L’argent des enfants de l’ASE : les tribunaux sont saisis


La somme de 145 millions d’euros appartenant à des milliers de jeunes confiés à l’aide sociale à l’enfance (ASE) est consignée à la caisse des dépôts. Cette somme est constituée des allocations de rentrée scolaire qu’auraient dû toucher leurs parents pendant leur scolarité.

Or la majorité de ces jeunes, et en particulier les mineurs isolés étrangers, est privée de ce pécule destiné à les aider financièrement au moment de leur sortie de l’ASE.

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« Près de dix jeunes arrivent chaque jour » : à Nice, les mineurs à la rue s’en remettent à la justice



Soutenus par des avocats et associations, une trentaine de jeunes se déclarant mineurs ont saisi le tribunal administratif de Nice jeudi, pour être pris en charge. Venus de Guinée et de Côte d’Ivoire pour la plupart, âgés de 13 à 17 ans, certains attendent depuis près de 15 jours une mise à l’abri.

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Dans le XVIe arrondissement de Paris, des migrants face aux intimidations de l’extrême droite


À Paris, depuis plus d’un mois, une école désaffectée du très chic XVIe arrondissement est occupée par de jeunes migrants qui viennent pour la plupart d’Afrique de l’Ouest. Depuis le début de l’occupation, cette école est devenue la cible de l’extrême droite, qui multiplie les manifestations devant ses portes. 

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« Avant nous cherchions des abris, maintenant nous cherchons des cachettes » : à Paris, les mineurs à la rue, toujours plus invisibles


Depuis le mois de décembre, à Paris, les autorités démantèlent systématiquement – et sans solution de relogement – les campements de migrants quelle que soit leur taille. Les mineurs isolés en subissent les conséquences : chaque nuit, pour ne pas se faire réveiller, confisquer leur tente ou leurs couvertures, ils cherchent des cachettes dans la capitale. Et pour ne pas se faire repérer, ils restent désormais seuls ou en petits groupes. Au risque de s’invisibiliser et de sortir des radars des associations.

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Au Royaume-Uni, de nouvelles révélations sur des disparitions de mineurs non accompagnés

Au moins 79 adolescents étrangers ont disparu alors qu’ils étaient logés dans un hôtel de Brighton, sous la responsabilité du Home Office (image d’illustration). Crédit : Creative commons


Le journal The Guardian révèle que des dizaines de mineurs non accompagnés hébergés dans un hôtel de Brighton, dans le sud de l’Angleterre, ont été enlevés par des gangs criminels. Sur 136 enfants portés disparus alors qu’ils étaient logés dans l’établissement, 79 sont toujours introuvables.

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Le tribunal administratif de Toulouse vous souhaite un joyeux déni de justice !


Le tribunal administratif de Toulouse s’oppose à la demande d’une centaine de mineurs de voir leur audience d’expulsion reportée, demande formulée d’une part à raison de l’irrégularité de l’organisation de l’audience et, d’autre part, dans le but de pouvoir assurer utilement leur défense. En se prononçant ainsi, le juge des référés du tribunal a décidé de juger de l’expulsion de ces jeunes en toute illégalité et au détriment des plus rudimentaires droits de la défense.

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À Londres, la police enquête sur des cas d’agressions sexuelles sur des exilés mineurs dans un hôtel

Au Royaume-Uni, la ministre de l’Intérieur Suella Braverman est visée par de nombreuses critiques concernant les conditions de vie des migrants dans le pays. Crédit : InfoMigrants


Deux enquêtes ont été ouvertes par la Metropolitan police de Londres après qu’un enfant et un adolescent aient déclaré avoir subi des agressions sexuelles et un viol dans un hôtel utilisé comme centre d’hébergement de migrants. Les deux jeunes auraient été agressés par deux personnes différentes.

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Intelligence artificielle : l’UE investit dans des technologies « à haut risque » pour contrôler les flux migratoires

L’intelligence artificielle est de plus en plus utilisée pour contrôler les droits humains (image d’illustration). Crédit : Getty Images


Au nom du contrôle de ses frontières, l’Union européenne investit dans l’intelligence artificielle. Dernier exemple en date : Itflows, un logiciel d’anticipation des mouvements migratoires. Le site d’investigation Disclose révèle des alertes internes concernant de potentielles dérives dans son application. Des expertes du sujet, interrogées par Infomigrants, s’inquiètent de la place grandissante donnée à ces technologies à « haut risque » pour les droits humains.

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Paris : un tribunal refuse d’ouvrir les centres pour déplacés ukrainiens aux autres migrants


70 mineurs isolés dorment sous un pont d’Ivry-sur-Seine



LA DOUBLE PEINE NE S’ASSUME PAS, ELLE SE SUPPRIME.

À Paris, France terre d’asile succède à la Croix rouge pour l’évaluation des mineurs étrangers non accompagnés

Deux mineurs tchadiens vivant dans les rues de Paris (archives). Crédit : Mehdi Chebil pour InfoMigrants



À partir du 30 juin, France terre d’asile sera en charge de l’évaluation de la minorité des mineurs étrangers non accompagnés à Paris. L’association succède à la Croix rouge, qui a géré pendant six ans le Dispositif d’évaluation des mineurs isolés étrangers. FTDA s’installe dans de nouveaux locaux, dans le 12e arrondissement, et promet plus d’accompagnement pour les jeunes.

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À Paris, des campements de fortune, seuls refuges des mineurs isolés en recours

Trois jeunes mineurs en recours sont au bord de la Seine, en proche banlieue de Paris, le 21 juin 2022. Crédit : InfoMigrants


Les jeunes étrangers se déclarant mineurs, mais non reconnus par les départements, ne sont pas pris en charge par les autorités en attendant leur recours en justice. Sans solution d’hébergement, ils sont livrés à eux-mêmes. Pour éviter qu’ils ne se retrouvent seuls dans les rues parisiennes, l’association Utopia 56 installe ces adolescents dans des campements de fortune. Reportage.

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Green Boys


Projection/débat du film « Green Boys » en partenariat avec l’association  Pierre Chaussin, le MRAP et la LDH

Mardi 7 juin à 14h30 et à 20h

Salle Deterre Chevalier

Saint-Parres-aux-Tertres


Communiqués de la LDH

Migrants en France : l’avenir en suspens des mineurs étrangers isolés


À l’arrivée des jeunes migrants en France, les autorités tentent de déterminer leur âge. Si les majeurs se retrouvent à la rue, les mineurs isolés étrangers (MIE) sont, eux, souvent hébergés dans des hôtels, faute de places en centres d’hébergement. Ces structures ne sont pas toujours adaptées pour ce public vulnérable. Sous la pression de plusieurs associations, l’interdiction du placement en hôtel a été votée en février 2022 par les députés français. Mais elle ne sera effective qu’en 2024.

À Toulouse, l’avenir incertain des jeunes « ni mineurs, ni majeurs »

Comme partout en France…

De nombreux mineurs non accompagnés n’ont aucun document pour pouvoir prouver leur âge. Crédit : picture-alliance/dpa/U. Deck


Une centaine de mineurs non-accompagnés (MNA), pour la plupart en recours auprès du juge des enfants, sont menacés d’un retour à la rue : leur lieu d’hébergement – l’Ehpad des Tourelles – est sous le coup d’une fermeture par la Ville. L’établissement avait été aménagé deux ans auparavant pour les mineurs isolés. Les associations qui y interviennent ne comprennent pas ce volte-face « incompréhensible » de la mairie de Toulouse.

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Mettre à l’abri les mineurs isolés de Calais : un défi quotidien

Khaled guette les départs sur la plage des dunes de la Slack, à Wimereux, dans le Pas-de-Calais, le 8 septembre 2021. Crédit : Mehdi Chebil pour InfoMigrants


Parmi le millier de personnes présentes dans les campements informels autour de Calais, de nombreux mineurs non-accompagnés (MNA) survivent. Plusieurs associations déplorent un manque chronique de places d’hébergement pour ces jeunes, rendus encore plus vulnérables par la stratégie « zéro point de fixation ».

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Reconnaissance de minorité : à Bordeaux, la préfecture propose le retour volontaire à des jeunes en recours


Photo d’archive, prise lors d’un reportage dans le squat de la « Zone Libre » à Cenon en banlieue de Bordeaux. Crédit : InfoMigrants


15 jeunes hébergés par le 115 après avoir été expulsés du squat Kabako, à Bordeaux, ont été remis à la rue mardi 12 octobre. Ce jour-là, la préfecture leur a proposé de se présenter à un rendez-vous pour entrer dans un dispositif d’aide au retour volontaire. Or, tous ces jeunes sont en recours auprès du juge des enfants. Les associations dénoncent une entrave à l’accès aux droits.

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