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Le ministère taliban de la Promotion de la vertu et de la Prévention du vice leur demande également de faire en sorte que les femmes journalistes portent « le voile islamique » à l’écran.
Le ministère taliban de la Promotion de la vertu et de la Prévention du vice leur demande également de faire en sorte que les femmes journalistes portent « le voile islamique » à l’écran.
NATIONS UNIES, 22 octobre (NNN-AGENCIES) – Un groupe de femmes afghanes a exhorté les Nations Unies à empêcher les talibans d’obtenir un siège au sein de l’organisation mondiale, appelant à une meilleure représentation de leur pays lors d’une visite au siège de l’organisation à New York.
Depuis le 15 août, les talibans sont de retour au pouvoir en Afghanistan et les femmes afghanes notamment s’y voient privées de leurs droits et de leurs libertés. Comment leur venir en aide ? Même depuis la France, il existe des moyens concrets de les soutenir.
Un gouvernement 100% masculin, la suppression du ministère des Affaires féminines, la fin de la mixité à l’université et de l’accès à l’éducation des jeunes filles, des codes vestimentaires draconiens, l’interdiction pour les femmes de circuler seules dans l’espace public… Depuis la prise de pouvoir des talibans en Afghanistan le 15 août dernier, les droits des femmes sont plus que bafoués.
Pour les survivantes d’abus, les refuges étaient comme une bouée de sauvetage.
« Mes parents m’ont prévenu qu’ils me tueraient si jamais je quittais ce refuge », m’a confié Najla, une femme âgée d’une trentaine d’années. « Le pire, c’est que je n’ai personne pour me soutenir. » Depuis quelques années, elle vit dans un refuge à Herat, dans l’ouest de l’Afghanistan.
Des habitantes de la ville d’Herat ont décrit la suppression de leurs libertés individuelles du jour au lendemain.
(New York, le 23 septembre 2021) – Dans la ville d’Herat, située dans l’ouest de l’Afghanistan, les talibans se livrent à des violations graves et généralisées à l’encontre des femmes et des filles, ont déclaré aujourd’hui Human Rights Watch et l’Institut des droits humains de San Jose State University (SJSU). Depuis qu’ils ont pris le contrôle d’Herat le 12 août 2021, les talibans y ont semé la peur parmi les Afghanes, y compris en recherchant les femmes qui avaient une certaine notoriété. Les talibans ont restreint la liberté de circulation des femmes à l’extérieur de leur domicile et leur ont imposé des codes vestimentaires obligatoires. Ils ont strictement limité leur accès à l’emploi et à l’éducation, ainsi que leur droit de réunion pacifique.
Depuis la prise du pouvoir par les talibans, la jeune Afghane qui habite cette ville de 60 000 habitants s’inquiète des menaces qui pèsent sur son avenir, en tant que femme et membre de la minorité chiite hazara.
Najiba Sharif, ancienne vice-ministre de la Condition des femmes en Afghanistan, dénonce la « mascarade » du discours rassurant des talibans envers les femmes. Assaillie d’appels à l’aide depuis son pays, elle évoque ses amies vivant recluses ou dans la clandestinité.
Dans une volonté de rassurer les Afghanes et la communauté internationale sur les droits des femmes, les Talibans se lancent dans une campagne médiatique d’ampleur.