Arrêts maladie : ce que le plafonnement des indemnités va coûter



Le plafonnement des indemnités journalières versées par l’Assurance maladie en cas d’arrêt maladie va coûter directement ou indirectement 800 millions d’euros aux entreprises et aux salariés, selon des acteurs de la prévoyance.

Le plafonnement décidé par le gouvernement Barnier dans le cadre du projet de budget de la Sécu 2025 représente « un surcoût d’environ 800 millions d’euros en année pleine pour les entreprises et leurs régimes de prévoyance », selon les calculs du CTIP, qui regroupe les instituts de prévoyance paritaires (gérés par le patronat et les syndicats). Ce surcoût se traduira « par une hausse de 4% des cotisations de prévoyance collective » payée par les entreprises et les salariés, a indiqué le CTIP.



Absentéisme dans la fonction publique : un nouveau rapport vient contredire le ministre Guillaume Kasbarian


Le ministre de la Fonction publique Guillaume Kasbarian veut augmenter le nombre de jours de carence dans le public, car l’absentéisme des agents de la fonction publique a augmenté. Sauf que, selon de nouveaux chiffres, leur absentéisme a en réalité diminué en 2023.

Les contre-visites médicales ou comment surveiller ses employés en arrêt maladie

Avis médicaux bidons, usurpation d’identité et harcèlement moral



Le business des contre-visites médicales, organisées par des boîtes privées plutôt que par la Sécu’, permet à de nombreux employeurs privés ou publics de lutter contre les arrêts maladie frauduleux… Quitte à mettre la pression aux travailleurs.

Arrêts maladie : en allongeant le délai de carence, comme l’envisagerait le gouvernement, réduit-on vraiment les dépenses ?


Des économies d’un milliard d’euros seraient espérées. Mais les études existantes suggèrent que lorsque les salariés doivent attendre avant d’être indemnisés, ils privilégient les arrêts de travail de longue durée.

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Chasse aux arrêts de travail : des médecins dénoncent « une campagne d’intimidation générale »


L’Assurance maladie contrôle des centaines de médecins généralistes qui prescriraient, selon elle, trop d’arrêts de travail, et leur impose des quotas au mépris de la situation des patients. Des médecins, « écœurés », contestent la démarche.

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