IRAN: LA TORTURE SE GÉNÉRALISE, LA JUSTICE S’EFFACE

Notre enquête révèle que la police, les services du renseignement, les forces de sécurité et des agents de l’administration pénitentiaire iraniens ont commis, avec la complicité de juges et de procureurs, de terribles violations des droits humains.

Une enquête d’Amnesty International France

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Le sommet mondial sur le développement doit se concentrer sur les droits humains

Le régime égyptien se venge de l’activiste Bahey eldin Hassan

Macron tance un reporter : l’engueulade de trop

En s’en prenant publiquement à un journaliste français à Beyrouth, Emmanuel Macron n’honore pas la démocratie.

Le Nouvel Obs, par Natacha Tatu

Publié le 03 septembre 2020 à 20h56 Mis à jour le 04 septembre 2020 à 09h36


Emmanuel Macron s’est emporté contre Georges Malbrunot à Beyrouth. (Capture d’écran / LCI – TF1)

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Sans réponse de l’Élysée, Alain Cocq va se laisser mourir et filmer son agonie


Alain Cocq est atteint d’une maladie orpheline incurable. © Radio France / Danielle Messager

Ce vendredi soir, il arrêtera de s’alimenter et de boire. À 57 ans, il ne veut plus de cette vie où il ne peut plus rien faire seul. Il réclame une sédation, mais il n’est pas en fin de vie, la loi ne l’autorise donc pas. Alain Cocq se veut combatif puisqu’il ne peut rien contre la maladie orpheline dont il est victime, qui endommage vaisseaux et artères et le rend totalement dépendant. Sa dernière bataille sera pour abréger cette vie dont il ne veut plus. Ses derniers jours seront filmés via Facebook.

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Plan de relance : les plus précaires, une fois de plus ignorés !

À Mayotte, le préfet veut expulser à tour de bras pour apaiser les tensions


Vue sur l’île d’Anjouan dans l’archipel voisin des Comores. Crédit : La Cimade

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Contre le racisme décomplexé de Valeurs Actuelles

S’en débarrasser : le Royaume Uni se précipite pour expulser par vols charters les personnes qui traversent la Manche

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31 août 2020 – Tribune collective signée par malik Salemkour “La ratification universelle de la Convention contre les disparitions forcées est urgente” publiée sur Libération

L’Education nationale sous le choc

TRIBUNE


Par Rodrigo Arenas, co-président de la Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE) — 26 août 2020 à 12:17


Photo Lionel Bonaventure. AFP

Depuis la crise sanitaire le secteur privé s’installe dans la grande maison républicaine de l’Education nationale. On assiste à une accélération de la vente à la découpe de l’école publique.


Comme il y a les profiteurs de guerre, il y a les vautours du désastre. Dans son célèbre essai la Stratégie du choc, Naomi Klein décrit bien comment les catastrophes, naturelles ou humaines offrent toujours aux forces du marché de nouveaux territoires à conquérir. Certes, dans le sillage de la crise sanitaire, et de ses bouleversements sociaux et économiques, on a parlé d’un «retour de l’Etat». Mais quand l’Etat se met au service des intérêts privés, c’est le bien commun qui recule.

Dans le «monde d’après», l’Education nationale est un cas d’école. Depuis 2017, on pouvait déjà observer un renforcement très net des dispositions en faveur du secteur privé de l’enseignement, sous les auspices bienveillants et assumés du ministre lui-même. Ainsi, la réforme pour rendre obligatoire la scolarité dès l’âge de 3 ans avait élargi aux écoles privées le financement par les collectivités, réduisant d’autant les flux vers le public. Il y eut aussi ces déclarations et initiatives des proches du Président : sa femme, Brigitte Macron, qui se rapproche des «Live», établissements privés cofinancés par le groupe de luxe LVMH s’adressant prioritairement aux plus nécessiteux ; ou sa belle-fille, Tiphaine Auzière, qui vient d’ouvrir à grand renfort de communication une école privée hors contrat, «Autrement», et reprend à son compte personnel le credo méritocratique républicain pour «donner toutes leurs chances aux plus méritant.e.s».


Merci patron !

Mais depuis la fin du confinement, la tendance s’accélère. Partout en France, on a vu se développer en lieu et place des activités proposées en temps normal par les personnels de l’Education nationale des dispositifs «2S2C» (sport-santé-culture-civisme) mis en œuvre par le secteur privé, pour les demi-journées où les enfants n’étaient pas accueillis à l’école. Autrement dit, ce sont des associations ou des entreprises qui ont proposé aux enfants des activités sportives, culturelles ou sanitaires, sur le temps scolaire avec le soutien des autorités, locales et nationales. Et voilà comment le secteur privé, sans autre contrôle que celui des communes, parvient à s’installer dans la grande maison républicaine de l’Education nationale. Dans le même esprit, les entreprises privées qui proposent des certifications en langues étrangères sont désormais rémunérées par l’Etat pour faire passer des tests de langue, devenus obligatoires par la loi. Merci Patron !

Et ce n’est pas tout : la chaîne de grande distribution Auchan, en partenariat avec l’éditeur Hatier, a reçu cet été le label de l’Education nationale «vacances apprenantes», cette idée de génie du ministre Blanquer pour pallier les cours manqués pendant le confinement. Des cours de maths comme produit d’appel pour attirer les familles dans les centres commerciaux, il fallait y penser ! On attend avec impatience le partenariat avec McDo pour soulager les familles des repas de cantine pris à la maison.


«Projet»

Profiteurs du désastre, les acteurs privés de l’éducation sont à la fête. Au même moment, pour des raisons budgétaires, l’Etat refuse la prise en charge des masques pour tous les élèves, dont il martèle par ailleurs qu’ils sont indispensables à la lutte contre la pandémie. La privatisation d’un service public suit toujours la même logique: financements publics réduits, dysfonctionnements croissants, exaspération des usagers, solutions privées. La croissance impressionnante du marché des «petits cours privés» n’a pas d’autre moteur.

Tout cela interroge. Faut-il s’inquiéter que ceux qui s’occupent d’école dans l’entourage d’Emmanuel Macron, tout comme lui, n’aient jamais fréquenté les bancs de l’école publique ? Cette privatisation de l’école républicaine ferait-elle partie de ce fameux «projet» hurlé un soir de campagne ? Quoi qu’il en soit, il semble que la que la crise des derniers mois ait bien permis d’accélérer la vente à la découpe de l’école publique. Il est urgent d’exiger l’arrêt de cette commercialisation. Et de tirer d’autres leçons de cette crise sanitaire.

Rodrigo Arenas co-président de la Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE)


source LIBERATION.FR

« Tous les matins, la police nous dit de dégager » : à Saint-Denis, environ 300 personnes vivent sous le pont de l’autoroute A1


Environ 300 personnes vivent dans le campement de Saint-Denis installé depuis début août sous le pont de l’autoroute A1. Crédit : InfoMigrants

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L’ avocate Ebru Timtik: « sa mort est un meurtre »


Les funérailles d’Ebru Timtik (28/08/2020)• Crédits : Bulent kilic – AFP

Ecouter l’émission de France Culture

Le Dijonnais Alain Cocq réclame à l’Élysée le droit de mourir dans la dignité


Il a plaidé sa cause lors d’un rendez-vous téléphonique avec l’Élysée, mardi.

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Rassemblement de soutien aux militantes et militants égyptiens victimes de la répression en Egypte

Sea Watch 4 : trois sauvetages en 48 heures, plus de 200 rescapés à bord


Le Sea Watch 4 a porté secours à plus de 200 migrants au large de la Libye en moins de 48 heures. Crédit : Sea-Watch



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Les brèves de Jean

L’actu sous la loupe de Jean Camus

Obscurantisme

Une jeune fille bosniaque  de 17 ans musulmane violentée molestée et tondue par des membres de sa famille (son oncle),  famille arrivée en France en 2017.

Elle est amoureuse d’un jeune Serbe chrétien, ils souhaitaient se marier.

Le jeune homme et sa famille ont porté plainte. Les coups continuaient à pleuvoir sur la jeune fille ; une côte cassée, une oreille blessée, de nombreux hématomes et 14 jours d’incapacité totale.

Ceci se passe Besançon. En 2020.

La jeune fille est mise sous protection judiciaire dans une structure adaptée. Les parents en examen.

La maire de Besançon, exprime son émotion. Le ministre de l’Intérieur « profondément choqué par cet acte de torture » et « cette barbarie appelle les sanctions les plus sévères ».

Quelles réflexions ?

Algérie: nouvelle peine de prison ferme contre un journaliste

Des manifestants portent le journaliste Khaled Drareni sur leurs épaules à Alger, le 6 mars 2020

Des manifestants portent le journaliste Khaled Drareni sur leurs épaules à Alger, le 6 mars 20202/2© AFP, RYAD KRAMDI


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Pour la libération du journaliste Khaled Drareni