La procureure de San Francisco, Brooke Jenkins, lors d’une conférence de presse, le 31 octobre 2022, suite à l’agression de l’époux de Nancy Pelosi par un homme qui s’était introduit chez eux (image d’illustration). AP – Carlos Avila Gonzalez
Cette« option », qui doit encore être validée définitivement, ne serait utilisée que dans des situations bien particulières, comme les attaques terroristes et les tueries de masse, indique la ville californienne. Mais la polémique est lancée.
Cependant le mouvement en faveur d’un nouveau traité sur les armes autonomes prend de l’ampleur.
(Genève, le 20 décembre 2021) – De grandes puissances militaires s’opposent aux efforts d’une majorité d’Etats en vue d’interdire les systèmes d’armes autonomes par le biais d’un nouveau traité international, a déclaré aujourd’hui Human Rights Watch. Le 17 décembre, les représentants de gouvernements réunis pour la sixième Conférence d’examen de la Convention sur certaines armes classiques (CCAC) ont échoué à s’accorder sur le lancement de négociations en vue de règlementer les « robots tueurs », des armes qui peuvent choisir leurs cibles et les attaquer sans contrôle humain significatif.
Les inquiétudes grandissantes et l’incertitude juridique montrent le besoin urgent de règlementation.
Les gouvernements devraient ouvrir de nouvelles négociations afin de légiférer à l’échelon international sur les systèmes d’armes létales autonomes, également connus sous le nom de « robots tueurs ».
Le droit international actuel n’est pas adapté aux menaces pressantes que représentent ces armes, lesquelles sont en cours de développement par plusieurs pays.
Les pays devraient envisager des solutions pour avancer sur ce sujet, y compris celle d’un processus indépendant par le biais de l’Assemblée générale des Nations Unies.