C’est une vidéo qui a fait le buzz, qui choque. Publiée par « Calais Food Collective », une association d’aide aux migrants, on y voit la police municipale retirer une cuve d’eau installée par des bénévoles quelques jours auparavant.
En Afrique, ce nombre inclut les habitants de l’Érythrée, de l’Éthiopie, du Rwanda, de l’Ouganda, du Kenya, de la Somalie, du Burkina Faso, de la Mauritanie et du Niger. Il inclut également les habitants du Mozambique, du Malawi, du Bénin et du Togo.
Le droit à l’eau potable est reconnu par les Nations unies.
Au niveau européen, la directive relative à la qualité des eaux destinées à la consommation humaine dispose, dans son article 16, que les Etats membres « en tenant compte des perspectives et des circonstances locales, régionales et culturelles en matière de distribution de l’eau, prennent les mesures nécessaires pour améliorer ou préserver l’accès de tous aux eaux destinées à la consommation humaine, en particulier des groupes vulnérables et marginalisés ».
Garantir l’adoption d’un droit à l’accès à l’eau pour tous, est « un progrès décisif et le moyen de répondre à un besoin vital, essentiel pour la population ».
Dans un avis adopté fin octobre, le Conseil économique, social et environnemental plaide pour inscrire dans la loi un droit opposable à l’accès à l’eau potable.