Reportage : à Lesbos, l’urgence humanitaire a éclipsé l’épidémie de coronavirus

Une femme porte un masque lors d’une distribution de nourriture organisée sur la route entre Moria et Mytilène, à Lesbos. Crédit : Mehdi Chebil pour InfoMigrants.



Sur l’île grecque de Lesbos, l’épidémie de coronavirus inquiète les autorités. Les 35 personnes migrantes qui avaient été détectées positives au virus ont fui avec les autres migrants lors de l’incendie qui a détruit le camp de Moria, dans la nuit du 8 au 9 septembre. Mais pour les exilés qui vivent à la rue depuis une semaine, la Covid-19 n’est plus qu’une angoisse lointaine, largement dominée par celle de ne pas trouver à manger chaque jour.

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Appel pour l’évacuation immédiate de Moria

Algérie: lourde peine pour le journaliste Khaled Drareni, maintenu en prison

Algérie: manifestation pour la libération de Khaled Drareni

AFP, publié le mardi 15 septembre 2020 à 15h36

Incarcéré depuis près de six mois, le journaliste Khaled Drareni, devenu le symbole du combat pour la liberté de la presse en Algérie, a été condamné mardi en appel à deux ans de prison ferme, ce qui signifie qu’il reste en détention. 

« Deux ans de prison ferme pour Drareni. Nous allons faire un pourvoi en cassation », a déclaré à l’AFP l’un de ses avocats, Me Mustapha Bouchachi.

Dans un tweet, le frère du journaliste, Chekib Drareni, s’est dit « écœuré, choqué et déçu de la décision de la Cour qui renforce encore une fois l’injustice en Algérie ». 

Avocats, collègues et proches de Khaled Drareni espéraient un jugement clément, sinon une relaxe. 

La sévérité de la sentence a déclenché l’indignation et la colère des journalistes venus le soutenir au tribunal.

M. Drareni, 40 ans, avait été condamné le 10 août dernier à trois ans d’emprisonnement pour « incitation à attroupement non armé » et « atteinte à l’unité nationale ».

Lors du début du procès en appel, il y a une semaine, le procureur avait requis quatre années de prison ferme contre le fondateur du site d’information en ligne Casbah Tribune, qui est également le correspondant en Algérie pour la chaîne de télévision française TV5 Monde et pour Reporters sans Frontières (RSF).

« Son maintien en détention est la preuve d’un enfermement du régime dans une logique de répression absurde, injuste et violente », a réagi Christophe Deloire, le secrétaire général de RSF, dans un communiqué.

Détenu depuis le 29 mars, le journaliste a été arrêté après avoir couvert le 7 mars à Alger une manifestation d’étudiants, dans le cadre du « Hirak », le mouvement de contestation pacifique né en février 2019 d’un immense ras-le-bol des Algériens qui réclament un profond changement du « système » en place depuis l’indépendance en 1962.

Il est aussi accusé d’avoir critiqué sur Facebook « la corruption et l’argent » du système politique, selon RSF.

– « Entêtement aveugle » –

Le ministre de la Communication Ammar Belhimer, porte-parole du gouvernement, reproche en outre au journaliste d’avoir travaillé sans jamais avoir eu de carte de presse professionnelle, sur fond d’allégations d’être au service « d’ambassades étrangères ».  

« Nous sommes scandalisés par l’entêtement aveugle des juges algériens qui viennent de condamner @khaleddrareni à 2 ans de prison (en appel) », a protesté M. Deloire en dénonçant « une justice algérienne aux ordres ».

Khaled Drareni était jugé en compagnie de Samir Benlarbi et Slimane Hamitouche, deux figures du « Hirak », le soulèvement qui a poussé au départ le président Abdelaziz Bouteflika en avril 2019 et a été suspendu mi-mars 2020 en raison de la crise sanitaire.

Sous le coup des mêmes chefs d’accusation, MM. Benlarbi et Hamitouche ont été condamnés à quatre mois de prison. Les ayant déjà purgés, ils sont ressortis libres de la cour d’Alger.

Pendant le procès en appel, au cours duquel il est apparu amaigri, Khaled Drareni a catégoriquement rejeté les accusations portées contre lui.

« Je suis un journaliste et non un criminel. Je n’ai fait que mon métier », a-t-il plaidé.

– « Ne pas lâcher » –

Le journaliste est soutenu par une campagne de solidarité tous azimuts, à Alger et à l’étranger.

Ses comités de soutien exigent sa libération « immédiate et « inconditionnelle » en raison de son état de santé « particulièrement préoccupant », selon RSF. 

Le procès de Khaled Drareni s’inscrit dans un contexte de répression accrue à l’encontre des militants du « Hirak », des opposants politiques, des journalistes et de blogueurs.  

Certains journalistes ont été accusés par le régime de semer la discorde, de menacer l’intérêt national et surtout d’être à la solde de « parties étrangères ». Plusieurs sont en prison et des procès sont en cours.

L’Algérie figure à la 146e place (sur 180) du classement mondial de la liberté de la presse 2020 établi par RSF.

Selon le Comité national de libération des détenus (CNLD), quelque 45 personnes sont actuellement derrière les barreaux pour des faits liés à la contestation.

Pour Hakim Addad, un militant du « Hirak », « il est important de continuer la mobilisation, y compris la pression médiatique mais aussi politique pour que (les autorités) comprennent que nous ne lâcherons pas ». 

« Plutôt mourir ici que d’aller dans un nouveau camp » : à Lesbos, les migrants ne veulent pas d’un autre Moria

Dimanche 13 septembre, des centaines de femmes du camp de la route de Mytilène, à Lesbos, ont manifesté contre leur envoi dans un nouveau centre fermé. Crédit : Mehdi Chebil pour InfoMigrants


Par Julia Dumont (InfoMigrants) Publié le : 14/09/2020

Une nouvelle manifestation a eu lieu dimanche dans le camp informel qui s’est constitué sur la route de Mytilène, sur l’île grecque de Lesbos. La veille, la police avait fait usage de gaz lacrymogène contre des migrants qui demandaient leur évacuation de l’île. Le gouvernement grec a assuré que tous les demandeurs d’asile seraient envoyés dans un nouveau camp fermé en construction.

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Un arrêté préfectoral indigne contre les actions de solidarité à Calais

Moria, à l’abandon du monde

Sur l’île de Lesbos (Grèce), le camp de Moria a été totalement détruit par le feu qui s’y est déclenché mercredi. Il accueillait plus de 12 000 réfugiés. L’écrivaine Marie Cosnay, qui s’y était rendue, livre pour AOC sa réaction, nourrie des informations reçues via Whatsapp de la part de celles et ceux avec lesquels elle a gardé contact.

sa réaction, nourrie des informations reçues via Whatsapp de la part de celles et ceux avec lesquels elle a gardé contact.


Kostas Grigoriadis

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Le blog de LDH Troyes et Aube, données statistiques

par Rémy Dufaut

Du 27 mars 2020 (réanimation du blog) au 9 septembre :

  • 5534 visites (5024 de France, 279 des Etats-Unis, 44 de Belgique, 30 de Suisse, 18 d’Irlande, 16 du Canada, 10 d’Allemagne, 10 de Guadeloupe, 10 de La Réunion, 9 de Colombie, 6 du Maroc, 5 d’Espagne, 5 du Portugal, 4 des Pays-Bas et de 33 autres régions du monde (entre 1 et 4 visites pour chacune)…
  • 2169 visiteurs différents

Le tout réparti ainsi :

  • Mars : 12 articles publiés, 505 visites par 58 visiteurs
  • Avril : 10 articles, 860 visites, 194 visiteurs
  • Mai : 42 articles, 673 visites, 222 visiteurs
  • Juin : 36 articles : 891 visites, 266 visiteurs
  • Juillet : 42 articles, 521 visites, 281 visiteurs
  • Août : 39 articles, 1607 visites, 912 visiteurs, dont 580 le 29/08  (record de visites ce jour-là à 637) pour l’article sur Alain Cocq (droit de mourir dans la dignité) qui a reçu 1127 visites en tout.
  • Septembre (du 1 au 9) : 22 articles, 477 visites, 336 visiteurs

Le site propose 11 pages, celle  d’accueil et des articles étant logiquement la plus visitée, suivie de celle de la présentation de la section Troyes et Aube (119) puis, dans l’ordre,  des INFORMATIONS, des Suggestions de lectures, des Actualités de la section, etc…

Sur 35 adhérents, on ne compte que 21 abonnés (15 par mail, 6 par compte WordPress).

La mention J’AIME n’est accessible qu’aux abonnés WordPress, le retour n’étant pas opérationnel, par limitation de nombreuses possibilités habituelles du blog, dépendant du site national de la LDH (gratuitement).

Toutes les publications peuvent être partagés par différents canaux.

Les origines principales des visites : Facebook (1642) ; moteurs de recherche (692).


La nouvelle page Facebook (@LDHTroyes et Aube) créée le 23 juillet est bien visible malgré seulement 53 abonnés, avec jusqu’à 518 visites (pour la publication de l’article sur la mort de l’avocate Ebru Timtik.)

NB : les statistiques de Facebook ne sont visibles en remontant que jusqu’au 31 juillet.

La « clientèle » de la page Facebook est sensiblement différente de celle du site et ne montre pas les mêmes centres d’inérêt.

Le record de couverture organique par jour (nombre de personnes ayant vu au moins une fois l’une des publications de la page) s’élève à 406 (le 28/08).

Le nombre de mentions J’AIME la page est en progression  (53 le 07/09).

En marche pour la paix et contre le dérèglement climatique, pour la justice sociale et les droits humains, pour le désarmement nucléaire

Après l’incendie de Moria, appel à la solidarité européenne pour accueillir les migrants



Le ministre allemand des Affaires étrangères réclame des pays de l’UE qu’ils prennent en charge des migrants, évoquant une nécessaire « répartition ».

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En Grèce, un énorme incendie dévaste le camp de migrants de l’île de Lesbos

Le camp de Moria héberge 12 700 demandeurs d’asile, quatre fois sa capacité d’accueil. Une opération de sauvetage d’envergure est en cours alors que des cas de Covid-19 y avaient été signalés.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 06h20, mis à jour à 09h45

Des migrants s’enfuient alors que le camp de Moria est en feu, le 9 septembre sur l’île de Lesbos.

Des migrants s’enfuient alors que le camp de Moria est en feu, le 9 septembre sur l’île de Lesbos. PANAGIOTIS BALASKAS / AP

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États-Unis : L’affrontement final a déjà commencé et le monde entier retient son souffle !


Par Yorgos Mitralias*

Malheureusement, heure après heure, l’histoire est en train de s’accélérer comme jamais auparavant aux États-Unis tandis que les événements graves de tout ordre se déroulant tant au sommet de l’État qu’à la base de la société de la super-puissance mondiale, confirment les pires prédictions. Désormais, il n’y a plus de doute : Trump et ses acolytes ont opté définitivement pour la politique du pire et les États-Unis semblent plongés dans un conflit fratricide généralisé à l’issue totalement incertaine.

Les faits parlent d’eux-mêmes et sont éloquents. Les prétoriens de Trump que sont les policiers américains, multiplient les « bavures » assassines dont les victimes sont presque toujours les Afro-américains. Et cette fois, les flics sont de plus en plus secondés par des « miliciens » suprémacistes et autres néonazis qui n’hésitent plus à foncer (en voiture) ou à tirer contre les manifestants antiracistes. Mais, maintenant il y a une nouveauté de taille : La racaille raciste et fasciste, Trump et Pence en tête, non seulement célèbre ces assassins comme des « héros » , mais appelle aussi ses fidèles à prendre les armes (qu’ils possèdent déjà en quantité) et à suivre leur exemple ! En conclusion, pour ceux qui en auraient encore des doutes, le Président américain, ensemble avec son vice-président, ses ministres, ses députés et sénateurs Républicains, la presse d’extrême droite, les églises évangéliques (qui collectent des millions pour soutenir ces « héros » assassins) et leurs miliciens surarmés incitent publiquement au meurtre de masse. Ou pire, ils prêchent la guerre civile et l’anéantissement de ceux qui s’opposent à eux ! (1)

En même temps, Trump déclare -de nouveau- qu’il pourrait rester au pouvoir pour …douze ans de plus (!), encourage les Républicains de Caroline du Nord à voter …deux fois (par correspondance et dans les urnes), tandis qu’il accélère son offensive contre la vénérable institution de la poste qu’il préfère voir détruite plutôt que la voir garantir le vote par correspondance de ceux qui prennent au sérieux la pandémie, c’est à dire ses opposants. Et tout ça pendant qu’il déverse quotidiennement des flots d’injures vulgaires et des mensonges éhontés et paranoïaques contre ses adversaires et qu’il bat sur le terrain du plus délirant des cultes de la personnalité même un Ceausescu, un Saddam ou un Mussolini. Pourquoi? Mais, parce que aucun de ces dictateurs n’a jamais pu être célébré par ses lèche-bottes comme a été Trump durant les trois jours de l’ inénarrable “Convention Républicaine” où il a été qualifié d’“envoyé” ou d’‘élu” de Dieu lui-même, et parce que jamais aucun d’eux n’a osé dire ce que Trump vient de déclarer: qu’il parle directement à Dieu et qu’il discute avec Lui ce qu’il doit faire et ne pas faire…

Force est donc d’admettre que personne ne pourra reprocher à Trump de cacher ses intentions et ses plans, de ne pas annoncer -depuis déjà belle lurette- ce qu’il veut faire pour rester cramponné au pouvoir. Cependant, pratiquement tout le monde en dehors des États-Unis, préfère ne pas l’écouter, ne pas le croire, et ne pas le prendre au sérieux. Exactement comme l’écrasante majorité des politiciens et des journaux de l’entre-deux-guerres préféraient ne pas croire Hitler -jusqu’à la veille de la Deuxième Boucherie mondiale !- et ne pas prendre au sérieux ses menaces violemment antisémites et bellicistes…

Et l’Establishment Démocrate ? Après une très longue période durant laquelle ses sommités, leurs organes de presse (NYT, CNN, Washington Post,…) et leur pontifes ont préféré feindre ne pas entendre les menaces de Trump, maintenant, enfin, ils réagissent. Et à l’instar de leur électeurs démocrates dont 3 sur 4 (75%) craignent que Trump n’admettra jamais sa défaite, ils ne cachent plus leurs peurs et paraissent très inquiets. Mais, ils ne font pratiquement rien. Ou plutôt, ils semblent vouloir combattre Trump en se montrant…plus Trump que Trump. C’est ainsi que Biden reproche à Trump son attitude prétendument… trop conciliante envers la Chine (!), dénonce « l’anarchie » dans les rues de Portland ou de Kenosha et se montre intraitable dans son soutien inconditionnel aux combustibles fossiles ou au Pentagone. Le résultat de cette tactique géniale est déjà visible : Trump monte dans les sondages et ses partisans semblent retrouver leur enthousiasme et leur optimisme. En tout cas, il paraît désormais exclu que Trump puisse être écrasé par Biden dans les urnes. Ce qui veut dire que s’éloigne définitivement la seule possibilité de voir Trump contraint d’abandonner pacifiquement le pouvoir.

Alors, à moins de 60 jours des élections du 3 novembre, il est bien clair que l’ unique espoir vient de la seule force déterminée à faire barrage à Trump et à ses sinistres projets, du grand mouvement radical qui se manifeste déjà en masse dans les rues des villes nord-américaines ! Et force est de constater que cet espoir est de taille, comme l’indique le fait que le plus important de tous les mouvements actuels, le Black Lives Matter (BLM), ait pu mobiliser dans ses manifestations …27 millions de personnes depuis trois mois ! Des manifestants qui se battent d’ailleurs héroïquement depuis des mois contre les forces de police militarisées (depuis plus de 100 jours de suite a Portland!) et qui affrontent, souvent avec succès, les diverses milices suprémacistes et fascistes, qui hésitent de moins en moins à tirer dans les tas…

C’est donc au moment précis où le mouvement radical de masse passe à une offensive sans précédent qu’on a assisté à un événement de dimensions historiques, la grève politique des basketteurs du NBA, laquelle s’est étendue instantanément a pratiquement tous les sports professionnels du pays ! Cette grève -dont l’impact est déjà mondial- ne tombe pas du ciel : Elle a été préparée depuis 2016 surtout par les initiatives -très volontaristes mais bien réfléchies- de cet extraordinaire et genial militant révolutionnaire qu’est le joueur pro du football américain Colin Kaepernick, lequel voit maintenant son agenouillement, alors solitaire, de protestation contre la brutalité policière durant l’exécution de l’hymne nationale, généralisé et pratiqué par des centaines de milliers de sportifs professionnels et amateurs aux États-Unis et de par le monde !

Évidemment, ce n’est pas un hasard que c’est les basketteurs du NBA qui ont mis le feu aux poudres car ça fait longtemps que leur politisation et même leur militantisme qui ne date pas d’hier, ont fait du NBA un véritable bastion de la gauche antiraciste américaine. C’est d’ailleurs pourquoi on a vu récemment des anciens joueurs du NBA, mais aussi des joueuses du WNBA, organiser et se mettre à la tête des mobilisations BLM dans des villes, dont Minneapolis, et aussi des « stars » du NBA comme Lebron James ou l’entraîneur de l’équipe nationale des États-Unis Gregg Popovich devenir les bêtes noires de Trump. C’est donc en raison de l’importance et de l’énorme impact de cette grève du NBA que celui qui s’est empressé de tout faire pour la briser le plus vite possible a été la même personne qui a fait capoter la campagne présidentielle de Bernie Sanders. Il s’agit de Barack Obama lui-même, lequel secondé par des éminences de la bourgeoisie noire (les mêmes qui appelaient les manifestants qui protestaient contre l’assassinat de George Floyd de…renter chez-eux) a exercé une terrible pression personnelle sur les meneurs de la grève pour qu’ils l’arrêtent sur le champ, afin qu’elle ne donne pas des « idées dangereuses » à d’autres travailleurs américains. C’est d’ailleurs pourquoi, cette grève a été tout de suite baptisée … « boycott », ce qui a provoqué les réactions véhémentes des représentants de la gauche américaine, Alexandria Ocasio-Cortez en tete, car comme le soulignent o juste titre… « terminology matters » aussi…

Voici donc où on en est moins de 60 jours avant l’ouverture des urnes des élections présidentielles américaines. La situation est déjà plus qu’explosive, et toute prévision relative à l’issue finale de l’affrontement gigantesque déjà commencé reste très aléatoire. Raison de plus pour que les gauches européennes se réveillent enfin et se mobilisent aux cotés du mouvement radical et de masse américain qui demande et qui a -plus que jamais- besoin, maintenant et pas demain, de leur solidarité active. Car dans les 4-5 mois à venir, c’est aux États-Unis que se jouera -comme jamais dans le passé et comme nul part ailleurs- le présent et l’avenir de l’humanité et de la planète !…

Notes

1. Voir aussi notre précédent article « Trump refusant de s’en aller, le spectre de la guerre civile plane désormais sur les États-Unis en crise paroxystique !: https://www.cadtm.org/Trump-refusant-de-s-en-aller-le-spectre-de-la-guerre-civile-plane-desormais-sur

Et aussi, l’important document que constitue l’interview (en anglais) du leader du mouvement “Vets for Peace”: https://solidarity-us.org/will-the-military-support-a-declaration-of-martial-law/

* Des milliers de textes, vidéos et images de première main venant des États-Unis et concernant tout ce qui se passe au sommet mais surtout à la base de la société nord-américaine, sont postés heure après heure sur le Facebook « Europeans for Bernie’s Mass Movement » que nous avons lancé il y a plus de 4 ans : https://www.facebook.com/EuropeansForBerniesMassMovement/

IRAN: LA TORTURE SE GÉNÉRALISE, LA JUSTICE S’EFFACE

Notre enquête révèle que la police, les services du renseignement, les forces de sécurité et des agents de l’administration pénitentiaire iraniens ont commis, avec la complicité de juges et de procureurs, de terribles violations des droits humains.

Une enquête d’Amnesty International France

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Le sommet mondial sur le développement doit se concentrer sur les droits humains

Le 4 septembre 1870, les républicains sont contraints de proclamer la République

Par Stéphane Robert sur France Culture

Entretien | Emmanuel Macron prononcera un discours au Panthéon, ce vendredi 4 septembre, pour commémorer le 150e anniversaire de la proclamation de la IIIe République. Le maître de conférences à l’Université Paris II Panthéon-Assas Benjamin Morel explique pourquoi cet événement a jusqu’ici été si peu commémoré.


Proclamation de la République française par Gambetta devant le Palais du Corps législatif à Paris le 4 septembre 1870.• Crédits : Bildagentur-online/Universal Images Group – Getty

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Macron tance un reporter : l’engueulade de trop

En s’en prenant publiquement à un journaliste français à Beyrouth, Emmanuel Macron n’honore pas la démocratie.

Le Nouvel Obs, par Natacha Tatu

Publié le 03 septembre 2020 à 20h56 Mis à jour le 04 septembre 2020 à 09h36


Emmanuel Macron s’est emporté contre Georges Malbrunot à Beyrouth. (Capture d’écran / LCI – TF1)

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Les brèves de Jean

L’actu sous la loupe de Jean Camus


Les reculs du gouvernement en matière d’environnement

Réintroduction des néonicotinoïdes,  pourtant interdis depuis 2018. Des centaines d’études publiées ces dernières années montrent au-delà du doute raisonnable, toute l’ampleur des dégâts occasionnés non seulement sur les insectes pollinisateurs mais aussi et surtout sur les araignées, les oiseaux des zones agricoles, sur les organismes aquatiques. Obscurantisme disent certains.

Des ONG fustigent les « régressions environnementales »; certaines ont boycotté une rencontre du Conseil de la transition écologique. Un décret du mois d’avril a pérennisé le pouvoir de dérogation octroyé aux préfets en matière généralisée, accordé jusqu’ici à titre expérimental.  Cadeaux aux chasseurs, baisse du prix du permis, extension de la chasse aux sangliers, autorisation de tuer des espèces en danger. Le piège à la glu a été suspendu, mais la chasse à la tourterelle à nouveau autorisée.

La Convention climat entame un marathon pour défendre ses positions, mais rencontre de fortes oppositions, dont la patronne de la FNSEA.

« Nous avons peur que certains sujets passent à la trappe ; la renégociation du CETA, le moratoire sur la 5G… » « On fait croire aux citoyens à un travail de représentation, mais en réalité, il n’y a pas de portage du gouvernement. » Greenpeace France


Au ministère de la justice, la conseillère spéciale du ministre de la Justice remerciée 3 jours après sa nomination.

Charlotte Bilger, ancienne juge au pôle financier, « recrutée » par E. D-M, réputée pour son franc-parler et son indépendance, évincée par la directrice du cabinet.

Une intervention politique ? possible, même si rien ne vient étayer ce renvoi. C Bilger est en effet la juge qui a mis en examen F. Bayrou et d’autres  élus du MoDem pour complicité de détournement de fonds publics.  Ce dernier, à l’époque, n’avait pas été avare de pressions sur la magistrate. F. Bayrou a été nommé ce jeudi 3 septembre Haut-commissaire au Plan et à la prospective.

Le même jour, François Molins, procureur général près la Cour de cassation, et Jean-Louis Nadal, son prédécesseur et ancien président de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, signent une tribune dans le Monde « Il est urgent de garantir l’indépendance statutaire des magistrats du parquet ».

«S ‘il ne parvient pas à s’imposer dans le rôle de gardien de la liberté individuelle, le ministère public deviendra une sorte d’avocat, non plus de l’ordre public, mais des pouvoirs publics »

Au Liban le président de la république française impose un calendrier de réformes, un renouvellement politique…

Plan de relance : les plus précaires, une fois de plus ignorés !

Contre le racisme décomplexé de Valeurs Actuelles

S’en débarrasser : le Royaume Uni se précipite pour expulser par vols charters les personnes qui traversent la Manche

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31 août 2020 – Tribune collective signée par malik Salemkour “La ratification universelle de la Convention contre les disparitions forcées est urgente” publiée sur Libération