Une rétention administrative de plus en plus longue, une répression accrue





Rétention administrative : l’enfermement, au mépris des droits fondamentaux


En mars et mai 2025, deux propositions de loi sur la rétention des personnes étrangères ont été adoptées au Sénat, l’une visant à allonger la durée de rétention et l’autre à mettre fin à l’intervention des associations dans les centres de rétention administrative. Pourtant, les violations des droits des personnes enfermées en centres de rétention en France sont documentées depuis de nombreuses années, tant par les associations qui les assistent juridiquement que par les autorités indépendantes, nationales et internationales.



Centre de rétention administrative de Bordeaux : les personnes retenues dénoncent des problèmes d’hygiène


Au centre de rétention administrative de Bordeaux, situé au sous sol de l’Hôtel de Police, environ 20 personnes sont retenues, pour une durée maximum de 90 jours. Ils dénoncent des conditions de rétention qui se dégradent. Ici Gironde a pu joindre l’un d’eux, Karim, retenu depuis un mois.



REPORTAGE. Au coeur du centre de rétention administrative de Vincennes, où l’ennui côtoie l’angoisse


Mercredi 9 juillet 2025, actu Paris a accompagné deux députés en visite parlementaire au CRA de Vincennes. Plus de 150 personnes en situation irrégulière y sont retenues.



Après 40 ans d’utilisation de la rétention administrative: entre durcissement du cadre légal et violation des droits fondamentaux des personnes étrangères


Dans ce numéro 39 de MiCRAcosme, la Cimade alerte sur le durcissement de la rétention administrative et les atteintes aux droits fondamentaux des personnes étrangères. Les témoignages de M. Matou et M. B illustrent les conséquences humaines de ces politiques. Tandis qu’à Mayotte une nouvelle loi restreint davantage l’accès à la nationalité française sans apporter de réponse aux enjeux sociaux et structurels propres au territoire.

Nuit de la Solidarité 2025



« En 2024, nous avions décompté 3 492 personnes dans la rue », avec ces parisiens qui s’engagent pour la Nuit de la Solidarité 2025.

En ce début de soirée du 23 janvier, le gymnase Hautpoul, au cœur du 19e arrondissement de Paris, paraît endormi. L’effervescence de la journée semble avoir laissé place au calme, mais les apparences sont trompeuses. À l’intérieur du complexe sportif, c’est le branle-bas de combat.

Des dizaines de tables ont été disposées sur le terrain de football. Autour, plusieurs centaines de personnes s’activent. Certaines enfilent des gilets bleus fluo siglés « Nuit de la Solidarité ». Créé en 2018 par la mairie de Paris, cet événement propose chaque année à des Parisiens volontaires de recenser les personnes sans abri.



« Je ne suis pas seul, il y a le bon Dieu ! » On recense 281 personnes SDF à Nice, c’est plus que l’an dernier


Pour la quatrième Nuit de la solidarité, les travailleurs sociaux ont sillonné les rues de la ville pour aller à la rencontre des personnes qui y vivent. Le temps d’une nuit, ils y ont croisé 281 personnes, autant de parcours de vie difficiles, tous différents.



4ème Nuit de la Solidarité à Bordeaux


Ce jeudi 23 janvier, plusieurs centaines de bénévoles arpenteront les rues bordelaises pour aller à la rencontre des sans-abris, avec un double objectif.



Marseille: la dernière Nuit de la Solidarité a eu lieu le 23 janvier 2025


La dernière Nuit de la solidarité s’est déroulée le jeudi 23 janvier 2025 à partir de 17h30.

La Ville de Marseille a organisé, avec les services de l’État, le Samu social municipal, le Centre communal d’action sociale et les associations de lutte contre la précarité, la quatrième édition de la Nuit de la Solidarité jeudi 23 janvier 2025. 



Nuit de la Solidarité : à quoi ressemble cette soirée lorsqu’on est bénévole ?


Au cœur de l’hiver s’est tenue, pour la 8e fois, la Nuit de la Solidarité. À cette occasion, près de 2000 Parisiens (bénévoles et professionnels) ont arpenté la capitale pour aller à la rencontre des personnes qui dorment à la rue. Nous y étions.

Dans cette école, « un enfant sur six vit dehors, dans une voiture ou un squat » : l’alerte des enseignants et parents d’élèves



Plusieurs parents d’élèves et membres du corps enseignant se sont mobilisés, ce jeudi 6 juin, pour dénoncer l’inaction de l’État et de la municipalité dans l’hébergement de familles précarisées.

« Le jour à l’école, la nuit à la rue. » Sur les façades du musée des Beaux-Arts de Bordeaux, le slogan affiché par les enseignants se veut percutant. Ce jeudi 6 juin, ils étaient une trentaine à se rassembler sur la place Reynal, face à la mairie, pour « visibiliser » une problématique contre laquelle ils se battent depuis plusieurs années. « Un enfant sur six vit dehors, dans une voiture ou un squat, ce qui représente 25 familles de la maternelle au primaire », déplore Céline Avcu, parent d’élève à l’école des Menuts, et membre du réseau d’éducation sans frontières.