
Cette disposition controversée du projet de loi Justice de Dupond-Moretti cristallise les inquiétudes de la gauche, d’avocats et d’associations qui dénoncent une « surenchère sécuritaire ».
Cette disposition controversée du projet de loi Justice de Dupond-Moretti cristallise les inquiétudes de la gauche, d’avocats et d’associations qui dénoncent une « surenchère sécuritaire ».
Aux États-Unis, l’entreprise Clearview AI collecte les visages en ligne, à l’aide de l’intelligence artificielle (IA). Ces données peuvent être utilisées pour identifier des criminels ou des espions. Mais que se passe-t-il si elles tombent entre de mauvaises mains ? Ce numéro de Reporters + est le fruit d’une enquête menée pendant près de deux ans par le bureau enquête de France 24. Il a été réalisé par Jessica Le Masurier et Romeo Langlois.
La Quadrature du Net – Mardi dernier, nous avons participé à une audience au Conseil d’État pour demander la suspension du décret autorisant la police nationale à déployer des drones sur le territoire. La décision devrait être rendue dans quelques jours. D’un côté, associations et syndicats dénonçant une nouvelle dérive de surveillance et de militarisation de l’espace public ; de l’autre, un ministère de l’intérieur méprisant ouvertement les principes élémentaires des droits fondamentaux. Épaulé par le contexte sécuritaire, ce dernier se permet même de clamer tout haut ses fantasmes sécuritaires, entre dispositifs de marquage invisible et pilotes de drones à moto.
Derrière l’adoption mi-avril du projet de loi sur les Jeux olympiques et de son article sur la vidéosurveillance biométrique, il y a la victoire de multinationales de la sécurité et autres start-up de l’intelligence artificielle.
Changement d’échelle sans précédent dans les capacités de surveillance.
Après le déploiement ininterrompu des caméras de vidéosurveillance (dont le nombre exact n’est toujours pas connu), il s’agit d’une nouvelle étape dans la surveillance du territoire. Alors que la VSA est expérimentée depuis plusieurs années en toute illégalité, ce projet de loi sur les Jeux olympiques vient la légaliser et donner le champ libre aux industriels pour perfectionner et installer dans la durée leurs outils d’algorithmisation de l’espace public.
Le 1er Mai est un rêve d’émancipation qui résonne avec l’actuel mouvement contre la réforme des retraites, souligne l’historienne Danielle Tartakowsky.
dénichée par Jean Camus
Ce mardi 24 janvier 2023, le Sénat s’apprête à examiner en procédure accélérée le projet de loi relatif aux Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024. Le texte légaliserait pour la première fois en France l’utilisation d’une surveillance s’appuyant sur des systèmes d’intelligence artificielle. Voté en l’état, ce projet de loi marquerait une première étape dangereuse pour les droits humains, dont le droit à la vie privée. Amnesty International France appelle les sénatrices et les sénateurs à prendre toute la mesure de l’impact d’un tel choix sur le futur de notre société et demande la suppression de l’article 7 qui introduit cette mesure.
« Le Monde » a identifié l’origine de sept images aériennes publiées par les garde-côtes libyens sur leurs pages Facebook. Elles ont été réalisées par des appareils de surveillance de Frontex, et montrent comment les activités de l’agence européenne facilitent des interceptions par les Libyens en Méditerranée. Frontex a toujours soutenu ne pas collaborer avec les garde-côtes libyens, et la Libye n’est pas considérée par l’Europe comme un lieu de débarquement légitime.
Des courriels internes au département du Home Office, envoyés début novembre et obtenus par la BBC, révèlent que des centaines de migrants ont été détenus illégalement, parfois pendant plusieurs semaines, dans des centres censés les accueillir temporairement.
Depuis 2010, la Caisse nationale des allocations familiales (Cnaf) utilise des algorithmes pour noter les allocataires en fonction du risque qu’ils représentent. Une note qui joue ensuite dans les choix des contrôles effectués.
Une enquête publiée par le journal britannique révèle que l’ancien patron du football européen, Michel Platini, et la sénatrice Nathalie Goulet ont été ciblés par des hackeurs.
L’agence américaine de protection des consommateurs réclame à l’entreprise Kochava d’effacer les données de déplacement récoltées par les applications mobiles. Le sujet est devenu sensible depuis la décision de la Cour suprême des Etats-Unis de revenir sur l’arrêt Roe vs Wade.
Ces messages ont révélé des échanges avec sa mère, où celle-ci lui donne des pilules abortives et lui explique comment les prendre, passés les délais légaux. Facebook s’est défendu dans un communiqué, arguant que le mandat judiciaire portait sur une enquête pour « fausse-couche » et non « avortement ».