Le syndrome de résignation

Cette pathologie a été observée en Suède depuis le début des années 2000. Il est évident que le phénomène ne se manifeste pas que là-bas. De nombreux réfugiés parlent, lisent et écrivent mal, voire pas du tout, la langue du pays d’accueil. Leurs enfants jouent souvent le rôle d’interprètes et d’intermédiaires auprès des interlocuteurs administratifs ou associatifs. Comment vivre une vie normale quand on est confronté dès le plus jeune âge à de telles responsabilités et à une telle angoisse ?

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Des enfants et adolescents dans le coma pendant des semaines, des mois voire des années. C’est le syndrome de résignation, une maladie psychique qui touche les enfants de réfugiés dont la demande d’asile n’est pas encore accordée ou sur le point d’être refusée.

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Pour son documentaire « Réveil sur mars », la réalisatrice Dea Gjinovci a rencontré plusieurs familles dont certains enfants sont atteints du syndrome de résignation.

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RETOUR À L’ÉCOLE : N’OUBLIONS PAS LES ENFANTS LES PLUS VULNÉRABLES !

Retour à l’école : n’oublions pas les enfants les plus vulnérables !

ONU : les enfants ne doivent pas être les victimes cachées de la pandémie de COVID-19

 

Alors que nos principales préoccupations en cette période de confinement portent sur la préservation de notre santé et de celle nos proches, nous devons également penser aux millions d’enfants qui courent le risque de devenir les victimes oubliées de cette pandémie. De quoi leurs lendemains – et, à terme, leur avenir – seront faits relève de notre responsabilité aujourd’hui.

Valentina Otmacic, Directrice adjointe en charge du plaidoyer dans le Département de la communication à l’UNICEF explique pourquoi il est important de protéger ces enfants durant cette pandémie.