
La victime, âgée de 24 ans, s’était présentée quelques heures plus tôt au commissariat de la ville du Loir-et-Cher, mais il lui avait été demandé de revenir le lendemain.
La victime, âgée de 24 ans, s’était présentée quelques heures plus tôt au commissariat de la ville du Loir-et-Cher, mais il lui avait été demandé de revenir le lendemain.
L’étude annuelle du ministère de l’intérieur fait état d’un doublement des faits enregistrés par les forces de sécurité depuis 2016.
La moitié des féminicides a lieu en milieu rural, où l’on ne compte pourtant que 30 % de la population. Dans le Tarn, une association se mobilise pour briser la loi du silence.
Les associations organisatrices ont fait preuve d’un sens de l’organisation sans faille au rassemblement d’environ 200 personnes aujourd’hui à Troyes.
Le LDH était également présente à la projection du documentaire « Riposte Féminine » au cinéma CGR ce jeudi 17 novembre.
La mobilisation eût mérité pour l’une comme pour l’autre une présence plus massive car nous sommes réellement tou(te)s concerné(e)s, par ce fléau des violences faites aux femmes.
En 2021, 32 des 122 femmes tuées avaient déjà été victimes de violences alors que 74 % d’entre elles l’avaient signalé auparavant aux forces de l’ordre, toujours selon les données publiées par la place Beauvau. (Source)
En 2022 (à ce jour et a minima), on dénombre 100 féminicides par (ex)compagnons (+15 tiers dont 9 enfants), dont 84 femmes tuées à leur domicile…(Source)
RD
Le gouvernement fédéral a adopté vendredi un projet de loi cadre visant à doter la Belgique d’un ensemble d’instruments de protection des victimes de féminicides et de mesure de ces crimes, a annoncé samedi la secrétaire d’État à l’Égalité des genres, Sarah Schlitz.
La future législation définit la notion de féminicide officiellement, permet de collecter des données statistiques, améliore les droits et la protection des victimes et prévoit de former la police et les magistrats, selon un communiqué de la mandataire Ecolo.
Sohane Benziane est morte brûlée vive dans un local à poubelle d’une cité, à Vitry-sur-Seine, le 4 octobre 2002. Elle avait 17 ans. Ce premier crime sexiste reconnu par la justice mettait en lumière la condition des filles des quartiers populaires, en proie au machisme, au sexisme et à la violence. Vingt ans plus tard, le combat contre les féminicides continue.
Sortie prochaine
Petit précis à usage quotidien pour lutter contre les extrémismes.
Comment parler des violences conjugales, comment mettre des vies sur les chiffres ? En France, une femme est assassinée tous les trois jours par son compagnon ou son ex-compagnon. Camille Gharbi, photographe, a décidé de montrer cette réalité en images dans son livre Faire face.
C’est une image sans précédent dans l’histoire du Festival de Cannes : les noms des victimes de féminicides défilant sur les marches du Palais. Une action choc signée du collectif féministe des « colleuses », qui depuis plusieurs années recouvrent de leurs slogans les murs des villes de France. Une action qui place au cœur du festival le thème des violences faites aux femmes.
Chaque année, plus de 100 femmes sont victimes de féminicide par leur compagnon ou leur ancien conjoint, d’après le données étudiées par «Libération» depuis 2017.
Sobre et émouvant hommage ce jour devant l’hôtel de ville de Troyes. Après un vibrant plaidoyer lu par Annie Bedhet, présidente de Solidarité Femmes Aube, lecture à plusieurs voix du poème Mesdames de Grand Corps Malade. Puis une minute de silence en mémoire des 102 victimes de féminicides en 2021.
Des dizaines de manifestations sont prochainement organisés dans tout le pays, à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes.
C’est en Belgique que le terme de « féminicide » fut utilisé pour la première fois. Mais comment être sûr qu’une femme a été tuée en raison de son sexe, de la même manière qu’il existe des crimes motivés par la haine raciale ? se demande notre chroniqueuse bruxelloise, Nadia Geerts (Marianne).
Leyla Cetindag a perdu sa sœur, morte sous les coups de son ex-mari le 23 décembre dernier à Strasbourg. Alors que le ministre de l’Intérieur a annoncé de nouvelles mesures ce dimanche 1er août, la jeune femme insiste sur l’importance d’une meilleure écoute et prise en charge des plaignantes.
Le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes a mis au point un nouvel outil permettant de d’évaluer l’évolution de la politique publique contre les violences conjugales.
Les procureurs exigent notamment que chaque parquet soit doté d’un assistant spécialisé ou d’un juriste assistant consacré spécifiquement aux violences conjugales.
Si les meurtres de femmes par leur ex ou leur conjoint restent si nombreux, c’est aussi le signe d’une défaillance des pouvoirs publics et de la société tout entière. Une défaillance qu’il nous faut combattre.
Mardi 25 mai, au lendemain de la mort de Stéphanie da Vincenzo, poignardée à Hayange et de l’arrestation de son conjoint, meurtrier présumé de la jeune femme, Christian Mercuri, le procureur de la République de Metz a tenu une conférence de presse pour préciser les faits.
Il s’avère que la victime avait déposé cet automne une plainte pour menaces de la part de son conjoint, plainte restée lettre morte.