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Les élus RN et Reconquête détestent l’écologie. En région Auvergne-Rhône-Alpes, les élus écologistes sont constamment attaqués. L’extrême-droite s’en prend aussi aux associations qui luttent contre l’antisémitisme et le racisme.
Les élus RN et Reconquête détestent l’écologie. En région Auvergne-Rhône-Alpes, les élus écologistes sont constamment attaqués. L’extrême-droite s’en prend aussi aux associations qui luttent contre l’antisémitisme et le racisme.
Climat : le retour du grand déni![]() La coalition de droite qui gouverne la Suède, soutenue par l’extrême droite, est en train de faire basculer ce pays pourtant longtemps pionnier en matière de lutte contre le réchauffement climatique. Stockholm ne semble « plus en mesure d’atteindre ses objectifs climatiques ou les engagements de l’Union européenne d’ici à 2030 », alerte le Conseil suédois de la politique climatique, cité par Alternatives économiques. Ce virage suédois vient confirmer la tendance inquiétante que prend l’Union européenne en la matière. « Le 24 avril dernier, le Parlement européen a voté à toute vitesse une nouvelle réforme de sa politique agricole commune (PAC) qui signe un net recul sur le plan écologique », observe Vert . Les agriculteurs n’auront plus à respecter certaines normes comme le maintien de prairie, de haie ou de végétation autour des cours d’eau par exemple pour percevoir des financements. Les partis d’extrême droite hostiles à la protection de l’environnement ont presque partout le vent en poupe. En Inde, également gouvernée par l’extrême droite et dont le 970 millions d’électeurs et d’électrices ont commencé à voter pour renouveler le Parlement, « l’écologie a disparu de la campagne électorale » selon Reporterre. Dans ce contexte, la perspective d’un basculement de l’Europe dans le camp du déni climatique signera un grand bond en arrière pour le climat, la biodiversité et… nos propres vies. |
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Mieux habiter le monde réclame de nous interroger quant à l’espace où nous nous déployons. Et donc d’assumer ce qui semble désormais un tabou : l’humain ne peut être chez lui partout. À l’heure de l’effondrement de la biodiversité, la philosophe Virginie Maris appelle, en écho à son ouvrage La Part sauvage du monde (Seuil, 2018), à lutter pour laisser une respiration vitale à ce monde dont l’existence dépendra davantage de notre absence que de notre présence.
L’inflluence des activités humaines est perceptible à un niveau global : le changement climatique affecte la biosphère dans son ensemble, y compris là où personne ne vit.
Nous vivons une époque charnière. Sans effort conscient, concerté et coordonné d’autolimitation, nous allons probablement voir disparaître de façon irréversible l’héritage de l’évolution. Ce qui doit interroger notre façon d’occuper la Terre. Cela doit notamment nous inciter à penser des formes de retrait : il est urgent que l’humain cesse de se sentir partout chez lui. Pour lutter contre l’habitation totale et hégémonique du modèle occidental et de ses formes postcoloniales contemporaines, il faut mettre en œuvre des politiques ambitieuses de protection des milieux naturels.
C’est la consommation par personne dans les pays riches bien plus que la taille de la population mondiale qui est aujourd’hui insoutenable. L’enjeu est de penser la persistance d’une part sauvage dans un monde aussi densément peuplé que le nôtre.
Alors que les impacts dramatiques du changement climatique n’ont jamais été aussi visibles avec des records de chaleur, des sécheresses sévères ou des inondations à répétition, les attaques contre la protection de l’environnement sont devenues de plus en plus violentes.
Les mesures environnementales seraient responsables de la détresse des agriculteurs, de la baisse du pouvoir d’achat ou encore attenteraient à nos libertés. Si l’extrême droite et une partie de la droite traditionnelle développent un discours populiste s’appuyant sur ce greenbashing, des membres du gouvernement ne sont pas en reste, évoquant des « écoterroristes » ou « une écologie de la brutalité ».
Avec une visée électoraliste de court terme, ces partis sont prêts à courir après les arguments de l’extrême droite et à jeter l’opprobre sur la protection du climat et de l’environnement.
Les seuls qui ont un intérêt à freiner la transition écologique, ce sont les acteurs économiques des activités polluantes ou émettrices d’aujourd’hui qui souhaitent retarder les transformations pourtant indispensables.
Les partis politiques qui instrumentalisent ces freins, loin de défendre l’intérêt général, voudraient simplement réduire les élections européennes à un duel entre l’extrême droite et les défenseurs d’une politique libérale, mettant volontairement de côté les enjeux environnementaux.
L’extrême droite alimente un greenbashing latent pour détourner l’attention des politiques environnementales et déplacer le débat sur son propre terrain : la sécurité, l’immigration.
Une expulsion massive ordonnée par la préfecture de Créteil de 450 réfugiés abrités au squat 38 rue de Seine à Vitry sur Seine s’est déroulée le 17 avril dernier. 100 réfugiés « sans solution » à la rue dans un état de stupeur et de désemparement. Un réseau de solidarité citoyenne sur Vitry s’est activé pour leur venir en aide. Communiqué de la section LDH Ivry-Vitry-Charenton.
Pour pouvoir accueillir des élèves en décrochage scolaire qui ont des problèmes de violence, il faudrait « des moyens humains », rappelle Dominique Gobetti, lundi sur franceinfo.
L’internat « n’est pas la solution » pour faire face aux jeunes auteurs de violences, affirme, sur franceinfo lundi 22 avril, Dominique Gobetti, elle-même proviseure d’un lycée avec un internat à Épinay-sur-Seine, en Seine-Saint-Denis, et représentante du Syndicat national des personnels de direction de l’Éducation nationale (SNPDEN).
Ces derniers jours, la réunion publique de Jean-Luc Mélenchon prévue à Lille a été interdite sous de fallacieux prétextes.
La candidate de LFI aux élections européennes – Rima Hassan – est convoquée, à la fin du mois, par la police pour « apologie du terrorisme ».
C’est sous ce même prétexte que le secrétaire général de l’Union départementale de la CGT du Nord vient d’être condamné à un an de prison avec sursis. Nous dénonçons cette condamnation scandaleuse !
Ce texte hautement sensible entame son marathon législatif ce lundi par le passage devant une commission spéciale. L’hémicycle ne s’emparera du projet remanié qu’à partir du 27 mai, dans une atmosphère que les députés espèrent « apaisée ».
Prélude d’un parcours qui pourrait durer jusqu’à deux ans, le projet de loi sur la fin de vie arrive ce lundi 22 avril à l’Assemblée, où la commission spéciale va mener durant un mois des auditions et éplucher le texte et ses amendements.
Un symbole religieux n’a rien à faire dans le bureau d’un maire, sauf dans une vitrine d’exposition avec d’autres objets décoratifs ou cadeaux faits à l’édile. Quant au drapeau israélien, que ce soit dans le bureau du maire ou en façade de mairie, il constitue un message politique contraire au principe de neutralité des services et édifices publics.
Le 13 avril 2024, dans le cadre d’une interview à la presse locale, une photo montre le maire de Nice, Christian Estrosi, afficher un drapeau israélien dans un coin de son bureau de l’hôtel de ville.
Dimanche 21 avril, entre 1 600 et 7 000 personnes se sont réunies à Toulouse pour réclamer l’arrêt des travaux de l’autoroute A69. Une manifestation qui marque également l’arrivée du «Cycloretour», un convoi à bicyclette pour promouvoir les alternatives à ce projet.
«C’est le Tour de France !». Dimanche 21 avril, peu après 14h, les premiers vélos fendent la foule compacte réunie sur les Ramblas, le long des allées Jean Jaurès à Toulouse (Haute-Garonne). Applaudissements, tapes dans le dos, cris… Partis de l’Union, en banlieue toulousaine, environ 200 vélos ont rallié le centre-ville en début d’après-midi pour grossir les rangs de la manifestation contre le projet d’autoroute A69.
Dans cette enquête au long cours, menée des deux côtés de la Méditerranée, le journaliste et traducteur Émilien Bernard montre la réalité des frontières européennes dressées contre ces «indésirables» qui tentent de les franchir. Extraits choisis.
La députée de l’Isère Cyrielle Chatelain a accusé, ce dimanche, Gabriel Attal de « reprendre les mots et les idées » du Rassemblement national. Elle vise notamment des propos du Premier ministre sur « des groupes plus ou moins organisés qui cherchent à faire un entrisme islamiste ».
Les dépenses militaires mondiales ont connu en 2023 leur plus forte augmentation en une décennie, atteignant 2 400 milliards de dollars en raison des conflits en cours, selon un rapport publié ce lundi 22 avril par le Sipri, un institut spécialisé.
De l’eau dans le gaz. Décharges sauvages, traitements illégaux, perquisitions, commission sénatoriale… Le géant de l’eau en bouteille Nestlé Waters connaît des turbulences depuis plusieurs semaines. On récapitule les affaires en cours.
La Cour européenne des droits de l’Homme a condamné mardi la Suisse pour violation de la Convention des droits de l’Homme, donnant raison à une association de femmes âgées qui attaquait l’inaction du pays face au changement climatique. La juridiction européenne a par ailleurs rejeté un recours contre la France déposé par un ancien maire de Grande-Synthe, et a jugé irrecevable la requête de jeunes Portugais contre 32 États.
Eurodépités. Puissante voix des peuples au cœur du système européen, l’Europarlement a souvent pesé dans l’adoption de législations environnementales ambitieuses. Mais un vent conservateur souffle désormais sur l’hémicycle. Et s’il se confirme lors des élections le 9 juin prochain, l’UE perdra son moteur dans la lutte contre le changement climatique.
Un an après la grande manifestation de Sainte-Soline (79) du 25 mars 2023, le collectif Bassine non merci appelle à des rassemblements partout en France devant les gendarmeries et préfectures au soir de ce lundi 25 mars 2024.
Le projet controversé de l’A69 entre Castres et Toulouse prend depuis quelques jours une dimension internationale. Après la déclaration alarmante du rapporteur spécial de l’ONU, Michel Forst, sur les méthodes utilisées par les forces de l’ordre pour déloger les manifestants écologistes à Saïx, les opposants ont décidé de saisir la Cour européenne des droits de l’homme.
Malgré les réticences de la majorité présidentielle, les députés ont largement voté en faveur de la proposition de loi défendue par Elie Califer, jeudi 29 février. Le texte, qui devra désormais passer devant le Sénat, reconnaît le rôle de l’État dans les préjudices sanitaires, environnementaux et économiques subis en Guadeloupe et en Martinique, où le pesticide a été autorisé jusqu’en 1993. Mais sa portée reste très limitée.
Depuis 2021, la multinationale suédoise a acheté plus de 23 000 hectares de terres en Nouvelle-Zélande afin d’y planter des pins. Objectif : accroître sa production de meubles tout en promettant de compenser ses émissions de CO2. Une opération de greenwashing dénoncée par des Māoris rencontrés par Disclose.
Gros intérêts financiers, soutien sans faille de l’État… Le documentaire « Mégabassines, histoire secrète d’un mensonge d’État » coproduit par Off Investigation et Reporterre est désormais en accès libre.
Gabriel Attal a annoncé ce mercredi le remplacement du Nodu franco-français par l’indicateur européen HRI1 pour mesurer l’utilisation des pesticides dans le cadre du plan Ecophyto 2030. Une demande des syndicats agricoles que combattaient les organisations de défense de l’environnement.
Ces six organisations regrettent le manque de « transparence » et d’informations sur les produits épandus.
« Nous soutenons les paysans qui veulent vivre dignement mais exigeons la fin des pesticides qui les font mourir ainsi que nos enfants », défendent des associations de victimes des pesticides après la suspension annoncée du plan Ecophyto.
Nicolas Legendre est journaliste indépendant. Il a publié Le silence des champs (Arthaud), vaste enquête sur un monde agricole breton aux dérives mafieuses pour lequel il a reçu le prix Albert Londres en 2023. Auprès de Vert, il décrit un système agro-industriel à bout de souffle, biberonné aux énergies fossiles et toujours plus néfaste pour les agriculteurs, les sols et le vivant.
Grain de cause. Jeudi, le Premier ministre Gabriel Attal a annoncé de nombreuses mesures censées répondre aux revendications des agriculteurs, parmi lesquelles, l’assouplissement de plusieurs règles environnementales.
Les premières mesures annoncées par le gouvernement pour tenter de répondre à la colère des agricultrices et agriculteurs ciblent l’écologie, comme le demande la FNSEA. Sans apporter de réponse pour une juste rémunération.
Alors qu’un « siège de la capitale » est annoncé par la FNSEA, d’autres agriculteurs préfèrent cibler les multinationales agroalimentaires et de la grande distribution qui entravent leur juste rémunération et les empêchent de vivre de leur travail.