La LDH se joint à l’appel du Comité Adama contre les violences policières et obtenir justice pour Adama

Ne pas oublier le rassemblement ce vendredi à 18 h place de l’Hôtel de ville de Troyes

Lutter contre la politique israélienne, ce n’est pas de l’antisémitisme !

Pour le droit de manifester

STOP AU RACISME ET A TOUTES LES FORMES DE DISCRIMINATIONS

Appel à rassemblement dans la dignité vendredi 12 juin 2020 à 18 h sur la place de l’hôtel de ville de Troyes


par un collectif d’associations (dont le MRAP et la LDH)

Le meurtre de George Floyd mobilise aux États-Unis d’abord, et maintenant dans le monde entier sur la question des violences policières, en particulier celles liées au racisme. Le MRAP et la LDH partagent l’émotion et la révolte exprimées par de larges couches de la population et appellent à toutes les actions unitaires que les circonstances permettent.

Ils mesurent les différences historiques et structurelles entre les formes du racisme aux États-Unis et en France. Mais ils ont souvent attiré l’attention sur la présence d’idées et de pratiques discriminatoires dans la police française, que ce soit les contrôles au faciès ou une violence disproportionnée envers certains publics physiquement typés.

Le MRAP et la LDH demandent au gouvernement de mettre en œuvre ses déclarations sur l’intolérance au racisme dans les forces de police, de sanctionner tout fonctionnaire qui commet une faute dans ce domaine et de dissoudre une organisation de policiers qui diffuse des positions totalement étrangères aux valeurs de la république.

Soyons nombreux vendredi 12 juin 2020 à 18 h sur la place de l’hôtel de ville de Troyes, dans la plus grande dignité pour nous tenir symboliquement aux côtés de la famille de George Floyd et de Zakaria TOURE,  ainsi que de toutes les victimes du racisme  et envoyer au monde un message de fraternité, de solidarité et de refus du racisme.

(pensez aux masques pour les consignes sanitaires…)


Sylvie Garet pour le MRAP (Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples)
Maryvonne Blum pour la LDH (Ligue des Droits de l’Homme)

ET SI L’EFFONDREMENT AVAIT DÉJÀ EU LIEU ? REPENSER LE « PROGRÈS » AVEC ROLAND GORI

Il devait nous rendre visite le 26 mars dernier avec l’UPOP AUBE. La Covid a eu raison de cette conférence qui a été annulée. Il devrait revenir dans le courant de l’année.

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Nicolas Mathey
Avec « Et si l’effondrement avait déjà eu lieu. L’étrange défaite de nos croyances », le psychanalyste Roland Gori nous invite à repenser les notions de progrès et les impasses du productivisme libéral en renouvelant notre rapport au temps et à l’histoire.


Et si les catastrophes sanitaires et écologiques actuelles étaient les symptômes de la faillite déjà aboutie des croyances, à l’oeuvre dans les systèmes politico-économiques dominants ?
Roland Gori met en garde, dans son dernier ouvrage, contre l’alliance du scientisme et du néolibéralisme et leur idéologie du progrès sans fin. Contre le darwinisme social et l’emprise d’un productivisme inégalitaire et sans limites, il en appelle à la vigilance face au « potentiel fasciste originaire » et aux tendances politiques autoritaires qui menacent de s’imposer par gros temps de catastrophe. En s’appuyant sur les philosophes de l’École de Francfort dont Walter Benjamin, il nous invite à rompre avec les falsifications de la mémoire pour mieux prendre soin du passé, afin de rendre au présent l’occasion de produire de l’avenir inédit.

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« Un spectre hante le monde… ce n’est plus le communisme mais les discours sur l’effondrement », dites-vous en introduction de votre ouvrage. Quels sont vos rapports à la collapsologie, popularisée par Pablo Servigne et Raphaël Stevens ?
J’ai achevé la rédaction de cet ouvrage fin 2019 et j’ai pu depuis ajouter quelques pages sur la pandémie en cours et l’impréparation dans laquelle nous nous sommes trouvés pour gérer cette crise. Cette crise que nous venons de traverser, avec ses morts, ses souffrances et ses confinements, tend à donner raison à tous les discours de l’effondrement qui, déjà depuis les années 1970 avec le rapport de Rome, mettaient en avant les risques encourus par la planète.
La collapsologie n’est que la part émergée de ces discours d’effondrement, qui renvoient au dérèglement climatique, aux menaces sur la biosphère et la biodiversité, aux risques épidémiques et nucléaires.
En tant que psychanalyste, je pense que ces craintes sont la préconnaissance d’un effondrement qui a déjà eu lieu. Elles sont les symptômes d’un effondrement structurel plus fondamental, celui de nos croyances et de nos catégories de pensée, lié au fait que nous sommes demeurés dans l’héritage d’un XIXe siècle productiviste fondé sur la compétition, la sélection et la concurrence, qui a fait croire que le développement social était aligné sur les lois de la nature et les progrès techniques. Nos conduites ne brillent que des lueurs d’un astre
mort, celui d’un darwinisme social incarné par Herbert Spencer et sa philosophie évolutionniste.
La crainte d’une fin de l’humanité n’est pas une idée neuve en Occident. Elle est l’objet de l’eschatologie et a surgi régulièrement dans notre histoire…
Les annonces de catastrophe planétaire sont en fait très ambivalentes. Elles prennent le relais des grands discours eschatologiques annonçant l’apocalypse, à tel point qu’on risque de ne pas les prendre au sérieux. Les concepts scientifiques dérivent de catégories religieuses, l’idéologie du progrès renvoie à un paradis perdu, localisé au bout d’un lendemain qui chante. Elle repose sur une illusion concernant le concept d’un temps conçu comme linéaire, vide et homogène, orienté vers le futur. C’est l’erreur majeure de l’actualisme technique, pure succession d’instants qui déracine nos expériences passées et dénie l’imprévisible de l’avenir.
L’histoire de l’humanité a montré que nous n’évoluons pas forcément vers l’émancipation et le progrès. Nous restons bercés par cette illusion de progrès infini car nous avons tendance à confondre l’évolution du vivant et le développement des techniques, à confondre organisme et organisation. Nous nous trouvons aujourd’hui dans une « étrange défaite » de nos croyances, comme le sous-titre de mon ouvrage l’indique en reprenant l’expression de Marc Bloch, pour qui dès le printemps 1940 nous avions déjà perdu la guerre à cause de nos erreurs et illusions dans sa réparation.
De même, si nous avons eu tant de problèmes avec le virus, c’est que nous nous étions démunis des possibilités d’accueillir et de traiter cette invasion virale. Nous avions construit une « ligne Maginot » avec les « briques » d’une économie néolibérale inadaptée aux problèmes environnementaux. La grotesque affaire des masques montre les effets désastreux de l’adhésion à une vision économique de profit à court terme.
Ces discours sur l’effondrement doivent, selon vous, être analysés de l’intérieur, du point de vue de la structure mentale qu’ils reflètent. D’où votre appel à revenir sur leur « racine spirituelle » ?
Je renvoie à l’héritage de l’École de Francfort d’Adorno, Horkheimer et Benjamin, qui met en évidence le côté sombre des Lumières, dont le discours émancipateur s’est trouvé empêché à la fin du XIXe siècle, quand les exigences du capitalisme ont fait de l’humain l’instrument des instruments. Cette aliénation et cette prolétarisation ont pulvérisé le discours de liberté des Lumières. C’est une contradiction majeure des démocraties libérales qui, à certains moments de notre histoire, prend une dimension tragique, en particulier lors des moments de régression
sociale. J’ai montré dans « l’Individu ingouvernable » comment les nationalismes, les antisémitismes, les impérialismes et les totalitarismes néolibéraux se révélaient contemporains de l’effondrement de ces idéaux des Lumières.
En quoi les thèses sur le concept d’histoire de Walter Benjamin nous indiqueraient-elles une nouvelle d’attitude par rapport au passé, par rapport aussi à une catastrophe présente continuellement dans la modernité ?
Pour Walter Benjamin, l’historien ne doit pas seulement rassembler des traces et des documents, mais aussi rendre compte dans le présent des formes de comportement et de pensée du passé. Ce qui fait se rejoindre Benjamin et Freud, c’est la différence entre souvenir et remémoration. Il y a une « mémoire involontaire » et inconsciente qui hante notre actualité.
L’individu et la société se rappellent mais sans se souvenir, ils se conduisent comme dans le passé mais sans savoir que c’est du passé. Quand l’historien Johann Chapoutot met en évidence le lien entre les formes actuelles du management et certains modèles techniciens d’organisation nazie, il montre que l’ombre de ce passé vient hanter notre présent. Avec
Benjamin, il nous faut sauver le passé en le réparant à partir du présent, pour rendre ainsi justice aux vaincus, par une remémoration thérapeutique de ce qui a été historiquement « raté ». Qu’entendez-vous par « le potentiel fasciste originaire » ?
Adorno, interlocuteur de Walter Benjamin, le formule clairement : « Le passé ne serait totalement élucidé que si les causes qui l’ont déterminé étaient éliminées. C’est parce que les causes subsistent que rien jusqu’à présent n’est venu rompre sa présence maléfique. » Le fascisme, dans sa version nazie avec Eichmann, émerge sur les ruines d’une pensée libre, il
substitue à la capacité de penser, qui est aussi celle de juger moralement, une organisation bureaucratique autoritaire et totalitaire qui prend en charge la totalité de l’existence. Les agences du parti totalitaire, comme aujourd’hui les agences du néolibéralisme en matière de santé et d’éducation, prescrivent ce qu’il faut penser et ce qu’il faut faire. C’est Umberto Eco qui parle très justement d’un « fascisme primitif », d’un « fascisme originaire » (« Ur-Fascism ») pour parler de cet « irrationalisme » qui installe un langage administratif et technique impératif pour organiser la vie d’individus isolés et désolés.
Quelles formes prennent dans la politique française actuelle ces illusions machiniques du présent, cet actualisme de l’idéologie du progrès et de la croissance ?
Nous sommes prisonniers d’une conception de l’humain qui devrait être toujours plus efficient de par ses compétences techniques. Le programme de Blanquer, c’est l’horreur même pour l’humaniste que je suis. Son obsession pour la transmission de compétences techniques inscrites et incorporées dans des processus de réseaux synaptiques n’a rien à voir
avec une école à la Freinet, qui visait à capter le désir des élèves pour vivre ensemble le monde en éveillant leur curiosité. C’est politiquement très dangereux de réduire l’humain à une machine neuronale. Ce n’est pas de la science mais un scientisme fondateur légitimant les inégalités sociales et la servitude volontaire. Le fascisme est aussi là, dans le fait de réduire le
sujet humain à une machine neuronale. C’est ce que je développe dans « Exilés de l’intime, vers un homme neuro-économique ».
Si on veut combattre les apprentissages serviles de Blanquer, il faut reprendre les chemins de Montessori et Freinet. Blanquer est de fait la figure monstrueuse et le monsieur Loyal du cirque tayloriste, qui rabaisse l’humain au rang d’autoentrepreneur de lui-même lancé dans une compétition de marché. Le discours macronien du progressisme est une illusion, c’est un progressisme qui n’est qu’une mode, une course après des instants fugitifs, sans vision d’avenir ni reconnaissance du passé dans le présent. Mon livre analyse cette falsification de notre attitude par rapport au défi de la modernité : une oscillation entre la pensée réactionnaire
du « c’était mieux avant » et une fuite dans le « modernisme » des instants à venir, coupés du passé comme du futur, et dont le seul souci est que « tout bouge pour que rien ne change », comme le dit Tancredi dans le film « le Guépard ».
Que devient la possibilité d’une utopie ? Avec Walter Benjamin, vous affirmez qu’elle n’est plus « futur possible et souhaitable, située au bout de l’horizon historique des lendemains qui chantent », mais l’occasion de « prévoir le présent ».
L’utopie est liée à la question de la mémoire et du temps. Elle ne doit pas être la projection du paradis perdu vers un futur inatteignable, mais à chaque instant l’occasion de se saisir d’une opportunité pour produire de l’inédit dans le présent. Le véritable progrès échappe à l’idéologie du progrès, comme le dit Adorno. Ce pourrait être un mot d’ordre. On n’a pas besoin de programme politique, mais d’un projet qui permette d’arracher chacun à la servitude et à l’aliénation, à la confiscation de son potentiel de création par les automatismes technico-financiers. Nous sommes prisonniers de conceptions mécaniques du présent, incapables de resituer le chemin parcouru et de voir les chemins de traverse laissés de côté. Il y a sans doute à reprendre certains de ces chemins à partir de la mémoire.
La place de l’histoire, de la philosophie et d’une manière générale des sciences humaines et sociales, dans les dispositifs de transmission, est essentielle. N’oublions pas les mots de Primo Levi : « L’histoire entière du “Reich millénaire” peut être relue comme une guerre contre la mémoire, une falsification de la mémoire à la Orwell, une négation de la réalité allant jusqu’à la fuite définitive hors de la réalité. »
Entretien réalisé par Nicolas Mathey

Reproduit avec l’aimable autorisation de l’UPOP AUBE et de Jean Lefèvre, très attaché à « faire circuler la bonne huile pour améliorer la machine sociale ».

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Violences

par Rémy Dufaut, 04/06/2020

Autant que l’on puisse tenter de prendre ses distances avec l’actualité, celle-ci n’étant pas vraiment de nature à nous apporter la sérénité dont nous aurions tellement besoin en ces temps troublés, elle ne peut nous échapper, à moins d’avoir opté pour une retraite sous le soleil de l’île caliente d’Ibiza ou dans un ancien monastère retiré des collines piémontaises, voire pour une déconnexion digitale totale dans la campagne british… ce qui ne nous sera vraisemblablement possible qu’à partir du 15 juin prochain.

En attendant, je ne peux m’empêcher d’établir un parallèle entre les violences faites aux femmes et les violences policières exercées envers les manifestants, en particulier lorsqu’ils affichent ouvertement leur pacifisme, et les habitants des banlieues, particulièrement défavorisés durant la crise sanitaire. Si la fréquence des unes semble avoir augmenté de 30 % durant la période de confinement, en ce qui concerne les autres un Français sur  trois ne se sentirait pas en sécurité face à la police.

Ce qui nous interroge sur la nature humaine, les conjoints ou ex-conjoints violents autant que les membres des forces de l’ordre demeurant, jusqu’à preuve du contraire, dotés de facultés intellectuelles au moins suffisantes pour considérer leurs victimes comme des êtres qui méritent de vivre au même titre qu’eux.

Le documentaire choc diffusé ce mardi 2 juin sur France 2, après une année d’enquête menée par la rédaction du Monde, démontre clairement que les auteurs de féminicides peuvent être doués d’une sensibilité comme tout le monde et que rien ne les prédispose a priori, même s’ils portent eux-mêmes une histoire parfois compliquée, à devenir des meurtriers.  « Le féminicide, c’est l’étape ultime de la domination masculine ». «Le féminicide n’est exercé ni par l’amour ni par la folie, c’est un crime de propriété».

*

Le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a jugé « faux et injustes » les propos de la chanteuse Camélia Jordana qui avaient beaucoup fait réagir, lorsqu’elle a déclaré : « Il y a des milliers de personnes qui ne se sentent pas en sécurité face à un flic, et j’en fais partie ». D’après le sondage IFOP pour l’Express, 43% seulement des Français auraient encore confiance en leur police et, ce qui semble plus grave encore, ils sont 20 % à faire part de leur « inquiétude » et 10 % de leur « hostilité » face aux forces de l’ordre. 

Après la mort à Minneapolis de George Floyd, afro-américain, asphyxié par un policier blanc le 25 mai dernier, et qui provoque depuis de vives émeutes Outre-atlantique, les 4 ans d’enquête sur la mort en juillet 2016 de Adama Traoré lors d’un contrôle de police musclé dans le Val d’Oise n’ont toujours pas établi les causes de son décès, les expertises ne cessant de se contredire. Christophe Castaner a beau promettre des « sanctions exemplaires » pour chaque « faute raciste » dans la police, les citoyens français font toujours les comptes des blessés, à l’issue des diverses manifestations, et des mauvais traitements infligés, lors des contrôles de police souvent effectués « au faciès ».

Le journaliste, écrivain et documentariste, David Dufresne annonce dès 2019, dans son réquisitoire publié sous forme de roman Dernière sommation que « la police a blessé en quelques mois autant de manifestants qu’en vingt ans ». Il a décompté 860 cas, vérifiés et documentés, de violences policières durant les mobilisations de « gilets jaunes » , entre les mois de décembre 2018 et juin 2019. Parmi les 4439 blessés (selon un décompte du ministère de l’Intérieur), (dont 1944 du côté des forces de l’ordre), il dénombre 25 personnes éborgnées, 5 ayant eu une main arrachée, 1 amputé d’un testicule, 1 ayant perdu l’odorat. L’Inspection générale de la Police nationale a initié 313 enquêtes pour soupçons de violences policières. 11 personnes ont perdu la vie en marge de ces manifestations.

Pendant le confinement, plusieurs plaintes ont été déposées pour des violences policières dans le cadre de « contrôles musclés » dans les banlieues, vidéos à l’appui. Fin mars, plusieurs associations, parmi lesquelles Human Rights Watch et la Ligue des Droits de l’Homme, ont alerté le ministère de l’Intérieur sur ces contrôles policiers « abusifs » et des « violences » pour faire respecter le confinement.

Au moins 20 000 personnes, plutôt jeunes en majorité, se sont rassemblées malgré l’interdiction ce 2 juin devant le tribunal de grande instance de Paris, pour dénoncer les violences policières. Il n’y a pas qu’en France et aux États Unis que la colère gronde. Elle se propage également au Canada, en Irlande, au Brésil ou en Palestine.

« Derrière un homme qui tue sa femme, il y a l’échec de toute une société ». « Ces meurtres nous engagent tous. Nous, la société entière ». «L’idée est aussi de dire que derrière un homme qui tue sa femme, c’est toute la société qui n’a pas réussi à l’empêcher et qu’on est tous un peu responsables collectivement», souligne la réalisatrice du documentaire Féminicides.

« Le désir fleurit, la possession flétrit toute chose. » Marcel Proust

Les violences policières en nette progression, les violences tout court, ne sont-elles pas représentatives d’un monde qui va mal  et devant l’évolution duquel on se trouve impuissant ? Maurice Grimaud, préfet de police de Paris en 1968, disait « Frapper un manifestant tombé à terre, c’est se frapper soi-même en apparaissant sous un jour qui atteint toute la fonction policière. » La violence d’aujourd’hui n’est-elle pas l’expression de l’impuissance, la marque de la faiblesse des pouvoirs ?

« La violence est le dernier refuge de l’incompétence. » Isaac Asimov

POUR UNE VÉRITABLE POLITIQUE DE DÉFLATION CARCÉRALE

CONVOCATIONS JUDICIAIRES DE JOURNALISTES

FÉMINICIDES


21:05Mardi 2 juinFRANCE 2

Programme TV sur FRANCE 2

Ce soir

Documentaire (France – 2020)

Féminicides -

Regardez ce mardi 2 juin sur FRANCE 2 à 21:05 le programme « Féminicides » produit en France en 2020. D’une durée de 100 min ce programme est déconseillé aux moins de 10 ans [C2].

En 2019, 150 femmes ont été tuées par leur conjoint ou leur ex-compagnon. Face à ce fléau, les journalistes du «Monde» ont créé une cellule d’investigation au sein de leur rédaction pour décrypter ces féminicides. Avec méthodologie, ils ont mis en évidence un schéma criminel récurrent. Ils ont caractérisé les signaux faibles et forts qui conduisent à ces meurtres de femmes. Ce documentaire analyse cinq cas emblématiques de féminicides. À travers les témoignages de l’entourage des victimes, mais aussi des institutions, il retrace l’évolution de la relation amoureuse de la rencontre jusqu’au meurtre. Ce film alerte ainsi sur l’aveuglement collectif de notre société


https://www.programme-tv.com/television/678412566/feminicides.html e

POUR LA LIBERTÉ D’INFORMER SUR L’AGROALIMENTAIRE EN BRETAGNE ET AILLEURS

APPLI STOPCOVID DANGER

LES DROITS FONDAMENTAUX DES PERSONNES VIVANT SUR LES CAMPEMENTS DU CANAL SAINT DENIS SONT QUOTIDIENNEMENT BAFOUÉS !

Nous restons dans une période de libertés confinées et de démocratie confinée

NOUVELLE LETTRE OUVERTE CONCERNANT LE VOTE SUR LA MISE EN ŒUVRE DE L’APPLICATION STOPCOVID