La droite et l’extrême droite au service des plus gros pollueurs

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Alors que les impacts dramatiques du changement climatique n’ont jamais été aussi visibles avec des records de chaleur, des sécheresses sévères ou des inondations à répétition, les attaques contre la protection de l’environnement sont devenues de plus en plus violentes.

Les mesures environnementales seraient responsables de la détresse des agriculteurs, de la baisse du pouvoir d’achat ou encore attenteraient à nos libertés. Si l’extrême droite et une partie de la droite traditionnelle développent un discours populiste s’appuyant sur ce greenbashing, des membres du gouvernement ne sont pas en reste, évoquant des « écoterroristes » ou « une écologie de la brutalité ».

Avec une visée électoraliste de court terme, ces partis sont prêts à courir après les arguments de l’extrême droite et à jeter l’opprobre sur la protection du climat et de l’environnement.

Les seuls qui ont un intérêt à freiner la transition écologique, ce sont les acteurs économiques des activités polluantes ou émettrices d’aujourd’hui qui souhaitent retarder les transformations pourtant indispensables.

Les partis politiques qui instrumentalisent ces freins, loin de défendre l’intérêt général, voudraient simplement réduire les élections européennes à un duel entre l’extrême droite et les défenseurs d’une politique libérale, mettant volontairement de côté les enjeux environnementaux.

L’extrême droite alimente un greenbashing latent pour détourner l’attention des politiques environnementales et déplacer le débat sur son propre terrain : la sécurité, l’immigration.

Désobéissance civile ou écoterrorisme ?

Ecoterrorisme ? Historiquement, cette notion émerge au milieu des années 1960, lorsque des militants, constatant l’échec des mouvements traditionnels face à l’essor du capitalisme industriel, décident de se tourner vers une écologie plus radicale et vers l’action directe.

Qui sont les éco-terroristes ? – 🔴 Info Libertaire

« La dynamique de réduction de l’habitabilité de notre planète dans laquelle nous sommes peut renforcer la tentation de la violence quand on a 20 ans”.

Mais “il n’y a pas d’écoterrorisme en France pour l’instant”, dit à ce sujet Eric Denécé, directeur du think tank le Centre français de recherche sur le renseignement, et auteur de Écoterrorisme ! Altermondialisme, écologie, animalisme : de la contestation à la violence (Tallandier, 2016). “On assiste en France à de nombreuses actions : de la protestation, de la manifestation, des sit-in, des blocages, des libérations d’animaux, des occupations de site… Il s’agit d’actions qui, si elles sont légitimes, ne sont pas toujours légales, peuvent relever du trouble à l’ordre public, mais on n’est pas dans l’écoterrorisme, contrairement au Royaume-Uni ou aux Etats-Unis par exemple.”

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Si les mots ont un sens, «l’écoterrorisme», le vrai, ne serait-ce pas

-les multinationales qui dévastent la planète, et les gouvernants qui les protègent.

-les milices d’entreprises privées qui tuent des écologistes dans les pays du sud.

-la fracturation de la couche terrestre pour extraire du gaz de Schiste.

-l’ envoi des milliers d’hommes armés pour détruire une ZAD ou tirer des grenades contre celles et ceux qui défendent l’eau.

ETC…