiquées ces derniers mois dans leur établissement scolaire.
A l’Institut national du professorat et de l’éducation de Paris (INSPE), les étudiants du Master 1 « Métiers de l’Enseignement, de l’Education et de la Formation » (MEEF) suivent un cours sur la laïcité et les faits religieux aux accents… tout sauf laïcs. Blast s’est procuré un document extrait d’un support de travail digne d’un meeting d’Éric Zemmour.
Un professeur qui déchire ses diplômes en direct à la télévision, des étudiants qui quittent les salles de cours en signe de protestation … Largement relayés sur les réseaux sociaux, ces actes courageux sont encore rares. Néammoins, malgré les risques, des Afghans n’hésitent plus à dire leur colère et montrer publiquement leur solidarité à leurs camarades féminines, épouses, soeurs et filles. Ces femmes auxquelles les talibans interdisent d’étudier.
Peut-on appliquer au niveau de diplôme le même raisonnement qu’aux revenus et définir un seuil de « pauvreté scolaire » ? Le diplôme constitue bien une forme de patrimoine. Une analyse extraite du Centre d’observation de la société.
Le durcissement se poursuit en Afghanistan où les femmes afghanes n’ont plus le droit d’aller à l’université. Elles étaient déjà interdites d’enseignement secondaire. Plusieurs rassemblements d’étudiantes et d’étudiants ont eu lieu aux portes de plusieurs universités à travers le pays pour protester contre cette directive. Plusieurs enseignants ont par ailleurs démissionné de leurs fonctions en signe de protestation.
Ces dernières semaines, impossible de passer à côté : les images d’étudiants amassés devant les distributions alimentaires se font de plus en plus nombreuses. Difficultés à payer le loyer, frigo vide, isolement… en cette fin d’année 2022, les fins de mois sont encore compliquées.
Selon le ministère de l’éducation nationale, la diminution du nombre de naissances, qui entraînera une diminution du nombre d’élèves, justifie cette baisse. Les syndicats s’inquiètent de ces annonces.
Au Soudan, deux millions de dollars ont été débloqués pour aider les enfants à retrouver le chemin de l’école. Subvention d’urgence annoncée par Education cannot wait (ECW), le fonds mondial des Nations unies pour l’éducation. Alors qu’un tiers des enfants ne sont pas scolarisés dans le pays, ils sont 200 000 de plus à avoir été privés d’école cette année à cause des inondations. Une situation inquiétante pour les organisations humanitaires.
Les membres du commando qui s’étaient introduits dans la fac de droit en mars 2018 afin d’en déloger les étudiants grévistes, sont jugés en appel ce vendredi. Parmi eux, figure le professeur agrégé d’histoire du droit, Jean-Luc Coronel de Boissezon, condamné en première instance à 14 mois de prison, dont six ferme.
La LDH a rencontré des élèves du collège Albert-Camus de La Chapelle-Saint-Luc le 6 décembre à l’occasion du Forum de la Citoyenneté.
Tous les ans, le Collège Albert-Camus organise un forum d’éducation à la citoyenneté. Au cours d’une matinée, les élèves sont invités à travailler sur différents thèmes, en ateliers(32) animés par des bénévoles d’associations.
Sollicités par Séverine, Professeur d’histoire, Nicole et Hubert ont animé un atelier, constitué d’élèves de 4ème et de 3ème, sur l’altérité : l’autre, c’est qui ? pour aborder les droits fondamentaux et les discriminations, avec un membre de l’équipe pédagogique.
Après une présentation de la Ligue des droits de l’homme, de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (DUDH) de 1948 et des étapes qui ont conduit une cinquantaine de pays, dont la France, à adopter ce texte, les élèves ont échangé et se sont exprimés sur les droits des citoyens, sur les principes qui en découlent et sur leur respect dans leur vie de tous les jours, en France et dans le monde.
A partir de mises en situation, par groupes de 2 ou 3, ils ont identifié des cas de discriminations et de non-respect des droits et les ont mis en relation avec des articles de la DUDH. Ils ont partagé ensemble leurs recherches et les motifs de discrimination. Ils ont aussi abordé le sujet des idées reçues : comment les casser et passer des idées justes.
Ils ont conçu et réalisé plusieurs affiches pour illustrer les droits en créant des slogans, en dessinant, en apposant des photos et en écrivant des textes. Ils ont rédigé un article pour le journal interne de l’établissement « Camus-citoyen » publié à l’occasion de cet évènement. Ils ont résumé leur matinée d’échanges et de partage en 3 mots : Droit, Liberté, Citoyen.
L’équipe pédagogique du Collège doit organiser une exposition des travaux des élèves et inviter les associations à une présentation.
Une initiative du Collège Albert Camus à souligner et à promouvoir, une occasion de rencontrer des citoyens en devenir pour cultiver ensemble la liberté de pensée et d’expression, le respect des droits, le principe d’égalité de tous devant la loi et la lutte contre toutes les formes de discriminations.
H.B.
Une enseignante de philosophie devait emmener sa classe préparatoire Hypokhâgne du lycée Watteau de Valenciennes aux abords d’un camp de migrants de Calais. Un projet pédagogique qui a déclenché une levée de boucliers et des menaces de militants d’extrême droite du parti Reconquête ! d’Éric Zemmour. Le rectorat de Lille a porté plainte.
Une enquête commandée à l’IFOP par la Fondation Jean Jaurès et Charlie Hebdo, publiée en janvier 2021 suite à l’attentat contre Samuel Paty donnait des résultats inquiétants. Près d’un enseignant sur deux (49 %) y affirme avoir été contesté dans son enseignement sur des questions religieuses ; 80 % des professeurs déclarent avoir été confrontés au moins une fois au cours de leur carrière à une revendication liée à des croyances religieuses (dispense de cours, menus spéciaux à la cantine, etc.)…
Une autre enquête, faite un an plus tôt, par le CNESCO (Centre national d’études des systèmes scolaires) menée auprès de 1 600 élèves de troisième et de terminale, de 500 enseignants et de 350 chefs d’établissement montre à peu près exactement le contraire. Ainsi, 90 % des collégiens et 91 % des lycéens considèrent que la tolérance entre eux est importante, y compris à l’égard d’élèves d’une autre religion, et considèrent que les enseignants les respectent quelles que soient leurs croyances ou leurs opinions et très peu de chefs d’établissement (2 % au collège, moins de 1 % au lycée) déclarent rencontrer des problèmes importants.