Infamie wallonne

10 Septembre 2020

Des parents retirent leurs enfants de l’école pour cause de promiscuité avec des enfants de réfugiés. Cette manifestation de haine instrumentalisant les enfants se passe au XXIe siècle, en Europe, en Wallonie…

Lire ICI

19 septembre – 17 octobre : Marche nationale des Sans-papiers

Etats Généraux des Migrations – Jeunes mineurs non accompagnés

Suite à la diffusion d’un questionnaire au début de l’année 2020 concernant les pratiques administratives des autorités des différents départements vis-à-vis des mineur·es isolé·es, le groupe chantier « Mineur·es » des États Généraux des Migrations souhaite partager la synthèse de ce travail. Celle-ci viendra nourrir une journée de réflexion sur la question des mineur·es non accompagné·es, organisée

le samedi 10 octobre 2020.

La situation des mineur·es exilé·es non accompagné·es sur le territoire français est indigne, révoltante, et mobilise chaque jour de nombreux·ses militant·es et citoyen·nes.. La dernière session nationale des États Généraux des Migrations, en octobre 2019, avait clairement montré l’importance de cette question pour notre dynamique. Le groupe chantier mobilisé sur ce sujet a proposé, en début d’année, un questionnaire permettant d’identifier les pratiques en la matière et les réponses que vos structures y apportent.

Ainsi, l’objectif de cette démarche était double : faire le point sur les pratiques administratives à l’égard des personnes mineures (qu’elles soient néfastes, illégales, ou exemplaires) dans les différents départements, et partager les méthodes d’action des militant·es et leurs projets de lutte. Pour le groupe chantier, les résultats de ces questionnaires permettent également de nourrir l’organisation d’une journée thématique de travail, interne aux EGM, prévue le 10 octobre 2020.

15 réponses ont été collectées : elles couvrent les 14 départements suivants : Doubs, Gironde, Drôme, Hauts de Seine, Isère, Charente-Maritime, Sarthe, Loire, Bouches du Rhône, Hérault, Meurthe et Moselle, Gard, Haute-Garonne, Yonne. La dernière, centrée autour du cas particulier d’un jeune à Paris, n’a malheureusement pas pu être réellement prise en compte dans l’analyse. Cet échantillon est loin d’être représentatif de la situation sur l’ensemble du territoire français. De fait, la synthèse ci-dessous ne vise pas à établir des conclusions sur les pratiques observées dans notre pays, mais simplement de dégager les grandes tendances observables lorsque nous comparons la situation dans les 14 départements pour lesquels des informations ont été fournies.

Tous avec Pierre-Alain !

Poursuivi pour avoir secouru des réfugiés en montagne, son procès se tiendra le 23 novembre 2016 à 13h30 au Palais de Justice de Nice

Signez ICI la pétition

Brigitte MANNONI, mère d’Alain, a lancé cette pétition adressée à Nicole Belloubet (Garde des Sceaux, ministre de la Justice) et à 2 autres

Voici les nouvelles des procédures judiciaires de mon fils Pierre-Alain

L’aide aux migrants – Ma folle épopée judiciaire 
 
En 2016, dans le froid de la montagne des Alpes-Maritimes, en pleine nuit, j’ai rencontré 3 jeunes femmes qui étaient gravement blessées. Elles avaient fui la dictature d’Érythrée, elles étaient passées par les marchés aux esclaves de la Lybie et s’étaient perdues sur une route près de chez moi. Je les ai emmenées dans ma voiture pour les mettre à l’abri et qu’elles reçoivent des soins. On nous arrêté au péage et mis des menottes parce qu’elles n’avaient pas les bons papiers. 
Depuis des années ces dérives graves de l’Etat sont portées devant les juridictions par des associations ou des citoyens isolés. D’ailleurs cette année : 
Le conseil d’État et le Conseil Constitutionnel a confirmé que la France ne respecte pas sa devise Fraternité et son obligation d’accueillir les plus vulnérables comme les femmes ou les enfants fuyant les guerres. 
En référence à l’article 3 sur la torture la Cour Européenne des Droits de l’Homme vient de condamner la France sur la façon dont elle a traité des personnes qui devaient être mises à l’abris. 
Et même des policiers à Briançon ont été condamnés à de la prison pour avoir répété violences, humiliations et vols sur des personnes qui avaient besoins d’aide. 
Malgré cela pour la 5e fois je me retrouve devant un tribunal. Un épopée judiciaire digne des plus grandes affaires : 1ere Instance à Nice, Cour d’Appel d’Aix en Provence, Cour de Cassation à Paris, Conseil Constitutionnel et maintenant une nouvelle cour d’appel à Lyon. Car en fait l’enjeux de cette affaire qui peut paraitre ubuesque fait froid dans le dos : 
Est ce qu’il faut éduquer nos enfants en disant qu’il y a certaines personnes différentes qu’il ne faut pas secourir ? Comme les juifs à une autre époque… 
Est ce qu’il faut réduire la définition de la Fraternité ? Comme on l’a fait sous l’occupation… 
Alors voilà j’y retourne pour que plus personne ne soit poursuivi pour avoir été humain, pour avoir accueilli comme cela s’est toujours fait partout et à toutes les époques. C’est aussi pour ça qu’un rassemblement est prévu le jour du procès, devant la cour d’appel de Lyon le 23 septembre 2020 à 13h.  
 
Mais il y a de l’espoir car nous sommes très nombreux à être humain. En ce moment par exemple des bénévoles comme ceux de Roya-Citoyenne apportent de la chaleur humaine et de la nourriture à des gens laissés à l’abandon grâce à vos dons et votre aide. 
Merci de m’avoir soutenu et d’être encore à mes côtés. 

—————————- IL Y A UN AN ——————–

Il y a plus de 3 ans mon fils Pïerre-Alain a été arrêté pour « aide aux migrants ». Il avait secouru dans la montagne de la Roya 3 Erythréenne blessées. Il vient de recevoir la notification pour une nouvelle audience au tribunal. Ce sera la 5e…

Il y a eu un premier procès à Nice où il a été relaxé, puis le parquet a fait appel et l’a condamné à Aix en Provence à 2 mois avec sursis. Il a ensuite saisi le Conseil Constitutionnel qui lui a donné raison et a censuré une loi injuste.

L’Assemblée Nationale a rédigé un nouvel article et la Cour de Cassation a cassé sa condamnation contraire au principe de Fraternité désormais présent dans la loi. Mais la Cour de Cassation a demandé un nouveau procès à la lumière de la nouvelle loi.

C’est là où il en est maintenant : 3 ans et demi pour savoir s’il est légal de secourir des gens en détresse !!!!…. Bref il retourne au charbon à la Cour d’Appel de Lyon le 15 janvier 2020 à 13h30 et voici son message :

« Les États ne respectent pas le droit et sont responsables de l’horreur aux frontières, dans les centres de rétention et en méditerranée mais j’en suis arrivé à comprendre que les derniers remparts à cette horreur ce sont les actions citoyennes et la Justice. Mon affaire de Délit de Solidarité étant la première à aller aussi loin, il est important d’aller au bout de la procédure judiciaire pour que cette question soit définitivement tranchée et qu’il y ait une jurisprudence de manière que ceux qui suivent ne puissent pas être attaqués avec les mêmes arguments.

Bien sûr les autorités en chercheront d’autres, mais c’est comme cela que le droit avance et tant que nous sommes dans une société de droit, il faut s’en servir ! Et puis un jour j’en suis convaincu, ces politiques seront condamnées.

Mais avec la Justice viennent les frais, le nerf de la guerre. Les avocats ont fait un super boulot et les 4 audiences précédentes ont consommé l’intégralité de la cagnotte. J’en relance donc une nouvelle pour le procès à venir. Si je gagne ça s’arrête, sinon on continue jusqu’à la Cour Européenne s’il le faut…
https://www.gofundme.com/f/avecpierrealain

Nous sommes nombreux à croire en la dignité, nous sommes beaucoup plus que ce que l’on imagine ; c’est juste que la solidarité ne se crie pas sur les toits mais aujourd’hui je le sais et sachez le, elle est présente partout. Dans les villes et les villages, sur les plages et dans le camps, des petites et des grosses fourmis sauvent des vies et offre de l’humanité. Merci à eux »

Merci pour votre soutien

————————IL Y A 4 ANS ———————-

Mon fils Pierre-Alain Mannoni, 45 ans, vivant à Nice, père de 2 enfants a été arrêté, détenu pendant 36h, sa voiture a été confisquée et il sera jugé pour avoir « aidé à la circulation de personnes en situation irrégulière ». Son procès se tiendra le 23 novembre 2016 à 13h30 au Palais de Justice de Nice.

Il a rencontré dans la vallée de la Roya, frontalière de l’Italie, 3 jeunes érythréennes blessées, échappées de la dictature et survivantes d’un voyage long et terrible. Il a choisi de les secourir sans contre-partie, de les transporter dans sa voiture avec l’intention de les nourrir, de les héberger et de leur payer un billet de train pour se faire soigner à Marseille sans risque d’être renvoyées à la frontière. Il s’est malheureusement fait arrêter au péage de la Turbie. Depuis, il est sans nouvelles des jeunes filles.

Moi sa mère, son frère, sa sœur et tous les membres de sa famille avons été émus d’avoir reçu tant de messages de soutien et de félicitations des quatre coins de la France et de la Corse également. Nous sommes effrayés par l’attitude des pouvoirs publics vis à vis de son action. Ceux-ci poursuivent les citoyens qui tendent la main aux personnes en détresse alors que l’on attend que la Fraternité soit mise en avant et valorisée. Elle fait partie de la devise de la France : « ‘Liberté Egalité Fraternité » mais malheureusement il semble qu’elle soit oubliée.

Son geste est un geste d’humanité et d’amour. Il est le reflet de l’éducation qu’il a reçue et cela nous honore tous. Depuis l’enfance, Pierre-Alain s’est fait défenseur de « la veuve et l’orphelin » et là il s’est trouvé en situation où il a mis en pratique les valeurs que ses ancêtres ont défendues au prix de leur vie. On cultive le souvenir de l’histoire pour ne pas refaire les erreurs du passé. Soyons vigilants…

Nous sommes fiers de lui, de son action et de l’exemple qu’il nous inspire. Et là où il est, son père aussi est fier de lui. De tout notre cœur, nous osons espérer un verdict d’innocence pour lui et ceux qui sont poursuivis pour avoir tendue la main.

Son récit : https://blogs.mediapart.fr/pierre-alain-mannoni/blog/111116/pourquoi-j-ai-secouru-des-refugies

Autres mises à jour

États-Unis : L’affrontement final a déjà commencé et le monde entier retient son souffle !


Par Yorgos Mitralias*

Malheureusement, heure après heure, l’histoire est en train de s’accélérer comme jamais auparavant aux États-Unis tandis que les événements graves de tout ordre se déroulant tant au sommet de l’État qu’à la base de la société de la super-puissance mondiale, confirment les pires prédictions. Désormais, il n’y a plus de doute : Trump et ses acolytes ont opté définitivement pour la politique du pire et les États-Unis semblent plongés dans un conflit fratricide généralisé à l’issue totalement incertaine.

Les faits parlent d’eux-mêmes et sont éloquents. Les prétoriens de Trump que sont les policiers américains, multiplient les « bavures » assassines dont les victimes sont presque toujours les Afro-américains. Et cette fois, les flics sont de plus en plus secondés par des « miliciens » suprémacistes et autres néonazis qui n’hésitent plus à foncer (en voiture) ou à tirer contre les manifestants antiracistes. Mais, maintenant il y a une nouveauté de taille : La racaille raciste et fasciste, Trump et Pence en tête, non seulement célèbre ces assassins comme des « héros » , mais appelle aussi ses fidèles à prendre les armes (qu’ils possèdent déjà en quantité) et à suivre leur exemple ! En conclusion, pour ceux qui en auraient encore des doutes, le Président américain, ensemble avec son vice-président, ses ministres, ses députés et sénateurs Républicains, la presse d’extrême droite, les églises évangéliques (qui collectent des millions pour soutenir ces « héros » assassins) et leurs miliciens surarmés incitent publiquement au meurtre de masse. Ou pire, ils prêchent la guerre civile et l’anéantissement de ceux qui s’opposent à eux ! (1)

En même temps, Trump déclare -de nouveau- qu’il pourrait rester au pouvoir pour …douze ans de plus (!), encourage les Républicains de Caroline du Nord à voter …deux fois (par correspondance et dans les urnes), tandis qu’il accélère son offensive contre la vénérable institution de la poste qu’il préfère voir détruite plutôt que la voir garantir le vote par correspondance de ceux qui prennent au sérieux la pandémie, c’est à dire ses opposants. Et tout ça pendant qu’il déverse quotidiennement des flots d’injures vulgaires et des mensonges éhontés et paranoïaques contre ses adversaires et qu’il bat sur le terrain du plus délirant des cultes de la personnalité même un Ceausescu, un Saddam ou un Mussolini. Pourquoi? Mais, parce que aucun de ces dictateurs n’a jamais pu être célébré par ses lèche-bottes comme a été Trump durant les trois jours de l’ inénarrable “Convention Républicaine” où il a été qualifié d’“envoyé” ou d’‘élu” de Dieu lui-même, et parce que jamais aucun d’eux n’a osé dire ce que Trump vient de déclarer: qu’il parle directement à Dieu et qu’il discute avec Lui ce qu’il doit faire et ne pas faire…

Force est donc d’admettre que personne ne pourra reprocher à Trump de cacher ses intentions et ses plans, de ne pas annoncer -depuis déjà belle lurette- ce qu’il veut faire pour rester cramponné au pouvoir. Cependant, pratiquement tout le monde en dehors des États-Unis, préfère ne pas l’écouter, ne pas le croire, et ne pas le prendre au sérieux. Exactement comme l’écrasante majorité des politiciens et des journaux de l’entre-deux-guerres préféraient ne pas croire Hitler -jusqu’à la veille de la Deuxième Boucherie mondiale !- et ne pas prendre au sérieux ses menaces violemment antisémites et bellicistes…

Et l’Establishment Démocrate ? Après une très longue période durant laquelle ses sommités, leurs organes de presse (NYT, CNN, Washington Post,…) et leur pontifes ont préféré feindre ne pas entendre les menaces de Trump, maintenant, enfin, ils réagissent. Et à l’instar de leur électeurs démocrates dont 3 sur 4 (75%) craignent que Trump n’admettra jamais sa défaite, ils ne cachent plus leurs peurs et paraissent très inquiets. Mais, ils ne font pratiquement rien. Ou plutôt, ils semblent vouloir combattre Trump en se montrant…plus Trump que Trump. C’est ainsi que Biden reproche à Trump son attitude prétendument… trop conciliante envers la Chine (!), dénonce « l’anarchie » dans les rues de Portland ou de Kenosha et se montre intraitable dans son soutien inconditionnel aux combustibles fossiles ou au Pentagone. Le résultat de cette tactique géniale est déjà visible : Trump monte dans les sondages et ses partisans semblent retrouver leur enthousiasme et leur optimisme. En tout cas, il paraît désormais exclu que Trump puisse être écrasé par Biden dans les urnes. Ce qui veut dire que s’éloigne définitivement la seule possibilité de voir Trump contraint d’abandonner pacifiquement le pouvoir.

Alors, à moins de 60 jours des élections du 3 novembre, il est bien clair que l’ unique espoir vient de la seule force déterminée à faire barrage à Trump et à ses sinistres projets, du grand mouvement radical qui se manifeste déjà en masse dans les rues des villes nord-américaines ! Et force est de constater que cet espoir est de taille, comme l’indique le fait que le plus important de tous les mouvements actuels, le Black Lives Matter (BLM), ait pu mobiliser dans ses manifestations …27 millions de personnes depuis trois mois ! Des manifestants qui se battent d’ailleurs héroïquement depuis des mois contre les forces de police militarisées (depuis plus de 100 jours de suite a Portland!) et qui affrontent, souvent avec succès, les diverses milices suprémacistes et fascistes, qui hésitent de moins en moins à tirer dans les tas…

C’est donc au moment précis où le mouvement radical de masse passe à une offensive sans précédent qu’on a assisté à un événement de dimensions historiques, la grève politique des basketteurs du NBA, laquelle s’est étendue instantanément a pratiquement tous les sports professionnels du pays ! Cette grève -dont l’impact est déjà mondial- ne tombe pas du ciel : Elle a été préparée depuis 2016 surtout par les initiatives -très volontaristes mais bien réfléchies- de cet extraordinaire et genial militant révolutionnaire qu’est le joueur pro du football américain Colin Kaepernick, lequel voit maintenant son agenouillement, alors solitaire, de protestation contre la brutalité policière durant l’exécution de l’hymne nationale, généralisé et pratiqué par des centaines de milliers de sportifs professionnels et amateurs aux États-Unis et de par le monde !

Évidemment, ce n’est pas un hasard que c’est les basketteurs du NBA qui ont mis le feu aux poudres car ça fait longtemps que leur politisation et même leur militantisme qui ne date pas d’hier, ont fait du NBA un véritable bastion de la gauche antiraciste américaine. C’est d’ailleurs pourquoi on a vu récemment des anciens joueurs du NBA, mais aussi des joueuses du WNBA, organiser et se mettre à la tête des mobilisations BLM dans des villes, dont Minneapolis, et aussi des « stars » du NBA comme Lebron James ou l’entraîneur de l’équipe nationale des États-Unis Gregg Popovich devenir les bêtes noires de Trump. C’est donc en raison de l’importance et de l’énorme impact de cette grève du NBA que celui qui s’est empressé de tout faire pour la briser le plus vite possible a été la même personne qui a fait capoter la campagne présidentielle de Bernie Sanders. Il s’agit de Barack Obama lui-même, lequel secondé par des éminences de la bourgeoisie noire (les mêmes qui appelaient les manifestants qui protestaient contre l’assassinat de George Floyd de…renter chez-eux) a exercé une terrible pression personnelle sur les meneurs de la grève pour qu’ils l’arrêtent sur le champ, afin qu’elle ne donne pas des « idées dangereuses » à d’autres travailleurs américains. C’est d’ailleurs pourquoi, cette grève a été tout de suite baptisée … « boycott », ce qui a provoqué les réactions véhémentes des représentants de la gauche américaine, Alexandria Ocasio-Cortez en tete, car comme le soulignent o juste titre… « terminology matters » aussi…

Voici donc où on en est moins de 60 jours avant l’ouverture des urnes des élections présidentielles américaines. La situation est déjà plus qu’explosive, et toute prévision relative à l’issue finale de l’affrontement gigantesque déjà commencé reste très aléatoire. Raison de plus pour que les gauches européennes se réveillent enfin et se mobilisent aux cotés du mouvement radical et de masse américain qui demande et qui a -plus que jamais- besoin, maintenant et pas demain, de leur solidarité active. Car dans les 4-5 mois à venir, c’est aux États-Unis que se jouera -comme jamais dans le passé et comme nul part ailleurs- le présent et l’avenir de l’humanité et de la planète !…

Notes

1. Voir aussi notre précédent article « Trump refusant de s’en aller, le spectre de la guerre civile plane désormais sur les États-Unis en crise paroxystique !: https://www.cadtm.org/Trump-refusant-de-s-en-aller-le-spectre-de-la-guerre-civile-plane-desormais-sur

Et aussi, l’important document que constitue l’interview (en anglais) du leader du mouvement “Vets for Peace”: https://solidarity-us.org/will-the-military-support-a-declaration-of-martial-law/

* Des milliers de textes, vidéos et images de première main venant des États-Unis et concernant tout ce qui se passe au sommet mais surtout à la base de la société nord-américaine, sont postés heure après heure sur le Facebook « Europeans for Bernie’s Mass Movement » que nous avons lancé il y a plus de 4 ans : https://www.facebook.com/EuropeansForBerniesMassMovement/

Le 4 septembre 1870, les républicains sont contraints de proclamer la République

Par Stéphane Robert sur France Culture

Entretien | Emmanuel Macron prononcera un discours au Panthéon, ce vendredi 4 septembre, pour commémorer le 150e anniversaire de la proclamation de la IIIe République. Le maître de conférences à l’Université Paris II Panthéon-Assas Benjamin Morel explique pourquoi cet événement a jusqu’ici été si peu commémoré.


Proclamation de la République française par Gambetta devant le Palais du Corps législatif à Paris le 4 septembre 1870.• Crédits : Bildagentur-online/Universal Images Group – Getty

Lire et écouter ICI

Contre le racisme décomplexé de Valeurs Actuelles

L’internationale réactionnaire

Monde diplomatique

Septembre 2020, page 13, en kiosques

Dossier : expansion de l’évangélisme

De São Paolo à Séoul, d’Abuja à Houston, une doctrine et des rituels communs rassemblent des foules de protestants évangéliques dans des centaines d’Églises. Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, ce courant a prospéré sur un terrain fertile, auquel il a longtemps offert un bras armé : l’anticommunisme. Nourri par le soutien d’États puissants ainsi que par un prosélytisme efficace, son succès va désormais de pair avec le recul d’idéologies porteuses d’espoirs plus terrestres. Avec plus de 660 millions de membres et des antennes dans la quasi-totalité des pays, les évangéliques constituent l’une des forces politiques les plus puissantes et les plus structurées de la planète.

par Akram Belkaïd & Lamia Oualalou

De Rio de Janeiro à Séoul en passant par Mexico et Lagos, le monde protestant connaît depuis quatre décennies une dynamique ultraconservatrice qui influe sur les questions sociales, sociétales mais aussi économiques et diplomatiques. Avec ses 660 millions de fidèles, l’évangélisme chrétien — un courant du protestantisme — progresse ainsi de manière fulgurante (1). Au début du XXe siècle, 94 % de la population de l’Amérique du Sud était catholique ; seul 1 % des habitants du continent se revendiquait du protestantisme. Aujourd’hui, les protestants sont 20 %, la proportion des fidèles au Vatican étant tombée à 69 %. Au Brésil, en 1970, 92 % des habitants se déclaraient catholiques ; ils n’étaient plus que 64 % en 2010, les « défections » ayant bénéficié aux multiples Églises évangéliques, notamment pentecôtistes, qui prolifèrent dans ce pays (2). Et le candidat à la présidence en 2018, M. Jair Bolsonaro, a bénéficié du vote de 70 % des évangéliques. Leurs onze millions de voix ont fait la différence avec M. Fernando Haddad, le candidat du Parti des travailleurs. En 2016, plus ouvertement encore que ses prédécesseurs républicains, Ronald Reagan et M. George W. Bush, M. Donald Trump a courtisé cet électorat qu’il considère aujourd’hui comme essentiel à sa réélection en novembre. Désormais, évangélique rime avec politique.

Le point de départ de cette évolution se situe aux États-Unis. Le pentecôtisme y est né dans les années 1910, accordant une importance au récit de la Pentecôte et à l’influence du Saint-Esprit sur les apôtres de Jésus-Christ. Des missionnaires ont alors commencé à sillonner la planète pour répandre les principes fondamentaux du pentecôtisme : la renaissance ou le début d’une vie nouvelle par une conversion personnelle passant par un « second baptême », et la centralité de la Bible dans la vie quotidienne et son inerrance, c’est-à-dire l’affirmation doctrinale qu’elle ne contient aucune erreur. À cela s’ajoute l’importance du témoignage personnel dans l’expression de la foi. Relancé par la « deuxième vague » des années 1960, ce mouvement en connaît une autre, vingt ans plus tard, quand apparaît, toujours aux États-Unis, le néopentecôtisme. Avec cette « troisième vague », les fidèles doivent intégrer la nécessaire lutte quotidienne contre le mal et le démon. Il leur faut aussi accorder une importance particulière aux signes et prodiges relevant du divin. Miracles, guérisons, « prophétisation » et « parler en langue » (langage spirituel surnaturel avec lequel le fidèle « communique » directement avec Dieu) sont les piliers de cette religion ouvertement prosélyte (3).

Au même moment, les milieux néopentecôtistes diffusent la théologie de la prospérité qui fait de la foi le moyen d’arriver à l’aisance financière. La richesse est ainsi présentée comme un signe de santé spirituelle qui ne saurait être condamné (à l’inverse, la pauvreté est souvent qualifiée de punition divine). Les croyants sont appelés à verser des dons réguliers pour soutenir leur Église. Donner de l’argent devient aussi un geste prophylactique susceptible d’éloigner le mal, de résoudre les problèmes personnels et de permettre les guérisons. Ici et là, de retentissants scandales financiers et de mœurs entachent cet essor (4). Des fidèles abusés se tournent vers la justice, et des télévangélistes comme le très célèbre Jimmy Swaggart, tonitruant pourfendeur du mal devant les caméras, doivent faire acte de contrition pour avoir cédé à l’appel de la chair, ce qui inspirera le tube Jesus, He Knows Me (« Jésus, Il me connaît ») au groupe de rock Genesis. Mais la machine est en marche. Peu à peu, des transnationales évangéliques apparaissent. Les échanges d’un pays à l’autre se multiplient. Aux missionnaires américains succèdent des cadres locaux qui enrôlent de nouveaux adeptes. Des écoles, des universités, des centres culturels et des hôpitaux sortent de terre : tout doit concourir à diffuser la doctrine.



Églises évangéliques, en France et dans le monde
Cécile Marin


Quel que soit le pays, y compris en France où le mouvement ne cesse de se développer, comptant près de 700 000 adeptes (5), la force des évangéliques réside dans leur capacité à bousculer les vieilles structures hiérarchiques et à faire preuve de pragmatisme. Ils peuvent installer un temple n’importe où : cinéma désaffecté, restaurant familial ou ancien garage. Il n’y a pas de crise de vocation chez les pasteurs : alors que l’Église catholique peine à recruter, n’importe qui peut s’attribuer un ministère. Il suffit d’un peu de charisme et d’installer des chaises en plastique autour d’un piano électrique et d’une Bible. La communion entre évangéliques est d’autant plus forte que le rite est fondé sur l’émotion : on chante, on rit, on pleure à l’évocation de la crucifixion du Christ, on entre en transe. La musique est l’élément central de la célébration, et le patrimoine dans lequel on peut puiser est immense : gospels, rock chrétien, country évangélique, etc. Dans cette dynamique, la communication et la création de médias sont un atout-clé, de même que le prosélytisme de rue ou les campagnes intensives d’évangélisation sur les réseaux sociaux.

La galaxie évangélique est loin d’être homogène. Remontant au XVIIe siècle, le baptisme, qui compte aujourd’hui cent millions de croyants, dénombre en son sein une multitude d’Églises plutôt progressistes ou modérées, l’une de ses grandes figures étant l’ancien président américain James Carter, Prix Nobel de la paix en 2002. De leur côté, les néopentecôtistes n’adhèrent pas tous à la théologie de la prospérité. Et tous ne votent pas pour un candidat de droite, certains d’entre eux ayant constitué un soutien de taille pour les présidents vénézuéliens Hugo Chávez et Nicolás Maduro. Mais l’essentiel du courant qu’ils forment demeure ultraconservateur, pour ne pas dire réactionnaire. Souvent favorable à la peine de mort, farouchement opposé à l’avortement, le néopentecôtisme refuse, au nom de la « défense de la famille », les législations favorables aux minorités LGBT+. En Ouganda, les Églises évangéliques militent en permanence pour le durcissement des lois qui pénalisent déjà l’homosexualité, et elles réclament de nouveaux textes pour autoriser la mise en place de « thérapies de conversion » censées « guérir » les homosexuels en changeant leur orientation sexuelle. Au Malawi comme en Afrique du Sud ou au Zimbabwe, les discours homophobes et antimigrants sont amplifiés par des télévangélistes, dont les plus célèbres, comme le « prophète » Shepherd Bushiri, détiennent des fortunes colossales.

Églises évangéliques en France
Cécile Marin


La laïcité ou le sécularisme sont dans le collimateur des évangéliques. Au Brésil comme au Nigeria ou en Corée du Sud, le discours politique est imprégné de références religieuses parfois hostiles à la modernité et au progrès. Pour Valdemar Figuerdo, professeur de science politique et théologien brésilien, le but de nombreux leaders évangéliques est « de revenir en arrière, contre l’État laïque, la science autonome, l’importance des universités, la pensée libre, la condition des femmes, les questions de genre, les droits des minorités. Ce sont des groupes médiévaux dans le pire sens. Politiquement cela change tout, on n’est plus dans une discussion entre conservateurs et progressistes, dans un contexte démocratique. À partir du moment où le slogan du gouvernement estDieu au-dessus de tout”, cela veut dire que tout est remis en question ».

Incarnant l’espoir d’une alternance à gauche, le président mexicain Andrés Manuel López Obrador n’hésite pas, lui non plus, à faire sien le langage politico-biblique, se proclamant « disciple de Jésus-Christ » et faisant alliance avec une petite formation conservatrice, Partido Encuentro Social (Parti rencontre sociale), dirigée par des chrétiens évangéliques et désireux d’aider le président mexicain « sur les questions de la vie et de la famille ». Partout, les évangéliques marquent ainsi des points. Les relations entre les religions en sont directement affectées. Alors que l’Église catholique et les protestants traditionnels dialoguent régulièrement avec les divers représentants de l’islam, les évangéliques, qui soutiennent l’État d’Israël, ne cachent pas leur hostilité aux musulmans, souvent considérés comme autant d’ennemis potentiels ou de populations à convertir.

Akram Belkaïd & Lamia Oualalou

Journaliste, auteure de Jésus t’aime ! La déferlante évangélique, Cerf, Paris, 2018.


(1) Sauf mention contraire, les statistiques citées dans cet article sont tirées des études publiées par le Pew Research Center, un organisme indépendant américain qui consacre une grande partie de ses activités à l’étude des religions aux États-Unis et dans le monde.

(2) Lire Lamia Oualalou, « Les évangélistes à la conquête du Brésil », Le Monde diplomatique, octobre 2014.

(3Cf. Jean-Yves Carluer, L’Évangélisation. Des protestants évangéliques en quête de conversions, Exelcis, Charols, 2006.

(4) Lire Ingrid Carlander, «  La foire aux miracles des télévangélistes américains », Le Monde diplomatique, juin 1988.

(5Cf. Évangéliques de France, la course aux adeptes, documentaire de Cyril Vauzelle, LF Production, Montreuil, 2016.

« Tous les matins, la police nous dit de dégager » : à Saint-Denis, environ 300 personnes vivent sous le pont de l’autoroute A1


Environ 300 personnes vivent dans le campement de Saint-Denis installé depuis début août sous le pont de l’autoroute A1. Crédit : InfoMigrants

Lire ICI


Rassemblement de soutien aux militantes et militants égyptiens victimes de la répression en Egypte

Tags honteux à Oradour-sur-Glane

Pour la libération du journaliste Khaled Drareni

BIÉLORUSSIE : LES CENTRES DE DÉTENTION TRANSFORMÉS EN SALLE DE TORTURE POUR LES MANIFESTANTS

Lire ICI

A propos de la reconnaissance faciale

Etats-Unis – Une nouvelle étude recommande l’interdiction de la reconnaissance faciale dans les écoles.

10 août 2020

15h31



Contact : press@fightforthefuture.org, (508) 474-5248


Une nouvelle étude de l’Université du Michigan sur l’utilisation de la reconnaissance faciale dans les écoles recommande aux législateurs et aux administrateurs scolaires d’interdire l’utilisation de cette technologie dans les établissements d’enseignement. Les chercheurs à l’origine de cette étude écrivent que la reconnaissance faciale dans les écoles « aura probablement cinq types d’implications : exacerbation du racisme, normalisation de la surveillance et érosion de la vie privée, définition plus étroite de l’étudiant « acceptable », marchandisation des données et institutionnalisation de l’inexactitude. Comme la RF est automatisée, elle étendra ces effets à plus d’élèves que ne le pourrait tout système manuel ».


« Utiliser la reconnaissance faciale dans les écoles équivaut à une expérimentation contraire à l’éthique sur les enfants », a déclaré Evan Greer, directeur adjoint du groupe de droits Fight for the Future qui s’organise pour interdire la reconnaissance faciale depuis plus d’un an, « Nous voyons déjà des fournisseurs de surveillance tenter d’exploiter la pandémie COVID-19 pour pousser à l’utilisation de cette technologie inefficace, invasive et manifestement raciste. Il est temps de mettre un terme à cette pratique. Les législateurs devraient agir rapidement pour interdire la reconnaissance faciale dans les écoles, ainsi que son utilisation par les forces de l’ordre et les entreprises ».


Pour lire l’étude complète de l’Université du Michigan, cliquez ici : http://stpp.fordschool.umich.edu/sites/stpp.fordschool.umich.edu/files/file-assets/cameras_in_the_classroom_full_report.pdf


Contactez les auteurs de l’étude : shobita@umich.edu


Source:
https://tumblr.fightforthefuture.org/post/626092022494887936/major-new-study-calls-for-a-ban-on-facial

______________________________________________________________________________


Nous attaquons la reconnaissance faciale dans le TAJ ( Traitement des Antécédents Judiciaires )

Posted on 7 août 2020


Nous venons de déposer un recours devant le Conseil d’Etat contre les dispositions du code de procédure pénale qui autorisent la police à utiliser la reconnaissance faciale pour identifier les personnes fichées dans le TAJ (pour « Traitement des Antécédents Judiciaires »). Ce fichier comporte 19 millions de fiches et plus de 8 millions de photos. Il permet déjà à la police, et depuis plusieurs années, d’utiliser de façon massive la reconnaissance faciale en France sur la voie publique, sans aucune justification ni aucun cadre juridique. Il est temps d’y mettre fin.

Nous en parlions déjà l’année dernière : alors que le gouvernement essaie de faire croire qu’il souhaite un débat public avant de déployer la reconnaissance faciale en France, celle-ci est déjà en réalité bien en place. Expérimentée sur la voie publique à Nice l’année dernière, elle est aussi présente dans plusieurs aéroports et gares avec les portiques « Parafe » et sera au cœur de la prochaine application d’identité numérique «
Alicem ».

C’est surtout avec le fichier du « Traitement des antécédents judiciaires » que ce déploiement est le plus évident (nous en parlions ici). Ce fichier contient, en plus d’un très grand nombre d’informations, les photographies des visages de toute personne « mise en cause » lors d’une enquête de police. C’est-à-dire non seulement les personnes condamnées, mais aussi celles innocentées par la suite lors de l’enquête et dont les photos sont très souvent conservées malgré elles dans ce fichier. Le TAJ contient aujourd’hui, selon un rapport parlementaire et la CNIL, 19 millions de fiches et 8 millions de photographies de visage.

Le code de procédure pénale, dans son article R40-26, permet explicitement à la police et à la gendarmerie d’utiliser la reconnaissance faciale sur ces millions de photographies. Comme la CNIL l’expliquait dès 2011, ce système permet « de comparer à la base des photographies signalétiques du traitement, les images du visage de personnes impliquées dans la commission d’infractions captées via des dispositifs de vidéoprotection », c’est-à-dire comparer par exemple le visage d’une personne filmée dans la rue par une caméra aux photographies stockées dans le fichier pour l’identifier. Cette technique est d’ores et déjà utilisée pour des affaires courantes et, récemment avec le confinement, de forts soupçons de détournements de ce fichier pèsent sur certaines amendes adressées à des personnes « connues des services de police ».

La création du fichier TES, résultant de la fusion des fichiers des cartes d’identités et du TES passeport, accentue fortement ce risque. En effet, ce fichier, dont l’accès par la police a été grandement étendu suite à la loi Renseignement, regroupera les photographies présentes sur les passeports et cartes d’identité de l’ensemble de la population français. Ces développements pourraient permettre à la police d’aller beaucoup plus loin dans son utilisation de la reconnaissance faciale et de procéder ainsi à une réelle surveillance biométrique de masse. Une analyse détaillée est disponible ici.


La nécessité d’une action contentieuse



La surveillance biométrique est exceptionnellement invasive et déshumanisante. Elle permet un contrôle invisible, permanent et généralisé de l’espace public. Elle fait de nous une société de suspect·es. Elle attribue à notre corps une fonction de traceur constant, le réduisant à un objet technique d’identification. Elle abolit l’anonymat.

C’est pourquoi nous attaquons aujourd’hui ces dispositions du code de procédure pénale sur le TAJ : pour ne laisser aucune place, ni répit, à cette surveillance biométrique. Tout comme nous avons attaqué (et gagné) contre les portiques de reconnaissance faciale dans les lycées de la région Sud. De même contre l’application Alicem. Ou contre la vidéosurveillance automatisée de Marseille. Ou comme lorsque nous avons demandé avec une centaine d’associations l’interdiction de la reconnaissance faciale.

Nous fondons principalement notre recours juridique sur la notion de « nécessité absolue » qui est au cœur de la directive européenne dite « police – justice » (la version « policière » du RGPD). En effet, l’article 10 de cette directive indique que tout traitement de données biométriques (dont le visage fait évidemment partie) et qui est réalisé afin d’identifier une personne n’est possible qu’en cas de « nécessité absolue » et « sous réserve de garanties appropriées pour les droits et libertés de la personne concernée ».

Or, ce n’est évidemment pas le cas pour le TAJ : aucune « nécessité absolue » n’est susceptible de venir justifier un tel dispositif, et rien n’a d’ailleurs été jamais avancé dans ce sens par le gouvernement. Au contraire, quand la ministre de la Justice répond à notre courrier de demande d’abrogation de ces dispositions, elle le qualifie seulement d’ « aide technique » (bien loin donc de toute « nécessité absolue »). Par ailleurs, il n’existe évidemment aucune « garantie appropriée » à ce type de dispositif. Les dispositions qui permettent la reconnaissance faciale à partir des photos du TAJ apparaissent donc en contradiction flagrante avec le droit européen et la loi française qui a transposé directement ces différents principes.

La reconnaissance faciale dans le TAJ est une des pierres angulaires de la surveillance biométrique en France, et c’est pourquoi nous l’attaquons aujourd’hui. Et nous continuerons de dénoncer et d’attaquer les autres déploiement de cette surveillance : non seulement la reconnaissance faciale, mais aussi l’ensemble des autres techniques de surveillance qui continuent de se répandre à travers la Technopolice.


Source : https://www.laquadrature.net/2020/08/07/nous-attaquons-la-reconnaissance-faciale-dans-le-taj/

Communiqué de l’AAVEC Aube (Association d’Acteurs Valorisant les Engagements Citoyens)

Bonjour à toutes et à tous,


Vous trouverez notre dernière sélection en cliquant sur les liens suivants :

Coronavirus : Alerte sur un « début de rebond épidémique » en France.

5G : La bataille de la 5G aura-t-elle lieu ? / Les avocats d’un cabinet de Toulouse et 50000 pétionnaires veulent stopper la 5G.

Compteur Linky : Une résidence de Cahors résiste depuis 3 ans au compteur Linky.

Vous avez décidé de vous opposer à la pose d’un compteur Linky ? Vous trouverez la marche à suivre dans notre Boîte à outils.

Vie des quartiers : A Troyes : Le quartier Jules-Guesde « redessiné ».

Pesticides :  Le gouvernement défend la réautorisation des néonicotinoïdes pour « garder une filière sucrière en France ».

CETA : Le CETA ou la trahison démocratique permanente.

A bientôt



A.A.V.E.C.

Association d’Acteurs Valorisant les Engagements Citoyens

123 avenue Gallieni – 10300 SAINTE-SAVINE

www.aavec-aube.org

La LDH soutient le film “Un pays qui se tient sage” de David Dufresne

Le Conseil constitutionnel censure une loi dangereuse

Lettre ouverte signée par 360 organisations, dont la LDH

La dernière trumperie..

Donald Trump vient d’envoyer l’un des messages les plus inquiétants de toute sa présidence : il a suggéré sur Twitter que les élections de 2020 soient reportées en raison de ses affirmations manifestement fausses selon lesquelles le vote par correspondance conduirait à des résultats inexacts.

.


Soyons clairs : Trump n’a PAS le pouvoir de déplacer le jour des élections de son propre chef – mais la menace d’aujourd’hui pourrait être un ballon d’essai pour voir s’il peut obtenir le soutien de sa base pour affirmer que les résultats de l’élection sont invalides, et si cela réussit, cela pourrait conduire à l’une des plus grandes et des plus dangereuses crises constitutionnelles de l’histoire de notre nation.

Trump a envoyé son tweet 16 minutes seulement après la publication par le ministère du travail d’un rapport économique montrant que le PIB a chuté de 32,9 % en 2020, le nombre de nouvelles demandes de chômage atteignant son plus haut niveau depuis 1982.

Ces chiffres, causés par Trump et la gestion désastreuse de la pandémie de coronavirus par le GOP, sont catastrophiques pour Trump – et les nouveaux sondages montrent qu’il entraîne dans sa chute des républicains vulnérables, en particulier au Sénat.

Il sait que ces chiffres et son incapacité totale à faire face à la pandémie, le nombre croissant de morts, la dévastation économique et la nécessité d’apporter un réel soulagement font qu’il est plus probable qu’il perde en novembre. Il semble désespéré pour se sauver.

Mais si les fanfaronnades visant à retarder les élections peuvent être absurdes, les tentatives actives de M. Trump d’attaquer le service postal et le refus de Mitch McConnell d’adopter une loi pour protéger le vote par correspondance pendant la pandémie pourraient avoir des conséquences très réelles cet automne.

Trump a installé un laquais, Louis DeJoy, en tant que nouveau ministre des Postes, et il s’efforce de détruire la poste de l’intérieur. Une note de service ayant fait l’objet d’une fuite montre qu’à un moment où le service postal est déjà à court de ressources à cause du coronavirus, DeJoy annule les heures supplémentaires de manière à ralentir la distribution du courrier. De plus, et c’est terrifiant, l’USPS a publié des lignes directrices qui stipulent que les électeurs doivent demander des bulletins de vote par correspondance au moins deux semaines avant le jour du scrutin, sinon ils ne seront pas retournés à temps pour être comptés. DeJoy affirme que ces efforts visent à améliorer le bureau de poste, mais ils pourraient entraîner l’invalidation de millions de votes – et nous ne laisserons pas cela se produire
 


1. « Donald Trump suggère de reporter l’élection présidentielle américaine de 2020 », BBC, 30 juillet 2020
https://act.moveon.org/go/141440?t=8&akid=270074%2E46712773%2E2eV0xP

2. « L’économie à l’envers : Les demandes initiales de chômage augmentent pour la deuxième semaine, le PIB chute de 33 %, un record », NBC News, 30 juillet 2020
https://act.moveon.org/go/141441?t=10&akid=270074%2E46712773%2E2eV0xP

3. « Trumped postmaster general plans to slow mail delivery », Fortune, 24 juillet 2020
https://act.moveon.org/go/141438?t=12&akid=270074%2E46712773%2E2eV0xP

4. « The US Postal Service is urging voters to request their November mail-in ballots at least 15 days before the election », Business Insider, 28 juillet 2020
https://act.moveon.org/go/141442?t=14&akid=270074%2E46712773%2E2eV0xP

5. « Sondage : les électeurs du Maine et d’autres États du champ de bataille désapprouvent le déploiement d’agents fédéraux par Trump », Maine Beacon, 28 juillet 2020
https://act.moveon.org/go/141443?t=16&akid=270074%2E46712773%2E2eV0xP

SOURCE : MOVEON.ORG POLITICAL ACTION, http://pol.moveon.org/.
Non autorisé par un candidat ou un comité de candidats.