En France, la nouvelle vie des enfants de Gaza

Depuis le début de la guerre dans l’enclave palestinienne, les autorités françaises ont accueilli près de cinq cents Gazaouis. Une centaine d’autres ont réussi à obtenir des visas depuis l’Égypte. Parmi ces réfugiés, une majorité d’enfants grandit dans la région d’Angers, loin des bombardements aveugles de l’armée israélienne.

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Plus de 50 000 personnes au sein du territoire enclavé ont été tuées ou blessées par l’armée israélienne depuis le 7-Octobre. Mais le sort des survivants doit aussi alerter. Privée d’éducation, piégée dans un siège total au cœur d’une terre dévastée, toute la jeunesse grandit sans protection, sans espoir.

https://www.politis.fr/articles/2025/06/enquete-avoir-moins-de-20-ans-dans-la-bande-de-gaza

Selon l’ONU, les enfants représentent près de la moitié des deux millions de Gazaouis obligés de quitter leur ­maison ou leur appartement depuis le début de la guerre. La grande majorité a dû fuir à plusieurs reprises les opérations de ­l’armée israélienne. Et à chacun de ces déplacements forcés, sur les images diffusées par les journalistes palestiniens, ce sont encore des jeunes filles et des jeunes garçons que l’on voit en première ligne. Des enfants devenus adultes trop vite, qui portent à bout de bras des bébés ou des sacs plus grands qu’eux. Ils poussent des carrioles où ont été installés des blessés et des personnes âgées.

https://www.politis.fr/dossiers/enfants-sacrifies-de-gaza

1 enfant sur 4 dans le monde est en situation de pauvreté alimentaire sévère



Le risque de souffrir d’une forme potentiellement mortelle de malnutrition est jusqu’à 50 % supérieur chez les enfants concernés par la pauvreté alimentaire, selon les constats d’une nouvelle analyse.

À l’échelle mondiale, 181 millions d’enfants de moins de 5 ans, soit un sur quatre, vivent dans une situation de pauvreté alimentaire sévère en raison des inégalités, des conflits et des crises climatiques. Cette situation les expose à un risque 50 % plus élevé de souffrir d’émaciation (une forme potentiellement mortelle de malnutrition), indique un nouveau rapport publié aujourd’hui par l’UNICEF.

Pour la première fois, le rapport intitulé Pauvreté alimentaire de l’enfant : les conséquences des privations nutritionnelles durant la petite enfance analyse dans près de 100 pays les incidences et les causes des privations nutritionnelles chez les jeunes enfants, toutes tranches de revenu confondues, et alerte sur le fait que des millions d’enfants de moins de 5 ans sont dans l’incapacité de consommer – faute d’y avoir accès – les aliments nutritifs et diversifiés dont ils ont besoin pour grandir et se développer de manière optimale durant la petite enfance et par la suite.

Santé mentale : les enfants les plus pauvres sont trois fois plus souvent hospitalisés pour des problèmes psychiatriques que les autres


Selon cette étude de l’Assurance maladie et de Santé publique France, chez les deux à trois millions d’enfants les plus modestes, les pathologies psychiatriques, notamment des retards mentaux ou affectifs, sont plus fréquentes.

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Les pygmalions parlementaires de la psychiatrie sécuritaire ?