Couvre-feu : les associations entendent poursuivre leurs actions auprès des migrants à la rue

Les bénévoles de Solidarité Migrants Wilson, le 14 octobre 2020. Depuis, l’électricité a été coupée sur ce lieu de distribution. Crédits : Solidarité Migrants Wilson

Le couvre-feu annoncé par le président Emmanuel Macron interdit toute sortie en dehors de son domicile après 21h en région parisienne et dans huit métropoles françaises à partir du vendredi 16 octobre à minuit. Qu’en est-il des personnes vivant à la rue ? Les associations d’aide aux migrants sans-abri attendent des réponses du gouvernement.

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Conflans : l’horreur de l’obscurantisme

Marche des sans-papiers : pour le droit de manifester

Ce soir


L’aube du XXe siècle en harangues et en chansons : tout le climat de l’affaire Dreyfus
Par L’Aube Musagète


Avec François Cancelli, Fabien Packo, Emmanuelle Touly, mise en scène Marie-Hélène Aïn


C’est une histoire racontée en textes d’écrivains, en chansons et en costumes, qui dépayse le spectateur et lui rappelle en même temps que si le contexte historique change, les passions humaines, elles, perdurent.


Tout public dès 12 ans

Spectacle à 20h30
Masques et réservations obligatoires

Théâtre de la Forêt d’Orient
14 rue Théophile Boutiot
Vendeuvre-sur-Barse (10140)
0971370180 / tforient@gmail.com

L’état d’urgence sanitaire permanent

Négocier la paix n’est pas un délit

États-Unis : 10 principes à suivre pour des élections sûres et crédibles

Un habitant de Milwaukee, dans l’État américain de Wisconsin, portait un masque de protection contre le Covid-19 en faisant la queue devant un bureau de vote le 7 avril 2020. Ce jour-là, des primaires étaient tenues dans cet État, en tant qu’étape préliminaire de l’élection présidentielle prévue en novembre 2020. © 2020 AP Photo/Morry Gash


Ces principes sont essentiels pour assurer que chaque vote compte et que les droits humains soient respectés.

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JOURNALISTE, STREET MÉDIC, OBSERVATRICE : ILS ONT ÉTÉ ARRÊTÉS PENDANT DES MANIFESTATIONS EN FRANCE

En France, la loi pénale est régulièrement appliquée pour arrêter et parfois poursuivre des manifestants pacifiques. Mais cette application arbitraire de la loi est allée au-delà : des journalistes, des secouristes bénévoles et des observateurs des droits humains ont aussi été victimes de cette répression.

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Journée mondiale du refus de la misère : 60 organisations se mobilisent pour la justice sociale et environnementale

Loi sur le séparatisme

par Rémy Dufaut

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C’est le 9 décembre prochain, date anniversaire de promulgation de la loi de 1905 de séparation des églises et de l’Etat, que sera présenté le projet de loi sur les « séparatismes » dans le but de « préserver la laïcité et l’unité de la République » en contrant les groupes qui lui sont « hostiles ».

La date n’est de toute évidence pas anodine.

Ce qui l’est encore moins, c’est quand, dans son ambition de supprimer le système des imams détachés, le président annonce le 2 octobre : « Nous allons nous-mêmes former nos imams et psalmodieurs en France, et donc, nous devons détacher ce lien qui est celui qu’on nomme l’islam consulaire. »

Comment le gouvernement de la France compte-t-il s’y prendre pour former les « imams et psalmodieurs » ? Cela est-il du ressort du gouvernement de la République ? Qui financera cette formation ? Où sera-t-elle dispensée ? Cela ne va-t-il pas à l’encontre de l’article 2 de la loi qui stipule :

« La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte.

[…]

Les établissements publics du culte sont supprimés, sous réserve des dispositions énoncées à l’article 3. »

Jusqu’à preuve du contraire (et hormis certaines spécificités régionales), je ne pense pas que la formation des prêtres, pasteurs, rabbins, bonzes et autres chargés de missions pastorales soit effectuée et, à plus forte raison, financée par l’Etat français…

Dès 2018,  invoquant des « risques extérieurs, Emmanuel Macron envisageait déjà d’ « amender » la loi de 1905. Le 12 décembre 2018, nous avions été reçus par T. Mosimann, préfet de l’Aube, avec plusieurs associations de défense de la laïcité pour exprimer nos inquiétudes face aux projets d’E. Macron.

En février dernier, le président annonçait ses premières mesures contre le « séparatisme islamiste » depuis Mulhouse. Début septembre il remettait  le couvert  au Panthéon à l’occasion des 150 ans de la proclamation de la République, défendant la notion de « patriotisme républicain » et pointant, notamment, le « séparatisme ».

Selon les commentateurs, soit il tente de brouter l’herbe sous le pied de Marine Le Pen pour se positionner face à elle en 2022, soit il lui ouvre un boulevard phénoménal dans la même perspective.

Dans tous les cas, il n’a de cesse que de réformer cette loi si contraignante pour ses amis de tous bords, si désireux d’avoir les coudées franches dans leurs ferveurs calotines, fondamentalistes et réactionnaires…

Les brèves de Jean

L’actu à travers la loupe de Jean Camus


Un opposant kazakh obtient avec la CNDA (Cour nationale du droit d’asile) le statut d’asile,  de réfugié politique.

Arrivé en 2013 en France, l’OFPRA lui avait refusé l’asile en mai 2018.

Cette décision rendue discrète, la CNDA dénonce des pressions exercées  directement sur elle par le Kazakhstan

Le Kazakhstan ne recule devant rien, chantage économique……

La CNDA lui délivre un statut de réfugié politique le 29 septembre après 7 ans de rebondissements. Le 5 octobre, il est arrêté par des policiers et placé en garde à vue, mis en examen pour « abus de confiance aggravé ». Le Kazakhstan s’est appuyé sur le code pénal français (un tribunal peut juger un étranger dont l’extradition a été refusée pour des motifs politiques…)

Le conseil d’Etat a refusé son extradition en 2016, Interpol l’a retiré de ses fiches.

Les présidents français et kazakh ont échangé des courriers, ce dernier se félicite du partenariat stratégique noué entre les 2 pays… vantant les « 50 milliards de dollars » d’échanges commerciaux.

Étrange  affaire !


La cour de justice de l‘UE

A rendu un arrêt très attendu qui peut mettre en difficultés les méthodes  d’enquête de la police et de la justice. La CJUE s’oppose à une collecte généralisée des données de connexion, elle s’oppose à la coopération telle qu’elle s’effectue aujourd’hui en France et en Europe.

Sérieux coup de boutoir dans la façon dont sont mises en  œuvre les enquêtes.

La CJUE argumente sa décision dans  un rapport de 85 pages très ardues, un savant compromis entre le souci de renforcer les libertés publiques et les nécessités opérationnelles des enquêtes.

Les ministères de la Justice, de l’Intérieur s’interrogent et font appel  au Conseil d’État à qui incombera la transposition en droit français. Nombre de spécialistes de tous bords, fonctionnaires, magistrats, policiers, militants des libertés publiques, tous réclament une « longue et minutieuse  analyse ».

INTERPELLATIONS DE JOURNALISTES : GRAVES MENACES SUR LA LIBERTÉ D’INFORMER ET D’ÊTRE INFORMÉ

Le rapport « Une citoyenneté réprimée : 100 cas de restriction des libertés associatives, 12 pistes pour les protéger » est paru !

Commentaires sur le récent rapport de la Commission européenne sur l’État de droit dans les pays de l’Union européenne

France : deux départements dénoncent le « chantage financier » de l’État sur la prise en charge des mineurs isolés

Des migrants mineurs à Paris, en mars 2019. Crédit : InfoMigrants

La Seine-Saint-Denis et le Val-de-Marne ont annoncé lundi 5 octobre avoir déposé un recours auprès du Conseil d’État contre un décret paru cet été, qui prévoit de baisser la contribution de l’État aux départements refusant de recenser les mineurs isolés dans un fichier biométrique.

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Accès aux archives classifiées « secret-défense ». La LDH soutient le recours au Conseil d’Etat d’associations et de personnalités

Accueil des mineurs non-accompagnés en France : le point sur leur prise en charge

Un campement avec 65 migrants disant être mineurs a été installé en juin 2020, dans le square Jules-Ferry, dans le 11e arrondissement de Paris, pour interpeller sur le sort de ces jeunes. Crédit : Bruno Fert / MSF

Les débats se sont multipliés ces derniers jours sur les mineurs non-accompagnés, ces jeunes étrangers de moins de 18 ans, arrivés seuls en France et qui n’ont pas de représentant légal. Le débat sur leur prise en charge a été relancé après l’agression de deux personnes près des anciens locaux de Charlie Hebdo par un jeune Pakistanais qui s’était déclaré mineur à son arrivée en France. InfoMigrants fait le point sur la prise en charge de ces jeunes.

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Les enfants en migration doivent être protégés

« Carnets de solidarité », une enquête au cœur de la France solidaire

Parution le 7 octobre, éd. Payot

Maintien de l’ordre : nouveau schéma, vieilles pratiques