Thierry touche l’allocation adulte handicapé. Depuis mars, la Caf lui réclame plus de 30 000 euros et le qualifie de fraudeur parce qu’il est en couple. Pourtant, les revenus des conjoints ne sont plus pris en compte pour l’AAH depuis 2023.
Thierry touche l’allocation adulte handicapé. Depuis mars, la Caf lui réclame plus de 30 000 euros et le qualifie de fraudeur parce qu’il est en couple. Pourtant, les revenus des conjoints ne sont plus pris en compte pour l’AAH depuis 2023.
Des économies d’un milliard d’euros seraient espérées. Mais les études existantes suggèrent que lorsque les salariés doivent attendre avant d’être indemnisés, ils privilégient les arrêts de travail de longue durée.
Les gouvernements Macron ne chôment pas pour affaiblir les protections sociales. Une nouvelle réforme de l’assurance-chômage, la 4e en cinq ans, se prépare. Avec toujours les mêmes faux arguments, que vous décryptent Basta! et Rapports de force.
L’Assurance maladie contrôle des centaines de médecins généralistes qui prescriraient, selon elle, trop d’arrêts de travail, et leur impose des quotas au mépris de la situation des patients. Des médecins, « écœurés », contestent la démarche.
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En deçà de 9% de chômage, le gouvernement prévoit de réduire de 25% la durée d’indemnisation de la plupart des demandeurs d’emploi, à l’exception des allocataires qui se trouvent en outre-mer et des intermittents du spectacle.
Dans son discours de politique générale mardi, le premier ministre Gabriel Attal a annoncé la suppression de l’ASS, l’allocation spécifique de solidarité. Les chômeurs en fin de droits basculeront au Revenu de solidarité active.
Le projet de loi dite « Plein-emploi » est en discussion à l’Assemblée. Le texte va « aggraver la maltraitance institutionnelle » à l’égard des allocataires de la Caf et du RSA, dénonce le collectif Changer de cap dans cette tribune.
Dans son projet de loi pour le « plein emploi », le gouvernement veut conditionner le RSA à plusieurs heures d’activité par semaine. Mais les personnes sans emploi sont loin d’être « inactives », défend Marion Ducasse, de l’association Aequitaz.
Alors qu’1/4 des familles en France sont monoparentales–et que 83% de ces familles sont portées par des femmes qui subissent de plein fouet la pauvreté et les discriminations–de nombreuses aides ne prennent pas en compte cette réalité. C’est le cas de l’Allocation de Rentrée Scolaire (ARS), qui cette année encore exclura de nombreuses mères isolées et leurs enfants par un mode de calcul inadapté.