
C’était le bastion historique de la résistance aux Talibans. Désormais, dans la vallée du Panjshir, les habitants vivent toujours dans la peur des talibans qui s’en prennent à la population civile dans le but de l’obliger à obéir et à se soumettre.
C’était le bastion historique de la résistance aux Talibans. Désormais, dans la vallée du Panjshir, les habitants vivent toujours dans la peur des talibans qui s’en prennent à la population civile dans le but de l’obliger à obéir et à se soumettre.
Depuis qu’ils se sont arrogés le pouvoir en août 2021, les talibans mènent une véritable guerre contre les femmes et les filles afghanes. Cette campagne de persécutions fondées sur le genre est organisée, généralisée et systématique. Elle pourrait constituer un crime contre l’humanité. Nous demandons que les talibans soient poursuivis pour ce crime. Et que les femmes et les filles fuyant les persécutions en Afghanistan soient automatiquement considérées comme des réfugiées.
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Face au cauchemar vécu par les femmes afghanes, France terre d’asile et Margaux Benn, Solène Chalvon-Fioriti, Sonia Ghezali et Nassim Majidi, Grands-Reporters et chercheuse spécialistes de l’Afghanistan, ont lancé un appel signé par 350 personnalités de la société civile. Nous demandons aux autorités françaises de mettre en place un programme d’urgence pour accueillir les femmes afghanes. L’Afghanistan est le seul pays au monde où les fillettes ne peuvent plus aller à l’école au-delà de l’âge de 12 ans et où les femmes n’ont plus le droit d’accès à l’université. La majorité des femmes n’a plus le droit de travailler, plongeant d’innombrables familles dans la pauvreté. Retrouvez notre appel à garantir leur accueil ainsi que des ressources pour mieux comprendre la situation sur notre site accueillirlesafghanes.org. Mobilisez-vous sur les réseaux sociaux avec le hashtag #AccueillirLesAfghanes ! |
Les signataires demandent « aux autorités françaises de mettre en place un programme d’accueil humanitaire d’urgence » pour les femmes afghanes.
Ce lundi 6 mars, les garçons ont repris les cours dans les universités afghanes après la longue coupure hivernale. Les filles, à leur grand désarroi, ne sont toujours pas autorisées à étudier par le régime taliban.
Dans un rapport sorti jeudi 23 février, l’International Crisis Group pointe du doigt le danger que représenterait un désengagement des ONG et de l’aide internationale dont les femmes afghanes seraient les premières victimes.
Alors que plusieurs journalistes ont récemment été arrêtés, les talibans ont organisé une descente imposante dans les locaux d’une chaîne de télévision à Kaboul. Alarmée par l’intensification de la répression contre les journalistes, Reporters sans frontières (RSF) demande au régime des talibans de libérer les journalistes et de respecter la liberté d’informer.
Les services d’immigration finlandais ont annoncé que les femmes et les filles afghanes seraient désormais automatiquement considérées comme des réfugiées dans le pays, en raison de l’aggravation de la situation qui leur imposée par les Taliban en Afghanistan. Le Danemark et la Suède ont déjà pris des mesures similaires.
Les droits des femmes se réduisent de plus en plus en Afghanistan et en Tunisie. En Afghanistan, les droits des femmes déclinent de jour en jour depuis le retour des talibans à la tête du pays. En Tunisie, pays pourtant connu pour être l’un des plus progressistes sur la place des femmes dans la région, les femmes au pouvoir sont de moins en moins nombreuses et les militantes féministes ne sont plus aussi protégées.
Dans sa dernière recommandation aux États-membres des Vingt-Sept, l’Agence de l’Union européenne pour l’asile juge que le simple fait d’être une femme afghane doit permettre d’obtenir le statut de réfugié.
Nyangal M. s’est vu notifier une obligation de quitter le territoire à la suite du rejet de sa demande d’asile. Pourtant, le ministère de l’Intérieur a confirmé qu’aucune expulsion n’aurait lieu vers l’Afghanistan. L’association La Cimade qui l’accompagne dénonce une « multiplication des OQTF » qui conduit à la précarisation des demandeurs d’asile.
Un professeur qui déchire ses diplômes en direct à la télévision, des étudiants qui quittent les salles de cours en signe de protestation … Largement relayés sur les réseaux sociaux, ces actes courageux sont encore rares. Néammoins, malgré les risques, des Afghans n’hésitent plus à dire leur colère et montrer publiquement leur solidarité à leurs camarades féminines, épouses, soeurs et filles. Ces femmes auxquelles les talibans interdisent d’étudier.
Le régime multiplie les mesures liberticides depuis août 2021. Parmi les restrictions, figurent notamment l’encadrement des apparitions publiques et l’éloignement des sphères éducatives et politiques.
Le durcissement se poursuit en Afghanistan où les femmes afghanes n’ont plus le droit d’aller à l’université. Elles étaient déjà interdites d’enseignement secondaire. Plusieurs rassemblements d’étudiantes et d’étudiants ont eu lieu aux portes de plusieurs universités à travers le pays pour protester contre cette directive. Plusieurs enseignants ont par ailleurs démissionné de leurs fonctions en signe de protestation.
Elles ont bravé l’interdiction.
Plusieurs centaines de jeunes femmes rassemblées ce mercredi à l’entrée de campus universitaires en Afghanistan ont été empêchées d’entrer par des gardes armés, notamment devant les grilles de l’entrée de l’université à Kaboul, indique l’AFP.
Mais les manifestations de femmes contre ces mesures sont devenues risquées, les talibans n’hésitant pas à ouvrir le feu.
L’exécution a eu lieu devant des centaines de spectateurs, y compris de nombreux hauts responsables talibans. Les talibans au pouvoir avaient déjà procédé à des flagellations publiques pour des faits de vol, d’adultère ou de fugue.
Depuis le retour des talibans au pouvoir, en 2021, les conséquences économiques et sécuritaires sont rudes pour toute la population, en particulier pour les enfants. Des millions de petits Afghans sont désormais à un pas de la famine.
L’ONU estime que la moitié de la population est confrontée à la malnutrition. Parmi elle, quatre millions d’enfants sont touchés, confrontés à la malnutrition et à l’insécurité.
Les talibans ont désormais interdit les parcs et jardins de Kaboul aux femmes afghanes, avec les sévères restrictions imposées par le régime islamiste fondamentaliste.