
La militante iranienne Narges Mohammadi, emprisonnée dans son pays, va observer une nouvelle grève de la faim dimanche, journée hautement symbolique au cours de laquelle son prix Nobel de la paix sera remis, en son absence, à ses enfants à Oslo.
La militante iranienne Narges Mohammadi, emprisonnée dans son pays, va observer une nouvelle grève de la faim dimanche, journée hautement symbolique au cours de laquelle son prix Nobel de la paix sera remis, en son absence, à ses enfants à Oslo.
Comme chaque année, les spéculations allaient bon train pour ce prix, sans doute le plus attendu des Nobel étant donné le nombre de conflits en cours dans le monde entier. Mais on voyait mal comment le combat des femmes iraniennes pouvait être oublié.
Journaliste et militante iranienne des droits humains, détenue à la prison d’Evin à Téhéran, Narges Mohammadi, 51 ans, n’hésite pas à dénoncer les exactions du régime islamique même du fond de sa cellule. Lauréate de plusieurs prix internationaux, dont le Prix mondial de la liberté de la presse (2023), le Prix Olof-Palme pour les droits de l’homme (2023), ou encore le Prix Sakharov (2018), elle a répondu, par écrit, aux questions de RFI.