Journée mondiale des réfugiés : les aides diminuent, mais les besoins augmentent



Chaque année depuis 2001, le 20 juin marque la Journée mondiale des réfugiés. Elle vise à rendre hommage aux personnes forcées de fuir l’endroit où elles vivent. Des personnes dont le nombre ne cesse d’augmenter.



Sauvetage en mer : visages et récits à bord de l’Ocean Viking


Un huis clos à bord du navire de sauvetage de SOS Méditerranée : c’est ce que propose le documentaire Save Our Souls où la caméra embarque sur l’Océan Viking entre secouristes et rescapés. Une immersion en Méditerranée, dans un temps suspendu, où les personnes exilées peuvent enfin commencer à raconter. Embarquement.



Journée mondiale des réfugiés : les journalistes exilés, incarnation du combat pour le journalisme fiable, doivent être protégés


À l’occasion de la journée mondiale des réfugiés, ce 20 juin, Reporters sans frontières (RSF) alerte sur la nécessité de protéger les journalistes contraints de quitter leur pays parce qu’ils sont journalistes. Ces piliers de la défense d’une information libre et indépendante, qui sont souvent l’unique source d’information et constituent un antidote vital contre la désinformation, ont besoin de soutien et de protection dans un parcours d’exil semé d’embûches et de menaces. Depuis 2021, RSF a soutenu 1 270 de ces professionnels de l’information, un chiffre en constante hausse. 

L’islamophobie aujourd’hui en France



Le meurtre d’Aboubakar Cissé le vendredi 25 avril 2025, à la mosquée de la Grand-Combe (Gard) a remis au premier plan de l’actualité la question de l’islamophobie. La LDH a appelé dès le dimanche 27 avril 2025 avec la Fage, la Mrap, le Raar, SOS Racisme et l’Unef à un rassemblement silencieux le jour-même à Paris pour lui rendre hommage.

Durant celui-ci, auquel se sont jointes plus de 1000 personnes de la société civile et des partis politiques, certaines tensions se sont cristallisées autour de ce sujet.

Par la suite, Le Comité National de la LDH a déclaré:

« Les membres de la LDH sont appelés à la vigilance sur la volonté qui s’exprime de disqualifier la notion d’islamophobie, par exemple en lui prêtant faussement une origine fondamentaliste iranienne, dans l’objectif politique de revendiquer la stigmatisation des musulmans. Le combat contre l’islamophobie est à relier à la défense de la laïcité ; il ne doit pas devenir un enjeu partisan, raison pour laquelle la LDH n’appellera pas à manifester le 11 mai, mais tentera de mobiliser avec ses partenaires de la société civile contre l’islamophobie, l’antisémitisme et le racisme. ».

Les questions relatives à l’islamophobie sont loin d’être nouvelles et suscitent depuis fort longtemps un débat passionné.

Il y a 10 ans, le journal Le Monde, constatant que les actes antimusulmans avaient doublé en janvier par rapport à l’année précédente, demandait: « L’islamophobie est-elle punie par la loi ? »

En 2016, le journal Orient XXI écrivait, sous le titre « Islamophobie », un mot, un mal plus que centenaires:

« L’hostilité systématique à l’égard de l’islam est très anciennement ancrée dans la pensée occidentale. D’essence chrétienne, elle prend sa source dans l’esprit de croisade, fleurit pendant l’expansion coloniale et, après un temps de latence, reprend vigueur avec la « guerre contre le terrorisme ». Le mot « islamophobie » qui l’illustre a, quant à lui, une centaine d’années. Si désormais, au nom de la défense de la laïcité, certains intellectuels français très médiatiques ne craignent pas d’assumer la bêtise haineuse qu’il recouvre, d’autres, heureusement, s’emploient à la dénoncer. »

L’année d’après, le journal Libération posait la question de ce qu’est l’islamisme. En conclusion, Myriam Benraad, qui se qualifie de «déconstructiviste», interrogeait: «Quand on parle d’islamisme, est-ce qu’on parle de mouvement, de doctrine, d’idéologie ? Est-ce qu’on peut considérer qu’un mouvement puritain comme le salafisme quiétiste est islamiste ? Jusqu’où la définition est-elle politique ?» et estimait que, si l’on veut aujourd’hui lutter efficacement contre le terrorisme, il faut dépasser les querelles entre des analyses «pas si contradictoires, et même complémentaires».

En 2018, Alain Policar, chercheur associé en science politique (Cevipof) à Sciences Po publiait dans The Conversation, journal fondé par un panel universitaire français, un article intitulé « De la mauvaise défense de l’« islamophobie » dans, lequel il s’inquiétait que la « France autorise, voire valorise, l’expression d’un inquiétant malaise face à l’altérité que les oripeaux « républicains » ne parviennent plus à dissimuler. »

Libération demandait sous la plume d’Henri Peña-Ruiz : « A-t-on vraiment le droit d’être islamophobe ? »

Un an plus tard, toujours dans Libération, le philosophe Pierre-André Taguieff revenait « sur les origines d’un concept qu’il a[vait] contribué à forger. Selon lui, les usages polémiques discutables du terme ne doivent pas empêcher de reconnaître qu’il désigne un véritable problème : la collusion entre des groupes d’extrême gauche et des mouvances islamistes de diverses orientations. »

En 2020 Chloé Leprince sur France Culture tentait de retracer « la vraie histoire du mot ».

Le CCIE (Le Collectif Contre l’Islamophobie en Europe) publie chaque année son Rapport annuel sur l’islamophobie en Europe. En 2024, il constate la persistance de l’islamophobie et propose 12 recommandations pour la combattre.

Libération signale 173 actes antimusulmans signalés aux autorités et constate qu’ « après une hausse en 2023, les faits racistes envers les musulmans recensés par le ministère de l’Intérieur ont diminué de près d’un tiers en 2024.« 

Au total, 79 actes antimusulmans ont été recensés en France entre janvier et mars 2025, selon la Direction nationale du renseignement territorial, soit une hausse de 72 % par rapport au premier trimestre de 2024. Le ministère de l’Intérieur lui-même reconnaît que ces chiffres sont largement sous-évalués.

RD

Situation des droits humains dans le monde 

2025, au bord du précipice



L’intensification de la répression, des pratiques autoritaires, des conflits et le piétinement du droit international par les pays les plus puissants menacent l’idéal des droits humains pour toutes et tous. Alors que le monde se trouve à un tournant historique, notre dernier rapport annuel pointe également des raisons d’espérer et des appels à l’action et à la résistance. (Amnesty International)

Tout (ou presque) sur l’IA



En Europe, les étrangers premières victimes de l’intelligence artificielle


Alors que s’ouvre à Paris cette semaine le Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle, chefs d’État, chefs d’entreprise, chercheurs et société civile sont appelés à se prononcer sur les risques et les limites de ses usages. Des biais discriminatoires et des pratiques abusives ont déjà été observés, en particulier dans la gestion européenne de l’immigration.



Sommet à Paris : les travailleurs, victimes inégales de l’IA


Patrons, syndicats et organisations internationales se sont réunis ce lundi 10 février lors d’une table ronde pour échanger sur l’avenir du travail et la menace de l’automatisation qui pèse sur les emplois.

Des robots à la place des profs ? Des algorithmes au lieu de caissiers ? Et des chatbots plutôt que des médecins ? Le Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle est tout juste lancé ce lundi 10 février à Paris qu’il s’attaque à une thématique épineuse : l’avenir du monde du travail à l’heure où ChatGPT et compères s’installent dans certaines entreprises.




« Les sacrifiés de l’IA » : dans son documentaire, Henri Poulain révèle les coulisses d’une industrie qui exploite la misère humaine


Le réalisateur Henri Poulain dans son documentaire « Les Sacrifiés de l’IA », diffusé mardi sur France 2, lève le voile sur les conditions de travail de celles et ceux qui alimentent la matrice, une image bien loin de cet esprit universel espéré.

« L’estimation de la Banque mondiale, c’est entre 150 et 430 millions de personnes en 2023« , ce sont les chiffres du nombre de data workers qui à travers le monde recueillent des milliards de données, les datas, afin d’alimenter l’intelligence artificielle (IA), rapporte Henri Poulain.



L’IA nous promet-elle un monde meilleur ? On en parle avec A. Ayari, G. Grallet et C. Dansette


C’est une révolution telle que certains la comparent à l’électricité ou au chemin de fer : l’intelligence artificielle (IA). Elle est au cœur du sommet qui vient de s’ouvrir à Paris, en présence de nombreux dirigeants politiques et patrons de la tech. Depuis quand l’IA est-elle entrée dans nos vies ? Est-elle un miracle technologique ou une menace pour nos sociétés ? 



« Ce n’est pas de la science-fiction, ça se passe en ce moment » : comment l’IA abîme-t-elle nos démocraties ?


L’intelligence artificielle fascine autant qu’elle divise. Tandis que certains placent beaucoup d’espoir en elle dans des applications comme la médecine ou la décarbonation de l’industrie, d’autres pointent les risques que font peser sur nos démocraties. L’ouverture du sommet mondial sur l’action pour l’intelligence artificielle ce lundi 10 février à Paris a relancé les débats sur les conséquences de la course au développement de ces technologies. 



Intelligence artificielle : les 7 choses qu’on ne vous dit pas


Les 10 et 11 février, la France accueille le Sommet mondial sur l’Intelligence Artificielle (IA). Au programme : une vitrine sur l’avenir qui n’exposera pas les dangers de l’IA. Bien que ces technologies offrent des avancées dans plusieurs domaines dont celui de la médecine, elles présentent aussi des menaces pour les droits humains. Avec plusieurs organisations de la société civile, nous listons ici les faces cachées de l’IA, celles qui ne seront pas présentées pendant le sommet.



RSF et l’Alliance lancent le rapport Spinoza : un usage responsable de l’IA est possible dans les rédactions


Alors que s’ouvre à Paris le Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle, Reporters sans frontières (RSF) et son partenaire l’Alliance pour la presse d’information générale (l’Alliance) publient le rapport “SpinozIA, vers un journalisme augmenté et éthique”, restituant les observations et conclusions de l’expérimentation du projet Spinoza, premier outil d’intelligence artificielle (IA) conçu en collaboration avec des journalistes et des éditeurs de presse.  Spinoza montre que l’innovation dans les médias est possible, mais qu’elle ne peut s’accomplir qu’en impliquant les journalistes dans le processus et en mutualisant cette innovation technologique entre plusieurs rédactions. 



Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle : pour une prise en compte des droits fondamentaux


Les 10 et 11 février, la France accueille un sommet international consacré à l’intelligence artificielle (IA). Les évolutions technologiques et scientifiques majeures auxquelles elle correspond entraînent des changements de société profonds. Le Défenseur des droits insiste pour que les droits fondamentaux ne soient pas oubliés dans ce moment important.



« À chaque innovation numérique, on constate une recrudescence des conflits au Congo »


Les Congolais replongent dans la guerre sur fond de pillage de leurs ressources pendant qu’un sommet sur l’IA se tient à Paris en présence des industriels de la tech. Quel est le lien entre ces deux actualités ? Le sociologue Fabien Lebrun nous répond.



L’intelligence artificielle va accroître les inégalités entre hommes et femmes dans le travail, prévient le directeur de l’OIT


Le directeur général de l’Organisation internationale du Travail a alerté ce lundi, lors du sommet sur l’IA à Paris, sur le fait que « la plupart des emplois qui seront automatisés seront des emplois dans lesquels nous avons une majorité de femmes qui travaillent ».



IA générative à l’école ou quand ChapGPT pense pour moi


ChapGPT analyse et produit du discours. Une apparence de « pensée » en libre accès dont les élèves ont déjà compris tout l’intérêt qu’elle pouvait avoir pour faire leurs devoirs à la maison, en particulier dans les matières qui supposent rédaction de réponses. Et une catastrophe en marche pour la formation intellectuelle des jeunes.



Frappes sur une école à Gaza

 

Nouvelle frappe meurtrière à Gaza. Au moins 90 victimes ont été constatées au petit matin, après un premier bilan relayé de 40 morts, dans le bombardement d’une école de Gaza-ville.

L’armée israélienne a affirmé avoir « frappé avec précision des terroristes du Hamas qui officiaient au sein d’un centre de commandement et de contrôle du Hamas placé dans l’école Al-Taba’een ». Cette nouvelle annonce intervient après les frappes rapportées jeudi qui avaient fait 18 morts en ciblant deux autres écoles de Gaza-ville. À nouveau, l’armée israélienne avait affirmé que ces établissements abritaient des centres de commandement du Hamas.

Frappes meurtrières sur une école de Gaza : «Pour Israël, qu’il y ait des civils ou des enfants n’est pas le problème»

https://www.liberation.fr/international/moyen-orient/au-moins-90-morts-dans-une-frappe-sur-une-ecole-a-gaza-israel-dit-avoir-cible-des-terroristes-20240810_37WC34K7RVBZJEJXOP37L6SORI/

https://www.lefigaro.fr/international/la-defense-civile-de-gaza-dit-qu-une-frappe-israelienne-sur-une-ecole-a-fait-40-morts-20240810

https://www.lemonde.fr/international/article/2024/08/10/le-point-sur-la-frappe-israelienne-a-gaza-au-moins-93-personnes-tuees_6275554_3211.html

1 enfant sur 4 dans le monde est en situation de pauvreté alimentaire sévère



Le risque de souffrir d’une forme potentiellement mortelle de malnutrition est jusqu’à 50 % supérieur chez les enfants concernés par la pauvreté alimentaire, selon les constats d’une nouvelle analyse.

À l’échelle mondiale, 181 millions d’enfants de moins de 5 ans, soit un sur quatre, vivent dans une situation de pauvreté alimentaire sévère en raison des inégalités, des conflits et des crises climatiques. Cette situation les expose à un risque 50 % plus élevé de souffrir d’émaciation (une forme potentiellement mortelle de malnutrition), indique un nouveau rapport publié aujourd’hui par l’UNICEF.

Pour la première fois, le rapport intitulé Pauvreté alimentaire de l’enfant : les conséquences des privations nutritionnelles durant la petite enfance analyse dans près de 100 pays les incidences et les causes des privations nutritionnelles chez les jeunes enfants, toutes tranches de revenu confondues, et alerte sur le fait que des millions d’enfants de moins de 5 ans sont dans l’incapacité de consommer – faute d’y avoir accès – les aliments nutritifs et diversifiés dont ils ont besoin pour grandir et se développer de manière optimale durant la petite enfance et par la suite.

Haïti : l’Unicef alerte sur une situation « horrible » dans le pays, en proie à une flambée de violences des gangs


« Beaucoup de personnes souffrent gravement de la faim et de la malnutrition, et nous ne parvenons pas à leur apporter suffisamment d’aide », s’inquiète la directrice exécutive de l’agence.

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Violence des gangs, crise humanitaire, rapatriement des diplomates… Le point sur la situation en Haïti


Des groupes armés, qui réclament la démission du Premier ministre Ariel Henry, ciblent des infrastructures administratives et des sites stratégiques. Plusieurs pays ont décidé de rapatrier leurs diplomates.

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Non, les demandes d’asile ne concernent pas nécessairement les ressortissants de pays en guerre


Lors de sa visite en Suisse la semaine dernière, Emmanuel Macron a déploré le fait que les personnes demandant l’asile ne venaient pas toujours d’un pays en guerre. Mais la protection internationale ne concerne pas uniquement les personnes qui fuient un conflit. Au contraire.

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Plus de 114 millions de personnes déplacées de force dans le monde, un record


Les Nations unies ont annoncé, mercredi, que plus de 114 millions de personnes sont actuellement déplacées de force dans le monde. Un nombre record qu’on doit aux multiples conflits, aux crises humanitaires ou aux épisodes de sécheresse.

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Afrique de l’Ouest, la mode du putsch




Sahel : trois questions pour comprendre les enjeux du coup d’État au Niger

Partage des eaux: source de coopération ou source de conflit ?

920 millions de personnes pourraient être confrontées à des conflits liés aux cours d’eau d’ici à 2050 .

Dans le cas où aucun changement majeur ne serait apporté, 920 millions de personnes sur les 4,4 milliards de personnes vivant dans des bassins fluviaux transfrontaliers vivront dans des bassins à risque de conflit très élevé à élevé d’ici à 2050.

En Afrique, ce nombre inclut les habitants de l’Érythrée, de l’Éthiopie, du Rwanda, de l’Ouganda, du Kenya, de la Somalie, du Burkina Faso, de la Mauritanie et du Niger. Il inclut également les habitants du Mozambique, du Malawi, du Bénin et du Togo.

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