
L’utilisation d’écoles à des fins militaires, les bombardements et les pillages causent d’énormes dégâts.
Un bombardement sur le plus grand camp de réfugiés de la bande de Gaza a fait des dizaines de morts mardi. L’armée israélienne a confirmé la frappe, précisant qu’elle visait l’un des responsables de l’attaque du 7 octobre menée par le Hamas. Pendant ce temps, l’enclave est de nouveau coupée du monde, sans Internet ni téléphone.
La Cour pénale internationale a émis un mandat d’arrêt contre Vladimir Poutine pour crimes de guerre : elle accuse le président russe de « déportation illégale » d’enfants ukrainiens. Des habitants de Kiev s’en réjouissent, sans se faire d’illusions.
Depuis un an et l’assaut lancé par Vladimir Poutine, les Ukrainiens sont en guerre. Comment vit la jeunesse de Kiev, restée en Ukraine, avec ses peurs, ses peines, mais aussi ses joies, ses rêves et ses histoires d’amour ? Voici Viktoria, Svitaslas, Vika, Christina, Liana, Kirillo, Olena, Pavlov, Stecha, Anissya… Un récit de Franck Ballanger et Thomas Sellin, à lire et à écouter, avec un podcast en cinq épisodes.
C’était il y a un an, le 24 février 2022. Les forces militaires russes lançaient une invasion à grande échelle en Ukraine. Un crime d’agression, immédiatement dénoncé par Amnesty International. Depuis, des milliers de crimes de guerre et d’autres violations du droit international humanitaire ont été commis. Retour sur la première année d’un conflit dont l’issue reste incertaine, mais qui pose déjà la question de la justice. Qui jugera ces innombrables crimes ?
Elle a largement échappé aux destructions dues aux combats, seules certaines de ses fenêtres ont été brisées.
Les milliards d’euros versés en soutien aux populations sont souvent restés loin des lignes de front. Une distribution remise en question par les associations et les volontaires locaux. Pour en discuter, Nathalie Chrin, franco-ukrainienne, membre de l’association « Femmes ukrainiennes en France », François Dupaquier, président de l’OG « U-Saved » qui apporte son soutien aux volontaires ukrainiens et François Grünewald directeur de la veille et de l’anticipation du groupe URD (Urgence réhabilitation développement)
L’accaparement des matières premières enfouies sous le sol ukrainien est à la racine d’un conflit où les voix des puissances nationales et industrielles priment sur celles des Ukrainiens.
L’Union européenne va travailler à la mise en place d’un tribunal spécial pour juger «les crimes de la Russie» en Ukraine, a annoncé, mercredi 30 novembre, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, répondant à une demande de Kiev. «Nous travaillerons avec la Cour pénale internationale (CPI) et aiderons à mettre en place un tribunal spécial pour juger les crimes de la Russie», a-t-elle déclaré sur Twitter. «Avec nos partenaires, nous veillerons à ce que la Russie paie pour les ravages qu’elle a causés, en utilisant les fonds gelés des oligarques et les actifs de sa banque centrale», a-t-elle aussi affirmé, rapporte l’AFP.
La présidence ukrainienne a salué mercredi la proposition de l’Union européenne de travailler à la création d’un tribunal spécial pour juger les «crimes de la Russie» en Ukraine. «C’est exactement ce que nous proposions depuis longtemps», s’est félicité sur Telegram le chef de cabinet de la présidence ukrainienne, Andriï Iermak, après l’annonce de la Commission européenne de vouloir œuvrer à la création d’un tel tribunal et à la mise en place de mécanismes pour utiliser les avoirs russes gelés dans la reconstruction de l’Ukraine.
Deux associations ont porté plainte à Paris pour complicité de crimes de guerre contre le groupe français Total Énergies, accusé d’avoir continué à exploiter un gisement en Russie et permis de fabriquer du carburant utilisé par des avions russes dans le conflit en Ukraine. C’est ce qu’a appris vendredi l’AFP de source proche du dossier.
Xavier Moreau, André Chanclu, Yvan Benedetti ou encore Arnaud Develay… Plusieurs figures de l’extrême droite radicale et du complotisme hexagonal ont fait le déplacement côté russe pour jouer le rôle d’«observateurs étrangers» des référendums d’annexion organisés par Moscou dans le Donbass.