LIBERTÉS / DÉMOCRATIE RACISME ET ANTISÉMITISME DISCRIMINATIONS DROITS DES FEMMES DROITS DES ÉTRANGERS ETAT D’URGENCE COVID-19 DROIT PARTOUT DANS LE MONDE DROITS ÉCONOMIQUES, SOCIAUX ET CULTURELS OBS. DE LA LIBERTÉ DE CRÉATION ENVIRONNEMENT OBS. DES LIBERTÉS ET DES PRATIQUES POLICIÈRES DÉFENDRE VOS DROITS STOP LOI SÉCURITÉ GLOBALE…
Le secteur privé aggrave la séparation des milieux sociaux à l’école et dégrade les conditions de scolarité des enfants de milieux populaires dans le secteur public. Subventionné à 73 % par l’État, l’enseignement privé ne supporte pas les contraintes du service public. Pire, il le concurrence. Le point de vue de la sociologue Fabienne Federini.
Stigmatisation des élèves en situation de handicap
Considérer que ces élèves bénéficient d’un traitement de faveur et que leurs succès académiques ne sont pas le résultat de leurs propres compétences, mais plutôt du fait qu’ils ont reçu des aménagements ou de l’aide supplémentaire, perpétue les stéréotypes et les préjugés.
En attribuant la réussite d’un élève aux aménagements desquels il bénéficie plus qu’à sa propre compétence, ces élèves peuvent subir un phénomène de dévalorisation avec des conséquences négatives sur leur estime de soi et leur motivation scolaire.
La sensibilisation des enseignants, élèves et leurs parents aux enjeux de l’inclusion, notamment lors des évaluations, est une étape cruciale.
France 2 diffuse mercredi, dans le cadre de l’émission « Infrarouge », une immersion dans le quotidien d’une infirmière scolaire. Ce documentaire porte un éclairage édifiant sur le rôle clef de ces soignants auprès d’élèves en pleine mutation. Interview avec la réalisatrice, Delphine Dhilly.
Partager la publication "« Infirmière scolaire », un documentaire au plus près de collégiens de l’Aube pour mettre en lumière « ce métier vraiment crucial »"
Le portrait de l’immigration en France que dresse l’Insee témoigne d’une rapide ascension sociale et d’une forte mixité des unions chez les descendants d’immigrés, aux antipodes des discours caricaturaux qui servent à justifier la xénophobie.
Forum citoyen au collège Albert-Camus de La -Chapelle-Saint-Luc
Mardi 28 février 2023 à 16h, les membres des associations qui sont intervenues lors du forum citoyen du 6 décembre 2022 au collège Albert-Camus de La -Chapelle-Saint-Luc, dont la LDH, étaient invités à une soirée de restitution des travaux des différents ateliers.
En présence de Madame la Principale et des professeurs, nous avons pu prendre connaissance des productions des élèves traitant de différentes problématiques autour de la citoyenneté: l’éducation aux médias, les discriminations, l’égalité hommes-femmes, l’écologie, les droits de l’Homme, la fraternité…
Nous avons vu également deux petits films réalisés par des élèves: l’un sur la fraternité, l’autre sur les stéréotypes de genre.
Cette journée « Camus-citoyen », entièrement consacrée à la citoyenneté, rassemble les six-cents élèves de l’établissement en même temps, répartis dans trente-deux ateliers.
A noter que notre amie ligueuse Séverine est co-créatrice de ce projet qui a vu le jour il y a quelques années.
Une prochaine édition est prévue en décembre 2023. La LDH est d’ores et déjà sollicitée et proposera à nouveau un atelier avec découverte des droits et devoirs, droits essentiels, droits fondamentaux, mise en relation de situations concrètes avec des articles de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, et ce que dit la loi en matière de racisme, discriminations…
La directrice générale de l’association Sidaction, Florent Thune, attaque, avec le Planning familial, l’Etat en justice. Florence Thune souhaite que l’Etat applique à l’école la loi imposant l’organisation de trois séances d’éducation à la sexualité.
S’agit-il d’une nouvelle méthode pour mater la contestation ? En Iran, les autorités viennent de reconnaître que plusieurs centaines de jeunes filles ont été intentionnellement intoxiquées ces derniers mois dans leur établissement scolaire.
Dans le lycée professionnel Jean-Pierre-Timbaud d’Aubervilliers, en septembre. (Cyril Zannettacci/Vu pour Libération)
D’après un sondage Viavoice pour le collectif Une voie pour tous, l’enseignement professionnel a bonne presse. Pourtant, ses élèves ne sont qu’une courte majorité à choisir cette orientation sans y être incités.
Peut-on appliquer au niveau de diplôme le même raisonnement qu’aux revenus et définir un seuil de « pauvreté scolaire » ? Le diplôme constitue bien une forme de patrimoine. Une analyse extraite du Centre d’observation de la société.
Selon le ministère de l’éducation nationale, la diminution du nombre de naissances, qui entraînera une diminution du nombre d’élèves, justifie cette baisse. Les syndicats s’inquiètent de ces annonces.
La LDH a rencontré des élèves du collège Albert-Camus de La Chapelle-Saint-Luc le 6 décembre à l’occasion du Forum de la Citoyenneté.
Tous les ans, le Collège Albert-Camus organise un forum d’éducation à la citoyenneté. Au cours d’une matinée, les élèves sont invités à travailler sur différents thèmes, en ateliers(32) animés par des bénévoles d’associations.
Sollicités par Séverine, Professeur d’histoire, Nicole et Hubert ont animé un atelier, constitué d’élèves de 4ème et de 3ème, sur l’altérité : l’autre, c’est qui ? pour aborder les droits fondamentaux et les discriminations, avec un membre de l’équipe pédagogique.
Après une présentation de la Ligue des droits de l’homme, de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (DUDH) de 1948 et des étapes qui ont conduit une cinquantaine de pays, dont la France, à adopter ce texte, les élèves ont échangé et se sont exprimés sur les droits des citoyens, sur les principes qui en découlent et sur leur respect dans leur vie de tous les jours, en France et dans le monde.
A partir de mises en situation, par groupes de 2 ou 3, ils ont identifié des cas de discriminations et de non-respect des droits et les ont mis en relation avec des articles de la DUDH. Ils ont partagé ensemble leurs recherches et les motifs de discrimination. Ils ont aussi abordé le sujet des idées reçues : comment les casser et passer des idées justes.
Ils ont conçu et réalisé plusieurs affiches pour illustrer les droits en créant des slogans, en dessinant, en apposant des photos et en écrivant des textes. Ils ont rédigé un article pour le journal interne de l’établissement « Camus-citoyen » publié à l’occasion de cet évènement. Ils ont résumé leur matinée d’échanges et de partage en 3 mots : Droit, Liberté, Citoyen.
L’équipe pédagogique du Collège doit organiser une exposition des travaux des élèves et inviter les associations à une présentation.
Une initiative du Collège Albert Camus à souligner et à promouvoir, une occasion de rencontrer des citoyens en devenir pour cultiver ensemble la liberté de pensée et d’expression, le respect des droits, le principe d’égalité de tous devant la loi et la lutte contre toutes les formes de discriminations.
H.B.
Photo H.B.
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Un camp de migrants à Calais le 27 novembre 2021 (image d’illustration). AP – Rafael Yaghobzadeh
Une enseignante de philosophie devait emmener sa classe préparatoire Hypokhâgne du lycée Watteau de Valenciennes aux abords d’un camp de migrants de Calais. Un projet pédagogique qui a déclenché une levée de boucliers et des menaces de militants d’extrême droite du parti Reconquête ! d’Éric Zemmour. Le rectorat de Lille a porté plainte.
Plan sous est un court-métrage réalisé par des lycéens d’Épinay-sur-Seine, en Seine-Saint-Denis. Il est destiné à devenir un outil de prévention sur le fléau de la prostitution des mineures. La fiction a été projetée au cinéma Le Méliès à Montreuil dans une salle comble de 300 personnes, principalement des professionnels de la protection de l’enfance et des élus, en présence de la secrétaire d’État à l’Enfance Charlotte Caubel.
Des chiffres qui interrogent, des enquêtes qui se contredisent
Une enquête commandée à l’IFOP par la Fondation Jean Jaurès et Charlie Hebdo, publiée en janvier 2021 suite à l’attentat contre Samuel Paty donnait des résultats inquiétants. Près d’un enseignant sur deux (49 %) y affirme avoir été contesté dans son enseignement sur des questions religieuses ; 80 % des professeurs déclarent avoir été confrontés au moins une fois au cours de leur carrière à une revendication liée à des croyances religieuses (dispense de cours, menus spéciaux à la cantine, etc.)…
Une autre enquête, faite un an plus tôt, par le CNESCO (Centre national d’études des systèmes scolaires) menée auprès de 1 600 élèves de troisième et de terminale, de 500 enseignants et de 350 chefs d’établissement montre à peu près exactement le contraire. Ainsi, 90 % des collégiens et 91 % des lycéens considèrent que la tolérance entre eux est importante, y compris à l’égard d’élèves d’une autre religion, et considèrent que les enseignants les respectent quelles que soient leurs croyances ou leurs opinions et très peu de chefs d’établissement (2 % au collège, moins de 1 % au lycée) déclarent rencontrer des problèmes importants.
Des manifestants accrochent une bannière contre la réforme du lycée professionnel sur la façade du rectorat de Toulouse, le 18 octobre 2022. (VALENTINE CHAPUIS / AFP)
La co-secrétaire générale du SNUEP, Sigrid Girardin, estime que la réforme de la filière professionnelle risque d’affaiblir la formation des lycéens, qui auront du mal à « évoluer dans leur carrière ou changer de métier. »
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Derrière ce sigle mystérieux qui signifie Indice de position sociale, se cache un instrument jusque-là seulement connu des chefs d’établissements et des cadres de l’Éducation Nationale. Leur mise à disposition du grand public après une longue bataille juridique de trois ans menée par un journaliste indépendant, Alexandre Léchenet, permet de mieux saisir les enjeux de la ségrégation sociale et scolaire. On n’apprend rien qu’on ne savait déjà, mais on peut mieux mesurer le poids de la ségrégation sociale et scolaire dans notre pays.
Après une longue obstruction, le ministère de l’Education nationale a été contraint de publier l’indice de position sociale des écoles et collèges. Une série de données qui jette une lumière crue sur les inégalités sociales du système scolaire français.
Chaque échelon de la société à tendance à fuir les difficultés de ceux qui se trouvent immédiatement en-dessous de nous dans la hiérarchie sociale. Et les « ghettos » les plus efficaces sont les ghettos de riches !
Dans ces conditions, la carte scolaire ne fait souvent que refléter cette géographie sociale.
Des écarts de un à trois pour les écoles comme pour les collèges