Iran : Les forces de sécurité ont violé et torturé des personnes détenues


Des détenus kurdes, baloutches, azéris et membres d’autres communautés ethniques ont apparemment été ciblés.

Les forces de sécurité iraniennes ont violé, torturé et agressé sexuellement des détenu-e-s lors de leur répression de manifestations à grande échelle en 2022 et 2023, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui. Ces graves abus s’inscrivent dans un schéma plus large de violations graves des droits humains, menées afin de réprimer la dissidence.



Iran : des « patrouilles de moralité » à nouveau déployées pour arrêter les femmes non voilées



Un an et demi après le début des manifestations « Femme, vie, liberté », des patrouilles de moralité ont à nouveau arrêté les femmes qui enfreignent les règles strictes de la République islamique d’Iran en matière de hijab. Des policiers en uniforme, des policières en tchador, et les célèbres fourgonnettes blanches utilisées pour transporter les femmes arrêtées vers les postes de police, ont été vues à Téhéran et dans le reste du pays. Une étudiante arrêtée ces derniers jours témoigne.



« L’Iran vit des transformations profondes que le régime est incapable d’enrayer » : une réalisatrice donne la parole à la jeunesse iranienne


Dans « Nous, jeunesse(s) d’Iran », diffusé dimanche sur France 5, Solène Chalvon-Fioriti met en scène des témoignages rares, recueillis à distance grâce à trois Iraniennes et anonymisés à l’aide de l’intelligence artificielle.

Un an après son film Afghanes, la réalisatrice Solène Chalvon-Fioriti s’est plongé dans une autre pays très fermé. Dans le documentaire Nous, jeunesse(s) d’Irandiffusé dimanche 21 avril sur France 5, elle dresse le portrait d’une nouvelle génération iranienne aux multiples facettes, connectée, politisée, féministe ou conservatrice, mais toujours avide de liberté.

Coups de fouets sur le corps d’une femme se promenant en blouse rouge


Roya Heshmati, d’origine kurde, arrêtée la nuit du 21 avril 2023, après avoir publiée sa photo sans voile sur les réseaux sociaux et détenue pendant 11 jours. Elle fut d’abord condamnée à 13 ans et 9 mois d’emprisonnement, une amende et 74 coups de fouets, pour « atteinte aux mœurs publiques » et « non-port du voile ».

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Une Iranienne fouettée « pour avoir publié une photo sans le voile »


Rideau

Le voile noir ne me cache pas
Mon visage découvert ne me dénude pas
Comme le soleil, je brille derrière le rideau
Et les ténèbres ne sauraient me faire masque
Si ces pieux croyants n’avaient pas une foi faible
Ils n’auraient pas besoin de me couvrir ainsi
Toi qui viens du droit chemin des vertus
Comment perds-tu le nord en voyant mes cheveux ?
Qu’ai-je à faire d’un donneur de leçons faussaire
Pourquoi porterais-je sur MA tête le poids de TES faiblesses ?
Mais où est la justice en cette décision?
Que toi tu sois pécheur et moi je vive en enfer !
Au lieu de voiler mon visage, ô conseiller mal venu
Jette un voile sur tes pulsions coupables !

Bahar Sa’id, in Le cri des femmes afghanes, Anthologie (éd. Bruno Doucey)

Le prix Sakharov, du Parlement européen, attribué à Mahsa Amini et au mouvement des femmes en Iran


Le prix Sakharov pour la liberté de l’esprit est décerné chaque année, depuis 1988, à des individus et à des organisations défendant les droits humains et les libertés fondamentales.

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Le Nobel de la paix 2023 est décerné à Narges Mohammadi, emprisonnée en Iran



Comme chaque année, les spéculations allaient bon train pour ce prix, sans doute le plus attendu des Nobel étant donné le nombre de conflits en cours dans le monde entier. Mais on voyait mal comment le combat des femmes iraniennes pouvait être oublié.

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De nombreuses personnalités françaises appellent à la libération de militantes féministes détenues en Iran



À un peu moins d’un an de la mort de Mahsa Amini après une arrestation pour un voile mal mis et le début de nombreuses protestations, 150 personnes en France appellent les autorités iraniennes à libérer douze militantes féministes arrêtées la semaine dernière. Le courrier a été transmis à l’ambassade d’Iran à Paris à l’initiative du collectif Iran Justice.

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En Iran, des soins « psychologiques » imposés pour les femmes hostiles au voile obligatoire



Les autorités judiciaires iraniennes multiplient les condamnations à des « soins psychologiques » pour des femmes ayant refusé de respecter la loi sur le voile obligatoire. Les associations de soignants estiment que la psychiatrie est ainsi détournée par le pouvoir judiciaire. Un aveu de faiblesse pour l’État iranien qui, malgré l’intensification des mesures répressives, ne parvient pas à faire respecter sa loi sur le voile.

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Entretien exclusif avec Narges Mohammadi, militante des droits humains, emprisonnée en Iran



Journaliste et militante iranienne des droits humains, détenue à la prison d’Evin à Téhéran, Narges Mohammadi, 51 ans, n’hésite pas à dénoncer les exactions du régime islamique même du fond de sa cellule. Lauréate de plusieurs prix internationaux, dont le Prix mondial de la liberté de la presse (2023), le Prix Olof-Palme pour les droits de l’homme (2023), ou encore le Prix Sakharov (2018), elle a répondu, par écrit, aux questions de RFI.

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« C’est un crachat au visage de toutes les femmes » : en Iran, le retour de la police des mœurs fait trembler les opposants au régime



Dissoute en décembre, la police des mœurs est de retour en Iran. Ces hommes du régime patrouillent dans les rues pour sanctionner les femmes qui ne portent pas correctement le voile islamique. Les opposants au régime s’inquiètent, mais continuent leur désobéissance.

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Iran : le retour des patrouilles de la police des mœurs « se retournera contre le régime »


Iran: les autorités ferment un réseau de centres éducatifs pour avoir «incité» à manifester

 

Les talibans sonnent le glas des salons de beauté

par Jean Camus

 

Le régime fondamentaliste afghan prive les femmes d’un de leurs derniers espaces de liberté.

Les femmes, hors du monde du travail, n’auront plus de revenus.

Les universités, les parcs et les salles de sport sont fermés aux Afghanes. L’école est interdite aux filles de plus de 12 ans.

La communauté internationale a dénoncé la politique anti-femme, mais cela ne ferme pas complètement le dialogue « quand le Conseil de sécurité de l’ONU a renouvelé, le 17  mars le mandat de l’UNAMA, -mission politique de l’ONU-  en Afghanistan, ils ont pris ça comme un blanc-seing, à  tel point qu’un mois plus tard ils interdisaient aux Afghanes de travailler pour les organisations internationale » (source onusienne)

« Aujourd’hui , en Afghanistan, nous les femmes n’avons qu’un droit : respirer et c’est tout »  (une sage-femme)

Source: Le Monde du 18/07/2023

EN IRAN, PLUSIEURS FEMMES LIBÉRÉES DE PRISON


Yasaman Aryani, Saba Kordafshari, Armita Abasi… ces femmes iraniennes, symboles de la lutte pour les droits des femmes en Iran, ont été libérées de prison. Des bonnes nouvelles importantes, porteuses d’espoir dans un contexte où le soulèvement déclenché par la mort de Mahsa Amini continue d’être violemment réprimé par les autorités.  

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