Migrants en France : l’avenir en suspens des mineurs étrangers isolés


À l’arrivée des jeunes migrants en France, les autorités tentent de déterminer leur âge. Si les majeurs se retrouvent à la rue, les mineurs isolés étrangers (MIE) sont, eux, souvent hébergés dans des hôtels, faute de places en centres d’hébergement. Ces structures ne sont pas toujours adaptées pour ce public vulnérable. Sous la pression de plusieurs associations, l’interdiction du placement en hôtel a été votée en février 2022 par les députés français. Mais elle ne sera effective qu’en 2024.

À Toulouse, l’avenir incertain des jeunes « ni mineurs, ni majeurs »

Comme partout en France…

De nombreux mineurs non accompagnés n’ont aucun document pour pouvoir prouver leur âge. Crédit : picture-alliance/dpa/U. Deck


Une centaine de mineurs non-accompagnés (MNA), pour la plupart en recours auprès du juge des enfants, sont menacés d’un retour à la rue : leur lieu d’hébergement – l’Ehpad des Tourelles – est sous le coup d’une fermeture par la Ville. L’établissement avait été aménagé deux ans auparavant pour les mineurs isolés. Les associations qui y interviennent ne comprennent pas ce volte-face « incompréhensible » de la mairie de Toulouse.

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Mettre à l’abri les mineurs isolés de Calais : un défi quotidien

Khaled guette les départs sur la plage des dunes de la Slack, à Wimereux, dans le Pas-de-Calais, le 8 septembre 2021. Crédit : Mehdi Chebil pour InfoMigrants


Parmi le millier de personnes présentes dans les campements informels autour de Calais, de nombreux mineurs non-accompagnés (MNA) survivent. Plusieurs associations déplorent un manque chronique de places d’hébergement pour ces jeunes, rendus encore plus vulnérables par la stratégie « zéro point de fixation ».

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Reconnaissance de minorité : à Bordeaux, la préfecture propose le retour volontaire à des jeunes en recours


Photo d’archive, prise lors d’un reportage dans le squat de la « Zone Libre » à Cenon en banlieue de Bordeaux. Crédit : InfoMigrants


15 jeunes hébergés par le 115 après avoir été expulsés du squat Kabako, à Bordeaux, ont été remis à la rue mardi 12 octobre. Ce jour-là, la préfecture leur a proposé de se présenter à un rendez-vous pour entrer dans un dispositif d’aide au retour volontaire. Or, tous ces jeunes sont en recours auprès du juge des enfants. Les associations dénoncent une entrave à l’accès aux droits.

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