Alors que des centaines de soldats franco-israéliens sont potentiellement impliqués dans les crimes commis à Gaza, une série d’organisations de défense des droits humains ont déposé ce mardi 17 décembre, à Paris, une demande d’ouverture d’enquête contre l’un d’eux, Yoel O. Avec de nombreuses preuves à l’appui.
Nous publions ci-dessous un entretien avec Clémence Bectarte, avocate au Barreau de Paris, qui coordonne le groupe d’action judiciaire (GAJ) de la La Fédération internationale pour les droits humains (FIDH).
Crime de guerre
Les restrictions à l’aide imposées par Israël « pourraient constituer un crime de guerre »
L’ensemble de la population de Gaza subit une « situation d’insécurité alimentaire grave« , a déclaré le secrétaire d’État américain Antony Blinken. Les sévères restrictions imposées par Israël à l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza et la possible utilisation de la faim comme arme pourraient « constituer un crime de guerre », a affirmé l’ONU.
Lire ICI
Famine à Gaza : dans le Nord, « les gens n’ont plus rien à manger »
La famine comme arme de guerre à Gaza
Dans la nuit de dimanche à lundi, la célèbre « montagne de Bueren » à Liège a été repeinte aux couleurs du drapeau palestinien.