Dans cette tribune, un collectif formé de militants politiques, d’élus et de personnalités diverses demande à Emmanuel Macron de nommer Lucie Castets, proposée par Le Nouveau Front populaire, à Matignon.
Macronie
Quand la droite pète les plombs, la démocratie n’est plus qu’un vague souvenir…
Forts d’à peine plus de 5% des suffrages exprimés aux législatives, LR veulent gouverner la France…
Le camp présidentiel espère l’explosion du Nouveau Front populaire pour tenter de reprendre la main après les législatives
Si la coalition des partis de gauche est arrivée, à la surprise générale, en tête du second tour des élections législatives dimanche, elle ne dispose pas de la majorité absolue pour autant. Les macronistes, en deuxième position, tablent sur de potentielles divisions du NFP pour bâtir un accord de gouvernement.
Gérard Larcher veut le maintien de Gabriel Attal à Matignon jusqu’ « en septembre »
Le président du Sénat s’est entretenu avec Emmanuel Macron mardi et affirmé avoir « plaidé pour que nous prenions du temps, que nous enjambions la période importante où nous accueillons le monde aux Jeux olympiques et aux Jeux paralympiques ».
Le président du Sénat, Gérard Larcher, a appelé jeudi 11 juillet sur BFMTV-RMC à « enjamber » les Jeux olympiques avant de former un nouveau gouvernement « en septembre », excluant d’aller lui-même à Matignon, où il souhaite que Gabriel Attal soit maintenu jusqu’à la rentrée.
Gérard Larcher appellera à « censurer » un gouvernement du Nouveau Front populaire
Le président du Sénat a assuré qu’il « combattrait » le choix d’Emmanuel Macron s’il décide de nommer un Premier ministre issu du Nouveau Front populaire, pourtant arrivé en tête lors des élections législatives.
Un nouveau bâton dans les roues du Nouveau Front populaire. Le président du Sénat, Gérard Larcher, a assuré ce jeudi 11 juillet qu’il appellerait à « censurer » le gouvernement si le Premier ministre est issu de l’alliance des partis de gauche, pourtant arrivée en tête lors du second tour des élections législatives anticipées dimanche.
Démocratie et compromissions
Libération révèle ceci : Thierry Solère, conseiller officieux d’Emmanuel Macron, a reçu ces derniers mois à plusieurs reprises Marine Le Pen et Jordan Bardella, en présence notamment d’Edouard Philippe ou du ministre des Armées, en toute discrétion. Thierry Solère aurait rempli un rôle d‘agent de liaison entre le camp présidentiel et le RN.
Dans un coin bobo du 9e arrondissement de Paris, la rue d’Aumale est aussi paisible que cossue. La sérénité des riverains est néanmoins parfois troublée depuis que Thierry Solère, élu régional, ancien député, et surtout ex-conseiller d’Emmanuel Macron, s’est installé, dans le vaste appartement qu’il occupe avec sa nouvelle compagne, une communicante.
Thierry Solère reçoit, beaucoup, à toute heure, et pas n’importe qui. Le ballet des berlines au pied de l’immeuble, les gardes du corps qui font le pied de grue : tout indique que le conseiller officieux, un temps écarté des premiers cercles de l’Elysée, est à nouveau dans le jeu.
Et dans un des rôles de l’ombre qu’il affectionne : celui d’agent de liaison entre la macronie et l’extrême droite.
Car ces derniers mois, selon nos informations, le binôme du Rassemblement national, Marine Le Pen et Jordan Bardella, a été reçu à plusieurs reprises rue d’Aumale.
Pas en même temps, mais parfois en présence de membres éminents du camp présidentiel, comme l’ex-Premier ministre Edouard Philippe ou l’actuel ministre des Armées, Sébastien Lecornu, tous deux très proches de Solère.
La dédiabolisation du RN passe aussi par ces rencontres secrètes.
Dîners secrets avec les macronistes : on a cuisiné Le Pen et Bardella
Les législatives, provoquées par la dissolution de l’Assemblée Nationale voulue par le président Emmanuel Macron le soir même des élections européennes, sont passées. Un second tour surprise qui évite largement la prise de pouvoir du RN, mais qui fait entrer 143 députés d’extrême-droite, dont 126 élus sous l’étiquette RN ex-FN. Le reste étant majoritairement des amis d’Eric Ciotti, ex-Républicain. Un qualificatif qui lui va désormais comme un gant, lui qui est sorti du fameux champ républicain en ayant fait le choix d’aller faire le mariage entre les héritiers de Pétain et ceux qui se prétendent l’être de Charles de Gaulle. En voici une alliance contre-nature et un comble pour ceux-là même qui dénoncent la coalition de gauche.